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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 16:16

Un racisme d’Etat par Morice

arton1747.jpg

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-racisme-d-etat-89893

 

On nous avait promis une droite nouvelle, qualifiée de "décomplexée", en 2007. Trois ans après à peine, on se retrouve avec une extrême droite gouvernementale, qui n'hésite plus à se montrer ouvertement ou à inviter des racistes confirmés pour qu'ils viennent ressortir, au nom soi-disant de la liberté d'expression, l'abolition d'une loi qui interdit de nier l'existence des camps de concentration et l'assassinat de milliers de juifs dans ces mêmes camps. L'apparition d'Eric Zemmour, à peine condamné pour provocation à la haine raciale, au sein même des locaux de l'Assemblée Nationale restera une tache fondamentale de ce régime qui n'hésite plus à montrer ses relents fascisants, envisagés par moi-même dès la campagne électorale abjecte qu'avait mené celui qui dirige aujourd'hui ce pays. Autour d'Eric Zemmour s'était agglutiné le gratin des députés qui sont plus proches de l'extrême droite qu'autre chose (*). Soit des anciens du GUD ou d'Occident, tels Hervé Novelli ou Gérard Longuet, soit des UMP ralliés après avoir longtemps lorgné vers le CNI tel Christian Vanneste (et ses amis du Club de l'Horloge**). Ou encore des députés nostalgiques de l'algérie française comme Thierry Mariani ou Lionel Luca, ce fils de légionnaire roumain favorable à la peine de mort. Trente-cinq députés, dits de la "Droite Populaire" qui tiennent le même discours que tient le Front National. Ou sinon pire, Marine Le Pen ayant elle clairement rejeté tout soutien à la notion de négationnisme. On comprend mieux pourquoi un Mariani tente de faire croire qu'il la combat (***)...

 Leurs contradictions racistes sont pourtant évidentes : Christian Vanneste est l'auteur d'une loi mémorielle digne du discours de Dakar, et pourtant il applaudit un individu qui parle de leur suppression : pour sûr, il ne doit pas se souvenir que sa proposition de loi de 2005 en est devenue une ! Ou alors il en a oublié le contenu !

Thierry Mariani, dans son célèbre texte (***) digne des propos de Riposte Laïque sur "nous ne serons jamais des fascistes", avait décrit le programme économique du Front National, qui n'a que fort peu changé depuis sa première rédaction. "En vérité, le programme économique et social du Front déconne caractérisé par son incohérence doctrinale ultralibéral et antiliscaliste d'un côté mais se voulant désormais favorable au maintien du statu quo en matière de retraites et défenseur intransigeant des services publics. Cherchez l'erreur. En guise de propagande, le FN propose un patchwork visant à séduire différentes catégories d'électeurs aux motivations souvent contradictoires. C'est pourquoi la majorité doit réaffirmer haut et fort que le Front national n'a nullement le monopole de la nation et encore moins celui de la République". Un programme économique à l'origine rédigé par un dénommé Gérard Longuet, présent en coup de vent lors de la venue infamante de Zemmour ! Enfoncer à ce point son propre collègue, il est beau l'esprit de corps dans le groupe d'extrémistes de l'UMP.

Quant à Zemmour, qui revient dans son discours honteux sur la Loi Pleven, celle selon lui à l'origine de toutes les autres, il n'est pas en reste, loin de là. Or que dit-elle, cette première loi ? Ceci : "La diffamation commise envers les particuliers par l’un des moyens énoncés en l’article 23 sera punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 80 000 F, ou de l’une de ces deux peines seulement. La diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée sera punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 300 000 F ou de des deux peines seulement. (L. n. 90-615, 13 juill. 1990, art. 10)". Un texte de loi bien précis pourtant, qui s'attaque à : "Ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l'écrit, de la parole ou de l'image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public (...) auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 2.000 F à 300.000 F, ou de l'une de ces deux peines seulement. (Art. 23, alinéa 1, et 24, alinéa 5, de la loi du 29-7-1881 )".

