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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 07:32
MARE NOSTRUM-copie-1
PALESTINE OCCUPEE
 
Khader Adnan va-t-il mourir de faim dans les  prisons de l'occupant?

20 février 2012



Demain, 21 février 2012

GREVE DE LA FAIM
GENERALE
EN PALESTINE
POUR KHADER

 

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 07:19

                                                                 FRONTE-DI-MANCA

                                                                            melanchon.jpg

 

 

Saint-Florent :

fermeture du 4ème poste et d'un rééducateur maître G (départ en retraite)

Murato : fermeture du 3ème poste.

 

                                         le-programme-du-front-de-gauche

           Défense de l'Education

            Nationale:

   le programme du Front de Gauche

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 16:26

 

FRONTE DI MANCA

 

 

 

DU BALAI !

VIVEMENT LE FRONT DE GAUCHE

 

Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa stratégie du « Président jusqu'au dernier jour ». Cela n'a surpris personne, il a annoncé sa candidature mercredi soir au 20 h de TF1, la chaîne de son ami Martin Bouygues. Il va « essayer de dire la vérité aux Français ». On comprend qu'avec un bilan aussi calamiteux, l'exercice soit difficile. La vérité, c'est que la France qu'il dit « forte », il n'a eu de cesse que de casser ce qui fait sa richesse. La vérité, c'est que ses idées n'apporteront rien de bon aux Français, il nous promet le pire.

Le 22 avril prochain, il faut que le peuple le congédie.

 


Le Président du peuple bâillonné

Nicolas Sarkozy se présente comme celui qui va redonner la parole au peuple. Menteur !

Que ne l'a-t-il fait durant 5 ans ! Contre le vote majoritaire des Français-e-s, c'est lui qui a réintroduit le Traité constitutionnel européen en négociant le Traité de Lisbonne. C'est lui qui a fait passer de force sa néfaste réforme des retraites malgré des millions de manifestant-e-s et un rejet de l'opinion publique. Celui qui se targuait d'être le président du pouvoir d'achat a fait les poches des Français. Il se garde bien de leur demander leur avis sur la TVA sociale ou le nouveau traité européen qui renforcera la politique d'austérité.

Ses promesses de nouveaux référendums, c'est du bluff. Il ne s'en servirait que pour diviser le peuple. Nous ne lui en donnerons pas l'occasion.

 

Robin des Bois à l'envers

Sur le plateau de TF1, il s'est proclamé « candidat du peuple ».  S'il a été proche du peuple pendant 5 ans, c'est pour le taxer plus, faire des cadeaux aux riches et à ses amis du CAC 40.

Régression de notre pouvoir d'achat, explosion du chômage, casse des services publics d'un côté, bouclier fiscal, suppression de l'impôt sur la fortune, exonération de cotisation sociale pour les autres.

La crise, résultat du choix de la finance et de la spéculation contre les besoins humains, il nous la fait payer.

C'est tout cela qu'il veut continuer et aggraver. Par exemple, il propose que la négociation à l'intérieur de chaque entreprise remplace le code du travail et la loi. De quelle protection bénéficieront les salariés si la loi  n'est plus là pour les défendre ?

De même, il lance, comme un ballon d'essai, la fin du statut du fonctionnaire. Ainsi, comme il veut le généraliser dans le privé, on pourrait précariser, licencier, réduire les salaires et allonger le temps de travail à merci. Pourquoi toujours tout tirer vers le bas ? Nous ne laisserons pas faire.

 

Le caméléon du  FN

Face au rejet populaire et massif de son action à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a décidé de séduire l'électorat FN comme il l'avait fait en 2005 avec sa proposition d'un Ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Il a renouvelé, mercredi soir, sa proposition de transférer de la justice pénale aux tribunaux administratifs dirigés par les préfets, le droit des immigrés. Assez d'offrir des boucs émissaires à la colère, assez de jouer avec les peurs !

Nous ne nous tromperons pas d'adversaire, c'est la droite et l'extrême-droite qu'il faut battre.

 

Nicolas Sarkozy, « un français comme les autres », comme il se caractérise, a déclaré que « cette campagne était un forme de soulagement ». Le soulagement pour le peuple serait qu'il parte.

 


 

AVEC LE FRONT DE GAUCHE ET JEAN-LUC MELENCHON

PRENEZ LE POUVOIR !


