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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 14:13

               

 

  

    MARIE GEORGE BUFFET A BASTIA

              MEETING REGIONAL

    SALLE POLYVALENTE DE LUPINO

         VENDREDI 6 AVRIL 18h.30

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 14:04

   Je vote MGB et toi?

                      A GAUCHE !!!

 A six semaines du premier tour des présidentielles, la situation politique, est extrêmement préoccupante pour la gauche, face au piège qui est tendu au peuple de voter par défaut et sans exprimer de choix sur la nature de la politique à mener.

La nouvelle phase de la bipolarisation est en effet à l’œuvre : elle vise à présenter comme seul choix celui d’être pour ou contre Sarkozy. Le débat sur le contenu de la politique à mener, sur la possibilité d’une véritable alternative de gauche est volontairement occulté privant ainsi les électrices et les électeurs de leur droit et leur pouvoir à choisir leur vote en fonction de leurs convictions et de leurs exigences.
La pression pour faire sauter le clivage droite/gauche est à rapprocher de celle visant à faire accepter le libéralisme et les logiques financières qu’il favorise contre les intérêts populaires.
La situation ést préoccupante pour la gauche , pour une perspective de changement pour la vie des hommes et des femmes du pays. Il est urgent de réaffirmer le danger de voir la droite poursuivre la mise en œuvre de la politique menée, qu’elle le soit sous la conduite de Nicolas Sarkozy ou de François Bayrou. Urgent de faire appel à la responsabilité des hommes et des femmes de gauche alors que le projet et les déclarations de Ségolène Royal ne sont pas de nature à dynamiser le peuple de gauche ni à offrir une perspective de change¬ment durable.
Dans ces conditions, nous réaffirmons avec vigueur que la candidature de Marie-George Buffet est l’outil indispensable pour battre la droite et réussir à gauche. Cette candidature est à disposition pour affirmer qu’une politique de gauche, populaire et antilibérale est possi¬ble et nécessaire. Non seulement, il faut forcer le débat de contenu sur la nature des choix politiques à opérer dans le pays, mais il faut aussi le forcer sur la possibilité que l’élection présidentielle soit un moyen pour les couches populaires d’agir pour vivre mieux.

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 14:00

                                    Décès de Lucie Aubrac

« Ami quand tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place". Ce sont les paroles du chant des partisans qui me viennent en tête en venant d’apprendre le décès de Lucie Aubrac. Parce que cette femme n’aura eu de cesse toute sa vie de mettre en accord ses engagements et ses actes.

Que ce soit de son combat de jeune communiste d’hier, à son combat pour les sans papiers aujourd’hui, à ses prises de positions courageuses contre la dilapidation des acquis du programme du Conseil national de la Résistance Lucie Aubrac aura été un repère dans l’engagement de toutes et de tous les progressistes de France.
Mais c’est d’abord son combat dans la résistance qui a marqué les esprits et les mémoires. Son courage, son abnégation sa vie sont un exemple pour toutes les générations et tant que sa santé lui permettait, elle parcourait la France racontant aux plus jeunes les raisons de son engagement aux côtés de Raymond Aubrac son mari. Je suis fière que le Département de la Seine saint Denis et la ville de Villetaneuse ait donné le nom de Lucie Aubrac à un collège. Des livres, des films nous permettront de continuer à voir ce que fut la vie de ce couple inséparable.
Mais quel plus bel hommage pourrait lui être rendu que celui d’entretenir la flamme de la résistance à la résignation, de parler de raconter sans cesse ce que furent les résistants d’alors. Aux côtés de Jean Moulin la France s’enorgueillirait de voir une telle femme entrer au Panthéon.

