Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:17
Bastia
Secours Populaire : Ange Tomei : « Il y a de moins en moins d'espoir chez les gens »
             A l'occasion de la dernière braderie, à la salle polyvalente deLupino,  organisée par l'antenne bastiaise du Secours Populaire et à laquelle des centaines de personnes  ont  participé,aux fins" de s'habiller à bas coûts et épargner leur budget de vestiaire" comme écrit "La Corse",     le président, notre camarade   Ange Tomei, a déclaré que le Secours Populaire s'adaptait  et intensifiait  le suivi des « victimes du système ». Le succès de cette braderie est du en effet à la paupérisation croissante. Sans oublier l'insécurité sociale qui guette les plus jeunes : un taux de chômage terrifiant et une précarisation des emplois qui inquiète les parents.
 

 Braderies,  distributions alimentaires, et  récoltes sont ainsi organisées,  ainsi  que des loisirs car il s'agit aussi   de  divertir "une population qui a autant droit aux loisirs que les autres."...

 

              Laissons le journaliste de "Corse Matin"  nous conter la suite :

« Quand les municipaux viennent dans les parages, c'est pour les élections. Après, ils oublient », ironise Ange Tomei. Et lorsqu'on lui dit que, justement, l'opposition, notamment les nationalistes modérés, axe ses campagnes sur l'écoute des quartiers, il répond : « Gilles Simeoni n'est jamais venu dans la Cité Aurore ! »

« Pendant des années les pouvoirs publics ont entassé les gens dans des cages à poules. Ils ont même concentré les populations marocaines sur les mêmes paliers pour les parquer », accuse l'incisif personnage, pourtant ancien adjoint au maire. Des « ghettos », selon lui, qui reflètent une autre forme de racisme, à distinguer de celle conditionnée par le facteur ethnique : « C'est du racisme social, s'exclame-t-il, une mise à l'écart des pauvres ».

     Des « pauvres » qui, en  plus d'être dans une crise financière et sociale, subissent une   crise « morale » : « Les gens finissent pas accepter la misère, il y a de plus en plus de bénévoles mais de moins en moins d'espoir », s'inquiète-t-il. Un fatalisme qui semble se faire progressivement sentir au sein du quartier de Lupino :    « Il n'y a pas que ceux qui n'ont rien, il y a aussi ceux qui ont peu », résume-t-il. Une population qui se paupérise partout avec une précarité nouvelle :

« Des gens qui travaillent mais qui vivent sous le seuil de pauvreté, puis des retraités qui ne s'en sortent plus », constate-t-il.

        Le pire, pour ce militant dans l'âme, longtemps syndicaliste et engagé en politique, c'est le manque de perpective. « Ils commencent à prendre conscience qu'il n'y a plus d'avenir pour leurs enfants », évoque-t-il à propos de ces malheureux qu'il rencontre régulièrement. Une vision peu optimiste que déplore Ange Tomei, tout en se félicitant du travail accompli par son association, notamment dans la lutte contre les expulsions de la Cité Aurore.

                    
                         Merci à " Corse Matin " pour sa collaboration involontaire
Partager cet article
Repost0

commentaires