Saint-Florent :
fermeture du 4ème poste et d'un rééducateur maître G (départ en retraite)
Murato : fermeture du 3ème poste.
Défense de l'Education
Nationale:
le programme du Front de Gauche
DU BALAI !
VIVEMENT LE FRONT DE GAUCHE
Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa stratégie du « Président jusqu'au dernier jour ». Cela n'a surpris personne, il a annoncé sa candidature mercredi soir au 20 h de TF1, la chaîne de son ami Martin Bouygues. Il va « essayer de dire la vérité aux Français ». On comprend qu'avec un bilan aussi calamiteux, l'exercice soit difficile. La vérité, c'est que la France qu'il dit « forte », il n'a eu de cesse que de casser ce qui fait sa richesse. La vérité, c'est que ses idées n'apporteront rien de bon aux Français, il nous promet le pire.
Le 22 avril prochain, il faut que le peuple le congédie.
Le Président du peuple bâillonné
Nicolas Sarkozy se présente comme celui qui va redonner la parole au peuple. Menteur !
Que ne l'a-t-il fait durant 5 ans ! Contre le vote majoritaire des Français-e-s, c'est lui qui a réintroduit le Traité constitutionnel européen en négociant le Traité de Lisbonne. C'est lui qui a fait passer de force sa néfaste réforme des retraites malgré des millions de manifestant-e-s et un rejet de l'opinion publique. Celui qui se targuait d'être le président du pouvoir d'achat a fait les poches des Français. Il se garde bien de leur demander leur avis sur la TVA sociale ou le nouveau traité européen qui renforcera la politique d'austérité.
Ses promesses de nouveaux référendums, c'est du bluff. Il ne s'en servirait que pour diviser le peuple. Nous ne lui en donnerons pas l'occasion.
Robin des Bois à l'envers
Sur le plateau de TF1, il s'est proclamé « candidat du peuple ». S'il a été proche du peuple pendant 5 ans, c'est pour le taxer plus, faire des cadeaux aux riches et à ses amis du CAC 40.
Régression de notre pouvoir d'achat, explosion du chômage, casse des services publics d'un côté, bouclier fiscal, suppression de l'impôt sur la fortune, exonération de cotisation sociale pour les autres.
La crise, résultat du choix de la finance et de la spéculation contre les besoins humains, il nous la fait payer.
C'est tout cela qu'il veut continuer et aggraver. Par exemple, il propose que la négociation à l'intérieur de chaque entreprise remplace le code du travail et la loi. De quelle protection bénéficieront les salariés si la loi n'est plus là pour les défendre ?
De même, il lance, comme un ballon d'essai, la fin du statut du fonctionnaire. Ainsi, comme il veut le généraliser dans le privé, on pourrait précariser, licencier, réduire les salaires et allonger le temps de travail à merci. Pourquoi toujours tout tirer vers le bas ? Nous ne laisserons pas faire.
Le caméléon du FN
Face au rejet populaire et massif de son action à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a décidé de séduire l'électorat FN comme il l'avait fait en 2005 avec sa proposition d'un Ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Il a renouvelé, mercredi soir, sa proposition de transférer de la justice pénale aux tribunaux administratifs dirigés par les préfets, le droit des immigrés. Assez d'offrir des boucs émissaires à la colère, assez de jouer avec les peurs !
Nous ne nous tromperons pas d'adversaire, c'est la droite et l'extrême-droite qu'il faut battre.
Nicolas Sarkozy, « un français comme les autres », comme il se caractérise, a déclaré que « cette campagne était un forme de soulagement ». Le soulagement pour le peuple serait qu'il parte.
AVEC LE FRONT DE GAUCHE ET JEAN-LUC MELENCHON
PRENEZ LE POUVOIR !
Sarkozy et la droite méritent une bonne gauche. Une gauche qui n'hésite pas entre affronter et rassurer les marchés. Une gauche pour laquelle l'austérité juste, c'est juste encore plus d'austérité. Répondre à la crise en faisant le choix deL'humain d'abord, c'est le parti pris du Front de gauche, de ses candidats aux législatives et de Jean-Luc Mélenchon. La dynamique pour changer est de ce côté. Le Front de gauche est la condition pour que la gauche gagne, durablement.
