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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 16:01

Marie-George Buffet en 24 Lettres
Par Jean-Michel Hureau

D’abord, plutôt que de parler de Marie-George Buffet, il conviendrait mieux de parler d’un programme pour une Alternative au libéralisme. Car c’est bien de programme dont il s’agit et non de personnalité, comme le veut la tradition de la Vème République. Encore que celle de la candidate est loin d’être à son désavantage étant donnés la dignité dont elle fait preuve, son respect des autres, pas toujours partagé d’ailleurs, la clairvoyance et la clarté qui l’anime dans ses réponses. Le programme d’un(e) candidat(e) est souvent long, pour ne pas dire fastidieux, à lire et à analyser pour un grand nombre d’électeurs. Ceux-ci ont-ils alors recours aux grands titres de la presse écrite ou, plus simple encore, au bon vieux journal télévisé de 20 h pour se croire informés

Je vous propose donc, à ma façon, une déclinaison simplifiée, et par conséquent incomplète, de ce que représente la candidature de Marie-George Buffet pour l’avenir de la France et donc de nous tous. Elle se résumerait, en fait, à la question de savoir si la politique doit diriger l’économie ou l’inverse.

Les « principaux candidats », de par leur posture libérale, optent immanquablement pour la deuxième solution, la conséquence en étant qu’en tout état de cause et quel(le) que soit l’élu(e), cela ne changera pas grand chose sinon, un peu plus de police et de répression pour l’un, un peu plus de démagogie et de boulettes pour l’autre ou un peu plus d’égarements en tout genre pour le dernier. Puisque tous parlent de République, de drapeau tricolore et autres annexes, revenons aux valeurs de la République, avec les 24 lettres de son triptyque, dans le programme de Marie-George Buffet.
Légitimité : la désignation d’une candidature unitaire fut difficile et n’a pas pu aboutir. Il n’en reste pas moins que Marie-George Buffet fut élue par la majorité des Collectifs, quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, et son programme est exclusivement celui des 125 propositions élaborées par les dits-collectifs..
Impôts : c’est la nécessité incontournable de chiffrer les mesures à prendre. Refonte de l’impôt sur le revenu avec un maximum de 55%, triplement de l’impôt sur la fortune pour les patrimoines supérieurs à 1,2 millions d’euros, abaissement de la TVA (l’impôt le plus injuste puisqu’il touche indistinctement tous les revenus) et suppression pour les produits de première nécessité, modulation de l’impôt sur les société en fonction de l’usage fait des bénéfices.
Budget : directement lié au précédent en fonction du PIB, Education Nationale (7%), logement (2%), Jeunesse et sport (1%), Culture (1%), doublement du budget de la formation professionnelle.
Education : abrogation de la loi Robien, recrutement de 150 000 enseignants et de 45 000 personnes d’encadrement sur 5 ans, scolarisation obligatoire jusqu’à 18 ans, suppression de l’apprentissage à 14 ans.
Retraite et Santé : abrogation de la loi Fillon. Retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités. Aucune retraite inférieure au SMIC. Développement du système de retraite par répartition. Abrogation de la réforme Douste-Blazy. Recrutement de 9300 médecins et de 40 000 infirmières par an.
Travail : abrogation du CNE, le CDI sera la norme d’emploi, taux et durée d’indemnisation du chômage revalorisés, interdiction de l’emploi de stagiaires en remplacement des salariés, recours à l’intérim interdit, refondation de l’ANPE..
Europe : nouveau TCE, adopté par référendum dans tous les pays, comportant une charte des Droits Fondamentaux, refus de libéralisation des Services Publics (notons à ce sujet qu’elle est la seule candidate à avoir dénoncer la réunion de Madrid du 26 janvier 2007, et que d’autres candidats voudraient bien nous faire avaler ce TCE plus ou moins allégé sous forme parlementaire, ou référendaire mais à leur façon). La fête du cinquantenaire de la naissance de l’UE à Berlin le dimanche 25 mars n’a fait que confirmer ces craintes.
Environnement : économie d’énergie, impôts sur les profits pétroliers pour financer la lutte anti-pollution, application du protocole de Kyoto, référendum sur le nucléaire, développement des énergies renouvelables.
Généralisation : vote à la proportionnelle, respect de la parité, diminution de la durée des mandats, interdiction des cumuls, droit de vote et d’éligibilité des étrangers sous conditions d’années de résidence (3 ans pour les locales, 10 ans pour les nationales).
Agriculture : réforme de la PAC basée sur la souveraineté alimentaire, moratoire sur la production d’OGM en plein champ.
Logement : construction en 5 ans de 600 000 logements, création d’un service décentralisé du logement et de l’habitat, application de la loi SRU (20% de logements sociaux par commune), interdictions des saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz, d’électricité.
Immigration : régularisation des sans-papiers, respect du droit d’asile, suppression des zones de rétention, lutte contre toutes les discriminations.
Taxes : sur les activités commerciales liées au téléchargement, sur les profits des entreprises du secteur culturel, sur la publicité à la télévision, sur les transactions financières.
Epargne : mise en place d’un système public d’épargne, suppression des stock-options.
Famille : droit au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels, loi contre les violences faites aux femmes, contraception remboursée à 100 %, droit à l’IVG, garantie des droits des femmes migrantes.
Réforme fiscale : outre l’IR, l’ISF et la TVA, refonte des cotisations sociales étendues aux profits financiers et baisses de la CSG et de la CRDS.
Augmentation : le SMIC à 1500 € brut, fin du gel des salaires, revalorisation de 10 % du salaire des fonctionnaires.
Triplement de l’ISF pour les patrimoines supérieurs à 1,2 millions d’euros, doublement au delà de 750 000 euros.
Election et démocratie: Président de la République élu au suffrage indirect pour 5 ans, suppression du Sénat, suppression du 49-3, création d’un référendum d’initiative populaire.
Recherche : doublement du financement, exonération de la TVA pour les établissements publics.
Nation : sans être explicitée, cette idée se retrouve dans le développement et la rénovation de tous les Services Publics, l’arrêt des privatisations, les renationalisations et le recrutement d’agents de l’État.
Inscription : droit à l’information dans la Constitution.
Traitement de la justice et de la sécurité : abrogation des lois Perben et Sarkozy, peines de prison accompagnées de réinsertion.
Expérience : Ministre de la Jeunesse et des Sports, elle s’est attaquée efficacement au dopage, au suivi des athlètes de haut niveau, elle a tenté d’imposer le double contrôle sanguin et urinaire (véto des USA) et s’est attaquée également au problème de la délinquance en banlieue. Les athlètes et les enseignants d’EPS n’ont pas oublié son passage remarqué et brillant à ce ministère.

