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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 16:13
La France est le pays des droits de l'Homme, tout le monde le sait. Ce n'est pas comme Cuba, n'est-ce pas?


"Comme il a refusé de monter, les policiers lui ont ligoté les pieds et menotté les mains. Ils lui ont donné un grand coup de poing dans le ventre et l'ont traîné à bord. Quand il s'est mis à crier, ils l'ont cogné et se sont assis sur lui, pour essayer de le faire taire".

 

Tumulte dans le vol Paris-Bamako

( Jeudi, 16 août 2007 )

 

Elle n'a pas l'allure d'une guerrière, ni d'un Spartacus en jupon, pas même d'une remuante "Mamie Nova". La soixantaine solide et la mise modeste, en chemisier bleu ciel comme ses yeux, Marie-Françoise Durupt, habitante de Saint-Nazaire et salariée de l'association Léo-Lagrange, grand-mère de cinq petits-enfants et passionnée de jardinage, n'a pas la tête de l'emploi. Elle, émeutière en chef ? C'est pourtant ce dont on l'accuse.

Selon la police, le 28 avril, sur l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, elle aurait incité à la rébellion deux étrangers en cours d'expulsion, ainsi que les autres passagers d'un vol Air France à destination du Mali. Le but de ce charivari ? Provoquer une "résistance violente" aux fonctionnaires chargés d'escorter les deux hommes jusqu'à Bamako. Traduite le 3 juillet devant le tribunal correctionnel de Bobigny, aux côtés d'un autre "meneur" présumé, un Malien jusque-là sans histoire, patron d'une société d'import-export, Marie-Françoise Durupt et son coaccusé risquent (théoriquement) la prison et une forte amende. Mis en délibéré, le jugement devrait être rendu le 4 septembre, à Bobigny.

S'estimant "victime des agissements de la police", la passagère garde un souvenir amer des scènes de violence dont elle a été témoin dans l'avion, autant que du placement en garde à vue dont elle a ensuite été l'objet. Elle rejette en bloc les accusations policières.

Son récit de l'incident, comme celui d'autres passagers, a peu de chose à voir avec les "faits" rapportés par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF). C'est juste avant le décollage, classiquement, que les deux expulsés, encadrés par une petite escouade de policiers en civil, se sont mis à crier. "Il y avait un troisième expulsé, mais celui-ci ne disait rien. Les policiers l'ont fait mettre debout, pour nous cacher la vue des deux autres. Mais ils ne pouvaient pas cacher les cris."

Un autre passager français, André Baraglioli se souvient : ""J'ai mal, j'étouffe !", hurlaient les types... Evidemment, tout l'avion s'est levé pour voir ce qui se passait." L'adjoint au maire de Bagnolet était en partance pour Bamako à la tête d'une délégation de sa commune. Marie-Françoise Durupt, elle aussi, est en déplacement professionnel. André Baraglioli ne la connaît pas. Mais il la remarque, qui se lève de son siège, "comme les autres", raconte-t-il. "Elle était placée à deux ou trois rangs des expulsés", précise l'édile, qui se trouvait lui-même quelques rangs derrière elle. Mme Durupt, de son propre aveu, n'a "jamais supporté les bagarres, la violence". Elle assiste, médusée, au rodéo musclé des policiers : après avoir "ceinturé violemment" les deux récalcitrants, ils leur "mettent des coussins sur la bouche, pour les empêcher de crier", assure-t-elle. La passagère, outrée, interpelle alors les officiers de la PAF. "J'ai honte d'être française", s'exclame-t-elle, "je n'ai pas payé un billet d'avion pour participer à ces choses !"

