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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 09:09

La longue marche de trahison nationale des marionnettes US - 

      par Comité Valmy

Depuis les années quarante, en France et dans le monde, l’hégémonie américaine a succédé à celle des nazis et de leurs alliés. L’ingérence états-unienne est organisée dans les affaires du peuple de France depuis 1942 au moins, avec la volonté, d’une part, de contrôler la Résistance et d’écarter de Gaulle,et d’autre part, de saboter l’alliance des communistes et des gaullistes et de s’opposer au CNR. A la libération, les Etats-Unis et leur personnel politique en France parvinrent à empêcher la constitution d’un gouvernement d’union, dans la continuation de la Résistance que souhaitait le CNR. Leur démarche géopolitique, pour la France et pour notre continent, devint euro-atlantiste.

De nos jours, avec leur manipulation politico-médiatique, l’achat d’une partie toujours plus grande, des professionnels de la politique, l’utilisation de la violence, de la torture, des assassinats politiques, de la guerre, les impérialistes américains ont intensifié leur politique d’agression et de guerre, que leur déclin en marche rend de plus en plus dangereuse. La stratégie américaine de domination a déterminé le plus souvent la politique des gouvernements français sous influence.

L’opposition entre les résistants et les collabos, sous une autre forme, est tout à fait actuelle, ainsi que le retour à l’esprit de la Résistance et au programme progressiste du CNR.

 

Comment en est-on arrivé là ? A Sarkozy et à son culte de la personnalité omniprésent, à un pouvoir personnel en apparence tout puissant, mais en réalité à un Président de la République vassalisé et enserré dans le carcan euro-atlantiste. Contribuer au décryptage de l’engrenage politique qui, depuis la Résistance, a conduit à l’actuelle situation d’échec du peuple laborieux, des forces réellement progressistes et anti-impérialistes, attachées à la souveraineté populaire et nationale, à la République et au progrès social, impose quelques rappels historiques, nécessairement limités.

Dès le 6 juin 1942, dans une note accompagnant des documents et envoyée à Molotov par l’intermédiaire de l’Ambassadeur d’URSS à Londres, de Gaulle démontre que la priorité du combat antinazi ne l’empêche pas de percevoir très tôt le danger que le pouvoir américain représente déjà pour l’indépendance, la souveraineté de la France et pour la paix du monde : « L’impérialisme américain se manifeste sous des formes multiples et diverses. Certains de ses représentants raisonnent en terme de domination des USA sur le monde occidental… D’autres représentants, tenant de l’impérialisme économique, désirent que les USA instaurent un mode de vie pour le monde entier, qu’ils contrôlent et gèrent partout les ressources et le commerce ».

En mai 1942, en réaction à l’occupation britannique de Madagascar qui s’est faite à son insu, de Gaulle reçoit Bogomolov puis rencontre Molotov à Londres. Celui-ci l’assure du soutien de l’URSS dans cette épreuve. Le Général renforce, en accord avec Molotov, le partenariat stratégique franco-soviétique. La constitution de l’escadrille Normandie Niémen, élément symbolique de cette coopération, est accélérée à cette occasion.

En 1942 encore, le Front National est créé par les communistes et les FTP qui, par leur patriotisme et leur osmose avec la classe ouvrière, « restée seule dans son ensemble, fidèle à la France profanée » ( François Mauriac), ont conquis une position forte parmi les forces essentielles de la Résistance intérieure.

Fernand Grenier, ex-député communiste démobilisé en août 1940, a immédiatement repris ses activités militantes. Il est arrêté dés le 5 octobre et parviendra à s’évader du camp de Châteaubriant en juin 1941. Jacques Duclos le charge courant 1942, pour le Comité Cental clandestin du PCF, d’établir des relations avec les formations de la Résistance non communiste, et notamment avec les gaullistes. Fernand Grenier et Rémy arrivent à Londres, le 11 janvier 1943 où Grenier va rencontrer le Général de Gaulle. Il est porteur d’une lettre du Comité Central donnant « l’adhésion du PCF à la France Combattante pour la libération de la France » et, d’une seconde lettre signée Charles Tillon au nom des FTP. L’objectif du Parti Communiste, souligne Fernand Grenier, est de contribuer à l’unification de la Résistance. Le PCF et la CGT participeront à la création sous l’impulsion de Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance, le 27 mai 1943.

