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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 12:54

                                                                     lvres en ligne 1027                         

 

 

                                     drapeau-cubagif.gif

 

 

 

LES CHEMINS DE LA VICTOIRE
Fidel CASTRO

«  En ce qui me concerne, à cette étape de ma vie, je suis en mesure d’offrir un témoignage qui, si cela a une certaine valeur pour les générations nouvelles, est le fruit d’un travail acharné. » • Fidel Castro

Dans ce premier tome de son autobiographie, Fidel Castro révèle de façon inédite les coulisses de la révolution cubaine. Il fait part de sa défiance pour l’impérialisme des États-Unis qui asservissait les Cubains par l’entremise de Batista, et interdisait à l’île tout développement.

Il raconte le rêve d’indépendance qui anima cette poignée de jeunes révolutionnaires, luttant pour la liberté face au géant américain, et dénonçant la corruption ainsi que les abus de pouvoir. Enfant révolté, étudiant brillant, avocat engagé dans la lutte contre les inégalités et la terreur du régime de Batista, Fidel Castro rassemble les étudiants en quête de justice.

Il relate comment une centaine d’hommes mus par une force de conviction exemplaire et la connaissance du terrain vainquit dix mille soldats armés au coeur de la Sierra Maestra. Ce livre retrace de façon fidèle ce qui s’est passé.

Parution : 19/01/2012
Pages : 700
Format : 15,3/23,5
ISBN : 978-2-7499-1400
Prix : 24.95€

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 12:05

                                                                    GAZA SANG

 

 

 

327 survivants de l’Holocauste signent une lettre à charge contre Israël et appellent à son boycott total

 

 

                                source:  http://ijsn.net/


 
 

En réponse au violent réquisitoire d’Elie Wiesel contre le Hamas, accusé des pires maux et comparé aux nazis par un prix Nobel de la paix mué en dresseur d’échafaud implacable, 327 survivants de l’holocauste, parmi lesquels figurent des descendants de familles juives victimes de la « Solution finale », ont signé une lettre à charge contre Israël, condamnant « le massacre en cours des Palestiniens de Gaza » et appelant au boycott total d’un Etat aux mains de criminels de guerre.

C’est dans les colonnes du New York Times que l’indignation de ces centaines de rescapés de la barbarie nazie a été mise en exergue, sous le parrainage du Réseau international juif anti-sioniste, blâmant Elie Wiesel, l’intouchable philosophe qui parle d’or aux yeux d’un Occident complice, pour son « abus d’histoire » inacceptable qui brise le mythe du vénérable sage et révèle la face sombre d’un intellectuel furieusement pro-sioniste.

Faire prendre des vessies génocidaires pour des lanternes démocratiques n’abuse plus personne, à part l’Etat hébreu lui-même, et révulse profondément les 327 signataires de cette lettre qui n’épargne pas les Etats-Unis, coupables de soutenir inconditionnellement la nouvelle folie meurtrière israélienne à Gaza et d’empêcher que ses bourreaux soient traduits en justice et mis au ban des nations.

Le texte intégral de la lettre:

"Les survivants et descendants de survivants et victimes du génocide nazi condamnent sans équivoque le massacre des Palestiniens à Gaza.

Comme survivants et descendants de survivants juifs et des victimes du génocide nazi, nous condamnons sans équivoque le massacre de Palestiniens à Gaza, l'occupation continue ainsi que la colonisation de la Palestine historique. Nous condamnons en outre les États-Unis pour fournir à Israël le financement nécessaire pour mener à bien  cette attaque, et les pays occidentaux plus généralement, pour peser de tout leur poids diplomatique afin de protéger Israël de la condamnation. Tout génocide commence par le silence du monde.

Nous sommes alarmés par l'extrême et très raciste déshumanisation des Palestiniens dans la société israélienne, qui a atteint un paroxysme. En Israël, les politiciens et les experts dans le Times d'Israël et le Jerusalem Post ont appelé ouvertement au génocide des Palestiniens, tandis que la droite israélienne arbore déosrmais publiquement des insignes néo-nazi.

En outre, nous sommes dégoûtés et scandalisés par la violence d'Elie Wiesel pour justifier l'injustifiable: l'effort de guerre d'Israël consiste à détruire Gaza et à assassiner plus de 2.000 Palestiniens, dont des centaines d'enfants. Rien ne peut justifier le bombardement des abris de l'ONU, des maisons, des hôpitaux et des universités ! Rien ne peut justifier de priver les gens d'électricité et d'eau !

Nous devons élever nos voix et utiliser notre pouvoir collectif pour mettre un terme à toutes les formes de racisme, y compris le génocide en cours du peuple palestinien. Nous demandons la fin immédiate du siège et du blocus de Gaza. Nous appelons au boycott économique, culturel et académique d'Israël. "Never again" doit signifier JAMAIS POUR PERSONNE! "

 

         LISTE DES SIGNATAIRES SUR:    http://ijsn.net/


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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 09:17

                                                                               fidelcastro4.jpg

 

 

 

22 août 2014

par Fidel Castro

 

Hier, j’ai reçu la visite du président de la République bolivarienne du Venezuela, qui effectuait un voyage à l’étranger lié à la défense d’importants intérêts pétroliers de son pays.

 

À son passage à Cuba, il en profité pour prendre contact avec moi et venir me saluer personnellement, comme il l’avait promis le 13 août de cette année lorsque j’ai eu le privilège de fêter mes 88 ans. Ce jour-là, il m’avait fait cadeau de quelques fruits, dont certains minuscules comme des perles, que je n’avais jamais vus et d’un goût exquis. Il m’avait également offert une tenue de sport des équipes vénézuéliennes, à la conquête de lauriers en faveur de leur pays.