Il ne s’agit pas ici, bien entendu d’une liste exhaustive. Son programme comporte bien d’autres mesures dans les différents domaines exposés, et en particulier en matière de politique étrangère et de défense. Je n’ai fait que m’attacher à ce qui me semblait toucher au plus immédiat de notre quotidien. Les mesures proposées et parfaitement réalisables ouvrent une autre voie que celle sur laquelle ceux qui se relaient au pouvoir depuis des décennies avec la complicité des media tentent de nous masquer. Ouvrons les yeux et soutenons ce véritable programme en 24 lettres : liberté, égalité, fraternité

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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 09:03
Joyeuses Pâques
Reçu ça d'un ami ...a diffuser sans modération ...


Devinez, devinez, devinez, qui je suis !!!! Indice : personnalité politique
française Je suis issu d'une famille hongroise qui a collaboré avec le régime nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviter d'être jugée pour collaboration après la Libération. Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiants grévistes.

      Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas le candidat de la 
 « rupture » ou de la « nouveauté » en politique je suis entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieurs fois ministre, député, maire, président de Conseil Général.

À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était délégué interministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place la campagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France. J'ai fait cependant disparaître cet épisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le site internet du ministère de l'Intérieur. Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques. J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cette entreprise ne soit privatisée. J'ai renié cet engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un menteur.

Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors que j'étais censé la faire diminuer. Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et mes propos insultants envers les habitants de ces banlieues. J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsant les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.

J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon conseiller politique, Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe d'extrême-droite terroriste et antisémite. J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur l'immigration ou l'insécurité. Je me vante d'ailleurs d'avoir l'électorat du Front National pour moi. Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup. Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush.

Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour paraître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées par Staline et Mao Tsé Dong). Lors de l'affaire Clearstream j'était au courant depuis le début que mon nom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings.

Pour rappel, Hitler aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui. Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opération d'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué de faire échouer cette arrestation. Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable,j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est le même jour gravement blessé en randonnée et il est mort car il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère disponible pour l'y emmener... Je suis, je suis...

S'il vous plaît, il est ce que vous voulez, mais surtout pas notre futur président !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 15:52

Laïcité : questions à M. Sarkozy
par Henri Pena-Ruiz, philosophe, écrivain, ancien membre de la commission Stasi, tribune parue dans Le Monde, édition du 15 février 2007

Monsieur le Ministre, la religion n'est pas un service public. Voici cinq questions devenues cruciales qui vous permettront, je l'espère, d'en convenir.