Sarkozy et la droite méritent une bonne gauche. Une gauche qui n'hésite pas entre affronter et rassurer les marchés. Une gauche pour laquelle l'austérité juste, c'est juste encore plus d'austérité. Répondre à la crise  en faisant le choix deL'humain d'abord, c'est le parti pris du Front de gauche, de ses candidats aux législatives et de Jean-Luc Mélenchon. La dynamique pour changer est de ce côté. Le Front de gauche est la condition pour que la gauche gagne, durablement.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 10:34

                                                                             FRONTE DI MANCA

                                         melanchon

 

 

 

 

MEETING de Jean-Luc MELENCHON

 

Cosec Pepito Ferretti Montesoro - BASTIA Mercredi 22 février - 18 h

 

Avec

Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF

Dominique BUCCHINI Président de l’Assemblée de Corse Michel STEFANI,secrétaire régional du PCF, conseillerà l'Assemblée de Corse

Ange ROVERE, maire-adjoint de Bastia

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 20:52

Michel Stefani. « Défendre la continuité territoriale »

stefani-michel.jpg

Élu PCF à l'Assemblée de Corse, membre de la Commission du développement économique.Conseiller territorial, Michel Stefani siège dans le Groupe communiste et des citoyens du Front de Gauche à l'Assemblée de Corse.

Il donne son point de vue à La Marseillaise sur l'actualité récente de la SNCM.

La Marseillaise.

Quelle est votre réaction à l'expulsion par la force des marins CGT en grève qui occupaient le « Corse » ?

Michel Stefani.

Nous la condamnons à double titre. D'abord parce que l'emploi de la force n'a pas sa place dans le dialogue social, ensuite parce que la direction de la SNCM use de subterfuges pour mettre en cause le droit de grève.

La Marseillaise.

L'Assemblée de Corse se réunit lundi avec à son ordre du jour la délégation de service public (DSP) de la SNCM. Sur quoi vont porter les débats ?

Michel Stefani.

On en est encore à l'examen de la décision de la cour administrative d'appel de Marseille d'annuler une partie de la DSP intitulée « service complémentaire ». Cette décision enjoint la collectivité à négocier avec la SNCM une sortie amiable de la convention. Lundi, nous allons autoriser le Président de l'Exécutif Corse à porter l'affaire devant la justice administrative si les négociations amiables n'aboutissaient pas de manière satisfaisante.

La Marseillaise.

Tout cela semble technique, quelles sont les conséquences concrètes ?

Michel Stefani.

Au plan politique, je constate que la logique de réduction du périmètre du service public dans le maritime mais aussi dans l'aérien confirme sa dangerosité. Dans le cadre de la concurrence, la collectivité territoriale de Corse a perdu la maîtrise de la continuité territoriale, une compétence pourtant vitale. Et cela, pour deux raisons : le gel depuis trois ans des dotations d'État en la matière qui se conjugue avec les effets du système mis en place par la droite en 2002. Je veux parler de « l'aide sociale » qui a bénéficié presque exclusivement à la compagnie lowcost Corsica Ferries au départ de Toulon tout en concurrençant la DSP. Résultats : en 6 ans, on est passé de 40 millions d'euros d'excédents sur la continuité territoriale à 20 millions d'euros de déficit pour la collectivité.

La Marseillaise.

Comment en est-on arrivé là ?

Michel Stefani.

Nous nous étions opposés dès 2002 à ce système dit « d'aide sociale » au fonctionnement opaque. Il bénéficie essentiellement à Corsica Ferries sans obligation de service public ni pour autant satisfaire les règles très libérales de l'Union européenne. En effet, selon elles, « l'aide sociale » doit bénéficier aux individus et non à la compagnie. Bref, en 2002 on nous promettait avec ce dispositif la prospérité et une baisse des tarifs, 6 ans plus tard les tarifs ne baissent pas et la collectivité accuse un déficit.

La Marseillaise.

Selon vous y a-t-il comme le dénonce la CGT, un véritable danger sur l'équilibre de la SNCM en ouvrant cette ligne en dehors du cadre du service public ?

Michel Stefani.

Les problèmes de dumping social et fiscal évoqués par la CGT, le sont à juste titre. Cette situation n'est pas saine. L'expérience sarde nous montre quels sont les risques. Là-bas, la compagnie nationale a été liquidée, dès l'année suivante les rapaces low-cost ont augmenté leurs tarifs parfois jusqu'à 150%.