Sont-ce ses propos, un peu vifs, reflétant son opinion de "citoyenne", qui la font repérer ? Ou bien ses cheveux blancs, qui la distinguent des autres passagers, plus jeunes ? En tout cas, après l'intervention du commandant de bord, qui exige, pour des raisons de sécurité, que les expulsés et leur escorte descendent de l'appareil, les policiers s'inclinent, mais exigent à leur tour que les "meneurs" du charivari soient aussi débarqués. Marie-Françoise Durupt et le patron malien sont désignés. Ils passeront plus de 24 heures en garde à vue - dans des conditions déplorables. Pour l'exemple ? Ils sont légion, c'est vrai, ces Français au coeur tendre, que le spectacle de ces violences indigne. S'il lui est arrivé, "à titre personnel", d'aider des étrangers à régulariser leur situation, la révoltée tranquille de Saint-Nazaire avoue n'avoir "jamais manifesté dans la rue ni signé une pétition en faveur des sans-papiers". Sur cette question, elle n'a pas d'avis tranché. "Est-ce qu'il faut régulariser tout le monde ou pas ? Je n'en sais rien", dit-elle. En revanche, "quelles que soient les personnes et ce qu'elles ont fait, on ne peut pas accepter qu'elles soient l'objet de brutalités. Sur ce point, il n'y a pas à discuter", souligne-t-elle.

Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit. Plusieurs passagers ont été également poursuivis pour "délit de solidarité", selon l'expression des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), très actifs sur ce terrain. A Air France, parmi le personnel naviguant, le malaise est grand. Fait sans précédent, les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont même adopté, le 10 juillet, une motion demandant aux actionnaires "de se prononcer pour l'arrêt des expulsions". Celles-ci, se sont "multipliées de manière considérable, ces deux ou trois dernières années", note la CGT d'Air France. Le gouvernement ne nie pas le problème. Sur les six mille "éloignements" du territoire français, intervenus entre janvier et mai 2007, par voie aérienne, "4,6 %" ont posé des "difficultés", a reconnu, le 11 juillet, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux. "4,6 %, ce n'est pas rien !" commente Philippe Decrulle, secrétaire général adjoint de la CFDT d'Air France. Pour que le problème disparaisse, ne suffirait-il pas de l'escamoter ? "Si les expulsés devaient être transportés en charters - comme cela s'est fait, dans le passé - ou en avions militaires, ce serait pire encore : on n'aurait plus aucun contrôle sur ce qui se passe", prévient le syndicaliste. La procédure semble néanmoins utilisée de plus en plus souvent. Dernier exemple en date : celui d'Abdelkader Abed, un Algérien de 33 ans, emmené, à l'aube du 8 août, du centre de rétention de Mesnil-Amelot (Val-d'Oise) à l'aéroport militaire du Bourget ; de là, un avion, mis à disposition de la PAF, l'a conduit à Marseille - où il a patienté une journée entière, avant d'embarquer, en fin d'après-midi, sur un bateau en direction d'Alger. Pour son avocate, Me Florenne Garcia, la surprise a été totale. Son client, qui avait fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière, était censé être renvoyé en Algérie le 12 août - pas avant.

Il est vrai que les autorités avaient déjà essayé de l'expulser une première fois, sans succès. Abdelkader Abed a été arrêté le 26 juillet, dans une commune du Val-d'Oise, lors d'un contrôle d'identité. Faute de papiers en règle, il avait été conduit, le 3 août, à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, les policiers espérant le faire embarquer - avant l'arrivée des passagers - dans un avion de la compagnie Aigle Azur.

Sa compagne, Habiba Benhamadi, une Française d'origine algérienne, raconte : "Comme il a refusé de monter, les policiers lui ont ligoté les pieds et menotté les mains. Ils lui ont donné un grand coup de poing dans le ventre et l'ont traîné à bord." Elle ajoute que "quand il s'est mis à crier, ils l'ont cogné et se sont assis sur lui, pour essayer de le faire taire". Les violences cessent avec l'intervention du commandant de bord, qui demande aux policiers de quitter l'appareil avec le blessé. Ce dernier sera transporté à l'hôpital de Meaux. Un certificat médical est établi, qui fait état, entre autres, de "traces de strangulation", poursuit Mme Benhamadi, qui a rencontré son compagnon pour la dernière fois, le 4 août, lors d'une visite au centre de rétention. Abdelkader Abed porte encore "des marques sur le visage" et des "traces de doigts, comme des bleus" dans le cou.

Le rapatriement précipité du jeune Algérien a-t-il un rapport avec la plainte pour violences policières qu'il s'apprêtait à déposer ? Les militants de la Cimade - seule association dont la présence dans les CRA est autorisée - n'en sont pas persuadés. Ils avaient eux-mêmes dénoncé, le 6 août, les actes de violence "particulièrement choquants et démesurés" commis "par des agents de la PAF" à l'encontre du jeune homme et d'un autre sans-papiers algérien. Personne ou presque - trêve estivale aidant -, ne s'en était ému...