Le 10 décembre 1944, après que De Gaulle et Staline aient eu à Moscou, des entretiens politiques, un traité franco-soviétique d’alliance et d’assistance mutuelle est signé par Molotov et Georges Bidault « dans le but d’éliminer toute menace de l’Allemagne et de faire obstacle à toute initiative de nature à rendre possible une nouvelle tentative d’agression de sa part ». Il est prévu que l’Allemagne de l’Ouest aurait la capacité de reconstituer rapidement ses forces et sa capacité de nuisance, le traité devra donc être reconduit 20 ans plus tard. Si ce traité est clairement orienté contre la traditionnelle volonté d’hégémonie allemande, il est probable que de Gaulle y ait également vu un élément d’équilibre par rapport à l’impérialisme américain, sorti seul renforcé de la guerre. L’alliance franco-soviétique, qui s’était déjà exprimée à travers l’envoi sur le front de l’Est de l’escadrille Normandie- Niémen, ne résistera pas à la promotion de la guerre froide symbolisée, avant la lettre, par les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.

Les vainqueurs des nazis refusent aux Allemands de l’Ouest un Etat unitaire et lui imposent un système fédéral. Les américains jouent un rôle moteur dans cette décision qui renforcera les partisans d’un fédéralisme mondialisé, contre les Etats Nations. Depuis, l’Allemagne utilise ce fédéralisme, qui était censé l’affaiblir, pour construire méthodiquement sa domination sur l’Europe fédérale des Länder, atlantiste et néo-libérale, qu’elle entend imposer aux peuples de notre continent. Dans cette démarche historique, liée à la mondialisation, elle est aussi rivale des Etats-Unis.

Formé le 13 novembre 1945, le deuxième gouvernement de Gaulle comprend quatre ministres communistes. Deux participaient déjà au GPRF à Alger. Celui-ci avait dû imposer aux américains sa souveraineté sur les territoires à libérer. En effet, Roosevelt et Churchill craignaient l’union du peuple de France. Les Américains, comme de Gaulle l’avait vu dès 1942, entendaient comme aujourd’hui gouverner la planète. Ils redoutaient que l’alliance patriotique, républicaine et progressiste que représentait le Conseil National de la Résistance perdure après la libération et se traduise politiquement par une sorte de compromis historique. Ils tentèrent d’installer le Général Giraud, leur allié, à la tête du CFLN et préparèrent la mise en place en France de L’AMGOT, un gouvernement militaire américain d’occupation. La souveraineté et l’indépendance de la France ne devaient pas être rétablies, tandis qu’une monnaie supranationale, précurseur de l’Euro, serait imposée aux Français, dans une perspective euro- atlantique en gestation.

Le CNR adopte le 15 mars 1944 son Programme, plateforme politique clairvoyante et réaliste, pour la France libérée. Ce texte affirme que la « mission de combat (de la Résistance) ne doit pas prendre fin à la Libération ». C’est un programme républicain, d’indépendance nationale, de rénovation et de démocratie sociales, prévoyant une planification économique, des nationalisations, (celle des banques en particulier), la Sécurité Sociale, une presse libérée du pouvoir de la finance … Les acquis sociaux importants de la libération découlent pour l’essentiel de l’application de ce programme qui aurait dû servir de fondation à un vaste front uni majoritaire. Les bases objectives pour ce rassemblement existaient, en contradiction avec la politique des blocs que tramaient les dirigeants américains et leurs alliés ou agents, et qui allait se traduire par l’application du Plan Marshall, la création de l’OTAN en 1949 et la stratégie de construction à marche forcée de l’Europe fédérale.