Les humanistes athées doivent-ils jouir des mêmes droits que les croyants ? Dans votre livre La République et les religions (Cerf, 2004) vous accordez un privilège à l'option religieuse. Selon vous, en dehors de celle-ci, il ne serait pas possible de donner à la conduite de l'existence les repères de sens dont elle a besoin. A vous lire, Sartre l'athée et Camus l'agnostique devaient donc être perdus devant les problèmes de la vie... Et Bertrand Russell, qui écrivit Pourquoi je ne suis pas chrétien (Pauvert, 1962), devait se trouver démuni devant les questions éthiques. Ne pensez-vous pas que celui qui ne croit pas au ciel puisse être blessé par votre préférence, aujourd'hui transposée en une politique discriminatoire ?

Quelle égalité s'agit-il de promouvoir ? Vous dites vouloir l'égalité des religions entre elles, et pour cela vous envisagez de construire sur fonds publics des lieux de culte, notamment pour permettre aux citoyens de confession musulmane de compenser leur déficit en la matière par rapport aux catholiques, qui jouissent d'un usufruit gratuit des églises construites avant 1905. Vous ne demandez pas le même financement pour des maisons de la libre-pensée ou des temples maçonniques. Etes-vous donc partisan de la discrimination entre les citoyens selon les options spirituelles dans lesquelles ils se reconnaissent ? L'égalité républicaine se réduirait-elle pour vous à l'égalité des divers croyants, à l'exclusion des humanistes athées ou agnostiques ?

Parler, en l'occurrence, de "toilettage" de la loi de séparation de 1905 est un euphémisme trompeur. Rétablir le financement public des cultes, c'est raturer un des deux articles de cette loi, inscrits sous la rubrique Principes : "La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". Avouez que renoncer à un principe sur deux, c'est plus que toiletter la loi. C'est l'abolir. Depuis le 1er janvier 1906, toute construction d'un nouveau lieu de culte est à la charge des seuls fidèles, quelle que soit la religion en jeu. Telle est la règle, et les entorses trop fréquentes qui la bafouent ne sauraient pas plus faire jurisprudence que le fait de griller les feux rouges n'appelle leur abolition.

Quelle priorité pour les pouvoirs publics ? Le rapport Machelon, qui a votre sympathie, utilise le concept de liberté de religion, pour permettre le glissement du "libre exercice des cultes", garanti par le premier article de la loi, à la nécessité supposée de financer les cultes. Joli jeu de mots et vrai tour de passe-passe, qui risque de tromper. En République, seul l'intérêt général, commun à tous, portant sur les biens et besoins de portée universelle, mérite financement public.

Or, la religion n'est pas un service public, comme l'instruction, la culture ou la santé. Elle n'engage en effet que les fidèles, c'est-à-dire une partie des citoyens seulement. La puissance publique, dont les fonds résultent des impôts payés par des athées autant que par des croyants, n'a donc pas à financer les cultes, pas plus qu'elle n'aurait à financer la diffusion de l'athéisme. En convenez-vous ? L'Etat, jugé trop pauvre pour assurer les finalités sociales des services publics qui concernent tous les citoyens, serait donc assez riche pour financer l'option religieuse, qui pourtant n'en concerne que certains. Révoltant paradoxe : briser la laïcité en même temps que les services publics. Et faire passer cette régression par le supplément d'âme d'un monde sans âme, alliant le baume communautariste et le privilège public des religions.

Quelle conception de la lutte contre le fanatisme ? Vous dites vouloir éviter les interventions étrangères, notamment les financements venus de pays peu respectueux des valeurs républicaines et démocratiques. Et vous affirmez qu'en payant, on pourra mieux contrôler. Fausse évidence. Car enfin, quel lien juridique y a-t-il entre le financement et un droit de regard sur les propos des responsables religieux dans les lieux de culte ? Il ne peut exister que par le rétablissement d'une démarche concordataire, c'est-à-dire anti-laïque. Napoléon avait fait le concordat de 1801 en assortissant le financement public des cultes d'allégeances obligées des autorités religieuses à son pouvoir. Soit un système assez humiliant pour les croyants, puisqu'en somme il les achète.

Dans une République laïque, il ne saurait y avoir d'allégeance assortie de privilège. Veut-on imposer une orthodoxie aux religions ? Qui ne voit le caractère infaisable, et irrecevable, d'une telle perspective ? Bref, il n'est pas nécessaire de payer pour contrôler. Seul vaut l'Etat de droit. Et ce qui importe n'est pas la nationalité d'un imam, mais son respect des lois républicaines. Ne nous trompons pas de combat. Ce n'est pas l'étranger comme tel qui pose problème à la République, mais celui qui entend s'affranchir de la loi commune pour lui substituer sa loi particulière, qu'elle soit religieuse ou coutumière.