 

Catherine Simon, Le Monde du 17 août 2007

 

ForumCommuniste

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 14:11

LE POUVOIR DES MOTS

Lisez le texte qui suit et, une fois terminé, suivez les conseils au bas du texte, vous risquez d’être très surpris !


Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons. Seuls les imbéciles peuvent croire que

nous ne lutterons pas contre la corruption. Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :

L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.

Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que

les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé

Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que

la justice sociale sera le but principal de notre mandat.

Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que

l’on puisse continuer à gouverner avec les ruses de la vieille politique.

Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que

soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences

nous ne permettrons d’aucune façon que

nos enfants meurent de faim

nous accomplirons nos desseins même si

les réserves économiques se vident complètement

nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que

vous aurez compris qu’à partir de maintenant

nous sommes le parti libéral fédéral, la "nouvelle politique".

Et maintenant, relisez le texte en commençant par la dernière ligne et en remontant ligne par ligne jusqu’au début.... C’est... renversant !!!

(
Recueilli par Jean-Pierre Bourgeron) (cactus la Gauche)

 

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 14:06

Billets d’Afrique et d’ ailleurs, 160 - Juillet Aout 2007 - Editorial.


  On aimerait croire que la conférence dite du groupe de contact sur le Darfour, réunie à Paris par Nicolas Sarkozy, constitue une avancée sur le chemin de la paix au Soudan. Rien n’est moins sûr. On a assisté plutôt à une gesticulation de matamores : on va voir ce qu’on va voir ! Elle a commencé par une grosse bévue. Les actes manqués sont les plus éloquents. L’Union Africaine a appris l’existence de cette réunion par la presse et l’a donc boycottée. Comme d’habitude les Africains sont ceux qu’on ne consulte pas quand il s’agit de leur propre sort.

Le président français a déclaré prudemment que "la seule issue possible à la crise du Darfour est politique". Mais il y faudrait d’abord la volonté de tous les belligérants de mettre un terme à la violence. Sur cette terre désertique, grande comme la France, six millions d’habitants n’arrivent pas à subsister. Les bandes armées y font la loi pour s’emparer de misérables lambeaux de végétation. Un savant égyptien, Farouk El Baz, vient justement d’annoncer la présence d’un immense lac d’eau sous les sables de la partie nord du Darfour. Il suffirait de forer des puits artésiens pour fertiliser le pays et nourrir abondamment tous ses habitants.

Mais la malédiction du pétrole, que recèle également le sous-sol de cette région, par les convoitises étrangères qu’il attise, a fait de cette malheureuse région un enjeu international.

Ce qui n’a pas manqué d’y faire naître, au lieu de champs fertiles, la tragique escalade rébellion/répression avec la triste caractéristique des guerres d’aujourd’hui : le massacre de civils. L’autre conséquence désastreuse des combats est le déplacement massif de réfugiés regroupés dans des camps où ils ne peuvent subsister sans aide.

Le renoncement à la violence de la lutte armée n’est pas la soumission. Il faut rappeler les victoires que Gandhi, sur l’occupation coloniale de l’Inde, et Martin Luther King, sur la ségrégation raciste aux USA, ont remportées par leur détermination. Il faut relire les brefs essais, mais plus explosifs que des bombes, que sont le discours De la servitude volontaire d’Étienne de La Boëtie et l’opuscule sur La désobéissance civile de Henry David Thoreau pour apprendre qu’aucune tyrannie n’est invincible et qu’on ne se défait pas d’un maître pour se mettre sous la coupe de plusieurs.

L’inhumanité du despotisme, d’autant plus efficace qu’il se glisse dans les rouages anonymes des bureaucraties de l’ordre républicain, est sous nos yeux. Qu’une vieille femme soit arrachée manu militari au foyer de sa petite fille pour être boutée hors de France, qu’un jeune homme de vingt ans décède d’une crise cardiaque, selon les autorités, dans un car de police, c’est passé sous silence par une presse complaisante qui nous régale des footings du président. La vieille femme est centrafricaine, le jeune Français s’appelle Lamine Dieng, pas de quoi faire un flan.

