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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 12:40

UN été record de conneries (La chronique de José FORT)

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L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas, répétait souvent le regretté Claude Chabrol. Cet été, il aurait été gâté en matière de crétineries, signe d’une  société valétudinaire. En juillet, août et septembre, une avalanche d’imbécillités s’est abattue sur la France. Florilège. Dans un petit village du centre de la France, des nouveaux propriétaires venus de Paris, ont exigé que les cloches cessent de sonner. On comprend la grande stupéfaction des habitants qui entendent depuis toujours les heures égrenées du haut de l’église. Dans le Var, au plus fort de la canicule, des vacanciers ont demandé au maire d’un village de faire répandre un pesticide exterminant les cigales jugées trop bruyantes.

 

Une peu plus haut, dans le Vaucluse, il a  été demandé au fermier dont la propriété jouxte un camping de faire taire son coq.

 

Cerise sur le gâteau, une moissonneuse et son propriétaire, ont été « interpellés » dans la Sarthe pour tapage nocturne alors que traditionnellement, par forte chaleur, les agriculteurs travaillent la nuit. A quand l’interdiction des chasses neige la nuit sur les pistes des stations de ski ?

Les politiques ne font pas dans la dentelle, eux aussi.

Le pompon revient à Aurore Bergé, fan de Macron après avoir été groupie de Sarkozy, Fillon, NKM et quelques autres. On la surnomme la Morano de Macron. Pour se faire mousser, elle s’est répandu au mois d’août dans «  Paris Match » sur le thème : «  Faut faire rentrer des chats à l’Assemblée nationale ».

 

On savait que dans les rangs d’En Marche, les dérangés de la casquette  se comptent à la pelle mais à ce point, on hallucine.

 

La France du régime Macron est une exceptionnelle école qui arme à jamais contre la bêtise, mais quand même.  Avec l’affaire des chats, on  nage dans un océan de médiocrité qui finira par couler sans laisser de trace à moins, à moins mais cela fait peur, que l’avenir se dessine avec de tels personnages. Exemples ?

 

Tiens, le barbouze Benalla , pressenti un moment sous-préfet. Il est tellement protégé qu’on se demande bien ce qu’il y avait dans son coffre fort étrangement disparu entre deux visites de la police.

 

Tiens, la ministre de la Culture , Mme Françoise Nyssen, experte en travaux non déclarés et en conflits d’intérêts qui nomme Agnés Soal (celle qui s’était fait épingler pour des notes astronomiques de taxi) à la «  diversité » (on ne rit pas)  dans son ministère.

 

Tiens, Sylvie Goulard, l’éphémère ministre des Armées qui avait dû démissionner empêtrée qu’elle était dans une affaire de détournement de fonds et d’emplois fictifs. Cette dame a été recasée sous-Gouverneur de la Banque de France à 20.000 euros par mois avec voitures, chauffeurs et notes de frais assurés.

 

Tiens, la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa utilisant les fichiers et le personnel de son ministère pour la promotion de son bouquin.

 

Tiens, le secrétaire général adjoint de l’Elysée ensablé dans une affaire en faveur de sa famille. Arrêtons là.

 

En peu de temps, Macron et ses petits copains ont donné à voir : à la tête du pouvoir sévit  une bande de parvenus, de voyous, de prédateurs sans scrupules. Quelle leçon tirer de ce fatras ?

 

Suffirait-il d’affirmer comme l’écrivait Louis Aragon «  certains jours, j’ai rêvé d’une gomme à effacer l’immondice humaine » ? Je ne le pense pas car il n’y a rien d’autre au bout du chemin… que le bout du chemin. Seul le parcours compte et la manière de l’emprunter. Là réside le problème. Comment l’emprunter ?


L’Histoire regorge de femmes et d’hommes qui en toute honnêteté et avec un légitime espoir ont sombré et sombrent toujours dans l’illusion comme le confirment les deux arnaques du moment : En Marche et France insoumise.

Ils découvriront, un jour peut être, qu’ils ont été bernés et se retireront amers ou verseront à droite toute. En attendant, un conseil : n’écoutez pas les cons. N’en faites qu’à votre tête et souriez bêtement: ils vous ficheront la paix, certains de ne pas vous croire dangereux.


José Fort

 

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