Enfin, que reste-t-il de la laïcité si on rétablit un financement discriminatoire ? La République n'est pas une juxtaposition de communautés particulières. Il n'y a pas en France cinq millions de "musulmans", mais cinq millions de personnes issues de l'immigration maghrébine ou turque, très diverses dans leurs choix spirituels. Seule une petite minorité d'entre elles fréquente la mosquée, la majeure partie faisant de la religion une affaire privée, ou ne se référant à l'islam que par une sorte de solidarité imaginaire. Dès lors, la République doit-elle renoncer à la laïcité pour satisfaire cette minorité, ou concentrer les deniers publics sur la redistribution par les services publics, la gratuité des soins, le logement social ou la lutte contre l'échec scolaire, qui concernent tous les hommes, sans distinction de nationalité ou de choix spirituels ?

Il est évidemment essentiel de permettre aux croyants l'acquisition des terrains qu'ils financeront, et toute discrimination foncière doit être combattue. Le prétexte invoqué pour l'abolition de la loi de 1905 est l'aide à apporter aux citoyens de confession musulmane. Or la promotion du bien commun à tous, et non la prise en charge publique de la religion, est la meilleure réponse au problème soulevé. C'est aussi la seule légitime. Si l'on brouille la frontière pourtant nette entre le culturel et le cultuel, on parachève le démantèlement de la loi. Les mots ont un sens, et tout glissement visant à confondre ce qui est distinct est une malhonnêteté. Cela s'appelle du détournement des deniers publics.

Nulle polémique dans de telles interrogations, mais l'inquiétude vive d'un républicain qui n'est pas décidé à admettre de nouveaux empiétements programmés contre la laïcité, à contre-courant des grandes conquêtes de l'esprit de liberté. La conscience citoyenne ne peut que s'insurger.

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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 14:47

 N.SARKOZY, UN DANGER MAJEUR

Rappel historique - "l'homme providentiel"

En 1933, à la suite d'une élection démocratique, Hitler accédait au pouvoir dans une Allemagne rongée par la crise économique, où les citoyens ordinaires avaient subi un appauvrissement sans précédent à cause d'un chômage massif et d'une inflation galopante, créant dans l'opinion un sentiment d'amertume et le désir d'un changement fort pour remettre l'Allemagne sur la bonne voie.
Hitler était alors perçu comme "l'homme providentiel", le seul ayant l'autorité et la détermination nécessaires. Il bénéficiait du soutien du patronat et des classes aisées, en même temps que d'une partie des classes populaires victimes de la crise. Le danger représenté par Hitler était alors complètement sous-estimé ou ignoré par les médias et par la majorité de "l'intelligentsia".
A l'issue de la seconde guerre mondiale, les Allemands, et dans une moindre mesure les Italiens, ont durablement pris conscience des dangers du fascisme. Mais cette prise de conscience n'a pas eu lieu en France, où le régime fasciste de Vichy pouvait être considéré comme imposé par la défaite et l'occupation, et non véritablement choisi par les Français, alors qu'en réalité, les fascistes représentaient une force politique importante en France pendant les années 30, et le régime de Vichy bénéficiait d'un large soutien populaire. Mais les Français se sont dispensés de faire leur examen de conscience, et la "bête immonde" n'a pas été éradiquée dans les esprits comme en Allemagne. D'où la montée en puissance du Front National et l'actuelle dérive du principal parti de droite (l'UMP) vers l'extrême-droite.


Nous sommes aujourd'hui au 21è siècle, et le fascisme est de retour avec un nouveau visage. Il a évolué vers une forme "moderne", débarrassé de l'anti-sémitisme, mais en conservant les mêmes principes et les mêmes méthodes: autoritarisme, culte de la répression, mépris de la démocratie, propagation de la haine, désignation de boucs-émissaires, et absence de scrupules ("la fin justifie les moyens").
Ainsi, Nicolas Sarkozy n'est pas anti-sémite (au contraire), mais il est violent, rempli de haine, et ne supporte pas les opinions différentes de la sienne.
Autre caractéristique du fascisme, Nicolas Sarkozy ne cesse de stigmatiser des catégories de personnes en les désignant à la vindicte publique et en les utilisant comme boucs-émissaires:
- les jeunes des banlieues (les "racailles", à nettoyer au "karscher")
- les "assistés"
- "ceux qui se lèvent tard"
- les "soixante-huitards" et l'esprit de Mai 68 (cause de tous les maux de la France selon Sarkozy)
- les consommateurs de drogues douces
- les syndicalistes ("ces braillards", comme il dit)
- les défenseurs des droits de l'homme, qu'il appelle avec mépris les "droits-de-l'hommistes"
Ce n'est pas un hasard si l'édition italienne du livre de Sarkozy a été préfacée par Gianfranco Fini, le leader de l'Alliance Nationale, précédemment dénommée MSI, le parti fasciste mussolinien dont l'Alliance Nationale a conservé le logo, une flamme tricolore aux couleurs de l'Italie (un logo repris et mis aux couleurs de la France par le Front National).
Et ce n'est pas un hasard non plus si Nicolas Sarkozy est la deuxième personnalité préférée des électeurs du Front National après Jean-Marie Le Pen.