Ces cas ne sont pas isolés. Les autorités françaises, dopées par les injonctions du ministre de l’intérieur Sarkozy, ont expulsé l’année dernière 25000 personnes, renvoyées au désespoir et à la mort lente auxquels elles avaient réussi à échapper. Un tel exploit a porté son auteur à la présidence et on fera certainement mieux cette année puisqu’un ministère tout entier va s’y atteler pour protéger l’identité française. Les immigrés, légaux ou non, ont de toute façon trop de famille. On va légiférer pour y mettre bon ordre. Et tout cela se fera très proprement.

Odile Tobner

  Source : Billets d’Afrique www.billetsdafrique.info

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 14:12
             

                                                                                            

Soviet---Hammer-02.gif

       CAMARADES, SAISISSEZ-VOUS DE CET OUTIL DE DISCUSSION...
                                      FAITES VOUS ENTENDRE...

                                   Le secrétariat de la Section du Cap Corse



Mardi 14 août 2007                                                     

Ouvrons le débat. Les communistes à l’offensive pour imaginer

Un nouveau cycle politique s’ouvre en France. L’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, l’échec durable de la gauche et le déclin continu de l’influence du PCF nous imposent d’entamer un débat ouvert sur la société et sans a priori sur les raisons de cette situation.
Nous voulons mener cette réflexion jusqu’au bout pour construire une alternative au capitalisme et bâtir une société plus juste et plus humaine. L’objectif de cette réflexion est d’ouvrir une voie révolutionnaire et émancipatrice en France, de la faire rayonner pour contribuer à un rassemblement populaire et politique majoritaire.
Pour aller au bout de nos échanges, il nous faut faire l’inventaire général de nos pratiques et de nos choix, de l’état même de notre projet, affiner nos analyses sur l’état de la société, sur l’état du monde du travail, sur les rapports de forces nouveaux en France, en Europe et dans le monde.
Les communistes sont aussi appelés à solliciter l’apport de toutes celles et ceux qui aspirent à construire une autre société, qui ont beaucoup à nous dire sur nos pratiques, notre rapport avec la population et notre vision de la société. N’hésitons pas à nous tourner vers celles et ceux que nous côtoyons, avec qui nous avons mené des combats ou des campagnes électorales.
Prendre le temps de l’échange doit nous permettre de nourrir notre réflexion tout en menant les combats liés à l’actualité politique.

Ces discussions s’inscrivent dans la durée. Nos échanges seront rythmés par deux étapes importantes, un congrès extraordinaire en décembre 2007 et le congrès de 2008. Aussi, évitons de se précipiter et de figer des réponses dès aujourd’hui.

Le site dédié au congrès est ouvert : dès maintenant participez pleinement aux débats  sur:
http://alternativeforge.net/

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 13:49

Modérateur : trois leçons en un seul article.

1ère leçon : Un mercenaire débarque à Cuba en 1961 et passe... deux ans en prison. A l'époque où les "historiens" genre Courtois et cie vous expliquent que le régime de Castro "a éliminé 100.000 opposants". En les envoyant aux Etats-Unis ?

2ème leçon : ce héros de la lutte pour la liberté prend pour 20 ans aux Etats-Unis pour "racket". Ouais, l'humaniste anticastriste de base, quoi.

3ème leçon : il trouve un million de dollars de caution. L'anticastrisme, ça paie.

Et dire que moi, j'attends toujours une offre intéressante. ]

* * * *
source:
Denisjpmo@aol.com 

Décès de l'ancien "parrain" cubain Jose Miguel Battle

lun 06 août, 21:36

Un ancien chef de la mafia cubaine, Jose Miguel Battle qui avait participé en 1961 à la tentative de débarquement de la Baie des Cochons en vue de renverser le régime de Fidel Castro, est mort dans un hôpital de Caroline du Sud, a annoncé lundi son avocat.

