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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 15:09

                                                                                                                                                                       

 

 Le pouvoir, les media inféodés, se félicitent de l’augmentation du nombre de camera de vidéosurveillance, dites désormais en nouveau français : « de videoprotection ». Cette politique à la big brother serait, nous dit-on, à même de limiter la délinquance !!! (sic)

 
  Le père Hugo, certainement plus cultivé que certain homme politique  très haut placé qui nous donne des leçons sur la délinquance future des enfants de trois ans, ou tel autre qui, chargé de l’Education fait la leçon aux profs,  considère que les instits.  des maternelles ne sont là  que pour torcher les enfants, et qui ignore l’élémentaire règle de trois ou l’usage du passé antérieur,  disait déjà qu’ouvrir une bibliothèque c’est fermer une prison…de ces prisons où le suicide prend l’allure d’une épidémie…

 
   Il semble que dans cette nouvelle version de « l ’Etat français » cher à qui vous devez encore savoir, on préfère fermer des écoles que des prisons et tabasser des grévistes, ici ou là,  et actuellement dans nos possessions ultra-marines, dites "DOM", c'est plus convenable.

 
   L’attaque frontale contre les personnels de l’Education Nationale, (des professeurs de nos  écoles primaires  aux chercheurs  et maîtres de conférence en Université), la volonté de cléricaliser la société par la mise en cause de la laïcité, la répression policière dans les DOM et le maintien des structures colonialistes… ,  sont  aussi un exemple du recul qu’entend nous imposer la droite et au-delà, tous ceux qui défendent la perversion capitaliste....Mais ce n’est pas tout. :

                                                                                                                              
  
Vendre la presse communiste, dans ce pays, est-ce déjà un délit ?    Non ou pas encore ?
 Sachez  que notre camarade Lounis Ibadioune de la section PCF Paris 18e, passera au tribunal ce mercredi 18 février. Son « crime » : avoir vendu l’Humanité Dimanche. Les faits qui lui sont reprochés remontent à février 2007. Alors qu’il vend l’Humanité Dimanche sur le Marché Dejean, dans le quartier Château Rouge (Paris 18ème), quatre policiers l’interpellent et le verbalisent. A la clé, une amende de 172 euros pour « vente de marchandises dans un lieu public sans autorisation »(sic). 
On attend avec intérêt la protestation officielle de Reporters Sans Frontières, même si le 18° ne ressemble pas à un quartier de La Havane!

 
 A ce qu’on sait, la France fait partie (comme la Tunisie où l’on peut  mettre en prison des syndicalistes et le président se  faire réélire indéfiniment sans que les TV ne disent grand-chose, au contraire du camarade Chavez au Venezuela)  de ce  monde libre, où on peut gagner  169 fois  le SMIC par an, comme Christian Clavier, l’ami du président, mais où vendre notre Huma-Dimanche sera peut-être un jour, un acte terrroriste. 
          Comme on dit chez nous:
                        "Un' si po mai sapè di so ch'ellu sarà fattu dumane"
                             (on ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait)

                                                                                                                  u cursinu rossu
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 13:08



                     
*
                                                                                    
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 10:04
                                           
MAIS QUI MENACE DONC L’AUTRE ?
Cisjordanie : Israël prépare l’extension d’une colonie

lundi 16 février 2009

Israël a pris le contrôle d'une parcelle de 172 hectares en Cisjordanie, ouvrant la voie à une possible construction de 2.500 maisons dans le cadre de l'extension d'une colonie juive de peuplement, ont annoncé des responsables israéliens, lundi.

La colonie concernée, Efrat, abrite déjà quelque 1.600 familles au sud de Jérusalem. A terme après la construction de ces 2.500 maisons, a expliqué son maire Oded Revivi, Efrat devrait compter 30.000 habitants.

Les gouvernements israéliens successifs ont régulièrement rompu les promesses faites aux Etats-Unis de geler les colonies et que Washington considèrent un obstacle majeur au processus de paix. L'extension programmée va à coup sûr provoquer une certaine friction avec le président Barack Obama dont l'émissaire au Proche-Orient George Mitchell, partisan de longue date d'un gel total des colonies.

Près de 290.000 Israéliens vivent dans des colonies juives de peuplement de Cisjordanie, soit 95.000 de plus qu'en mai 2001 quand Mitchell a une première fois appelé au gel de ces colonies. A cette époque, il avait conduire une mission en Israël et dans les territoires palestiniens à la recherche d'une solution pour mettre un terme aux violences et relancer le processus de paix.