 

Je me réjouis profondément qu’il ait pu faire cette visite si vite, non seulement pour l’honneur qu’impliquent sa présence et cette démarche rapide qu’exige la difficile mission de mener à bien le combat épique de Hugo Chavez, mais aussi pour les activités exceptionnelles qu’il mène aujourd’hui.

 

Notre monde traverse un moment exceptionnel et unique, ce qui attire chaque jour l’attention d’un nombre croissant de personnes. Parmi ces événements, l’un des plus dramatiques est le génocide actuellement en cours dans la Bande de Gaza, où 1,8 million d’êtres humains vivent aux abois entre le désert, la mer et la puissance militaire d’un pays du Moyen Orient, où l’empire le plus puissant qui ait jamais existé a créé durant plus d’un demi-siècle et à un coût qui, selon certaines estimations avoisine les 100 milliards de dollars, une puissance militaire nucléaire sophistiquée et à la fois irresponsable. Nombreux sont ceux qui se demandent qui gouverne qui. Ce sont les États-Unis qui gouvernent Israël ou Israël qui gouverne les États-Unis ?

 

Les faits sont visibles. Des frappes aériennes sur des cibles programmées, des bombardiers rapides et précis, de l’artillerie blindée et des tanks modernes attaquent des bâtiments remplis d’habitants, des hôpitaux, des écoles et des établissements de service, tuant des enfants, des jeunes, des vieillards, des mères et des pères sans défense.

 

Il se passait des choses atroces auparavant. Sans remonter bien entendu aux millénaires passés, mais en évoquant les luttes qui se succédaient avant la Seconde guerre mondiale : la guerre d’Éthiopie, la Guerre civile espagnole, le bombardement de Guernica, la guerre du Japon pour conquérir la Chine, les interventions des États-Unis en Amérique latine ; des événements qui suscitaient une commotion mais qui ne ressemblaient en rien aux images terribles qui entrent chaque jour dans les foyers par l’intermédiaire de la télévision. Les hommes politiques sont déconcertés et le chaos devient de plus en plus évident dans la politique mondiale.

 

Cela rendait d'autant plus utile cet entretien avec le président vénézuélien. Cependant, il m’a semblé que garder le silence ne profiterait à personne. Je lui ai offert mes très sincères félicitations pour ce qu’il faisait pour le peuple martyr de la Bande de Gaza. Que les pays soumis à un tel drame méritent une aide continue à proportion des ressources d’un pays, aussi dure soit sa propre situation. C’est ce qu’a fait Cuba, même dans ses moments les plus difficiles, sous le féroce blocus yankee qui dure déjà depuis plus d’un demi-siècle.

 

Ce que fait le Venezuela aujourd’hui constitue un exemple exceptionnel. Tout le monde est au courant des mesures punitives adoptées par l’impérialisme contre ce pays, depuis la tentative de renversement du président Chavez, avec le soutien de l’oligarchie fasciste vénézuélienne, et avec l’ordre si possible, de l’éliminer. Chavez n’a jamais hésité et il s’est montré solidaire avec notre pays aux moments les plus difficiles.

 

J’ai félicité Maduro pour sa solidarité extraordinaire avec le peuple héroïque de la Bande de Gaza. À peine les nouvelles du génocide et du nombre élevé d’enfants, de mères et d’autres personnes blessées ou assassinées par les attaques génocides d’Israël étaient-elles tombées, qu’il a donné l’ordre de préparer un avion militaire cargo de fabrication nord-américaine – malgré la pénurie de pièces détachées provoquée par le blocus imposé par ses fabricants –, avec à son bord du matériel médical, des médicaments et de la nourriture, à destination de Gaza via l’Égypte ; il a également dépêché son infatigable ministre des Affaires étrangères au Caire pour obtenir le soutien nécessaire et faire parvenir cette aide à ceux qui en ont désespérément besoin.

 

Depuis, les courageux pilotes vénézuéliens transportent leur chargement humanitaire, qui permettra de sauver de la mort des mères, des enfants et des vieillards. Cependant, je lisais aujourd’hui dans une dépêche de l’agence AP en provenance du Venezuela et se faisant l’écho d’un communiqué de l’ « Association des cliniques et des hôpitaux du Venezuela », qui regroupe « des centres de santé privés du pays », qui demandait au Gouvernement de déclarer « l’état d’urgence humanitaire » pour faire face à la « pénurie de matériel, de médicaments et de pièces de rechange » qui, affirme-t-elle, « met en danger la vie de la population ».

 

Quel énorme hasard ! Cette requête intervient précisément au moment même du génocide yankee-israélien dans la Bande de Gaza, la zone la plus pauvre et surpeuplée de cette communauté qui a vécu là-bas pendant des millénaires.

 

C’est ce qui rend si méritoire la conduite de Maduro et des militaires et des spécialistes vénézuéliens qui mènent à bien cette action si exemplaire face au drame du peuple frère de Palestine.

 

On pourrait encore dire bien des choses devant ce fait notable si l’Homo sapiens parvenait à vivre – une possibilité qu’il tient entre ses mains –, et ne s’extermine pas lui-même.

