Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 09:04

Un référendum sur le nouveau Traité européen !                                          

Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen «simplifié», suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.                 EUROPEjpg.jpg

Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité «simplifié».

Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européen, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.

Ce nouveau Traité «simplifié» aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.

Cela implique donc qu'il soit soumis à référendum.

Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.

En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.

Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du «non» et du «oui», ainsi que le dit le Président de la République, alors que peut-il craindre d'un référendum ? Les arguments du Ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.

Nicolas Sarkozy a souhaité que le nouveau traité européen, approuvé par les vingt-sept pays membres dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre, soit ratifié par Paris "dans les plus brefs délais", à savoir dès le mois de décembre, afin que la France soit un des "premiers pays d'Europe" à le faire.

Malgré l'optimisme provoqué par la future adoption d'un traité européen, la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne continue de poser des problèmes au sein des Vingt-Sept. M. Sarkozy, qui, à l'instar d'Angela Merkel, prône un partenariat privilégié, a annoncé, vendredi, qu'il établissait un lien entre la création d'un "comité des sages" pour l'avenir de l'UE et l'ouverture de nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie. "Il va de soi que, dans ces conditions, il n'y aura pas d'ouverture de nouveaux chapitres turcs au mois de novembre et que tout ceci est repoussé au mois de décembre", a-t-il estimé, après que le premier ministre portugais, José Socrates, a proposé "la création d'un groupe (...) de dix à douze membres, qui réfléchira à l'avenir de l'Europe et à sa place dans la globalisation" en décembre. C'est le Président français qui a proposé la création d'un tel groupe, une mesure que certains dirigeants européens, comme le Premier Ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, remettent en cause.

"Après avoir bloqué la Constitution, vous comprendrez qu'en tant que chef de l'Etat, je ne verrai que des avantages à ce que la France montre l'exemple de l'adoption de nouvelles institutions", a affirmé M. Sarkozy, lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen de Lisbonne. Jeudi soir, il avait réuni le Président polonais, Lech Kaczynski, et le Président du Conseil italien, Romano Prodi, pour surmonter les ultimes difficultés liées à l'adoption d'un traité qu'il a qualifié de "très bonne nouvelle pour l'Europe".

"Nous l'avions imaginé, nous l'avions rêvé, et bien le voici réalisé, s'est félicité le chef de l'Etat, l'Europe s'est dotée d'un traité simplifié, j'avais eu l'occasion d'en avancer l'idée, voici donc l'Europe qui sort de dix années d'imbroglio institutionnel."

La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.

En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un référendum.

Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !

 

par Papyves83

Partager cet article
Repost0

commentaires