 

Une personnalité inquiétante

Son ambition dévorante, sa soif de pouvoir, le fait qu'il ne pense qu'à son intérêt personnel, sa démagogie, son mépris de la démocratie, son intolérance et sa haine font de Nicolas Sarkozy un danger majeur si il est élu. Sa soif de pouvoir est d'autant plus inquiétante qu'il a déclaré vouloir modifier la constitution pour étendre les pouvoirs présidentiels.


Les observateurs objectifs qui ont approché Sarkozy disent qu'il émane de lui de la violence. Anecdote révélatrice, lorsque Nicolas Sarkozy a été mis en cause par une manipulation dans l'affaire Clearstream, il a dit "je trouverai le responsable de ça et je le pendrait à un croc de boucher".
Comme il l'a souvent montré à l'Assemblée Nationale ou à Argenteuil, Nicolas Sarkozy est un violent, et il gouvernera dans la violence, "à la cravache", il dressera les uns contre les autres, et le résultat sera une guerre civile. Les 5 semaines d'émeutes qu'il a déjà provoqué en 2005 ne sont qu'un avant-goût de ce qui arrivera si il s'empare du pouvoir.
Il est alors probable qu'il utilisera le soulèvement populaire comme prétexte pour prendre les pleins pouvoirs, comme l'article 16 de la constitution le permet lorsque "l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu".

Ce qu'il a fait - Le bilan de Sarkozy



- Baisse en trompe l'oeil de la délinquance, qui masque une hausse sans précédent des violences aux personnes. Cette hausse est de 20% en moyenne nationale mais elle atteint 70% dans certains départements.
- Primes au rendement pour les policiers, les encourageant ainsi à une répression hystérique, disproportionnée, avec gardes à vues injustifiées, et tolérance zéro pour les automobilistes.
- Transformation des policiers en cow-boys agressifs qui se croient tout permis; hausse sans précédant des bavures et des violences policières.
- Généralisation du flashball et introduction du taser
- Recul sans précédent des droits de l'homme en France, dénoncé par Amnesty International et la Ligue des Droits de l'Homme. Transformation de la France en un état policier oppressant.
- Remplissage des prisons sans se soucier un instant des conditions de détention crées par la surpopulation carcérale (violence entre détenus, viols, suicides, propagation du sida et de la tuberculose). Par sa politique ultra-répressive, Sarkozy a créé une situation catastrophique dans les prisons, une situation indigne d'un pays qui prétend respecter les droits de l'homme et qui donne des leçons au reste du monde à ce sujet.
- Propos irresponsables et haineux qui, combinées aux violences policières et à la "tolérance zéro", ont provoqué une insurrection des banlieues pendant 5 semaines.
- Privatisation partielle d'EDF
- Fausse promesse que GDF ne serait jamais privatisé.