Les acquis de la Libération ainsi que d’autres conquêtes populaires, seront systématiquement remis en cause par le pouvoir de la finance lié aux grandes banques américaines. La construction par étapes de l’Europe du capitalisme à perpétuité et de la concurrence libre et non faussée, accéléra cette régression économique, sociale et démocratique, qui d’abord masquée, devint cynique et massive à partir de l’Acte unique, de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice. Elle fut menée à travers une forme de compétition -émulation ou dans une collusion sans fard, entre les gouvernements fédéralistes de droite et ceux qui se prétendaient de gauche. (cette collusion politique, cette complicité de classe des artisans de la politique du « pareil au même » s’afficha en particulier lors du sommet de Barcelone qui parmi d’autres décisions antisociales, vit le couple Chirac- Jospin voter la privatisation rampante d’ EDF – GDF).

Le CNR a été constitué à l’initiative de Jean Moulin, malgré l’opposition d’Henri Frenay dont les relations avec Vichy ne cessèrent qu’en 1942 et qui fut en contact avec les Américains en Suisse pour le financement du réseau Combat. Après la Libération, il combattra le CNR. Il deviendra Président d’une organisation hostile à la souveraineté nationale, l’Union Européenne des Fédéralistes dont il reconnaîtra en 1988 qu’avec d’autres officines elle fut, elle aussi, largement financée par les services américains.

Par anticommunisme, le CNR a très rapidement été sabordé, en particulier par son Président démocrate chrétien Georges Bidault créateur, du MRP, qui allait participer à la démarche supranationale européiste dont il fut l’un des promoteurs. Il devait d’ailleurs soutenir ensuite la tentative de coup d’Etat d’Alger en 1961. Après la démission de Bidault, Louis Saillant lui succèdera le 15 septembre 1944 à la tête du CNR. En réalité, cet outil exceptionnel d’unité nationale et républicaine, de progrès social et démocratique, est volontairement écarté de la réalité politique, alors que l’esprit de la Résistance s’estompe chez certains anciens résistants. La responsabilité historique de ceux qui adoptèrent ce choix, soit pour des objectifs de classe et la mise en pratique d’une politique de trahison nationale, soit par cécité politique, s’avère aujourd’hui considérable.

Le Général de Gaulle démissionne de la Présidence du Conseil le 20 janvier 1946. Il désapprouve les institutions en préparation qui établiront un régime d’Assemblée alors qu’il souhaite, non sans raison face aux manigances des Américains et de leurs agents, un exécutif fort. Malgré son grand prestige populaire, de Gaulle est à ce moment isolé face aux partis politiques. Aucun d’eux ne le soutient. Lui qui, à Londres avait demandé à Fernand Grenier si le PCF allait prendre le pouvoir, semble obsédé par l’influence et la puissance des communistes, considérables à cette époque. Le Général de Gaulle probablement influencé un temps par la stratégie de la tension déjà développée par les Américains, s’est fourvoyé quand il n’a voulu voir dans les communistes que des « séparatistes », des agents de Moscou prêts à livrer la France à une Union soviétique souhaitant occuper notre pays. L’URSS exsangue n’était manifestement pas capable d’envahir la France et Maurice Thorez , en faisant déposer les armes aux milices patriotiques, avait démontré avec l’appui de Staline, que la direction du PCF n’avait aucune intention de sortir du légalisme. Les communistes resteront au gouvernement jusqu’à leur exclusion en mai 1947 (par Ramadier). Cette posture de Charles de Gaulle était aussi manifestement erronée et subjective que celle de Maurice Thorez l’accusant lui-même plus tard, devant le CC du PCF, d’être un fasciste aux ordres de la CIA. Des responsables communistes lucides, et qui avaient eu un rôle éminent dans la Résistance, tels que Laurent Casanova, Marcel Servin, Maurice Kriegel-Valrimont et d’autres, furent écartés de leurs responsabilités pour avoir notamment, contesté cette analyse non fondée de Maurice Thorez affaibli par la maladie. Dans les faits, cette vision non fondée allait entraîner le PCF dans l’engrenage d’une stratégie contre nature d’alliance privilégiée avec des dirigeants socialistes euro-atlantistes forcenés et, ultérieurement, à la promotion politique de François Mitterrand dont l’un des buts avoués était de marginaliser les communistes. Il allait être le promoteur du traité de Maastricht. Dans les derniers mois de son existence, il déclarait pourtant, dans un entretien accordé au journaliste Georges Marc Benamou : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment [...] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. » Cette lucidité étrangement tardive, n’enlève rien au fait que ses choix politiques concrets en ont fait l’un des principaux agents de l’atlantisme en France.