                                              Marie-George Buffet,

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 14:08
DETENTE: Mots d'élus



Quand le moment est venu, l'heure est arrivée.
Raymond Barre

Même en avion, nous serons tous dans le même bateau.
Jacques Toubon

La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose.
Pierre Mauroy

Voici que s'avance l'immobilisme, et nous ne savons pas comment l'arrêter.
Edgar Faure

Saint Louis rendait la justice sous un chêne, Pierre Arpaillange la rend comme un gland.
André Santini

Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en fabriquent.
Jacques Godfrain

Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand, je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard.
André Santini

La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler.
Raymond Barre

Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée nationale.
Laurent Fabius

Villepin fait tout, je fais le reste.
Renaud Muselier

Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute; il est vrai que nous ne sommes que mardi.
François Goulard

Il doit bien rester un angle de tir pour la paix.
Bernard Kouchner

Mamère Noël est une ordure.
Michel Charasse

La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande.
Roselyne Bachelot

C'est l'union d'un postier et d'une timbrée.
D S K, à propos de l'alliance LO-LCR

A mon âge, l'immortalité est devenue une valeur-refuge.
V G E, reçu à l'Académie Française

Je ne suis candidat à rien.
Nicolas Sarkozy

C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit :
je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai écrit.
V G E au sujet du projet de Constitution Européenne

C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui.
V G E au sujet du projet de Constitution Européenne

Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l'auraient appelé Sarkozy.
Robert Hue

J'étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui.
Manuel Valls

Que l'on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra pas changer l'endroit où elle se trouve.
Michel Barnier

Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints.
Jean-Pierre Raffarin

Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare.
Dominique de Villepin

Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit.
Ségolène Royal

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:54
                       Nicolas de Sarközy-Bocza, immigré de deuxième génération(sic)
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:43

Copenhague après l'émeute

SOIGNE TA GAUCHE : La petite fille aux allumettes et Mai 68



Le modèle français offre des perspectives. On le décrie et pourtant sa cote grimpe. Le Danemark, récemment, lui rendait un hommage enflammé. Une jeunesse rebondit face à l’injustice. Elle applique une méthode prescrite par Brecht : La violence aide, là, où la violence règne.
Là, à Copenhague, une jeunesse s’insurge. Une municipalité lâche fuit ses responsabilités afin, sans doute, de mettre de l’ordre dans ses affaires, sans oser se salir les mains. Elle vend des bâtiments occupés par des squatters depuis des décennies et délègue ainsi leur expulsion au nouveau propriétaire, une église quelconque, peut-être sectaire selon nos critères, qui se fait fort de respecter la loi.
Le bon Dieu a bon dos. Son fils prônait une espèce de communisme. En son nom, on sacrifie un espace de libertés et de créations insolentes, de démarches invitant à une autre vie. Pour l’instant, cette histoire s’est conclue par deux jours d’émeute.
Aussitôt, ici ou là, on a parlé des révoltes, autrement graves, déclenchées à partir de Clichy-sous-bois et de la mort de deux adolescents poursuivis par une police aveugle. Puis, des commentateurs plus ou moins avisés ont dérivé sur Mai 68 et ses barricades. On croit rêver. Si seulement, on rêvait.
Un spectre hante le paysage politique français et l’on nous ressert Mai 68 à toutes les sauces. Sarkozy, par exemple, qui ne veut rien moins que « l’annuler », sans que l’on sache très bien comment ni vraiment pourquoi. Veut-il conjurer d’ores et déjà les effets annoncés d’une catastrophe imminente contenue dans son programme ? Craint-il le renouvellement d’une réaction comparable à celle suscitée par le CPE ? Redoute-t-il les revendications relatives à l’élargissement des libertés, à une révolution des mœurs, à l’expression de désirs qui primeraient sur les logiques appelant des réformes insupportables ? Ou est-ce, tout simplement, le souvenir de la plus importante grève ouvrière et ses succès qui le traumatisent encore ?
Toujours est-il que Sarkozy veut annuler Mai 68, cause, sans doute et selon lui, des maux qui frappent notre société. L’immoralité triomphe, le cynisme des profiteurs prévaut, la paupérisation des couches populaires progresse, une pensée politique médiocre, réduite à des combinaisons louvoyantes, à l’émission de salades ordurières ou à des postulats trop grandiloquents pour n’être pas fallacieux imprègnent des esprits gagnés par un sauve-qui-peut. Tracer ou retracer l’itinéraire de transfuges et dresser le portrait intellectuel d’anciens maoïstes en mal de repentance vaudrait non pas le détour, mais le déplacement. On les a connus jeunes ambitieux. On les découvre vieux arrivistes. De ce point de vue, l’UMP ressemble de plus en plus à un zoo d’animaux hybrides.
Sarkozy tient sa revanche. Avec lui, tout est possible, y compris et surtout l’indécence. Il veut annuler Mai 68. En matière d’annulation, il ignore qu’il a un prédécesseur de taille, Alfred Rosenberg qui lui souhaitait rien moins qu’annuler la Révolution française, dans les années trente. Mauvais complice, mauvais exemple, admettons-le, auquel Nicolas Sarkozy ne peut être ni comparé, ni identifié. Mais quand même… On dirait qu’il cherche à briser toute résistance à des projets rebelles, à étouffer dans l’œuf une relève, en invalidant un événement et une période dont les idées sédimentent encore une France qu’il veut brimer, en la privant de références subversives et en souhaitant amortir ses échos émancipateurs. Ça vous cite Jaurès, qu’il « honorabilise », comme si Jaurès ne s’était pas prononcé pour le communisme et ça repousse ses héritiers.
Et il y a des commentateurs pour trouver « ça » astucieux, intelligent ? Mai 68 et son soupçon de révolution a probablement échoué. Ce n’est pas une raison pour massacrer a posteriori une expérience reposant, quoi qu’il en soit, sur la conjugaison des forces du travail et d’une énergie étudiante. Il n’y a qu’à écouter Nicolas Sarkosy pour comprendre, quand il n’amuse pas la galerie, qu’il préfère la poésie racornie des livres de comptes au lyrisme de la grève générale. Sa grandeur, sa vision sont celles d’un homme habité par une rancune à peine contenue. Il n’inquiète pas, il révolte.
Genica Baczynski, membre du conseil de campagne de Marie-George Buffet.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:25

