Les promesses, le chômage et tout le reste...

                                                                              

 L’abandon des promesses de F. Hollande, que nous, communistes, avec le Front de Gauche, avons contribué à faire élire, se joint aux effets de la politique d’austérité .

   Peut-être, le Président de la République se réfère-t-il à cette phrase qu’aurait prononcée Lénine,  « les promesses, sont comme la coquille des œufs, faites pour être brisées. » ????

 La dernière promesse en date, brisée, reniée c’est celle d’encadrer le salaire des grands patrons .

   Un camouflet pour la gauche a noté Olivier Dartigolles,  le porte-parole du Parti.

 Selon Moscovici, qui n’est pourtant pas un idéaliste béat, ni un naïf, ni surtout un humoriste,  c’est le Medef qui devrait décider du salaire des patrons…. Nul doute que, si,  à cet exemple on laissait les syndicats  décider des rémunérations des travailleurs, le niveau des salaires ferait un bond.

   Autre fait notable, c’est le vote par les élus socialistes et  de droite et sans oublier  la frange néo-fasciste de cette droite, de l’Accord National interprofessionnel, contre  la classe ouvrière et de l’ensemble des salariés.

   Le Medef ne s’y est pas trompé, qui a félicité le gouvernement .

Les félicitations du patronat au gouvernement("de gauche"!) pour cet accord scélérat,  rappellent  la réflexion de Karl Liebnecht, ce révolutionnaire allemand du début du XX  siècle, qui disait( grosso modo), avant d’être assassiné avec sa compagne Rosa Luxembourg :  « quand la bourgeoisie m’applaudit, je le demande quelle faute j’ai commise. » ....

 Et puis, il y a encore la progression du chômage en Corse ett bien d'autres choses  ...

     Il faut écouter à ce propos  l'entretetien de Miclel Stefani sur RCFM: 

                                 ( http://terrecorse.tumblr.com/)

Selon la CGT,dans notre île,  c’est un record : +15% contre 12% au plan national.

Au delà des commentaires et des analyses, précise la CGT, cette situation est un vrai drame par des millions de personnes et leurs familles.

Les politiques suivies mettant l’emploi sous pression, en l’absence de toute stratégie industrielle et donc de créations de richesse, ne peuvent aboutir qu’à de tels résultats.

De plus, le gouvernement ne cesse de se plier aux exigences de Bruxelles et de Berlin prônant davantage d’austérité et de reculs sociaux  et plongeant le pays et l’Europe dans la récession.

 En Corse, Plus de 21000 personnes sont inscrites au chômage toutes catégories confondues.

Ce sont surtout les jeunes et les plus de 50 ans qui paient un lourd tribu à cette politique. La durée moyenne d’inscription est de plus d’un an et le nombre de chômeurs en fin de droits c’est à dire sans indemnités explose.

En Corse, rappelle la CGT,  des décisions urgentes peuvent faire baisser le chômage….Quelques pistes…

Recréer les 1000 emplois publics supprimés depuis 2007 avec la RGPP.

Mettre fin au dumping fiscal et social notamment dans le Bâtiment ou les entreprises locales utilisent plus de 2000 ouvriers d’Europe de l’Est sous payés et sous déclarés au détriment de ceux vivant en Corse.

Revoir les aides et exonérations versées aux entreprises. Favoriser celles qui répondent à des exigences sociales reconnues (formation, salaires, précarité).

 Enfin, comme si nous n'en avions pas assez, on vient d’apprendre que Vincent Peillon envisagerait de baisser le salaire des enseignants débutants .

  En effet, Selon le Snes-FSU, un projet de décret vise diminuer de 400 euros bruts la rémunération proposée aux professeurs et conseillers principaux d'éducation débutants.

Si ce décret est publié au journal officiel, ceux-ci ne toucheraient que 1600 euros bruts mensuels, au lieu des 2000 euros actuellement. Le premier syndicat des personnels du second degré s'étonne de cette mesure. "La décision de diminuer la rémunération des nouveaux enseignants, si elle était confirmée par le ministre, irait à l’encontre des engagements du ministre lui-même et ne pourrait que conduire à une forte réaction de tous les personnels" peut-on lire dans son communiqué publié ce mercredi matin.

Le Snes-FSU rappelle que, selon les chiffres même de l'OCDE, "les enseignants débutants français sont payés 10% de moins que la moyenne des pays" membres de l’organisation internationale. Il se demande comment un telle baisse de salaires pourrait répondre à la "crise du recrutement "des enseignants et des conseillers principaux d’éducation (CPE)".

                                                                                                 U Cursinu Rossu