Parmi les visés par cette loi, Brice Hortefeux et ses propos, rappelés par maître Eolas le 12 juin dernier : or ce jour là, dans l'échange verbal, qui était à ses côtés pour enfoncer le clou ? Jean-François Copé... Qui le soutient après ? Copé, toujours. "Brice Hortefeux répond plaisamment “Non, parce que passé vingt heures, je ne suis plus payé”, ce qui provoque cette réflexion amusée de Jean-François Copé : “N’oubliez jamais un truc, il est Auvergnat”.Un Copé qui va alimenter ce jour-là la chaudière raciste : "Le ministre, de dos à la camera, fait une remarque sur la taille du militant (“Il est beaucoup plus grand que nous en plus”), puis un homme précise “Lui, il parle arabe, hein”, déclenchant quelques rires qui font dire à Jean-François Copé, blagueur, “Ne vous laissez pas impressionner, ce sont des socialistes infiltrés”. Hortefeu descendant très vite plus bas en registre : La caméra contourne le groupe qui paraît se disloquer, une fois les photographies prises, et dorme à voir très distinctement, en un plan plus rapproché, une main de femme qui caresse affectueusement la joue du jeune hommes tandis qu’une autre, qui se trouve immédiatement à côté du ministre, ce dernier à cet instant de trois quarts dos à la caméra, précise : “Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière”, à quoi Amine B… (c’est le nom du militant en question) réplique : “Ben oui”, avant que Brice Hortefeux lance à la cantonade : “Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype alors. C’est pas du tout ça”, déclenchant à nouveau des rires. Une militante intervenant pour assurer que "C’est notre… c’est notre petit arabe”, Hortefeux ajoutant “Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes”, avant de prendre congé du groupe par ces mots", précise maître Eolas... qui conclut sans ambiguité aucune : "Il (Brice Hortefeux) est punissable aux termes de la loi, dès lors qu’il vise indistinctement un groupe de personnes non autrement identifiées que par un des éléments énoncés par l’article 33, alinéas 3 ou 4, de la loi du 29 juillet 1881 : origine, appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, ou encore sexe, orientation sexuelle, handicap. Il le serait, sous cette forme (“Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes”), pour tout autre groupe de personnes défini par un quelconque des critères, énoncés par la loi, de détermination du groupe des personnes à protéger (les juifs, les noirs, les catholiques, les femmes, les homosexuels, les non-voyants, etc.). Il l’est, en l’espèce, pour toutes les personnes d’origine arabe". Brice Hortefeux, ministre d'Etat, a bien exprimé un propos raciste. Et sera très certainement condamné pour l'avoir tenu, d'où son extraction du gouvernement. Son "ami" Copé aurait pu trouver autre chose pour sa défense que son lamentable avis sur la "qualité de l'image, alors qu'on lui parlait du son capté : "Jean-François Copé a déclaré sur France Inter qu'il n'est "pas certain que l'image que l'on voit à l'écran soit complètement celle réalisée par des professionnels" et a estimé qu'elle avait été capturée "par un téléphone portable", selon Le Monde.fr."

En fait, ce qu'il y a de plus saisissant encore, c'est qu' ils ont vraiment le don d'oublier ce qu'ils ont fait, à L'UMP. C'est pourtant bien un ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes bombardé secrétaire d'État au Commerce extérieur le 14 novembre 2010, Pierre Lellouche, qui a proposé d'aggraver les condamnations pour agressions à caractère racistes ou antisémites, chose qui sera adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale le 10 décembre 2002 et promulguée dès le 3 février 2003. C'est même devenu depuis "La loi Lellouche". A l'époque, voilà ce qui en avait été dit : "La proposition constitue une petite révolution juridique dans la législation antiraciste française, intégrée, pour l'essentiel, depuis 1972, dans la loi sur la presse et destinée à réprimer la diffamation, l'injure et la " provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence" raciste. La proposition Lellouche intervient au cœur du code pénal : elle prévoit que les "motivations racistes" de l'auteur de certains crimes et délits (meurtre, actes de torture, violences, destruction ou dégradation d'un bien) constituent une "circonstance aggravante" justifiant des peines aggravées. Cette "circonstance aggravante" est constituée, dispose le texte, "lorsque l'infraction est précédée, accompagnée ou suivie de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l'honneur ou à la considération de la victime ou d'un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée." Une loi aggravante mais bizarrement ne touchant pas au domaine des injures raciales proprement dites, car "limitée à la répression d'une partie de la réalité du racisme - les violences physiques et matérielles -, la proposition ne traite pas des discriminations raciales ni des agressions homophobes, qui, assure M. Lellouche dans son rapport, doivent faire l'objet de projets de textes distincts". Des textes dont on ne verra au final pas la couleur, l'avis de l'UMP sur la question changeant autant que les cravates de Lellouche. Aujourd'hui, les propos de Zemmour sonnent encore plus étranges : selon lui, si on comprend bien, on devrait donc pouvoir tenir des propos racistes, tant qu'on ne tue pas l'individu... Pire encore avec les propos... racistes, entendus pourtant à Bucarest. Des propos émanant... du ministre roumain de l’Intérieur, M. Marian Tutilescu, mais aussi de Pierre Lellouche lui-même ! Le secrétaire d'Etat aux affaires européennes avait eu droit à un rectificatif plutôt salé de la part des associations s'occupant des Roms. Pierre Lellouche, et son langage si fleuri d'habitude... où va se nicher le racisme, parfois !