Ce qu'il fera - Le vrai programme de Sarkozy

- Baisse des impôts pour les riches et pour les entreprises, creusant encore plus le déficit public et l'endettement de la France, une mesure purement idéologique et totalement irresponsable.
- Démantèlement du droit du travail, CPE pour tout le monde, précarité généralisée, avec une licenciement possible pendant 2 ans, sans justificatif ni recours.
- Retraite à 70 ans, et encouragement des retraites privées (fond de pension) pour ceux qui souhaitent partir plus tôt à la retraite et dans de meilleures conditions
- Semaine de 48 heures (alignement sur la norme européenne), et autorisation des heures supplémentaires jusqu'à 70 heures par semaine (opt-out, comme en Angleterre)
- Suppression des charges sociales sur les heures supplémentaires, ce qui encouragera les entreprises à recourir aux heures supplémentaires plutôt qu'embaucher
- Obligation d'effectuer un "travail d'utilité collective" (des travaux forcés payés moins que le SMIC) pour les bénéficiaires de minima sociaux
- Restauration du service national obligatoire pour les jeunes
- Adoption de la constitution européenne par le parlement, sans consulter les Français par référendum
- Privatisation d'EDF, de la SNCF, de la Poste. ANPE remplacée par des agences privées pour le placement des chômeurs.
- Autorisation des OGM. (Nicolas Sarkozy est le seul candidat à la présidentielle à ne pas s'être engagé à un moratoire sur les cutures d'OGM).
- Discrimination positive et encouragement du communautarisme
- Immigration choisie, c'est à dire appel à l'immigration quand le rapport entre l'offre et la demande sur le marché du travail est défavorable aux entreprises, risquant ainsi de les obliger à augmenter les salaires
- Suppression de la séparation des églises et de l'état, pour permettre aux lieux de culte d'être financées par l'argent du contribuable
- Réduction du nombre d'enseignants, réduction du budget de l'éducation nationale, l'argent restant devant être partagé avec les écoles privées (suppression de la loi Falloux)
- Augmentation du budget militaire pour renforcer les capacités de la France à participer aux guerres des Etats-Unis, au grand bénéfice des multinationales de l'armement, notamment Dassault (dont le PGD Serge Dassault est député UMP et sarkozyste convaincu), et Lagardère (dont le PDG Arnaud Lagardère est le parrain d'un fils de Sarkozy).
- Extension des pouvoirs présidentiels, au détriment du premier ministre et du parlement
- Généralisation des machines à voter, afin de pouvoir truquer les futures élections
- Modification probable du jeu électoral en autorisant à nouveau les entreprises à financer les partis politiques, et en légalisant les publicités politiques à la télévision (comme aux USA), afin de donner l'avantage au parti le plus riche, c'est à dire le plus favorable aux intérêts des multinationales afin de bénéficier de leur "générosité"
- Généralisation de la vidéosurveillance "intelligente", avec détection automatique des comportements interdits ou jugés suspects y compris pour les infractions anodines, comme allumer une cigarette dans un lieu public. La vidéosurveillance "intelligente" aura pour effet de multiplier les bavures policières (comme l'assassinat d'un jeune brésilien par la police à Londres après les attentats)
- Fichage des enfants dès la maternelle, pour repérer les "futurs délinquants".
(En tant que ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy avait prévu de faire adopter cette mesure début 2007, mais il l'a finalement retirée à cause de la polémique qu'elle pouvait susciter avant l'élection présidentielle)
- Création de prisons privées, comme dans le film "Fortress". Aux Etats-Unis, un tiers des prisons sont déjà privées, et l'un des buts de la répression est désormais de gonfler les profits des sociétés qui gèrent ces prisons et qui sont rémunérées en fonction du nombre de prisonniers.
Et à plus long-terme:
- Arrestations préventives, comme dans "Minority Report", avec emprisonnement des personnes en raison des crimes qu'elles "pourraient commettre" en fonction de probabilités établies par la police grâce au recoupement des fichiers informatiques publics et privés. Ces fichiers enregistrent de multiples données qui permettent de presque tout savoir sur chaque individu (consommation, déplacements, fréquentations, situation professionelle, financière, familiale, santé, horaires et habitudes de vie, lectures et sites internet consultés, caméras de surveillance, etc)
- Utilisation du terrorisme comme prétexte pour rendre obligatoire le marquage de chaque citoyen avec une puce électronique insérée sous la peau et lisible par un scanner ou par satellite.


Avec Nicolas Sarkozy, vivre en France deviendra un cauchemar digne des visions les plus sombres de la science-fiction, comme "1984" de George Orwell ou "un bonheur insoutenable" d'Ira Levin. Une minorité de privilégiés vivront dans l'opulence et à l'abri de la répression, tandis que le reste de la population vivra dans la misère et dans la peur (peur de la répression, peur des délinquants, peur des attentats, peur de perdre son misérable emploi ou son logement).

Dévotion envers les Etats-Unis
Nicolas Sarkozy veut tuer l'âme de la France, un pays qu'il n'aime pas et qu'il veut rendre semblable au pays qui est son modèle: les Etats-Unis. Nicolas Sarkozy l'a dit à de nombreuses reprises: il veut en finir avec le modèle social français, lui préférant un modèle américain, caractérisé par une société inégalitaire, violente, et ultra-repressive.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy alignera la politique de la France sur celle des Etats-Unis et engagera la France dans les futures guerres américaines au Proche-Orient. A cause de la politique étrangère de Sarkozy, la France subira des attentats sanglants comme ceux de Madrid ou de Londres. Et ces attentats lui fourniront le prétexte pour réduire encore les libertés et parachever ce qu'il a commencé au ministère de l'intérieur: l'instauration d'un état policier fasciste.
Enfin, par son soutien inconditionnel aux Etats-Unis de Bush, Sarkozy se fait le complice des crimes de guerre américains, des tortures (à Guantanamo, en Afghanistan, en Irak, et dans les prisons secrètes), des assassinats de journalistes par l'armée américaine en Irak, ou de l'emploi de bombes au phosphore contre des civils irakiens. Complice aussi de l'utilisation d'obus et de missiles à uranium appauvri, de l'absence d'interdiction des mines anti-personnelles et des bombes à fragmentation, et du refus américain de ratifier le protocole de Kyoto sur les émissions de CO2.