Les idées reçues du libéralisme 


                     Faut-il travailler plus pour gagner plus ?


Le slogan de Nicolas Sarkozy est une véritable escroquerie. La durée du travail et la rénumération ne dépendent pas de la volonté du salarié mais de celle de l’employeur. Des millions de salariés subissant les temps partiels aimeraient bien travailler plus. Et que dire des chômeurs.
Alors que le salarié français est l’un des plus productif au monde, le cadeau de Sarkozy et de Bayrou, c’est d’augmenter un peu plus les profits réalisés sur le dos de cette productivité et de poursuivre les exonérations de cotisations sociales patronales. 23 milliards d’euros en 2006, soit l’équivalent de tous les fonds alloués en formation professionnelle du public et du privé ! Ces cadeaux aux patrons sont réalisés depuis des années sans contrepartie. Et pour quel résultat ! Plus de chômage, de précarité et des salaires en berne. 1 salarié sur 2 gagne moins de 1315€ par mois. 17% des salariés sont payés au SMIC contre 11% il y a 10 ans. La France est un pays de bas salaire située au 14e rang de l’Union européenne pour le salaire médium. Cela mine la consommation populaire d’où une croissance très faible.
Ce ne sont donc pas les coûts salariaux qui posent problème et qui étouffent nos PME mais les coûts financiers. En effet, 70% des ressouces nouvelles des entreprises sont allés à la finance via les intérêts versés aux banques, les dividendes des actionnaires. Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 100 milliards de profits en 2006.
Les moyens existent. Il faut utiliser autrement l’argent. C’est pourquoi nous proposons, par exemple, d’en finir avec les exonérations de cotisations sociales et d’allouer les 23 milliards à un Fonds national pour sécuriser l’emploi et la formation. Une augmentation générale des salaires avec un SMIC porté à 1500€ dès juin 2007 ne constituerait pas seulement une mesure de justice sociale mais aussi d’efficacité pour le développement économique de notre pays.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:13
En 1994, il y a eu plus d'un million de personnes dans la rue pour s'opposer à la réforme de la loi Falloux proposée par François Bayrou, alors ministre de l'Education nationale.   François Bayrou, à l'époque, proposait de financer, avec l'argent public, l'école privée.
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:06