Agé de 77 ans, Battle, surnommé "le Parrain", avait été condamné en janvier dernier à 20 ans de prison par la justice américaine pour racket. Malade, souffrant des complications d'un diabète, il avait été libéré récemment après le versement d'une caution d'un million de dollars, pour lui permettre de mourir hors de prison. Ex-policier sous le régime de Fulgencio Batista, il avait fui Cuba après la victoire de Castro en 1959 et s'était installé aux Etats-Unis où il était devenu une figure de la mafia cubaine. Il avait pris la tête d'une organisation criminelle baptisée "la Corporation" impliquée dans le trafic de drogue et les paris clandestins. Anticommuniste notoire, il a participé en 1961 à la tentative de débarquement de la Baie de Cochons. Capturé par les soldats castristes, il a passé deux ans dans les prisons cubaines avant d'être libéré et de rejoindre les Etats-Unis. (NLE)

http://www.rtlinfo.be/news/article/21684/--D%C3%A9c%C3%A8s+de+lancien+parrain+cubain+Jose+Miguel+Battle

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 13:42

Les élections à Cuba, un exemple de  cette "démocratie participative  " dont on a tant parlé penddant la campagne des présidentielles...   


                                                     
                                 cuba-banderole-edited.jpg
Por / Miércoles, 8 de Agosto del 2007 / 10:28:20 /

De nouvelles élections auront lieu prochainement à Cuba et il est intéressant de constater qu’elles arrivent à un moment où les intérêts économiques et politiques les plus mesquins conduisent souvent à la fraude, au mensonge et aux violations les plus flagrantes des droits des électeurs dans de nombreux pays.

Tel a est le cas des États-Unis, le pays qui se veut le champion de la démocratie au niveau international alors qu’il est gouverné actuellement par un président dont un mandat au moins, celui qui débuta en l’an 2000, fut le résultat d’une élection frauduleuse.
Le lien entre cette réflexion et le processus électoral qui aura lieu prochainement à Cuba est clair pour n’importe quel Cubain ayant vécu des élections dans la Cuba prérévolutionnaire. C’est que l’élection présidentielle US de l’an 2000 ressemblait comme une goutte d’eau aux élections qui avaient lieu à Cuba avant 1959.

Et si nous précisons « avant 1959 », c’est parce les profondes transformations survenues à Cuba après le triomphe la Révolution, ont abouti à la mise en place d’un système électoral véritablement démocratique, fondé sur la démocratie participative, où le rôle principal revient non pas à une élite politique mais aux électeurs.

L’influence que les personnalités politiques sont capables d’exercer sur les rouages et la hiérarchie du parti politique dont elles sont membres, facteur qui conspire contre la transparence des nominations des candidats dans la démocratie représentative, est neutralisé à Cuba par le fait que ce sont les électeurs eux-mêmes qui nominent directement la plupart des candidats dans chaque circonscription.

En effet, une des caractéristiques essentielles du système électoral cubain réside précisément dans le fait que ce sont les électeurs qui proposent directement les futurs candidats. Ils le font dans le cadre des réunions de nomination convoquées dans toutes les circonscriptions de l’île. Le seul critère évoqué alors par les électeurs qui proposent une nomination est le mérite personnel de la personne proposée et la valeur des tâches déjà accomplies.

Conformément à la loi électorale cubaine, tous les ressortissants cubains ont la possibilité de voter et d’être élus à partir de l’age de 16 ans ainsi que celle de proposer la nomination d’un concitoyen. Le droit de vote de chaque Cubain est consolidé par le fait que l’inscription sur les listes d’électeurs se fait de manière automatique, sans que les personnes ayant atteint l’âge de voter soient obligées de faire des démarches administratives ou de payer pour s’inscrire.

En même temps, le vote est un droit que les Cubains exercent de manière absolument volontaire étant donné que la Loi électorale cubaine ne contient aucune disposition qui les oblige à se rendre aux urnes.

Malgré cela – et il est intéressante de le souligner ici – la démocratie participative cubaine se caractérise par les taux particulièrement élevés de participation aux élections.

En ce qui concerne la transparence du processus électoral cubain, il faut préciser qu’avant chaque élection les listes d’électeurs de chaque circonscription sont affichées dans des lieux publics de la circonscription concernée de manière à ce que les électeurs aient la possibilité d’en vérifier la précision.

Le processus est tout aussi transparent au moment du scrutin. Le décompte des voix se fait en public et les résultats sont rendus publics immédiatement après avoir été soumis aux représentants des électeurs présents dans chaque collège électoral.