 

Durant une visite de zones offrant de grandes perspectives alimentaires, deux travailleuses sont apparues. Je leur ai demandé si elles connaissaient la personne qui m’accompagnait. Elles l’ont bien regardé et se sont exclamées : « le président Maduro », avec un sourire malicieux. Je les ai interrogées sur leur niveau scolaire. La plus jeune a répondu « baccalauréat ». L’autre, encore jeune et forte, a répondu qu’elle était diplômée comme professeur d’éducation physique et de sport, un domaine où elle a travaillé plusieurs années. Finalement, je leur ai demandé si elles étaient prêtes à aller travailler au Venezuela, et elles m’ont répondu avec enthousiasme : « Bien sûr que oui ! ».

 

Je ne vais pas m’étendre si je tiens à publier cet écrit aujourd’hui même, comme je l’ai promis au président vénézuélien.

 

Fidel Castro Ruz

 

Le 20 août 2014, 18 h 44

 

Cuba: L'AMITIE VERITABLE
Cuba: L'AMITIE VERITABLE
Cuba: L'AMITIE VERITABLE
Cuba: L'AMITIE VERITABLE
Cuba: L'AMITIE VERITABLE
Cuba: L'AMITIE VERITABLE

 

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 09:07

 

                                                                                cerveau animé

 

 

 

frankenstein-imperialiste.jpg

Le Frankenstein impérialiste face à ses créatures terroristes 

par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, et Antoine Manessis, secrétaire de la commission internationale.

La manière dont les djihadistes du prétendu « Etat islamique au Levant » ont sadiquement décapité un journaliste occidental ne peut que soulever le dégoût, l’horreur et la condamnation sans appel de tout progressiste qui se respecte. Toute tentative de présenter de tels tortionnaires comme des « forces anti-impérialistes » prostituerait la noble référence à l’engagement anti-impérialiste.


En même temps, les roulements de tambour répugnants d’hypocrisie d’Obama et de la social-démocratie européenne, Fabius en tête, appellent une ferme opposition des vrais amis de l’humanité.


Car depuis des décennies, la « communauté internationale » – lisez : Washington et ses principaux vassaux – n’a cessé de soutenir, d’armer et de financer, « gauche » social-impérialiste incluse, les pires monstres politico-militaires qui soient.


On se souvient des talibans afghans et des autres bandes féodales que la C.I.A., applaudie par « Libé », BHL et Cie, a armés contre le régime progressiste et laïque de Kaboul qui s’efforçait de promouvoir la mixité scolaire et la réforme agraire avec l’aide de l’URSS : c’est bel et bien du soutien de l’Occident et de son puissant allié saoudien qu’est sortie la nébuleuse Al Qaïda qui sème désormais la terreur du Pakistan au Nord-Mali.


C’est encore le soutien de l’Occident « humaniste », notamment celui de la France sarko-hollandienne excitée par BHL qui, à travers l’alliance stratégique indécente de Paris avec le Qatar intégriste (et vive le PSG !) a permis la déstabilisation et la dévastation de la Syrie laïque, comme la criminelle politique de destruction de l’Irak souverain par les Etats-Unis de Bush, avait déjà permis la partition de fait de l’Irak livré aux guerres intercommunautaires. C’est bien Sarkozy – soutenu par Hollande – qui est le principal responsable, à l’instigation là encore du malfaisant zizanion international BHL, du chaos qui règne actuellement en Libye, de la toute-puissance des bandes armées intégristes et de la déstabilisation de l’Afrique subsaharienne occidentale par des seigneurs de guerre qui usurpent le Croissant vert pour mener leurs exactions.


Comment ne pas évoquer, par ailleurs, l’alliance stratégique de fait des pays de l’OTAN avec le gouvernement criminel de Tel-Aviv qui n’en finit pas de martyriser le peuple palestinien ou pire encore, le total engagement de l’UE, de Fabius et des USA derrière les nazis avérés de l’Euro-Maïdan qui lynchent les communistes, incendient les sièges syndicaux, menacent les juifs et les russophones, mais qui ont néanmoins l’immense « mérite » aux yeux des Occidentaux de parfaire l’encerclement atlantico-militaire de la Russie, d’écraser les populations ouvrières communisantes du Donbass et de révéler toute la dimension expansionniste et belliciste du 4ème Reich en construction sous le nom d’Union transatlantique ?


A chaque occasion, les Frankenstein occidentaux misent sur le chaos, sur la décomposition des Etats-nations constitués, et ils lâchent dans la nature les pires monstres politiques avec la devise secrète suivante : plutôt n’importe quelle Bête immonde sortie de l’enfer plutôt que les communistes, que les Etats socialistes (voir le soutien accordé par Washington aux mafieux de Miami contre Cuba), que des Etats non socialistes mais un tant soit peu indépendants du FMI et de l’OMC !


En réalité, derrière le « libéralisme », le « modernisme », les « ingérences humanitaires » revendiqués par l’Empire euro-atlantique, se dissimule le pouvoir de plus en plus fascisant, exterminateur et inhumain d’une nouvelle barbarie planétaire : celle des monopoles capitalistes, dont il serait suicidaire, de la part des « gauches » occidentales, d’attendre le moindre secours contre les créatures hideuses que ledit Empire lâche périodiquement dans les zones de conflit ouvert.


C’est pourquoi les vrais amis de la paix et de la civilisation ne doivent pas marcher dans les nouvelles croisades projetées par l’Empire transatlantique. D’une part, ces « croisades » n’ont jusqu’ici permis que de détruire des Etats mondialement reconnus : à l’inverse du but hypocritement proclamé, elles n’ont fait que renforcer et mondialiser les égorgeurs d’Al Qaïda, de même que l’actuel appui ouvert de l’Axe Washington-Berlin-Paris aux nazis de Kiev et des pays baltes (puisque la criminalisation du communisme justifie tout !) ne peut qu’accélérer la fascisation larvée du sous-continent européen.