 

   Site : Al oufok, Site du Mouvement démocratique arabe

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:56

                       

                                                          


                         Une opinion sur le Liban:
            Une autre façon de penser les problèmes du Liban

samedi 31 janvier 2009, par Georges Corm

Depuis l’accession du Liban à l’ordre international au milieu du XIXè siècle, une partie des personnalités politiques chrétiennes du Liban a toujours voulu voir notre pays arrimé aux puissances occidentales, qu’elles qu’en soient les conséquences pour la stabilité du pays et la paix civile. Ce groupe de familles politiques a continué sur la même ligne après l’indépendance du pays en 1943, sans plus réfléchir sur les conséquences de cette politique de nature suicidaire. 1958, 1968, 1975-1990, enfin depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, autant d’épisodes durant lesquels, ce groupe n’a eu qu’une obsession en tête : coller à la politique des puissances occidentales au Moyen-Orient et aux régimes arabes dits « modérés » qui leur sont dévoués. Peu leur importe qu’en définitive les résultats, bien rarement positifs, de cette politique entraîne une émigration permanente et dangereuse des chrétiens du Liban ainsi que l’érosion de leur importance politique sur l’échiquier national.

Il y a dans cette position quasi-suicidaire une dogmatique qui s’exprime par trois axiomes.

Il s’agit d’abord du refus d’un Etat fort, disposant d’appareils de sécurité efficace ; ce refus amène au démantèlement de ces appareils à chaque grande crise régionale. Il en a été ainsi notamment après le départ du Général Fouad Chéhab de la présidence de la république et la guerre israélo-arabe de juin 1967, ce qui a ouvert la porte à la pénétration des mouvements armés palestiniens et la signature du malheureux Accord du Caire ; mais aussi, plus récemment, à l’occasion de l’assassinat de Rafik Hariri, ce qui a permis l’implantation des mouvements jihadistes sunnites au Liban, tels Fath el Islam. Ce démantèlement se déroule à chaque fois derrière le prétexte de la défense de la démocratie, comme si le Liban était la Norvège et vivait sur une île isolée à l’abri des ambitions de puissances régionales et internationales.

Il s’agit ensuite de la recherche à tout prix d’un alignement sur un axe arabe pro-occidental contre ceux des pays arabes qui résistent aux demandes et pressions de l’Occident sur le plan politique. Fouad Chéhab fut honni par cette catégorie de personnalités politiques pour avoir traité avec le régime nassérien et avoir accepté que l’influence nassérienne soit prise en considération dans la politique extérieure du pays. La sécurité et la stabilité que cette sagesse politique a assurées au Liban durant les six ans de sa présidence sont totalement ignorées et, jusqu’aujourd’hui, une propagande nocive s’acharne à détruire l’image de ce grand réformateur, sous prétexte des agissements du Second bureau de l’armée libanaise, comme si ailleurs dans le monde - y compris démocratique- les services de sécurité respectaient toujours dans leurs opérations et comportements la plus haute moralité et transparence.

Enfin, le troisième axiome est qu’il n’existe pas de problème social au Liban, ni même un problème de modèle économique étriqué qui ne peut en aucun cas assurer la prospérité de tous les Libanais et la solidité financière de l’Etat. Les phénomènes d’exploitation économique et sociale les plus outrageants qui, à leur tour, mettent aussi en danger la paix civile et favorisent le développement des extrémismes sont totalement ignorés et toute aspiration de réforme économique et profondeur est vivement combattue, comme ce fut le cas pour celles préconisées et réalisées par Fouad Chéhab sous l’inspiration (chrétienne) très remarquable de l’Abbé Louis Lebret et de la mission IRFED.

Les résultats de cette attitude politique ont été particulièrement catastrophiques durant la période 1975-1990 et, notamment à partir de 1978 du fait de l’alliance forgée par le Front Libanais avec l’Etat d’Israël et de l’abandon de l’alliance précédente conclue en 1976 avec la Syrie. Cette alliance contre nature avec l’Etat d’Israël, qui amènera le Liban à être le second pays à signer la paix (morte née) avec Israël après l’Egypte, permet alors l’invasion sanglante de 1982 qui se termine dans le chaos généralisé et l’expulsion de toute la communauté chrétienne de la région du Chouf.

Il semble, toutefois, que les leçons du passé n’ont guère été apprises. Le même comportement aveugle, sur le mode de la tragédie grecque, semble aujourd’hui se répéter. Il est vrai qu’à la différence de la période 1978-1982, une partie de la communauté sunnite et de la communauté druze s’est convertie aux thèses d’un pro-occidentalisme aveugle, ce qui ne fait malheureusement que conforter cette façon de voir devenue un autisme dangereux dans une partie du leadership libanais.

