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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 16:55

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FVER-PCF

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

Stéphane AURIOL, secrétaire du Collectif-PCF-RATP-Bus, Corinne BECOURT, section de Saint-Quentin, membre du CN, Frédéric BERNABE, secrétaire de la Fédération de la Haute-Saône, membre du CN, Emmanuel DANG TRAN, secrétaire de la section de Paris 15ème, membre du CN, Claude FAINZANG, section Paris 19ème, membre du CN, Eric JALADE, secrétaire de la fédération du Tarn, membre du CN, Dominique NEGRI, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN ; Russel YATES, secrétaire de la section de Meaux

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010, 9h00 – 18h00

Salle des conférences de l’hôpital des Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème, métro – RER  -  Nation

 

Cher(e)s camarades,

 

Responsables de section, de fédération, nous nous sommes tous pleinement investis dans les luttes de ces dernières semaines.

Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes.

 

Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps.

 

Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le « Front de gauche ».

Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme « partagé », partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner  une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche « plurielle ».

 

Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes.

 

De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche : « faire vivre et renforcer le PCF », revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel « Pas d’avenir sans PCF » a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.

Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de « groupes » constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une « identité communiste » proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

 

Depuis le début de 2010, nous sommes fixés de passer à un autre niveau et y sommes parvenus :

- L’échange de matériel militant, d’expériences, d’information a beaucoup progressé entre nos organisations, un peu avec des camarades plus isolés.

- Nos sites internet partagés (vivelepcf, solidarité-internationale-pcf) sont mieux alimentés et davantage fréquentés.

- Une initiative de formation a été organisée avec succès en août.

- A la Fête de l’Huma, nous nous sommes entraidés de façon que les six stands tenus par nos organisations, entièrement militants, portent une expression politique communiste dans une fête dédiée au Front de gauche. Plus de 10.000 4 pages ont été diffusés. Quatre débats ont été organisés sur la situation du PCF, sur l’engagement de la jeunesse, sur la bataille des retraites et sur le mouvement communiste international avec nos camarades grecs du KKE. 

- Nous avons franchi un pas très important avec la sortie du n°1 et du n°2 de la revue « Cahiers communistes », qui répond à un vrai besoin, comme en témoignent les 130 lettres de soutien.

- La préparation du 35ème « congrès » extraordinaire de juin 2010 a représenté un travail considérable. Il a été fructueux. Nous avons pu présenter le texte alternatif, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais notre peuple a besoin du PCF ! », soutenu par plus de 700 communistes de près de 61 fédérations. Il a permis de mettre en évidence le caractère de coup de force anti-statutaire de ce congrès. Il a constitué un point d’appui, une véritable base de débat, là où il a été discuté, jusqu’à être adopté par trois conférences départementales. Il affirme et actualise notre démarche dans sa cohérence avant les prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons la nécessité de nous rencontrer nationalement à nouveau.

Nous pouvons et devons élargir encore bien plus notre démarche et nous en donner les moyens, tout en continuant à faire vivre nos propres organisations dans le contexte de luttes intenses. C’est toujours le plus important. La situation, nous en sommes conscients, est très différentes suivant l’état des organisations locales. La diffusion du journal, l’extension et l’intensification des contacts sont nécessaires.

Plusieurs échéances précises se présentent aussi dans le Parti.

Le 8 janvier 2011 aura lieu la réunion nationale des animateurs de section. Elle est censée discuter, entre autres, de la préparation des élections présidentielles. Dès à présent, avec le principe imposé au « congrès » de 2010 de candidatures communes au Front de gauche pour les présidentielles et législatives de 2012, ce débat risque de détourner la vraie question, celle de porter d’ici là et à ces élections des positions clairement communistes, des axes de rupture.

En juin aura lieu, encore, le 36ème congrès. La direction y a mis déjà à l’ordre du jour les « transformations » du parti, de nouveaux statuts, dans le droit fil de la « métamorphose » prévue en 2008. Comment utilisons-nous notre texte du 35ème congrès pour en faire la base de préparation et de rassemblement la plus large sur notre démarche ?

 

C’est sur cet ordre du jour que nous t’invitons à une rencontre militante le samedi 27 novembre 2010 à Paris.

Nous proposons de tenir des réunions de travail le samedi matin avec les camarades responsables.

Nous proposons d’organiser le samedi après-midi une initiative plus large plaçant notre démarche dans l’héritage du Congrès de Tours dont nous fêterons le 90ème anniversaire dans un sens actuel et combatif.

 

Le parti ouvrier, né en 1920, en rupture avec la pratique de collaboration de classe, les dérives des élus, sur une base intrinsèquement internationaliste et anticolonialiste, faisant une priorité de l’ancrage sur les lieux de la lutte des classes : ce parti d’un type nouveau est plus neuf et nécessaire que jamais !

 

Fraternellement,

 

          
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