La persévérance dans cette erreur stratégique des dirigeants communistes, en le privant de son rôle d’avant-garde, liant les questions sociale et nationale, conduira le PCF pas à pas, à devenir un supplétif d’un PS de plus en plus investi par les trotskystes, dont l’idéologie antinationale accentuera le dogmatisme fédéraliste. Elle l’amènera inéluctablement à son état de déliquescence actuel, malgré le dévouement de ses militants. Sans qu’il n’y ait eu le moindre débat sur cette question dans les organisations de base du parti, et pour l’essentiel à l’insu des militants, les dirigeants du PCF se sont progressivement, dans les années qui suivirent le traité de Maastricht, alignés sur le fédéralisme de la social-démocratie.

Pourtant, depuis la guerre et l’alliance dans la Résistance des gaullistes, des communistes, et des autres républicains authentiques, les conditions existent -malgré la complexité des situations qui se sont succédé- qui permettraient une autre politique conforme aux réalités géo- politiques et aux conditions de la lutte en France comme dans le domaine international : celles du rassemblement autour du programme du CNR actualisé. Elles ne sont pas obsolètes.

Ainsi, un moment important de la politique du PCF tend à être occulté. Il confirme que cette question cruciale s’est bien posée pour les dirigeants communistes. Le 3 septembre 1952, lors de la réunion du Comité Central à Montreuil, pendant la guerre de Corée, et devant le risque d’extension du conflit, Jacques Duclos lance un appel à constituer « un puissant front national uni ». Il affirme très justement alors, dans les « Cahiers du communisme » : « C’est seulement l’existence d’un puissant Front national développant son action de masse à travers le pays, qui peut imposer les changements correspondants aux exigences de la situation et faire triompher une politique nouvelle ». Cette démarche sera abandonnée, à ma connaissance sans explications critiques ou autocritiques, quelques mois plus tard. Ce renoncement correspond chronologiquement au retour, en avril 1953, de Maurice Thorez d’URSS où il était soigné. Cette coïncidence pose la question du rôle éventuel du PCUS.

En réalité, les conséquences de la démission de Charles de Gaulle en 1946, de son obsession anticommuniste, celles également de l’incapacité du PCF à promouvoir une stratégie fondée sur le programme du CNR actualisé, en alliance avec les forces patriotiques progressistes et républicaines, seront totalement délétères. Elles conduiront à un quasi monopole du pouvoir, sur une très longue période historique, de l’ennemi de classe principal représenté par les partis et les personnalités politiques les plus dangereux, ceux qui appliquent en France depuis des décennies, sous hégémonie germano-américaine, la politique stratégique de domination euro- atlantique et imposent un capitalisme de plus en plus barbare. Les mêmes atlantistes disposent aujourd’hui en France d’un pouvoir au totalitarisme ambigu.

L’alliance de fait entre les députés gaullistes et communistes, qui voteront ensemble et unanimes, a permis à l’Assemblée Nationale de rejeter la CED le 30 août 1954, et confirmé alors leurs convergences sur cette question essentielle.

Le retour du Général de Gaulle à la tête de l’Etat en juin 1958, ouvrit une parenthèse qui réinstalla l’intérêt national et pour l’essentiel, l’esprit républicain, au poste de commandement. La politique d’indépendance nationale réaffirmée fut notamment traduite par le rejet des bases militaires américaines de notre pays, le retrait de la France du commandement militaire intégré de l’Otan en 1966, l’établissement de relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine, la politique de détente, d’entente et de coopération avec l’URSS et les pays socialistes. Autres mesures clés : la condamnation de la guerre américaine contre le Vietnam, le discours de Pnom-Penh, la conversion en 1964, en leur valeur or, des réserves en dollars détenues par la Banque de France ainsi que la dénonciation du système monétaire américain qui lui permettait de faire financer par d’autres son déficit…

Les gaullistes, les communistes et d’autres républicains convergeront à nouveau en 1961 pour mettre en échec le putsch, à Alger, de généraux soutenus par la CIA, qui entendait favoriser l’éloignement du Général de Gaulle du pouvoir. Le parti communiste lança un appel à la grève générale qui fut suivi par 12 millions de Français. Lors de la crise de mai 1968, le PCF ne souhaita pas voir les atlantistes dits de gauche, toujours soutenus par les services américains et déjà conduits par Mitterrand, profiter des circonstances pour accéder au pouvoir.