Contradiction encore, sur des questions comme la double peine, pour les expulsés, réclamée par la "Droite Populaire", ça tourne au ridicule, comme le raconte (sans rire) le Figaro : ce qu'ils réclament, ça a été détricoté auparavant par un dénommé... Sarkozy : "reste que l'opération de lobbying de la droite populaire s'annonce délicate. Car c'est Nicolas Sarkozy lui-même qui a réformé en 2003 le système déjà existant de la « double peine », consacrant certaines catégories d'étrangers comme « protégées » de l'expulsion : les personnes étrangères nées ou entrées en France avant l'âge de 13 ans, les conjoints de Français ou de résidents, les parents d'enfants français et les étrangers résidant en France depuis plus de vingt ans. Le ministre de l'Intérieur de l'époque avait aussi réduit le champ d'application des mesures d'interdiciton du territoire aux auteurs d'actes terroristes ou d'atteintes aux intérêts fondamentaux de l'Etat." Un groupe de pression demande à rencontrer le Président pour lui demander d'être plus dur avec des personnes, sans s'apercevoir que c'est lui qui a adouci le texte précédent ! C'est Ubu en République !

Eric Zemmour est donc venu réclamer qu'on retire ses fichues lois, même si certaines d'entre elles ont été alourdies par l'UMP. Or, qui d'autre aujourd'hui encore réclame avec insistance l'abrogation des lois mémorielles, en se plaignant en 1999 que LePen n'en réclamait déjà plus la disparition ? Robert Faurisson, tout simplement ! Or, ces propos indignes sur la remise en cause des camps de concentration ont pourtant bien valu à des individus des condamnations. Parmi-ceux-ci, Jean-Marie LePen, que Mariani se targue tant de combattre : cela devient surréaliste, car si l'on suit la rhétorique douteuse d'un Zemmour, Le Pen n'aurait jamais dû être condamné à l'inégibilité qui l'a fort heureusement écarté de la vie politique française pendant quelque temps ! Le 18 mars 1991 il était en effet déjà condamné par la cour d'appel de Versailles pour «  banalisation de crimes contre l'humanité » et « consentement à l'horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Et je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. [...] Si, c'est un point de détail au niveau de la guerre ! Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire ? Que c'est une obligation morale ? Je dis qu'il y a des historiens qui débattent de ces questions. » Le Pen a les mêmes "historiens" que Zemmour semble-t-il...ceux qui selon lui appellent à la disparition de la loi Gayssot, notamment, mais dont il est bien incapable de fournir les noms. 

Un Le Pen condamné à plusieurs reprises pour ces faits (il le sera bientôt encore pour son affiche tenue ostensiblement le soir des élections devant les caméras des chaînes de télévision) pour incitation à la haine raciale, la dernière fois en 2003 pour des propos sur les musulmans parus dans Le Monde du 19 avril 2003. Si l'on suit Zemmour et les 35 députés sans honneur, venus applaudir un raciste condamné pour propos racistes, Le Pen n'aurait donc jamais dû être condamné, puisque Zemmour a osé remonté jusqu'à la loi Pleven... mais pas pour autant jusqu'à celle de 1881. Pour une raison simple : n'étant pas totalement fou, mais au moins aussi atteint que son collègue Ivan Rioufol sur le Figaro (et son blog de "Liberté d'Expression à la Zemmour !), qui multiplie depuis des mois des textes plus honteux les uns que les autres, il sait très bien que la référence jouerait en sa défaveur. On l'accuserait alors aisément d'anti-républicanisme. Car là, c'est simple : ces racistes qui tiennent conférence dans un lieu hautement symbolique et qui se placent en défenseur de la Liberté et de la République, en sont tout simplement les fossoyeurs. La loi sur la liberté de la presse liée à l'interdiction de la diffamation raciste est un des grands piliers du système démocratique républicain.