D’autre part, compter sur l’Empire pour « réguler » l’ordre qu’il a lui-même troublé, c’est demander à Frankenstein de « tenir en laisse » les créatures monstrueuses qu’il produit lui-même en série, pour diviser les peuples et les soumettre à la loi la plus déshumanisante qui soit aujourd’hui : celle du profit maximal du capital financier. Si de nouveau la coalition washingtonienne se déchaînait au Proche-Orient, ce ne serait évidemment pas pour régler leur compte aux intégristes et aux pétro-monarchies qui les arment, mais seulement pour abattre la Syrie indépendante, parachever l’expulsion des Palestiniens, accentuer l’encerclement géopolitique de la Russie et des BRICS, préparer objectivement – et de plus en plus, subjectivement – les conditions d’une troisième guerre mondiale de repartage impérialiste du monde.


Quant à nous, communistes, internationalistes, patriotes progressistes, partisans en un mot du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour coopérer à égalité, la présente accumulation tous azimuts de cumulo-nimbus géopolitiques (Ukraine, Palestine, Syrie, Irak, Soudan, Libye, Mali, Centrafrique…) ne peut signifier qu’une chose : mettant de côté, en France et à l’international, toute morgue, tout esprit de chapelle, tout attentisme, il faut soutenir tout ce qui peut reconstituer le Mouvement Communiste International sur des bases marxistes-léninistes, tout ce qui peut aider à recomposer le Front Anti-Impérialiste Mondial, tout ce qui peut permettre l’émergence, sur des bases anti-impérialistes, de ce que Youri Andropov appelait naguère le Front mondial de la raison contre les fauteurs de fascisation, de renazification, de plongée dans le Haut Moyen Âge, de marche à la guerre mondiale exterminatrice. Et tout le reste n’est que dérisoire pinaillage.

 

source: initiative communiste

 

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 08:57

 

 

 

 

                                                                    Terre Corse

 

 

3 Rendez-vous militants

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Le 26 août hommage à Robert Lapina : Village de Rapale à 18 heures (Organisées par l’ANACR2B)

Robert Lapina a activement participé au débarquement des armes du Casabianca sur la plage de Saleccia aux côtés de Vincetti et de bien d autres jeunes résistants, peu après sur dénonciation il à été arrêté et assassiné par les troupes de Mussolini en 1943. Il avait 35 ans.

Le 30 août hommage à Jean Nicoli : Bastia lycée Jean Nicoli à 18 heures cours Pierangeli  (Organisées par l’ANACR2B)

Jean Nicoli refuse d’être fusillé dans le dos (comme le précisait sa condamnation) il dit à ses bourreaux :”Vous n’avez pas le courage de me regarder dans les yeux… Vous êtes des lâches !”, il est alors sauvagement frappé à coups de crosse, et décapité à coups de poignard.

 

Vendredi 5 septembre à 18h00: Palais des Congrès d’AJACCIO (Groupe Communiste et Front de Gauche de l’Assemblée de Corse)

Projection, débats : « Low Cost : Les Dents de la Mer » Du journaliste Enrico PORSIA

 Le système de la mystérieuse Corsica Ferries : un voyage en eaux troubles. 

Une enquête du journaliste Enrico Porsia, diffusée par le magazine Options et soutenue par la CGT des Marins de Marseille 

Dumping social, dumping fiscal, captation de subventions publiques: 
voici le principal combustible de la compagnie maritime qui se définit comme le low cost de la mer. 
Une étrange compagnie maritime, contrôlée par un holding suisse qui cache jalousement sa comptabilité. 
Une étrange compagnie maritime qui peut compter sur des appuis solides aussi bien à Ajaccio, Bruxelles, Rome qu’à Paris. 
Qui se cache derrière le compliqué organigramme des societés basées en Italie, en Suisse et au Luxembourg ? 
Quelle est la stratégie de ce mystérieux groupe dont le but est de faire naufrager la compagnie nationale française SNCM et de récupérer le monopole du transport des passagers entre le continent et la Corse? 
Ce documentaire d’investigation a bénéficié du soutient de la CGT des marins de Marseille.

http://www.dailymotion.com/video/x20qwje_low-cost-les-dents-de-la-mer_news#from=embediframe

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 13:00

                                                                             CUBA SI 1 094                                                                       photo:septembre 2011

 

 

                           Sans "riches" pas de salut !
Michel TAUPIN

Sans "riches" pas de salut ! Ou la cupidité comme moteur de l'économie. Dans l'Express Christine Kerdellant compare la France à Cuba !

L’Express avec Cuba, c’est comme le Klu Klux Klan avec les Noirs américains : une haine viscérale qui voue aux gémonies tout ceux et tout ce qui les dérangent, avec un mépris profond pour les êtres ou les politiques qui s’opposent à eux. Comme le Klu Klux Klan qui revendique la suprématie blanche, l’Express lui revendique la suprématie du capitaliste ultralibéral. Alors on se permet le pire ! Avec l’Express, c’est le lynchage médiatique systématique de Cuba !