Plus tard, face aux contradictions de la politique de programme commun, Georges Marchais revint à plusieurs reprises, mais de manière velléitaire, sur l’hypothèse d’un rassemblement populaire liant la question sociale et la question nationale. Il lança le mot d’ordre d’union du peuple de France qui s’adressait aussi aux gaullistes, et aurait pu ouvrir une perspective et une alternative crédibles à la politique suicidaire d’union de la gauche, qui à toujours consisté à mener au pouvoir la fraction social- libérale des représentants de la bourgeoisie financière pro américaine.

Parmi les dirigeants politiques qui refusèrent la démarche de renoncement national et républicain, il faut citer Pierre Mendès France qui , s’abstint lors du vote sur la CED puis s’opposa au Marché Commun, avec une argumentation lumineuse, le 18 janvier 1957 à l’Assemblée Nationale.

« Le projet de Marché Commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XXème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot nationale et internationale. »

Aujourd’hui, les ralliements des Kouchner et autres Strauss-Kahn à Sarkozy, confirment qu’il n’y a rien à attendre d’une politique dite d’union de la gauche autour des sociaux libéraux, ou d’alter- mondialistes souvent hostiles à l’Etat, à la Nation et à la République. La majorité populaire, patriotique et de progrès social, du non à la constitution européenne, n’indique-t-elle pas la direction à prendre, celle du renouveau de l’esprit de la Résistance, de l’exemple du CNR et de son programme, si actuels ?

Monde : Pour une stratégie et un front uni d’endiguement de la menace états-unienne.

Europe : Sortir de l’UE intrinsèquement perverse, néolibérale, antisociale et atlantiste.

France : Pour un renouveau de l’Esprit de la Résistance. Pour un rassemblement républicain progressiste et social du peuple souverain, solidaire du front uni anti-impérialiste international !

Claude Beaulieu


 

Et ça continue aujourd’hui avec les Young Leaders de la French American Foundation(sic) :

Alumni

Pierre Albouy (2003) Managing Director Rothschild, Inc.

Jean-Luc Allavéna (2001) Directeur Général Adjoint du Groupe Lagardère Médias

Philippe Askenazy (2005) Professeur d’Economie CNRS

Philippe Auberger (1989) Président, Commission de surveillance de la Caisse de Dépôts Député de l’Yonne Assemblée Nationale

Agnès Audier (2000) Havas Maryse Aulagnon (1994) Président Groupe Affine

Pascal Ausseur (2002) Capitaine de Vaisseau Etat-Major des Armées

Bertrand Badré (2002) Lazard Frères

Patricia Barbizet (1994) Directeur Général Artémis

Nicolas Bazire (1998) Directeur Général Groupe Arnault

Karol Beffa (2005) Pianiste et compositeur Ecole Normale Supérieure

Michel Bon (1981) Président Institut Pasteur

Isabelle Bordy (2004) Director General Yahoo ! France

Stéphane Boujnah (2000) Director, Technology Group Credit Suisse First Boston

Pierre-Antoine Braud (2003) Political Advisor UN Mission to Congo (MONUC)

Frédérique Bredin (1994) Vice-Président de la Stratégie et du Développement Lagardère

Manuel Carcassonne (2001) Directeur Littéraire Editions Bernard Grasset

Henri de Castries (1994) Directeur Général Groupe AXA

Yves Censi (2003) Député de l’Aveyron Assemblée Nationale

Emmanuel Chain (1999) Elephant & Cie

Vincent Chapel (2003) Founding Partner Archimède SAS

Jérôme Chartier (2003) Deputé de Val d’Oise Assemblée Nationale

Hedwige Chevrillon (1996) Directrice adjointe de la rédaction La Tribune

Jérôme Clément (1982) Président La Sept - ARTE

Laurent Cohen-Tanugi (1996) Senior Vice President General Counsel Sanofi-Synthélabo