La Marseillaise.

Que proposez-vous ?

Michel Stefani.

Il faut qu'il y ait le débat. Pour notre part, nous voulons une remise à plat d'ensemble. L'État doit assumer ses responsabilités et cesser son désengagement. Il doit réévaluer sa dotation de continuité territoriale pour donner les moyens à notre collectivité d'assumer pleinement cette compétence.Le retour de Toulon dans la DSP est une exigence de même que le pavillon français du premier registre(*) pour tout le monde.

La Marseillaise.

A ce propos, un amendement communiste qui visait à placer tous les navires basés en France sous ce régime vient d'être repoussé au Sénat. Cela ferme-t-il la perspective de voir aboutir vos propositions ?

Michel Stefani.

Non, rien n'est fermé. La lutte continue.

 

Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise le 17 février 2012)

(*) Régime qui détermine le statut des salariés. Les compagnies à bas coût utilisent le pavillon italien du second registre.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 20:19

FRONTE-DI-MANCA
FRONTE-DI-MANCA
par BANDERA ROSSA

Nicolas Sarkozy est entré en campagne ce 15 février nous jouant la partition de «la France forte» Seuls ce sont renforcés sous son quinquennat Parisot, Total, l'Oréal et les patrons du Cac 40 qui se repaissent de la crise et dont les actions en bourse sont proportionnelles aux sacrifices des populations de Grèce, de France ou d'ailleurs! Car pour la réhabilitation de la valeur travail et le recours au référendum on a vu. Le SMIC n'a bénéficié d'aucun coup de pouce et l'actuel Président et ses amis ont commencé leur mandat par le viol du du NON au TCE! Nous étions certes habitué à l'arrogance de la droite, mais cette dernière prestation dans la foulée des mots de Claude Guéant, des diatribes anti-chômeurs, des plans d'austérité I et II, du débat sur la TVA «sociale» jusqu' au négationnisme Vanneste, donne la nausée. L'UMP n'en est plus à tenter de siphonner l'électorat frontiste, elle est devenue une droite extrême. Qu'il est urgent de les sortir du jeu! Mais surement pas avec la stratégie Hollande, qui comptant sur la droitisation de la ligne sarkoziste prétend gagner au centre. Pour y parvenir il tente de dénigrer et marginaliser le Front de Gauche tandis qu'il multiplie les gages de bonne volonté aux plus puissants. C'est ainsi que se confiant au journal anglo-saxon, the Guardian, le candidat PS se veut rassurant sur notre pays. "Aujourd'hui il n' y a plus de communistes en France... La gauche pendant les 15 ans qu'elle a gouverné, a libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation." Ca fait peur. Mais au moins démonstration est faite que le vote de gauche, c'est le vote Mélenchon. Alors juste pour la route et pour conjurer cette France forte qui n'est pas la nôtre : « Cet air de liberté au-delà des frontières/ Aux peuples étrangers qui donnait le vertige/ Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige/ Elle répond toujours du nom de Robespierre/ Ma France.»
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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 16:23
MEETING de Jean-Luc MELENCHON Cosec Pepito Ferretti Montesoro - BASTIA Mercredi 22 février - 18 h Avec Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF Dominique BUCCHINI Président de l’Assemblée de Corse Michel STEFANI Ange ROVERE
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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 16:23
MEETING de Jean-Luc MELENCHON Cosec Pepito Ferretti Montesoro - BASTIA Mercredi 22 février - 18 h Avec Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF Dominique BUCCHINI Président de l’Assemblée de Corse Michel STEFANI Ange ROVERE
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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 18:48