En août, c’est la chroniqueuse Christine Kerdellant, journaliste, ancienne directrice du Figaro Magazine, qui s’y colle. Avec un texte intitulé "La France victime du syndrome de Cuba" on peut être sûr que son seul but est de flétrir à la fois la France et Cuba. L’idée de sa chronique est de taxer la France du même immobilisme dans lequel "l’île des Castro" (sic) s’est figée depuis 50 ans. Bref, comme Cuba, "la France est à l’arrêt", "la croissance est en berne", la France ne cesse de dévisser". Comme elle le dit elle-même, "le parallèle est osé". Mais il est bien plus qu’osé, il est imbécile, malhonnête, arrogant, mensonger, crapuleux et indécent.

Imbécile en effet, quand vous comparez Cuba, un pays pauvre des Caraïbes, à la France, pays riche d’Europe. La Banque Mondiale s’y refuse évidemment tant les ressources, les infrastructures et les disparités géographique, historique, culturelle, démographique et économique sont différentes et le pays étranglé par le blocus étatsunien.

Malhonnête, car vous cachez volontairement à vos lecteurs le blocus criminel que les EU infligent à Cuba depuis 53 ans et qui lui a été (et lui est encore) terriblement dommageable au plan de son développement économique puisque cette vengeance anachronique lui a déjà fait perdre 1100 milliards de dollars, sachant que le PIB annuel de Cuba sous blocus s’élève aujourd’hui à environ 80 milliards de dollars. A quoi il faut ajouter la part de budget importante que Cuba doit consacrer à sa défense pour se préserver des attentats et agressions multiples que le pays subit toujours de la part de l’Empire. N’en parler jamais est à la fois une faute journalistique inexcusable et une véritable escroquerie.

Arrogant, lorsque vous jetez sur Cuba ce regard méprisant et condescendant qu’ont les nantis, installés bien au chaud dans leur appartement cossu du 16ème et que vous jugez, péremptoire, que les cubains n’inventent plus parce qu’on "ne leur permet pas de devenir riches". Pour vous et votre dogme néolibéral, le moteur de l’activité économique ne saurait être autre chose que la cupidité ! Mais Madame Kerdellant, comment faire fortune sinon au détriment de la majorité, par le vol et l’exploitation d’autrui ? Citez moi une autre manière de s’enrichir qui ne fasse pas appel à ces deux là ?

Mensonger puisque vous affirmez que la croissance cubaine est au point mort. Or c’est tout le contraire, jugez plutôt : la croissance annuelle moyenne du PIB de Cuba a été entre 1971 à 2010 de 3,2% (malgré une chute vertigineuse entre 1988 (3,8%) et 1993 (-15%) due à l’écroulement des échanges commerciaux avec les Pays de l’Est). Elle est remontée dès 1994 pour atteindre 8% en 1996 et, jusqu’en 2012 (derniers chiffres enregistrés par la BM), en net redressement, elle a connu une moyenne de 4,8%. Or, si la croissance moyenne du PIB de la France entre 1961 et 2012 est la même que Cuba (3,2%), de 1996 à 2012, elle n’a été que de 1,57% avec une chute importante en 2008 et 2009... qui continue. Cela signifie que Cuba n’est pas, comme vous l’affirmez, immobile, mais au contraire de la France, un pays qui cherche en permanence à faire évoluer sa démarche révolutionnaire socialiste vers plus d’initiative, d’efficience, d’équité et de bien-être dans la mesure de ses moyens.

Crapuleux, quand vous moquez les transports, effectivement difficiles à Cuba, en ne donnant comme raison à ces difficultés que le fait suivant : "les malheureux cubains ne peuvent s’acheter de voitures individuelles bien trop chères" ! Or la politique éco-socialiste cubaine est tout le contraire de l’individualisme forcené et du consumérisme ravageur qui sont deux des raisons de l’appauvrissement intellectuel et de la dépendance d’un peuple. La priorité du gouvernement cubain est le développement des transports publics accessibles à tous et la préservation de l’environnement. Mais comme vous le savez, elle se heurte au blocus étatsunien et à l’extra-territorialité des lois américaines qui le régissent (crédits bancaires impossibles, paiements comptant obligatoires et prix très élevés), et les empêchent de développer les infrastructures lourdes et d’acheter des véhicules et les pièces de rechange nécessaires à leur entretien.

Et les vieilles voitures américaines qui roulent nombreuses à Cuba et qui font frémir votre petit cœur de VRP du capitalisme (elles font désormais partie du patrimoine culturel cubain), subissent le même sort puisque leurs propriétaires ne peuvent se procurer de pièces de rechange. L’entretien de ces monuments historiques est bien le seul domaine d’ailleurs où vous reconnaissez aux cubains de l’imagination et de l’inventivité ! Quant au prix des voitures importées, vous êtes aussi sérieuse qu’un clown dans un cirque : Cuba importe ses véhicules au prix fort (tarif moyen appliqué en local) et les taxes que Cuba prélève, servent à développer et moderniser les transports en commun. Il est évident que le revenu moyen des cubains ne peut leur permettre de se payer des voitures individuelles neuves. Et la frustration des cubains n’est pas tant comme vous l’affirmez, l’impossibilité de s’offrir une bagnole (même si cela flatte l’égo) mais dans le fait que Cuba est empêché par l’Empire de développer et moderniser son réseau de Transports Publics. Ce que vous n’arrivez pas à rentrer dans votre petite tête préformatée d’HEC, c’est que Cuba est socialiste et préfère le partage à l’égoïsme destructeur d’une consommation insatiable.