Anne-Laure de Coincy (2005) Member of Cabinet for Gunter Verheugen Vice President of the European Commission

Annick Cojean (2000) Grand Reporter Le Monde

Jean-Marie Colombani (1983) Président du Directoire Directeur de la Publication Le Monde

Michel Combes (1998) Directeur Général Groupe Assystem

Matthieu Croissandeau (2002) Rédacteur en chef adjoint Le Nouvel Observateur

Christophe Cros (1999) Directeur général délégué propreté Europe Suez Environnement

Olivier Danos (1989) Directeur Scientifique Généthon

Charlotte Dennery (2003) Director, Corporate Development, North America BNP Paribas

Loraine Donnedieu de Vabres (2000) Avocate associée Cabinet Jeantet

Louis Dreyfus (2005) Chief Executive Officer Libération

Sylvie Dreyfus (1981) Direction des affaires maritimes et des gens de mer Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement

François Dufour (2004) President Play Bac Publishing

Nicolas Dufourcq (1994) Chief Financial Officer Cap Gemini Ernst & Young

Nicolas Dupont-Aignan (2001) Député de l’Essonne Maire d’Yerres

Amaury Eloy (2000) Fondateur & co-Président NewWorks

Bruno Erhard-Steiner (2003) Délégué Général Institut Montaigne

Jean-Louis Escary (2005) Président et Fondateur GenOdyssee SA

Bernard Faivre d’Arcier (1983) Ancien Directeur Artistique du Festival d’Avignon

Eric Fassin (1994) Professeur Agrégé Département de Sciences Sociales Ecole Normale Supérieure

Olivier Ferrand (2005) Délégué Général A gauche en Europe

Geneviève Férone (2001) Directeur Général Core Ratings SAS

Stéphane Fouks (2001) Président-Directeur Général d’EURO RSCG CORPORATE et d’EURO RSCG OMNIUM

Michel Garcin (1982) Président French-American Foundation – France

Nicolas Gaume (1999) INA-TRAM

Jean-Louis Gergorin (1994) Executive Vice President Stragetic Coordination European Aeronautic Defense and Space Company

Bernard Guetta (1981) Journaliste France Inter

Jean-Claude Guillebaud (1981) Directeur Littéraire Editions du Seuil

Sylvain Hefes (1995) Advisory Director, London Goldman Sachs & Co.

François Henrot (1981) Associé-Gérant Rothschild & Cie Banque

Catherine Hodeir-Garcin (1989) Agrégé d’histoire IUFM Amiens

François Hollande (1996) Premier Secrétaire Parti Socialiste

Erik Izraelewicz (1994) Rédacteur-en-chef - Editorialiste Les Echos

François Jaclot (1994) Directeur Général Interbrew

Jean-Marc Jancovici (2002) Consultant Manicore

Jean-Noël Jeanneney (1983) Président BNF

Laurent Joffrin (1994) Le Nouvel Observateur

Alexandre de Juniac (2002) Secrétaire du Conseil d’Administration Thalès

Alain Juppé (1981) Ancien Premier Ministre

Philippe Jurgensen (1981) Président-Directeur Général CCAIMP

Thomas Kamm (1998) Vice President, Corporate Affairs Pinault Printemps-Redoute

Sylvie Kauffmann (1998) Journaliste Le Monde

Yves de Kerdrel (2005) Journaliste Les Echos

David Kessler (1999) Directeur Général Centre National de la Cinématographie

Nathalie Kosciusko-Morizet (2005) Députée UMP de l’Essonne

Sophie L’Hélias-Delattre (1999) Avocat à la Cour

Bruno Lafont (1989) Executive Vice President Lafarge

Marwan Lahoud (1999) Chief Executive Officer MBDA Missile Systems

Philippe Langenieux-Villard (1994) Maire, Conseiller Régional Ville d’Allevard

Christopher Laszlo (1989) President Innov-Ethics Group, LLC

Anne Lauvergeon (1996) Présidente du Directoire AREVA

Philippe Le Corre (2004) Cabinet du Ministre Ministère de la défense

François Léotard (1981) Ancien Ministre Inspecteur Général des Finances

Bruno Le Roux (1998) Député de Seine-Saint-Denis Assemblée Nationale

Jean-Louis Levet (1989) Chef du Service, Service du Développement Technologique et Industriel Commissariat Général du Plan