En outre, les élections cubaines ne donnent pas lieu au gaspillage de sommes d’argent astronomiques dans le financement des campagnes publicitaires tapageuses qu’on connaît dans la plupart des pays du monde.

C’est que les campagnes électorales cubaines se résument, en effet, à l’affichage public, dans chaque circonscription, de la biographie de chaque candidat, accompagnée d’une photo de celui-ci. Cela permet aux électeurs de faire leur choix uniquement sur la base des mérites et du travail déjà accompli par les candidats dans leur vie professionnelle et au service de la société.

Des éléments tels que les promesses électorales, la position sociale d’un candidat ou encore la quantité d’argent qu’il arrive à mobiliser en fonction de sa campagne électorale, facteurs qui ne font en fait que fausser le jeu démocratique dans beaucoup des pays qui se réclament de la démocratie représentative, sont donc totalement exclus du processus électoral cubain.

C’est ainsi que les électeurs cubains envoient à l’Assemblée nationale non pas des personnalités destinées à faire une carrière politique mais leurs égaux, des concitoyens qui vivent comme leurs compatriotes et qui partagent avec eux les sacrifices de la vie quotidienne et les acquis de toute la Nation.

Tiré de l'Agence Cubaine d'Information

http://www.ahora.co.cu/modules.php?name=News&file=article&sid=3936

 

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 13:38

 Le « miracle chinois » : exploitation sauvage et inégalités croissantes 


                                     CHINEjpg-copie-1.jpg


     La légalisation de la propriété privée par 2799 des 3000 députés de l’Assemblée Nationale Populaire, en mars dernier, n’est rien de plus qu’une expression juridique de la culmination du processus de restauration du capitalisme, en Chine. Comme Marx l’écrivait en 1875, le droit d’une société ne peut jamais être plus avancé que sa structure économique et son développement culturel correspondant. Trois décennies après que Deng Xiaoping a lancé les premières réformes pro-capitalistes, le monopole du commerce extérieur et la prédominance du secteur nationalisé ont été abolis. Les bases de la planification ont été détruites. Les entreprises décisives de l’économie chinoise organisent leur production suivant les lois de la concurrence, sur un marché régulé par l’offre et la demande. Désormais, selon la Fédération des Industries et du Commerce Chinois, 65% du PIB relève du secteur privé.

Malgré cela, les dirigeants du PC Chinois continuent de se réclamer du socialisme – tout en légitimant la propriété privée des moyens de production, et tout en invitant les capitalistes à rejoindre le parti. Il y a même des « théoriciens », en dehors de la Chine, qui se veulent « anti-capitalistes » (et même « socialistes »), et qui approuvent une telle aberration.

Il est indispensable que les militants communistes comprennent ce qui se passe en Chine, et qu’ils en tirent les leçons politiques. La « voie chinoise » ne mène pas au socialisme. Au contraire, il s’agit d’un avertissement très sérieux, notamment pour la révolution cubaine. A l’intérieur comme à l’extérieur de Cuba, des voix s’élèvent pour vanter l’ouverture au capital, et citent les « succès » du régime chinois en la matière. En fait de « succès », les conditions de vie, en Chine, montrent que la restauration du capitalisme s’accompagne d’un développement monstrueux des inégalités sociales. Une petite minorité de la population accumule des fortunes indécentes, cependant que la grande majorité souffre de la misère. Les inégalités se développent également entre la ville et la campagne et entre différentes régions du pays. Tel est le trait dominant de la prétendue « voie chinoise ».

D’après les chiffres de la Banque Mondiale, le différentiel de revenus, entre les 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres, est passé de 6,5 en 1990 à 10,6 en 2001, ce qui fait de la Chine le pays le plus inégalitaire de toute l’Asie. Depuis 2001, ce processus s’est clairement poursuivi. Par ailleurs, entre 1990 et 2001, la part des richesses nationales détenue par les 10% les plus riches est passée de 24,6 à 33,1%. La Chine est désormais le plus grand marché au monde pour les produits de luxe, cependant que 170 millions de Chinois vivent avec moins d’un dollar par jour.

