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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:13

                                                                   medef

 

 

 

laurent-berger-cfdt1.jpg

M. Laurent Berger vient sans vergogne d’appeler à briser la grève des cheminots C.G.T. et SUD en les opposant aux autres salariés victimes des mêmes politiques.

 


Le « syndicat » de Nicole Notat (co-auteur du plan Juppé en 95 !), de Chérèque (qui a aidé Fillon à casser la retraite des fonctionnaires en 2003 et qui a brisé la lutte pour la retraite à 60 ans en 2012), a signé l’accord scandaleux qui met des milliers d’intermittents du spectacle dans la rue et qui menace tous les festivals de l’été.

 


Ce même « syndicat » a signé tous les accords portés par le MEDEF ou par les gouvernements euro-formatés qui, depuis une décennie, ont réduit les droits des retraités et ceux des chômeurs.

 


Partout, dans toutes les grandes luttes ouvrières et populaires de ces dernières années, la CFDT (grande donneuse de leçons révolutionnaires dans les années 70 avec Edmond Maire et Cie !) s’est montré plus proche du MEDEF et de la commission européenne que des salariés en lutte. Bref, comme il était logique, elle est passée de l’anticommunisme de « gauche » des années 70 à l’acceptation complète du social-libéralisme : social en paroles, néolibéral et patronal en fait !

 


La question est posée : s’agit-il bien là d’un « syndicat », ou bien la CFDT n’est-elle plus désormais, irréversiblement, que la courroie de transmission du MEDEF, de l’Europe supranationale et du gouvernement social-maastrichtien de Valls ?



Il est vrai qu’il y a eu semble-t-il une « exception » ces derniers temps : le « sympathique » dirigeant CFDT de Florange, chouchou des médias de la gauche établie, qui a dirigé la lutte des sidérurgistes. Sauf que, à peine éteint les hauts-fourneaux lorrains, ce « prolétaire » de grand avenir est devenu, toute honte bue, le chef de file du PS aux européennes ; c’est-à-dire le porte-parole d’un gouvernement qui a capitulé à propos de Citroën-Aulnay, de Good Year, de Doux, de la sidérurgie française et de vingt autres dossiers industriels où, après avoir fait beaucoup de mousse, Montebourg s’est couché devant le capital et les veto de l’Union européenne…

 


Bref une question est posée aux responsables confédéraux CGT, de Sud, de FO, qui continuent – malgré cette cascade de trahisons programmées de la centrale orange – de considérer la CFDT comme un partenaire de lutte fréquentable : en vous associant à de telles gens (et nous ne parlons évidemment pas des militants de base), est-ce à la victoire ou à la défaite que vous entraînez systématiquement la classe travailleuse ? Et des questions analogues pourraient être soulevées à propos de la Confédération Européenne des Syndicats, ce rempart de l’euro et de la « construction » européenne...

 

En réalité, une armée qui part à la guerre – et c’est bien une guerre sociale que l’UE et le MEDEF livrent aux salariés – avec des traîtres avérés à sa tête, peut-elle faire autrement que d’essuyer défaite sur défaite ?

 


Et plutôt que de courir après l’alliance PERDANTE, DEMORALISANTE et DESHONORANTE avec Berger et Cie, ne conviendrait-il pas plutôt d’œuvrer AU TOUS ENSEMBLE des cheminots, des intermittents du spectacle et des autres travailleurs en lutte en ciblant l’ensemble des contre-réformes, « pacte de responsabilité » en tête ?



FLORÉAL

 

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