Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
- Nous voici à la veille d’une élection importante et qui engagera pour les années à venir la politique de la collectivité Territoriale de Corse sur de nombreuses questions. Il nous a semblé utile de vous faire part simplement, de notre position sur des sujets qui vous sont chers. Vous savez comment et depuis toujours les élus que nous sommes, ont été aux cotés des salariés. La proximité fait partie de nos priorités.
Toutes nos interventions à l’assemblée de Corse, mais aussi au plan national avec nos relais, ont toujours visé à défendre et valoriser le service public de l’énergie, mais aussi de la poste, de la santé, de l’éducation et des transports…. La mise en place des directives européennes dérèglemente tout le secteur de l’énergie. Les privatisations de Gaz de France et d’Electricité de France conduisent à transformer le service public nationalisé en une marchandise lucrative pour les actionnaires et les entreprises du CAC 40. Dans ce
paysage libéral, la Corse est touchée de plein fouet, et dans une région ou la solidarité, la péréquation nationale est vitale, cette politique de dérèglementation est génératrice de dysfonctionnements graves et par conséquent entrave le développement d’un service public de qualité répondant aux besoins des usagers.
- Cette politique libérale, défendue à Bruxelles, soutenue par la majorité de droite à l’assemblée nationale, et relayée dans notre île par les élus de l’UMP à l’assemblée de Corse et au conseil exécutif, Rocca- Serra et Santini déstabilise au plus profond d’elle-même une société insulaire qui détient de tristes records : cherté de la vie, taux de chômage exponentiel, désertification de l’intérieur, avec une forte désaffection des services de proximité à la population, pour la poste, les écoles, mais aussi les agences d’exploitation d’EDF/GDF….
Ce manque d’investissements dans les services publics s’est traduit en février et mars 2005 pour EDF par une grave crise énergétique, qui a entrainé une rupture d’énergie pour des milliers d’abonnés sur notre île. 5 ans plus tard, la situation n’est pas plus reluisante et les responsabilités sont multiples. Il est inconvenant pour la droite libérale de voter les dérèglementations à Bruxelles et Paris et de prétendre vouloir en Corse développer une politique économique et de services publics.
- Les élus du groupe CRC présents sur la liste Front de Gauche, fidèles à leurs valeurs progressistes et porte paroles du mouvement social, se sont toujours positionnés très clairement contre les démantèlements des services publics. Au plan énergétique, ils se sont prononcés pour le raccordement de la Corse au gaz naturel, le renouvellement et la modernisation des outils de production et en particulier des deux centrales thermiques, créateurs d’emplois et du savoir-faire industriel.
Plus généralement, nous nous revendiquons du développement durable, nécessaire équilibre entre la nature et le développement humain.