                    UN GROS MOT


« Évoquer l’identité nationale, ce n’est quand même pas dire un gros mot », proteste Nicolas Sarkozy ! 
  Si.
La polémique fait rage, et c’est bien comme ça, après que Nicolas Sarkozy a évoqué la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ». Le plus souvent, il lui a été répondu, à juste titre, sur ce qu’il y a de scandaleux à mettre dans le même sac ces deux thèmes, laissant entendre que l’immigration serait cause de dommages à l’identité française.
On pourrait s’amuser de voir ces remarques faites par diverses personnalités, émanant de divers courants politiques, qui n’ont jamais hésité à mettre ensemble les mots « immigration et insécurité » (comme si l’insécurité, réelle ou supposée, résultait de l’immigration), ou encore les mots « immigration et laïcité » (comme si l’immigration faisait courir un risque particulier au principe de l’indépendance de l’État vis à vis des églises).
S’agissant de la proposition du Ministre de la chasse à l’enfant, on pourrait également ironiser, en se demandant quelles administrations dépendraient d’un ministère de « l’identité nationale ».
Mais le plus surprenant à vrai dire, est que les critiques – qui n’ont généralement pas contesté l’idée d’un « ministère de l’immigration » aient semblé tenir pour acquis qu’était légitime de vouloir préserver cette fameuse, et semble-t-il sacro-sainte « identité nationale ». C’est plus, donc, l’association de ces deux thèmes, que chacun d’eux pris à part, qui est apparue scandaleuse.
Et pourtant…
S’agissant de l’immigration, l’idée de lui conférer son propre « ministère », quand même le nom de ce ministère ne ferait aucune référence à « l’identité nationale » ne va pas sans interroger : elle présume en effet que « l’immigration » est un tel problème qu’il faille rassembler entre les mains d’un seul ministre l’ensemble des compétences qui la concernent de près ou de loin ; telle est l’explication que Nicolas Sarkozy en a expressément donnée. Or, ce dont les populations immigrées, toutes générations confondues, on besoin, ce n’est pas qu’on s’occupe spécifiquement d’elles : c’est que la société change – y compris dans les rapports qu’elle entretient avec elles.
Quant à « l’identité nationale », de quoi parle-t-on ? De quel projet ethnique ? Même la Serbie de Milosevic n’a pas connu de « Ministère de l’identité nationale ». L’affirmation qu’il existerait une telle « identité », susceptible de faire l’objet de politiques publiques, est en elle-même scandaleuse. L’identité nationale, toujours et partout, se définit par rapport à ses ennemis. Elle se construit autour des marches militaires. Elle en est le corollaire. La haine est la face cachée de la nation. Et vice versa.
Il arrive, dira-t-on, que les nationalismes portent des combats émancipateurs. On rappellera par exemple les nationalismes des colonisés, des dominés. Voire. Même dans ces cas là, l’idée nationale, singée sur celle du dominant ou du colonisateur, apprise dans ses écoles, par la lecture de ses grands auteurs, reprise de son folklore d’évidences intimes, pourrait bien être mise en question, comme le dernier cadeau, empoisonné tout à loisir, de la puissance que l’on entend mettre à bas.
Mais ce n’est de toutes façons pas ce dont il s’agit avec le « ministère de l’identité nationale » proposé par Nicolas Sarkozy. Il s’agit au contraire de flatter le narcissisme de tous les amoureux de « grandeur nationale », de ceux dont la bouche dégouline de « rôle de la France », de ceux qui sont « fiers d’être français », comme s’il s’agissait d’une noblesse, corollaire sans doute de la « honte d’être étranger ».
Si la proposition du candidat de l’UMP est raciste, ce n’est pas seulement par la façon dont elle articule deux problématiques qui auraient dû demeurer séparées. C’est parce qu’il avance l’une et l’autre.
                                                Pierre Levy

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 12:53

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