Vivre dans la campagne est quasiment synonyme de pauvreté. Les revenus des 900 millions de Chinois qui vivent dans les zones rurales – soit quelques 60% de la population – sont trois fois moins importants que ceux des zones urbaines. Cela ne signifie pas pour autant que la masse de la population des villes jouit d’une bonne situation. Certes, une petite-bourgeoisie se développe dans les villes – et c’est la base sociale de la contre-révolution –, mais la grande majorité des travailleurs vivent dans des conditions extrêmement dures.

Dans les villes, la privatisation des entreprises publiques s’est traduite par une destruction d’emplois massive. Entre 1995 et 1999, 15 millions d’emplois du secteur public ont disparu. Pour les années à venir, de nombreux économistes annoncent quelques 100 millions d’empois en moins dans ce qui reste des industries nationalisées. Dans le même temps, des millions de travailleurs ont été embauchés dans des milliers d’entreprises privées, où ils subissent des conditions d’exploitation extrêmes. La journée de 12 heures est courante dans l’industrie des jouets et du textile, où les salaires sont misérables et les droits syndicaux inexistants. Nombre de travailleurs vivent sur leurs lieux de travail, où ils sont obligés de payer leur logement et leur nourriture à leur employeur.

Au cause du démantèlement de la santé publique – qui figurait parmi les acquis les plus importants de la révolution de 1949 – le fait d’aller chez un docteur ou à l’hôpital est désormais un privilège réservé à ceux qui peuvent payer. Différents journaux chinois ont rendu public le fait qu’à peine 25% de la population urbaine et 10% de la population rurale jouissent d’une assurance maladie, ce qui place la Chine en quatrième position des pays les plus inégalitaires au monde en matière d’accès à la santé (derrière le Brésil, la Birmanie et le Sierra Leone).

En ce qui concerne le niveau de l’éducation, dont la privatisation s’est effectuée à grande vitesse, il suffit de dire qu’en 2004 le gouvernement a dû lancer une campagne pour rendre obligatoire la scolarisation jusqu’à l’âge de 9 ans et pour éradiquer l’illettrisme dans la jeunesse.

La qualité de l’air et de l’eau s’est considérablement dégradée. La contamination des rivières et des lacs est si grave, en particulier dans le nord du pays, qu’au moins 60 millions de personnes ont du mal à se procurer des quantités suffisantes d’eau potable. La Chine a également le triste privilège de compter 16 des 20 villes les plus polluées au monde.

Les conditions de vie de la classe ouvrière chinoise rappellent celle des travailleurs britanniques que décrivait Engels, au XIXe siècle. 80% de tous les accidents miniers mortels, dans le monde, ont lieu en Chine. En 1991, 80 000 travailleurs sont morts dans des accidents du travail. En 2003, le chiffre dépassait les 440 000. Chez les Chinois de 20 à 35 ans, le suicide est la première cause de mortalité. Chaque année, il y a 250 000 suicides et 2,5 à 3,5 millions de tentatives de suicide.

Au final, la Chine n’est pas une société heureuse et stable, mais l’arène d’un capitalisme sauvage qui exploite les masses exactement de la même façon qu’avant la révolution de 1949, lorsque le pays était sous le contrôle de plusieurs puissances coloniales.

Tel est le tragique bilan de la restauration de la propriété privée des moyens de production. Certes, les réformes ont permis au PIB de croître de 9% par an au cours des deux dernières décennies. Les capitalistes américains et européens ont réalisé d’énormes profits en investissant massivement en Chine. Mais si la Chine est devenue un paradis pour capitalistes, elle est en même temps un enfer pour la masse des exploités.

Ce long processus de restauration capitaliste a été fermement mené par la bureaucratie stalinienne et les dirigeants du soit-disant Parti Communiste Chinois, lesquels ne se sont pas contentés d’être les principaux agents de cette contre-révolution : ils se sont eux-mêmes, en grande partie, transformés en propriétaires capitalistes. Il ne faut pas s’étonner, dans ces conditions, qu’ils demandent à la loi de reconnaître et de protéger leurs droits de capitalistes !

La Chine est entrée dans une période convulsive de son histoire. La paysannerie et la classe ouvrière chinoises ont des traditions révolutionnaires exceptionnelles. Par la passé, elles ont écrit parmi les plus belles pages de l’histoire de la lutte des classes. En 1949, le capitalisme chinois n’a pu résister à la vague de la révolution. Et tôt ou tard, une nouvelle vague révolutionnaire balayera la Chine et le monstrueux capitalisme auquel la bureaucratie stalinienne a ouvert la voie.