MARE-NOSTRUM-copie-1-copie-1.jpg
MARE-NOSTRUM-copie Fin de partie au Proche-Orient Alors que les combats ne sont pas tout à fait terminés dans le quartier insurgé de Homs et que les autorités syriennes et libanaises n’ont pas encore communiqué sur leur action récente, Thierry Meyssan tirait un premier bilan des opérations, lundi soir, sur la première chaîne russe ; des informations de première main qu’il partage […] Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser «l’usurpateur alaouite» Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques. Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Bien sûr, ce mensonge n’est pas universellement accepté. La Russie, la Chine et les États américains membres de l’ALBA le récusent. Chacun dispose en effet d’expériences historiques qui leur permettent de comprendre rapidement ce qui est en jeu. Les Russes pensent à la Tchétchénie, les Chinois au Xinkiang, et les Américains à Cuba et au Nicaragua. Dans tous ces cas, au-delà des apparences idéologiques ou religieuses, les méthodes de déstabilisation de la CIA étaient les mêmes. Ayman Al-ZawahiriLe plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale. Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse-t-elle aux Droits de l’homme ? Il aura suffi que les services secrets occidentaux mettent en scène un fantoche « Conseil national syrien », avec pour président un professeur de la Sorbonne et pour porte-parole la maîtresse de l’ancien patron de la DGSE, pour que des « terroristes » deviennent des « démocrates ». En un tournemain, le mensonge est devenu vérité médiatique. Les personnes enlevées, mutilées et assassinées par la Légion wahhabite sont devenues dans la presse des victimes du tyran. Les conscrits de toutes confessions qui défendent leur pays face à l’agression sectaire sont devenus des soldats alaouites opprimant leur peuple. La déstabilisation de la Syrie par des étrangers est devenue un épisode du « Printemps arabe ». L’émir de Qatar et le roi d’Arabie saoudite, deux monarques absolus qui n’ont jamais organisé d’élections nationales dans leurs pays et embastillent les contestataires, sont devenus des chantres de la révolution et de la démocratie. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui viennent de tuer 160 000 Libyens en violation du mandat qu’ils avaient reçu du Conseil de sécurité, sont devenus des philanthropes responsables de la protection des populations civiles. Etc. Cependant la guerre de basse intensité que la presse occidentale et du Golfe dissimule derrière cette mascarade a pris fin avec le double veto russe et chinois du 4 février 2012. L’OTAN et ses alliés ont été sommés de cesser le feu et de se retirer, au risque d’assumer une guerre régionale, voire mondiale. Le président syrien Bashar al-Assad et le ministre russe dLe 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse, certaine que le retour de la Russie sur la scène internationale marquait la fin du cauchemar. La capitale, mais aussi Alep, la seconde ville du pays, pavoisaient aux couleurs blanc, bleu, rouge, et défilaient derrière des banderoles écrites en cyrillique. Au palais présidentiel, la délégation russe a rejoint des délégations d’autres États, notamment de la Turquie, de l’Iran et du Liban. Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum. Le lendemain, le département d’État des États-Unis a informé l’opposition syrienne en exil qu’elle ne devait plus compter sur une aide militaire US. Comprenant qu’ils ont trahi leur pays pour rien, les membres du Conseil national syrien sont partis en quête de nouveaux sponsors. L’un d’entre eux allant même jusqu’à écrire à Benjamin Netanyahu pour lui demander d’envahir la Syrie. Après un délai de deux jours nécessaire à la mise en œuvre des accords, les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1.500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer parmi les victimes combien sont des mercenaires étrangers, combien sont des Syriens collaborant avec les forces étrangères, et combien sont des civils pris au piège de la ville en guerre. Le Liban et la Syrie ont rétabli leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire. Des intellectuels débattent de savoir si Vladimir Poutine n’a pas commis une erreur en protégeant la Syrie au prix d’une crise diplomatique avec les États-Unis. C’est une question mal posée. En reconstituant ses forces durant des années et en s’affirmant aujourd’hui sur la scène internationale, Moscou a mis fin à deux décennies d’un ordre mondial unipolaire dans lequel Washington pouvait étendre son hégémonie jusqu’à parvenir à une domination globale. Le choix n’était pas de s’allier soit à la petite Syrie, soit aux puissants USA, mais de laisser la première puissance du monde détruire un État de plus ou de bouleverser les rapports de force et de créer un ordre international plus juste dans lequel la Russie a son mot à dire. Thierry Meyssan. Par Résistance

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 18:25
site:U levante Le collectif citoyen de Calvi devant les tribunaux pour diffamation