En revanche, ce sont encore cette fois deux militaires chrétiens (le Général Emile Lahoud et le Général Michel Aoun) qui font face à cet autisme. Parce que ces deux personnalités ont continué sur la lignée du Chéhabisme et ont refusé d’embrigader le Liban dans les projets de l’Occident et des régimes arabes alignés sur lui en Orient, quel déchaînement de dénigrement subissent ces deux militaires (qui ont pourtant été dans des camps opposés autrefois) ! La même véhémence, les mêmes mots dépréciateurs et jugements à l’emporte pièce sont employés aujourd’hui que ceux qui avaient été proférés, il y a un demi-siècle, pour dénigrer la politique du Général Fouad Chéhab et sa personnalité, ainsi que son alliance avec l’Egypte nassérienne.

Et pourtant, existe-t-il vraiment une autre politique afin de sauvegarder la paix civile, mais aussi afin d’assurer aux Chrétiens du Liban de pouvoir vivre la tête haute dans leur pays, sans être toujours du mauvais côté de la barrière. En effet, qui peut croire vraiment, s’il connaît quelque peu l’histoire du Moyen-Orient, à la possibilité pour les Etats-Unis et Israël de pouvoir continuer à long terme de mener cette politique d’hégémonie cruelle dans la région ? L’échec des Croisades ou la liquidation des deux colonialismes anglais et français, mais aussi la persistance des résistances aux occupations étrangères en Irak, en Palestine, au Liban, la catastrophe entraînée par l’intervention américaine en Irak, ne donnent-ils pas à réfléchir sur l’erreur permanente d’un alignement sur la politique des puissances occidentales ?

Si des pays homogènes comme l’Egypte ou le Maroc ou le puissant petit Emirat de Qatar ou d’autres pays peuvent se payer le luxe de relations avec Israël et la soumission aux intérêts américains dans la région, pense-t-on vraiment que le Liban dans sa fragile complexité le peut ?

C’est manquer totalement de réalisme et refuser les leçons du passé tout proche (1982-1985). Faut-il ajouter que ce que peuvent se permettre les majorités communautaires en Orient, les minorités ne le peuvent pas et n’ont aucun intérêt à mettre en danger leur avenir et ceux des générations futures pour les beaux yeux des Etats-Unis et d’Israël.

De plus, peut-on continuer avec cette vieille obsession qui ne voit l’ennemi que d’un seul et même côté et l’ami toujours d’un autre, comme si la géopolitique tourmentée de la région était régie par des démons d’un côté, des bonnes oeuvres charitables de l’autre. Cela est indigne de notre culture libanaise, de notre riche patrimoine, ainsi que de l’ambition des Libanais d’être une avant-garde du progrès en Orient.

Le Liban, de par sa vocation, mais aussi de par sa position géographique entre la Syrie, la Palestine occupée et Israël, ne peut être malheureusement un pays non aligné ou même neutralisé dans l’ordre régional, ce qui eût certes été souhaitable. Il doit donc développer une stature forte qui ne le mette pas à la remorque de tel ou tel regroupement régional. Il doit, pour cela, disposer d’un système de défense cohérent et efficace qui dissuade l’Etat d’Israël de vouloir encore et toujours l’attaquer, violer son espace maritime et aérien, s’accaparer ses eaux, notamment celles très abondantes de la zone des Fermes de Chébaa, toujours occupée par Israël. Le Liban ne peut pas non plus plus faire partie de groupe de pays arabes qui font pression sur les organisations palestiniennes pour qu’elles abandonnent toute résistance à l’occupation israélienne et qui oeuvrent pour consolider l’hégémonie américano-israélienne sur la région. La présence d’un si grand nombre de réfugiés, le spectre d’une implantation qui leur attribuerait la nationalité libanaise et achèverait de perturber les fragiles équilibres communautaires et socio-politiques : autant de raisons graves qui font que notre politique doit être très vigilante en ce domaine.

Avec la Syrie, il est clair au-delà de toute hésitation qu’il faut des relations très strictement égalitaires sur le plan des respects de la souveraineté. La délimitation définitive des frontières et l’établissement de relations diplomatiques, ainsi que la révision des accords passés, sont une autre composante d’une relation définitivement assainie. En contrepartie, il convient d’abandonner toute velléité de participer à des pressions occidentales ou arabes pour déstabiliser le régime de notre grand voisin. Le devoir de réserve s’impose à tous les hommes politiques dans ce domaine avec la même vigueur que pour d’autres pays arabes, comme l’Arabie saoudite.