 

 

 

 

 

 

                                                                 (sans doute une photo montage : Sarkozy mesure 1,58m., Bush au    moins 1,75...et pourtant ils sont au même niveau!!!)

       La garde rapprochée de Sarkozy qui attend dans l'ombre
La "garde rapprochée" de Sarkozy est constituée par Brice Hortefeux et Christian Estrosi, ses fidèles depuis toujours. Il les a nommé à ses cotés au ministère de l'Intérieur, et ils seront récompensés par des postes-clé si Sarkozy arrive au pouvoir.
Tous les deux sont de véritables fascistes, encore pires que leur mentor. Sorte de Dick Cheney français, Brice Hortefeux n'aurait pas déparé au gouvernement de Vichy. Quant à Christian Estrosi, c'est un clone de Sarkozy avec l'intelligence en moins et les connexions "niçoises" en plus. (il est président du conseil général des Alpes Maritimes, un poste précédemment occupé par Jacques Médecin)
Brice Hortefeux sera probablement nommé ministre de l'intérieur, ce qui laisse présager le pire.
Pour faire plus ample connaissance, voici quelques photos des "lieutenants" de Sarkozy... 
                                                                                  
  Brice HortefeuxChristian Estrosi

 

Candidat et ministre de l'intérieur
Pour la première fois dans l'histoire de la république française, un candidat à l'élection présidentielle est en même temps ministre de l'intérieur jusqu'au dernier moment possible,  pendant la période qui précède les élections. Cette position donne à Sarkozy le contrôle de la police, des Renseignements Généraux, de la DST (contre-espionnage), mais aussi de l'organisation des élections.
Ayant tous les leviers nécessaires entre ses mains, il n'est pas impossible que Sarkozy les utilise pour espionner ces adversaires (c'est déjà fait, avec la surveillance de l'entourage de Ségolène Royal par les Renseignements généraux), pour truquer les élections, ou pour susciter des événements qui lui seraient électoralement favorables, par exemple des attentats islamistes.

Un ticket sans retour
Si Nicolas Sarkozy est élu, il généralisera les machines à voter, ce qui lui permettra de truquer les prochaines élections, comme Bush aux Etats Unis.
Les machines à voter sont une grave menace pour la démocratie, car elles sont facilement piratables par des virus informatiques destinés à modifier le comptage des votes, ou par le remplacement de composants par des versions truquées. De plus, les machines à voter signifient la fin de l'anonymat du vote, car l'électeur doit s'identifier par une carte magnétique qu'il doit insérer dans la machine pour valider son vote. Techniquement, rien n'empêche que les machines gardent en mémoire qui a voté quoi.
Nicolas Sarkozy s'est déjà déclaré favorable aux machines à voter. Les élections de 2007 risquent donc bien d'être les dernières élections démocratiques en France.

  piqué sur le blog d' eldiablo.over-blog.org

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 09:31

    POUR QUE LA GAUCHE SOIT BIEN A GAUCHE, LE ROLE DES COMMUNISTES ET DU VOTE POUR MARIE GEORGE AU 1° TOUR:

" Ségolène Royal vient de proposer un Contrat Première Chance qui permettrait aux entreprises de moins de dix salariés d’embaucher gratuitement des jeunes pour un an.

C’est une proposition dangereuse qui rappelle malheureusement la logique du CPE.

Les jeunes sont descendus en masse dans la rue pour l’empêcher, ils n’en veulent pas davantage aujourd’hui.

Ils refusent la précarité, le travail au rabais, et plus encore l’idée que leur travail ne mériterait même pas que les entreprises leur versent un salaire. Si la gauche veut mobiliser la jeunesse, elle doit lui reconnaître un droit effectif à l’emploi, faire du CDI la norme applicable à tous et lutter contre les discriminations à l’embauche. "
                                      Marie-George Buffet

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 09:09

                                                    MEETING A BASTIA

de gauche à droite: Ange Rovere, 1°adjoint de Bastia; G.Lledo, secrétaire départemental Corse du Sud du PCF,membre du Comité National du PCF; Dominique Bucchini, conseiller Régional; MGB, Josette Risteruci, conseillère à l'Assemblée de Corse; Michel Stefani, secrétaire PCF Haute Corse, conseiller à l'Assembée de Corse, membre du Comité National du PCF;P.-A.Luciani,1° adjoint à  Ajaccio

"Ils ont monté un scénario, semaine après semaine, pour limiter votre choix"

Vendredi 06 avril 2007

MG Buffet à Bastia: la Corse ne doit pas devenir "un ghetto pour riches"