calvi
calvi
par BANDERA ROSSA

Le collectif citoyen de Calvi devant les tribunaux pour diffamation 17 février 2012 Jugement hier. Délibéré fixé au 7 mars. Le procureur n'a pas requis. Le tribunal correctionnel de Toulon jugeait, hier, Anna Laura Cristofari, porte-parole du collectif citoyen de Calvi contre la spéculation et pour le droit au logement. Absente à l’audience, Christiane Andrieu Hummel (sénatrice maire UMP de Toulon et présidente de la société d’économie mixte Semexval), ne lui réclamait pas moins de 26 000 euros de dommages et intérêts pour diffamation publique, au nom, expliquait-elle par le biais de son avocat, « de son honneur bafoué ». C’est avec la bénédiction d’Ange Santini, maire de Calvi que la Semexval (1), société d’économie mixte pour l’expansion de la commune de La Valette dans le Var veut construire un projet immobilier grand luxe, de ceux qui excluent les gens ordinaires. Du reste, au prix du mètre carré, la résidence « Les rivages de Calvi », ne risque pas de déchoir à cette promesse « d’entre soi » : double exposition, double terrasse, lumière côté mer, vue côté montagne… et il y a mieux : le projet est situé dans un espace encore naturel du site inscrit de la pinède de Calvi, théoriquement inconstructible. Pertinemment, on peut s’interroger sur les objectifs de cette société d’économie mixte dont, par nature, la majorité des capitaux est détenue par les collectivités locales. La commune de Calvi détient depuis peu 1% de cette société. C’est la seule commune de Corse à être entrée dans le capital à hauteur de 2 250 euros (six actions). Les communes de la Valette-du-Var, Toulon, Cygnes (petite localité de montagne) et Hyères détiennent le reste. Jusqu’où la commune de la Valette a-t-elle l’intention de s’étendre ? Pour être judicieuse, la question ne prête pas à sourire. La Semexval réalise aussi en Corse de nombreux et très gros projets immobiliers. Plusieurs villes de Corse sont concernées et, en 2010, 59 % de son chiffre d’affaires était réalisé dans l’île: A Lucciana, le société a réalisé le lotissement communal Abeloni et projette des implantations résidentielles nouvelles dont le futur centre-ville avec un centre d’affaires et deux cents logements. On peut encore citer un lotissement à Belgodère, ou l’extension d’un centre de formation à Furiani. A Calvi les programmes Donateo, Campu Longu (plus d’une centaine de logements) ont été réalisés. Les Terrasses de Cardellu et les Rivages de Calvi (94 logements) sont en attente… et les relations entre actionnaires sont au beau fixe. Le 13 février, le conseil municipal adoptait, à l’unanimité moins les trois voix de l’opposition, une nouvelle concession d’aménagement. Elle lie la commune à la SPLA Méditerranée (exSemexval) pour dix ans. Reste que le projet Les Rivages de Calvi s’est heurté à l ‘opposition d’un Collectif citoyen de Calvi contre la spéculation et pour le droit au logement, dont Anna Laura Cristofari est la porte-parole. Ainsi, en avril 2011, le collectif publie, sur sa page Facebook, un article intitulé « La pinède de Calvi, le collectif et les spéculateurs ». L’argumentaire, repris sur le site internet de A Manca, développe un certain nombre de questions : « quel est l’intérêt, pour la Semexval, de se développer en Corse ? [… et d’expliquer :] c’est la potentialité de la Corse, théâtre d’un boom immobilier significatif, qui attise la cupidité de promoteurs aménageurs liés à des milieux politico-mafieux. » La réponse ne se fait pas attendre. Christiane Andrieu Hummel, présidente de la Semexval porte l’affaire devant les tribunaux et attaque pour diffamation. L’audience s’est déroulée le jeudi 15 février. Les avocats d’Anna-laura Cristofari ont plaidé sur l’absence de clarté des missions de la société d’aménagement : quels sont les buts d’une Sem du Var qui joue les aménageurs-promoteurs en Corse ? Ils ont rappelé que, dans l’île, la situation est plus qu’opaque : c’est la « guerre » pour la captation des espaces naturels littoraux. Espaces que l’on déclasse afin de les rendre constructibles et de développer leur potentialité touristique. Ils ont soulevé l’absence d’engagement des représentants de l’État pour défendre l’application du droit. Ils ont exposé comment les associations du Collectif pour la loi Littoral sont obligées d’agir en tribunal administratif pour faire respecter les lois. Sur la forme, les avocats ont également plaidé la nullité des citations directes. Reste la question de fond : la Semexval outrepasse son rôle, défini pour mettre en œuvre des projets décidés par les élus du Var, dans le Var. Elle se comporte en promoteur privé. Le juge, semble l’avoir compris. Il a demandé au représentant de la Semexval si sa société comptait également construire en Suède… Quant au Procureur, il n’a pas requis. Le délibéré est fixé au 7 mars. Devenue aujourd’hui la SPLA Méditerranée, une société publique locale d’aménagement.
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