 Le garde-fou des législateurs de l'époque, s'il avait à être remis en cause par ces quelques illuminés proches de l'extrême droite, nous mènerait tout simplement au fascisme. On y court ventre à terre avec cette poignée d'individus totalement irresponsables. J'avais pourtant prévenu lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy : autour de lui gravitent des nostalgiques extrémistes qui exècrent la République (dont les soutiens sont autant au Figaro que dans Valeurs Actuelles). Ou des gens douteux vus en compagnie de Brice Hortefeux à plusieurs reprises, comme Alain Bauer (lire à ce propos "Alain Bauer et Xavier Raufer, marchands de peur"). Ce qu'il y a de navrant à constater, c'est que pendant que de l'autre côté de la Méditerranée on s'efforce de mettre en place une démocratie, en France certains penchent vers le totalitarisme en réclamant chaque jour plus de lois encore (Guéant, à peine nommé en a réclamé une nouvelle !). Alors que des révoltés ne désirent qu'une chose, qu'on juge les auteurs des dérives dans lesquelles certains ont emmené leur pays, en France, on est tenté par l'inverse, en étant prêt à abandonner les piliers de la République et à laisse dire n'importe quoi au nom d'un principe de "liberté" dévoyé. A réclamer qu'on ne juge pas les dérives racistes d'un Zemmour ! Quel paradoxe, et quelle leçon ! Le dictateur reçu naguère tapis rouge déroulé promet aujourd'hui de faire baigner son propre pays dans le sang de ses concitoyens. Le jour où on l'a reçu en France, on avait déjà oublié les fondements même de la République Française, pour saluer une des pires dictatures au nom de marchandages immondes. Tout un symbole, il me semble. Le pays des droits de l'homme n'a pas à écouter ces tristes sirènes. Et ses tristes sires qui ne veulent pas que l'on sache d'où ils viennent et comment ils se sont refait une virginité au sein d'un mouvement qui n'a plus rien de gaulliste mais ressemble de plus en plus à l'annexe du FN.

Et un condamné définitivement pour racisme (il ne fera pas appel) n'a pas à être écouté, et encore moins applaudi par des représentants des citoyens français.

(*) " le chaînon manquant entre l'UMP et le FN " indique Marianne. L'extrême droite de l'UMP, dit Agoravox. Lors de la rencontre le 9 septembre 2010 entre eux et Sarkozy, ce dernier leur avait dit, selon le compte-rendu de Vanneste en personne : "Il a rappelé que la France avait réussi à affirmer sa place dans les instances internationales, mondiales et européennes, parce qu’elle est la seule à apporter des idées, par exemple en matière de régulation et d’harmonisation fiscale". Et pas pour les droits de l'homme, visiblement, oubliés totalement depuis.

(***) la "justification" de Christian Vanneste au club de l'Horloge le 26 novembre 2005. "En voulant imposer une version rose du colonialisme, Christian Vanneste s’inscrit entièrement dans la démarche du Club de l’Horloge dont il suit les travaux depuis sa création. En mai 1986, le Club avait organisé un colloque dont le thème était déjà " L’Occident sans complexe ". Dans l’ouvrage publiant les interventions, on peut lire une défense de " la colonisation blanche " en Afrique du Sud qui aurait permis de " mettre un terme au génocide interafricains ". Se trouve, de ce fait, justifié un régime imposant la ségrégation raciale et faisant des Africains des citoyens de seconde zone. Pas un mot sur les violentes répressions des Noirs et des Indiens se soulevant contre ce régime." C'est le thème actuel du "racisme anti-blanc" cher au Bloc Identitaire, dont s'est le leitmotiv, et dont le champion en France s'appelle Bernard Lugan, grand admirateur d'EugèneTerreblanche... Le club de l'Horloge et ses fréquentations qui démontrent son orientation plus que droitière : "Le Club depuis 1974 s'est tissé de nombreux liens à droite. Alain Madelin était l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. Ministre en 1986, il avait pris à son cabinet comme chargé des études et discours le secrétaire général du Club, Michel Leroy. Alain Juppé, quant à lui, a pris également part à des réflexions en commun avec le Club de l'Horloge en publiant ensemble un ouvrage. Jusqu'à la fin des années 1980 au moins, il est resté proche de la droite de gouvernement, et surtout des éléments les plus à droite de ces partis. Ainsi, en 1989, il a présenté un rapport commun avec le club 89, boîte à idées du RPR". Mieux, ou pire encore, nous apprend Wikipedia : "Ainsi, les principaux dirigeants fondateurs, à l'exception d'Henry de Lesquen, ont adhéré au Front national dans les années 1980 : Jean-Claude Bardet, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Bruno Mégret. Mais le Club compte également des adhérents ou des sympathisants qui sont membres du Mouvement pour la France, à commencer par son président Henry de Lesquen, ou du Centre national des indépendants et paysans (Christian Vanneste). Mais, ces changements intervenus dans la vie du Club de l'Horloge, ne concernent pas des départs ou des arrivées de certains de ses membres, mais des adhésions parallèles. A la fin des années 1970, le Club de l'Horloge a été considéré comme partie prenante de la « Nouvelle Droite » symbolisée par le GRECE. Henry de Lesquen a cependant fait savoir de l'existence de différences existant entre le Club et la « Nouvelle Droite ».

 

 

 

 

 

 

 

(***) dans une envolée lyrique qui restera dans les annales
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