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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 13:17


                                           

Dans les prisons crétoises…
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Prison Alikarnasos, 18 mars au matin : Yannis Dimitrakis, un anarchiste emprisonné est attaqué par un autre prisonnier, un sbire nommé « Periandros » aidé de deux paramilitaires. Ce « Periandros » est un ancien député de « Jrisi Avgi » - organisation néo-nazie -, leader des bataillons de combat dans les années 90 et condamné en 98 pour une tentative d’assassinat visant un éudiant de gauche. Yannis était devenu un bouc émissaire dans la prison depuis qu’il avait pubié une lettre de solidarité vis-à-vis d’un autre anarchiste. Peu après l’attaque subie par Yannis, 15 personnes ont attaqué « Periandros » dans sa cellule, tandis qu’à l’extérieur une manifestation motorisée entourait la prison en criant des slogans de solidatité avec yannis, contre les prisons et l’Etat.

Le même jour, Katerina Gulioni a été retouvée morte sur le bâteau qui la transférait de la prison de Ziva vers une prison crétoise après avoir été attachée avec des menottes et rouée de coup. Katerina avait eu un rôle important dans la lutte contre la fouille vaginale dans les prisons de Ziva et Koridalos.





L’affaire de Vatopédi


Il s’agit d’une transaction immobilière suspecte entre l’Etat et le monastère de Vatopédi, l’un des plus riches du mont Athos : l’Etat a cédé au monastère un terrain en bord de mer en échange d’un terrain au bord d’un lac. Problème, il s’avère que le terrain cédé par l’Etat a une valeur dix fois supérieure à celui donné en échange par le monastère. Une arnaque de 100 millions d’euros, mais qui en cache une beaucoup plus importante. L’Etat veut vendre le terrain à un promoteur désireux de réaliser un complexe touristique, mais il n’en a pas le droit. Il procède donc à un échange légal avec un particulier (le monastère) qui, lui, peut parfaitement revendre le terrain à qui bon lui semble.

L’affaire touche à bien des pans de la société grecque. La collusion entre l’Eglise et l’Etat, d’abord – non que cela soit une totale surprise, puisqu’en Grèce les deux institutions ne sont pas séparées, mais, en période de crise, voir des politiciens et des prêtres s’enrichir sur le dos du bon peuple fait plutôt désordre. Le tourisme, ensuite, en crise relative due à la concurrence de pays moins chers et qui tend à s’orienter vers du « luxe ». Enfin, la crise de l’adhésion à la religion dans la jeunesse.

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