Indécent, quand vous affirmez que les forces vives d’un pays, ce sont "les riches" qui, seuls selon vous, inventent, innovent. Sans les riches dites-vous, point de salut. Par conséquent, les pauvres sont responsables de leur propre indigence puisqu’ils n’ont aucune imagination et n’osent prendre aucun risque. Puis, sentencieuse, vous assénez : "Un pays qui refuse la logique de l’économie de marché, est un pays mort-vivant". Une logique dévastatrice qui plonge une part toujours plus grande de la population française non seulement dans la pauvreté (9 millions) mais de plus en plus dans la misère (2,5 millions) avec parallèlement un nombre de super-riches qui s’accroît, affichant des fortunes indécentes. D’un côté donc une concentration accrue des richesses, de l’autre une explosion de la pauvreté ! Robespierre disait en son temps : "Le fléau des peuples ce sont les riches. L’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier". Rien n’a changé, seules les féodalités sont passées dans d’autres mains. Des féodalités qui nous enfoncent dans l’obscurantisme du Moyen-âge. C’est un dessein inhumain et mortifère.

A Cuba, depuis la Révolution, c’est un projet de société autrement plus vivant et humaniste qui est proposé. Une toute autre logique est en œuvre à Cuba, malgré ses faibles ressources et les obstacles mis sur sa route, c’est la logique du partage ! Après le triomphe de la Révolution, les riches capitalistes cubains n’ont jamais voulu partager avec le peuple. Il s’en suivit une série de nationalisations dont les profits ont été enfin redistribués au peuple lui-même. Le socialisme cubain était en marche soutenu par l’une des formes de démocratie les plus avancées, la démocratie participative. Et, comme vous le dites peu et mal, il a permis au pays d’éradiquer la misère et la discrimination raciale, d’éduquer, de soigner, de loger, de cultiver toute la population sans exception.

Cette logique que vous exécrez tant, a ouvert des droits nouveaux, inconnus jusqu’alors, comme l’égalité des droits hommes-femmes, l’interdiction du travail des enfants, la prise en charge des anciens, le respect de la diversité sexuelle et la défense de l’environnement pour n’en citer que quelques uns.

Cette logique que vous haïssez tant, a permis au peuple cubain de retrouver sa dignité, sa fierté et sa joie de vivre, et a fait de Cuba un pays phare détesté par les cupides mais aimé par tous les humanistes. Imaginez un petit instant, Mme la chroniqueuse, que Cuba ait disposé depuis 1960 de toute sa liberté, de sa souveraineté pleine et entière et de tous les moyens financiers dont les USA l’ont privé depuis 50 ans, imaginez alors ce qu’aurait pu être Cuba aujourd’hui !

C’est la peur de voir le modèle capitaliste KO qui fait que l’Empire refuse de voir cette expérience se développer sans entrave. Cuba résiste parce que son peuple sait depuis longtemps que le système que vous proposez est un leurre et que si le socialisme cubain est perfectible, le peuple dans son immense majorité lui est acquis et ne voudra jamais revenir aux temps d’avant la Révolution. Alors vous enragez.

Vous auriez dit : "Seuls souffrent de l’horreur du monde ceux qui en ont vu la beauté." Je partage cet aphorisme en le précisant : "Voyez la beauté de Cuba et vous souffrirez sans doute plus encore des horreurs de votre monde".

Michel TAUPIN

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 12:36

                                                                        cerveau animé

 

SSOURCE: mediapart

           CENTRAFRIQUE :

          Ce n'est pas ce pays que la France a libéré/libère...Comme la   Lybie????                     Mbororo.jpg

 

Centrafrique: l'exode des musulmans Mbororos

Photographe : Frédéric Noy / Cosmos

Plus de 100 000 personnes se sont réfugiées au Cameroun depuis le début de la crise centrafricaine en mars 2013 qui a vu le renversement du président François Bozizé par la Séléka, puis l'intervention militaire de la France en octobre 2013. 97% de ces réfugiés sont musulmans et 3% chrétiens ou animistes (lire notre article : La Centrafrique théâtre d'un nettoyage ethnique). Au Cameroun, la plupart des réfugiés sont d'ethnie Mbororo, eux-mêmes tous musulmans. Ces éleveurs nomades sont depuis longtemps la cible de violences en Centrafrique : au milieu des années 2000, en raison des richesses que leur apportaient leurs grands troupeaux, et aujourd'hui, dans le cadre du conflit entre chrétiens et musulmans. Pour le photographe Frédéric Noy, qui s'est rendu dans la région pendant plusieurs années, « la situation de 2009 est comme les braises sur lesquelles il a suffi de souffler pour déclencher la chasse aux Mbororos en Centrafrique à laquelle on assiste aujourd'hui ».

 

 

  1. Au Cameroun, non loin de la frontière avec la Centrafrique, en 2009. Gbiti, à 140 kilomètres à l’est de Bertoua, est séparé de la République centrafricaine par une étendue d’eau. Ici, des femmes cultivatrices se réunissent. Pour elles, c'est une révolution culturelle que d'être agricultrices car, en République centrafricaine, elles étaient femmes d'éleveurs.
  2. © Frédéric Noy / Cosmos

     Le village de Garga-Sarali, à 123 kilomètres au nord de Bertoua où, selon les chiffres de décembre 2008 du HCR (l'agence des Nations unies pour les réfugiés), 1 143 réfugiés ont été enregistrés.
    Au Cameroun, les Mbororos sont appelés les “Bozizés”, du nom de l'ex-président centrafricain, François Bozizé, car ce dernier n’a rien fait pour les protéger et indirectement, les a expédiés au Cameroun. Mais c'est un peu comme si, dans les années 1930, on avait appelé les juifs exilés en France les “Hitler”...