Yves Lichtenberger (1981) Professeur Université de Marne la Vallée

Francis Lorentz (1983) Directeur Général e-LaSer et LaSer Informatique

Philippe Manière (1994) Directeur Général Institut Montaigne

Caroline de Margerie (1994) Maître des Requêtes Conseil d’Etat

Gilles de Margerie (1989) Directeur Financier Crédit Agricole S.A.

Pierre Mariani (1995) Head, International Retail & Finance Services BNP Paribas

Laurent Ménière (2002) Senior Managing Director Bear Stearns, London

Alain Mérieux (1982) Président-Directeur Général BioMérieux

Emmanuelle Mignon (2005) Conseiller auprès du ministre de l’Intérieur

Alain Minc (1981) Président AM Conseil

Arnaud Montebourg (2000) Député de Saône-et-Loire Assemblée Nationale

Ludovic de Montille (1989) Senior Banker BNP Paribas

Véronique Morali (1995) Directeur Général Fimalac

Nicolas Moreau (2001) Vice-Chairman AXA Rosenberg

Aquilino Morelle (1998) Ancien Conseiller au Cabinet du Premier Ministre

Christine Morin-Postel (1981) Senior Vice-President Suez

Pierre Moscovici (1996) Ancien Ministre Secrétaire National aux Affaires Internationales Parti Socialiste

Cécile Moulard (2000) Meetic

Laurence N’Kaoua (2004)

Journaliste Les Echos

Dominique Nora (1994) Rédactrice en Chef Adjoint Le Nouvel Observateur

Olivier Nora (1995) Président Editions Grasset et Fasquelle

Christine Ockrent (1983) France Europe Express France 3

Denis Olivennes (1996) Président Directeur Général Groupe FNAC

Bruno Paccagnini (2004) Lieutenant Colonel Etat-Major des Armées

Valérie Pecresse (2002) Deputée des Yvelines Assemblée Nationale  Ministre

Matthieu Pigasse (2005) Managing Director Lazard Frères

Dorothée Pineau (1989) Maire-adjointe chargé de l’Urbanisme, l’Environnement et des Espaces Verts Ville de Boulogne-Billancourt

Hélène Ploix (1983) Chairman Pechel Industries

Eric Raoult (1994) Maire du Raincy

Alain Richard (1981) Maire de Saint-Ouen L’Aûmone

Pierre Richard (1981) Administrateur Délégué Dexia

Pascal Riché (1999) Washington Bureau Chief Libération

Maximilien Rouer (2005) Chief Executive Officer Becitizen

Shan Sa (2002) Ecrivain

Floriane de Saint Pierre (2003) Président Floriane de Saint Pierre et Associés

Guy Sorman (1982) Président Editions Sorman

Bertrand de Talhouët (1999) Président La Redoute

Valérie Terranova (2000) Chargé de Mission auprès du Président de la République

Nicolas Tissot (2003) Executive Vice President, C.F.O Tractebel Electricity & Gas International

Jacques Toubon (1983) Ancien Ministre

Agnès Touraine (1996) Act 3 Consultants

Marisol Touraine (1998) Secrétaire National à la Solidarité Parti Socialiste

Stéphane Treppoz (1999) Président-Directeur Général AOL-Europe

Jean-Noël Tronc (1998) Directeur de la Stratégie et de la Marque Orange France

Arnaud Ventura (2004) Chief Executive Officer PlaNet Finance

François Villeroy de Galhau (1995) Président-Directeur Général Cetelem

Philippe Wahl (1994) Directeur Général Havas

 

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