La candidate communiste à la présidentielle Marie-George Buffet a pris l'engagement, devant une salle comble, vendredi à Bastia de défendre "bec et ongles" la loi sur le littoral en Corse et d'empêcher que l'île devienne "un ghetto pour riches".
Entourée des élus communistes de l'île et avec la participation d’une représentante du PRS de Melanchon, Marie George Buffet a affirmé: "la Corse ne peut se développer sur un tourisme de luxe, elle a besoin de diversifier son économie".
L'île, a ajouté la candidate, a besoin d'un "grand service public, d'une industrie agroalimentaire". Il "faut une toute autre ambition pour la Corse" qui "ne doit pas devenir un ghetto pour riches", a ajouté Mme Buffet à l'issue d'une visite d'une journée dans l'île où elle rencontré notamment des associations de défense de l'environnement à Bonifacio.
"Je prends l'engagement de défendre bec et ongles la loi sur le littoral, aucune dérogation ne doit être acceptée", a-t-elle dit.
La candidate a pris aussi le drapeau de la lutte contre le dérapage des prix: "Ici, en Corse, vous cumulez vie chère et bas salaires" et "je propose une enquête parlementaire pour savoir pourquoi ici la vie est aussi chère", a-t-elle lancé, chaudement applaudie par la salle.
De son côté, Dominique Bucchini, président du groupe communiste à l'Assemblée territoriale de Corse, avait, en première partie comme les autrers intervenants, dénoncé le plan d'aménagement durable de la Corse qui "propose de faire de notre île une destination touristique avec terrain de golf" pour le "jet set". "Nous proposons un service public" et ce n'est pas une notion "archaïque et passéiste", a-t-il argué.
Mme Buffet a une nouvelle fois "fustigé" le vote utile prôné par le PS.
"Ils ont monté un scénario, semaine après semaine, pour limiter votre choix", "vous n'avez plus besoin de réfléchir" et "devez choisir le candidat le moins pire pour éliminer les plus pires!", a-t-elle dénoncé.
"Pour combattre Sarkozy et faire taire Le Pen et Villiers il faut se donner une gauche de combat et de responsabilité et c'est cette gauche que je veux porter", a lancé la candidate.
S'en prenant au candidat UMP, elle a dénoncé son programme comme étant "celui de Mme Parisot", patronne du Medef.
Mais "Mme Parisot n'a pas un fils, elle en a deux, ce sont des jumeaux, tous deux disent qu'il est impossible d'augmenter les salaires", a-t-elle ironisé dans une allusion au candidat UDF François Bayrou, qui était également en visite vendredi dans l'île.
Alors qu'un dernier sondage sur les intentions de vote en Corse donne en tête Nicolas Sarkozy, suivi par Jean-Marie Le Pen, Mme Buffet a affirmé: "La Corse veut une République des libertés contre Sarkozy".
Le secrétaire de la fédération de Haute-Corse, membre du Comité National du PCF et conseiller à l’Assemblée de Corse, Michel Stefani a exprimé l’enjeu du scrutin et exposé les raisons corse de voter Marie George. « Il s’agit, a-t-il déclaré, de rompre avec le libéralisme et le terrorisme, de porter un projet politique correspondant à cette volonté[ car ]la politique menée par la majorité régionale de droite s’articule autour du tourisme de luxe et se traduit par la casse du service public, sur fond de violence indépendantiste, de spéculation, d’affairisme et de dérive maffieuse ».
Le premier adjoint communiste de Bastia, Ange Rovere, a fustigé également les sondages et les sondeurs: "jamais le sondage n'a joué un rôle aussi grand dans une élection", a-t-il dit en la comparant à un "concours publicitaire". "A quand les paillettes?", a-t-il ironisé en soulignant qu'une campagne à l'américaine "pousse à l'abstention".
De son côté, le premier adjoint du maire d'Ajaccio, Paul-Antoine Luciani, s'en est pris au thème de l'identité nationale qui a prévalu dans la campagne en soulignant que les communistes corses ont trois drapeaux: "le drapeau rouge, le drapeau français, et le drapeau corse, on ne cherche pas à les opposer".
L’Internationale et La Marseillaise ont conclu ce meeting.

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 08:03

                             A trop piller les idées de Le Pen, on finit par lui ressembler...

                                      copiée sur le site:sarkononmerci.com

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:38

 

                                             LES CHIENS DE GARDE DU CAPITALISME

                                                                Fañch Ar Ruz
                                                 Blog: http://blog.fanch-bd.com
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:35
                                                           Fañch Ar Ruz
                                                  Blog: http://blog.fanch-bd.com
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 15:30

                 

Laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes. (Slogan de mai 1968, Beaux-Arts)... et votez Marie George !

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