  3. © Frédéric Noy / Cosmos

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 12:14

 

 

 

Une HDvsFigMag

 

Dans son édition de ce week-end, l’hebdomadaire affiche Hitler en une alors que Paris commémore sa Libération.

Dans le jargon on appelle ça “un coup pour vendre du papier”. C’est un sale coup que vient de commettre le Figaro magazine dans son édition de ce week-end, en pleines commémorations du 70e anniversaire de la Libération de Paris.

À sa une le magazine n’affiche pas les Parisiens qui, les armes à la main, ont libéré la capitale de la France de l’occupant nazi. Non. L’hebdomadaire a préféré mettre pleine page une photo d’Hitler qui prend la pose devant la tour Eiffel lors de sa visite éclair en juin 1940, après la capitulation de Pétain, avec ce titre : “Hitler et la France - Histoire d’une obsession”.

Et le magazine, dans l’épisode 7 de sa série d’été consacrée “aux grands conquérants” de nous raconter la visite “touristique” du dictateur dans Paris vaincu.

 

Des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont morts dans les rues de Paris au cours de cette bataille. Sur les murs de la capitale, des plaques gravées de leurs noms, nous rappellent leur combat pour la liberté. C’est à eux que Paris rend hommage aujourd’hui. Sans le Figaro magazine.

- See more at: http://www.humanite.fr/pour-le-figaro-magazine-plutot-hitler-que-linsurrection-populaire-549835#sthash.WcVDtVOv.dpuf

 

Dans son édition de ce week-end, l’hebdomadaire affiche Hitler en une alors que Paris commémore sa Libération.

Dans le jargon on appelle ça “un coup pour vendre du papier”. C’est un sale coup que vient de commettre le Figaro magazine dans son édition de ce week-end, en pleines commémorations du 70e anniversaire de la Libération de Paris.

À sa une le magazine n’affiche pas les Parisiens qui, les armes à la main, ont libéré la capitale de la France de l’occupant nazi. Non. L’hebdomadaire a préféré mettre pleine page une photo d’Hitler qui prend la pose devant la tour Eiffel lors de sa visite éclair en juin 1940, après la capitulation de Pétain, avec ce titre : “Hitler et la France - Histoire d’une obsession”.

Et le magazine, dans l’épisode 7 de sa série d’été consacrée “aux grands conquérants” de nous raconter la visite “touristique” du dictateur dans Paris vaincu.

Des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont morts dans les rues de Paris au cours de cette bataille. Sur les murs de la capitale, des plaques gravées de leurs noms, nous rappellent leur combat pour la liberté. C’est à eux que Paris rend hommage aujourd’hui. Sans le Figaro magazine.

 

 

Dans son édition de ce week-end, l’hebdomadaire affiche Hitler en une alors que Paris commémore sa Libération.

Dans le jargon on appelle ça “un coup pour vendre du papier”. C’est un sale coup que vient de commettre le Figaro magazine dans son édition de ce week-end, en pleines commémorations du 70e anniversaire de la Libération de Paris.

À sa une le magazine n’affiche pas les Parisiens qui, les armes à la main, ont libéré la capitale de la France de l’occupant nazi. Non. L’hebdomadaire a préféré mettre pleine page une photo d’Hitler qui prend la pose devant la tour Eiffel lors de sa visite éclair en juin 1940, après la capitulation de Pétain, avec ce titre : “Hitler et la France - Histoire d’une obsession”.

Et le magazine, dans l’épisode 7 de sa série d’été consacrée “aux grands conquérants” de nous raconter la visite “touristique” du dictateur dans Paris vaincu.

 

Des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont morts dans les rues de Paris au cours de cette bataille. Sur les murs de la capitale, des plaques gravées de leurs noms, nous rappellent leur combat pour la liberté. C’est à eux que Paris rend hommage aujourd’hui. Sans le Figaro magazine.

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Pour le Figaro magazine : Plutôt Hitler que l'insurrection populaire
Fabrice Savel
Vendredi, 22 Août, 2014

Crédit: 
l'Humanité.fr
Dans son édition de ce week-end, l’hebdomadaire affiche Hitler en une alors que Paris commémore sa Libération.

Dans le jargon on appelle ça “un coup pour vendre du papier”. C’est un sale coup que vient de commettre le Figaro magazine dans son édition de ce week-end, en pleines commémorations du 70e anniversaire de la Libération de Paris.

À sa une le magazine n’affiche pas les Parisiens qui, les armes à la main, ont libéré la capitale de la France de l’occupant nazi. Non. L’hebdomadaire a préféré mettre pleine page une photo d’Hitler qui prend la pose devant la tour Eiffel lors de sa visite éclair en juin 1940, après la capitulation de Pétain, avec ce titre : “Hitler et la France - Histoire d’une obsession”.

Et le magazine, dans l’épisode 7 de sa série d’été consacrée “aux grands conquérants” de nous raconter la visite “touristique” du dictateur dans Paris vaincu.

 

Des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont morts dans les rues de Paris au cours de cette bataille. Sur les murs de la capitale, des plaques gravées de leurs noms, nous rappellent leur combat pour la liberté. C’est à eux que Paris rend hommage aujourd’hui. Sans le Figaro magazine.

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Pour le Figaro magazine : Plutôt Hitler que l'insurrection populaire
Fabrice Savel
Vendredi, 22 Août, 2014
Crédit: 
l'Humanité.fr
Dans son édition de ce week-end, l’hebdomadaire affiche Hitler en une alors que Paris commémore sa Libération.