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 15:09

                 UNE ROMANCIERE A PORTICCIOLO                                

 

Nous avons le plaisir et l’honneur d’avoir une romancière de grand  talent dans notre  Cap Corse. A 87 ans, Jeanne TOMASINI est bouillante de vitalité et d’imagination. Originaire de Porticciolo, descendante des Biaggini, habiles constructeurs de navires du temps de la marine à voile, elle sait, au travers d’œuvres littéraires incomparables,  nous dire ce que fut la vie et la destinée des cap-corsins, au cours des siècles. Du bassin méditerranéen aux Amériques, Jeanne conte des histoires vécues. D Marins et aventuriers, partis à travers le monde pour y faire fortune ou …revenir bredouille…

 Ne manquez pas de lire ses livres :  outre le plaisir de la lecture,  vous y reconnaîtrez peut-être l’un de vos ancêtres….

 

 

 

A lire :..  .

 « Retour à Polveroso ou les déboires d’un candidat paoliste ».

« Le Persan, l’épopée d’un Corse au Moyen-Age »

«  Don Paolo, un Corse aux Amériques »

 « Les obstinés, histoire d’un jeune Cap-Corsin téméraire. »

                           Ceci sur fond de marine à voile….

 

                                                                                                                                    Ange Francioni

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11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 12:50

Russie : les chiffres 15 ans après la Chute de L’URSS !

Article publié le mercredi 8 août 2007 par Christian BARLO

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Russie : les chiffres 15 ans après la Chute de L’URSS Mercredi 08 Août 2007 - 10:24 Résultats de la politique sociale de la Russie depuis la chute de l’URSS et le rétablissement du capitalisme

EN 15 ANS :

 Il est apparu une réelle menace de catastrophe démographique. Le taux de mortalité dépasse 1,6 fois celui de la natalité.

 En 2006, le salaire réel a été 2fois inférieur à celui de 1990, les pensions moyennes de retraite à 2,5 fois et les bourses aux étudiants 7 fois plus basses. À Moscou, la pension moyenne s’élève à 3500 roubles (100 euros).

 70.000 entreprises industrielles ont été fermées.

-Le Produit Intérieur Brut de la Fédération de Russie est 2 fois inférieur à celui de l’URSS.

 La Russie a perdu son indépendance alimentaire.

 35 Millions d’hectares de terre ont été laissé en friche. 50% des produits sont importés. La consommation d’énergie calorique alimentaire a baissé d’un tiers et la consommation de lait est 2 fois moindre.

 3 Millions de délits, par an, sont commis dans la Fédération de Russie ( 2 fois plus qu’en RSFSR-République socialiste fédérative soviétique de Russie)

 4 Millions d’alcooliques ont été recensés ainsi que 1,5 millions de toxicomanes.

 La population de Russie a baissé de 12 Millions de personnes dont la moitié correspond au 7 années de l’Ère Poutine.

 L’espérance moyenne de vie s’est réduite de 10 ans. Presque 70% des enfants naissent avec différentes pathologies.

 Différences des revenus : La comparaison des revenus entre les 10% les plus riches face aux 10% les plus pauvres est de 41 pour 1 à Moscou (en URSS elle était de 4 pour 1). Un quart des jeunes garçons en âge de travailler est au chômage.

 À cause de l’alimentation déficiente, la taille moyenne des russes a diminué de 1,5 centimètres. 15% environ des appelés militaires présentent des carences nutritives. La capacité physique des jeunes s’est réduit de 18 %. Les jeunes filles sont également plus fragiles.

 Le nombre de fonctionnaires a été doublé, dépassant les 3 Millions. Le nombre d’écoliers s’est réduit d’un quart pendant que celui d’enfants traînant les rues dépasse les 4 Millions.


   Texte original : KPRF source Nicolas MAURY

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11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 12:48
Le spot de publicité qui passait régulièrement sur le grand écran de la fête de l'Huma 2005. Trouvé sur le site de la Fédération du PCF de l'Ain, merci à eux :
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