MEETING de Jean-Luc MELENCHON
Cosec Pepito Ferretti Montesoro - BASTIA Mercredi 22 février - 18 h
Avec
Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF
Dominique BUCCHINI Président de l’Assemblée de Corse Michel STEFANI,secrétaire régional du PCF, conseillerà l'Assemblée de Corse
Ange ROVERE, maire-adjoint de Bastia
Michel Stefani. « Défendre la continuité territoriale »
Élu PCF à l'Assemblée de Corse, membre de la Commission du développement économique.Conseiller territorial, Michel Stefani siège dans le Groupe communiste et des citoyens du Front de Gauche à l'Assemblée de Corse.
Il donne son point de vue à La Marseillaise sur l'actualité récente de la SNCM.
La Marseillaise.
Quelle est votre réaction à l'expulsion par la force des marins CGT en grève qui occupaient le « Corse » ?
Michel Stefani.
Nous la condamnons à double titre. D'abord parce que l'emploi de la force n'a pas sa place dans le dialogue social, ensuite parce que la direction de la SNCM use de subterfuges pour mettre en cause le droit de grève.
La Marseillaise.
L'Assemblée de Corse se réunit lundi avec à son ordre du jour la délégation de service public (DSP) de la SNCM. Sur quoi vont porter les débats ?
Michel Stefani.
On en est encore à l'examen de la décision de la cour administrative d'appel de Marseille d'annuler une partie de la DSP intitulée « service complémentaire ». Cette décision enjoint la collectivité à négocier avec la SNCM une sortie amiable de la convention. Lundi, nous allons autoriser le Président de l'Exécutif Corse à porter l'affaire devant la justice administrative si les négociations amiables n'aboutissaient pas de manière satisfaisante.
La Marseillaise.
Tout cela semble technique, quelles sont les conséquences concrètes ?
Michel Stefani.
Au plan politique, je constate que la logique de réduction du périmètre du service public dans le maritime mais aussi dans l'aérien confirme sa dangerosité. Dans le cadre de la concurrence, la collectivité territoriale de Corse a perdu la maîtrise de la continuité territoriale, une compétence pourtant vitale. Et cela, pour deux raisons : le gel depuis trois ans des dotations d'État en la matière qui se conjugue avec les effets du système mis en place par la droite en 2002. Je veux parler de « l'aide sociale » qui a bénéficié presque exclusivement à la compagnie lowcost Corsica Ferries au départ de Toulon tout en concurrençant la DSP. Résultats : en 6 ans, on est passé de 40 millions d'euros d'excédents sur la continuité territoriale à 20 millions d'euros de déficit pour la collectivité.
La Marseillaise.
Comment en est-on arrivé là ?
Michel Stefani.
Nous nous étions opposés dès 2002 à ce système dit « d'aide sociale » au fonctionnement opaque. Il bénéficie essentiellement à Corsica Ferries sans obligation de service public ni pour autant satisfaire les règles très libérales de l'Union européenne. En effet, selon elles, « l'aide sociale » doit bénéficier aux individus et non à la compagnie. Bref, en 2002 on nous promettait avec ce dispositif la prospérité et une baisse des tarifs, 6 ans plus tard les tarifs ne baissent pas et la collectivité accuse un déficit.
La Marseillaise.
Selon vous y a-t-il comme le dénonce la CGT, un véritable danger sur l'équilibre de la SNCM en ouvrant cette ligne en dehors du cadre du service public ?
Michel Stefani.
Les problèmes de dumping social et fiscal évoqués par la CGT, le sont à juste titre. Cette situation n'est pas saine. L'expérience sarde nous montre quels sont les risques. Là-bas, la compagnie nationale a été liquidée, dès l'année suivante les rapaces low-cost ont augmenté leurs tarifs parfois jusqu'à 150%.
La Marseillaise.
Que proposez-vous ?
Michel Stefani.
Il faut qu'il y ait le débat. Pour notre part, nous voulons une remise à plat d'ensemble. L'État doit assumer ses responsabilités et cesser son désengagement. Il doit réévaluer sa dotation de continuité territoriale pour donner les moyens à notre collectivité d'assumer pleinement cette compétence.Le retour de Toulon dans la DSP est une exigence de même que le pavillon français du premier registre(*) pour tout le monde.
La Marseillaise.
A ce propos, un amendement communiste qui visait à placer tous les navires basés en France sous ce régime vient d'être repoussé au Sénat. Cela ferme-t-il la perspective de voir aboutir vos propositions ?
Michel Stefani.
Non, rien n'est fermé. La lutte continue.
Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise le 17 février 2012)
(*) Régime qui détermine le statut des salariés. Les compagnies à bas coût utilisent le pavillon italien du second registre.
FRONTE-DI-MANCA
par BANDERA ROSSA
calvi
par BANDERA ROSSA