Dans le jargon on appelle ça “un coup pour vendre du papier”. C’est un sale coup que vient de commettre le Figaro magazine dans son édition de ce week-end, en pleines commémorations du 70e anniversaire de la Libération de Paris.

À sa une le magazine n’affiche pas les Parisiens qui, les armes à la main, ont libéré la capitale de la France de l’occupant nazi. Non. L’hebdomadaire a préféré mettre pleine page une photo d’Hitler qui prend la pose devant la tour Eiffel lors de sa visite éclair en juin 1940, après la capitulation de Pétain, avec ce titre : “Hitler et la France - Histoire d’une obsession”.

Et le magazine, dans l’épisode 7 de sa série d’été consacrée “aux grands conquérants” de nous raconter la visite “touristique” du dictateur dans Paris vaincu.

 

Des femmes et des hommes, souvent jeunes, sont morts dans les rues de Paris au cours de cette bataille. Sur les murs de la capitale, des plaques gravées de leurs noms, nous rappellent leur combat pour la liberté. C’est à eux que Paris rend hommage aujourd’hui. Sans le Figaro magazine.

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 12:07

 

 

 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 06:44

 

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Tôt ou tard, l’effondrement de l’Etat israélien.
Daniel VANHOVE

Ce n’est qu’une question de temps. Mais les signes apparaissent de plus en plus clairement. Plus les responsables politiques de la funeste entité sioniste musclent leurs discours et leurs manœuvres militaires, plus ceux-ci traduisent leur échec sur le plan diplomatique et juridique. Et moins cet Etat s’en trouve légitimé.

C’en sera terminé de cette idéologie néfaste qui voulait l’instauration d’un Etat réservé aux juifs, sous des volutes pseudo-démocratiques pour tromper ses opposants. Tout Etat qui voudrait se refermer sur lui-même, en pratiquant l’exclusion de l’autre au nom d’une appartenance particulière ou sous n’importe quel prétexte, est voué à sa perte. Il faut être aveugle, borné ou complètement idiot pour ne pas comprendre que l’avenir du monde est au métissage, n’en déplaise aux égarés qui persistent à croire à la supériorité de certains sur d’autres.

Dans le cas de la Palestine, cela ne se passera évidemment pas dans la joie et la bonne humeur, et nous assisterons aux pires dérives de la part des plus fous d’entre les colons dont on a pu voir déjà l’ampleur de la démence, lorsqu’il a fallu les déloger de Gaza il y a quelques années.

Les gouvernements israéliens se succéderont tentant de trouver la parade aux réactions les plus extrémistes, et les éclats et les violences seront quotidiens au sein même des instances politiques qui se déchireront dans d’interminables rejets de responsabilités du projet sioniste manqué. Et dans ces moments de crise extrême, le pire sera monnaie courante.

Cela prendra du temps. Un temps qu’une fois encore les Palestiniens paieront cher dans les excès liés à cette perspective qui enflammera les esprits les plus malades d’une société qui l’est à tous ses étages depuis longtemps. Conséquences collatérales d’un racisme européen meurtrier qui a profondément marqué l’identité juive depuis des décennies voire des siècles et continue à produire ses effets collatéraux ; mais également d’une culture aberrante accrochée à cette absurde idée d’une destinée divine… Si l’on peut aborder les problèmes des suites du racisme pour tenter d’en panser les plaies et finir par en guérir les effets anxiogènes sur les individus, on ne dira jamais assez les dérives et les excès que toute religion porte en ses principes mêmes et dont les plus faibles d’esprit ne parviennent pas à se défaire.

On le voit dans le judaïsme et ses incessants récits d’affrontements entre tribus relatés tout au long de l’Ancien Testament et encore aujourd’hui à travers les drames quotidiens qu’endure la population arabe de Palestine ; on le voit dans l’histoire sanglante du christianisme tout au long de son expansion, lors des croisades, de l’inquisition, des expéditions coloniales ; et on en prend toute l’ampleur aussi dans les excès d’un islam conquérant dès ses débuts et détourné actuellement par quelques islamistes décérébrés. La constante de ces dérives est claire : la certitude d’avoir raison dans l’interprétation que ceux-là se font de leur perception d’un message divin qui leur serait destiné, et en-dehors duquel, tous ceux qui ne le partageraient pas seraient à convertir ou à éliminer en cas de refus ! Leur Dieu dont ils ne cessent de clamer, de hurler la grandeur, l’omniprésence et l’autorité sur toutes choses dans l’univers – rien que ça ! – ne pourrait donc se passer de leurs vils services afin d’arriver à ses fins !? Etrange et bien piètre puissance que celle-là !

La seule alternative à ces multiples dérives qui empoisonnent littéralement le quotidien de millions d’individus que ces grossières bêtises ne concernent pas, réside définitivement dans l’instauration d’Etats laïcs où chaque individu peut poser ses choix d’adhésion ou non à une croyance ou au contraire, à un athéisme tout autant respecté que les religions qui voudront perpétuer leurs rites mais dans le respect de l’autre, quel qu’il soit.

Tôt ou tard, à n’en pas douter, nous assisterons à l’effondrement de l’entité sioniste dans son principe même. Et dans la foulée, au bal des hypocrites qui tenteront alors de retourner leur veste dans le sens des événements qu’ils verront sous leurs yeux effarés s’inscrire dans le sens opposé à celui qu’ils auront soutenu des années durant. Viendra alors, le temps des règlements de comptes…

Daniel Vanhove -
20.08.14
Observateur civil
Auteur

Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004 – Ed. M. Pietteur

La Démocratie Mensonge - 2008 – Ed. M. Pietteur

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