Cependant, pour parvenir à ces objectifs, il est clair que nous devons passer du vieux modèle économique basé sur une économie non sophistiquée de simple intermédiation dans le domaine des services à un modèle à l’irlandaise. Notre modèle actuel est, en effet, totalement dépassé par les données nouvelles de la globalisation économique et les progrès immenses réalisés par les économies arabes voisines. Si autrefois nous avons pu jouer le rôle d’intermédiaires entre le monde capitaliste développé et les économies arabes sous-développées ou en proie au socialisme d’Etat, aujourd’hui, ce rôle est dépassé. De toutes façons, il est de la nature même de la globalisation économique de supprimer les intermédiaires.

En conséquence, nous devons opérer un saut qualitatif majeur dans notre façon de penser notre économie : il est impératif de la diversifier, d’aller vers des activités sophistiquées à haute valeur ajoutée qui tirent profit de l’existence de ressources en eaux, de la remarquable biodiversité dont jouit le pays, de la qualité de nos ressources humaines dans tous les domaines techniques et scientifiques et qui doivent s’expatrier faute de trouver stabilité et débouchés professionnels à la mesure de leurs capacités et de leur dynamisme.

Ce n’est que de cette façon que nous pourrons dégager les ressources nécessaires pour commencer enfin à rembourser notre dette publique astronomique et pour assurer le financement de moyens de notre défense adéquats, tout en intégrant le bras armée du Hezbollah dont il ne faut pas perdre l’expérience et la capacité militaires exceptionnelles, ni le brader politiquement sans contrepartie sérieuse.

Si les problèmes libanais ne trouvent pas de solution plus de soixante ans après l’indépendance, c’est parce qu’ils sont mal posés. C’est une autre façon de penser le Liban à laquelle nous sommes appelés, si nous voulons sortir du cercle vicieux des crises qui nous affectent à chaque fois que des tensions régionales fortes se manifestent ; mais aussi, si nous voulons dépasser les sensibilités politiques antagonistes entre Libanais, qui tournent toujours et exclusivement autour de la politique extérieure du pays et de sa place sur l’échiquier régional.

Tout le reste n’est que bavardage insipide, répétitif et lassant qui pousse toujours plus de Libanais à l’émigration.

 

Georges Corm est l’auteur de l’ouvrage Le Liban contemporain. Histoire et société, La Découverte, Paris, 2005 et du Proche-Orient éclaté. 1956-2007, Gallimard, Coll. Folio/histoire, 2007.

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:05

                     POUR COMPRENDRE LA CRISE AUX ANTILLES:
            
                                      
LES DERNIERS MAITRES

                                                                
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:03

Déclaration du Parti Communiste Guadeloupéen (PCG) membre et acteur du «Lyannaj Kont Pwofitasyon»

 «La situation socio-économique à l'origine du puissant mouvement social qui paralyse la Guadeloupe ne relève ni du hasard, ni d'un malentendu, encore moins d'un accident de l'histoire.

Il s'agit de l'accélération brutale de la crise structurelle qui mine le pays depuis déjà bien longtemps, sous la conjonction de deux phénomènes : La mise en œuvre de la politique capitaliste anti-sociale et anti-démocratique agressive du gouvernement français d'une part, et l'explosion de la crise du système capitaliste mondialisé, d'autre part.

La réalité objective de la crise structurelle de la société guadeloupéenne a été mise en évidence depuis 1958 dans la résolution constitutive du Parti Communiste Guadeloupéen. Son évolution constamment étudiée et vulgarisée, de même que les voies pour en sortir : La lutte des masses au grand jour et l'unité des forces anti-colonialistes et anti-capitalistes.
La déclaration du Comité Central du 11 mai 1999 : «La Guadeloupe avance vers une déflagration» appelant à paralyser le système qui, à l'époque, a «tétanisé» les forces politiques et sociales a été un jalon important dans l'éveil des consciences et a contribué à faire naître le mouvement d'aujourd'hui.
Dix ans après, suite aux différentes actions, luttes et réflexions menées par les forces sociales, les associations culturelles et de défense, les partis politiques, ensemble ou séparés, le processus de développement socio-historique de notre pays est arrivé à cette étape : La paralysie du système de domination coloniale.

Pour sortir de cette paralysie annoncée en 1999 et réelle aujourd'hui, nous avons deux nouvelles étapes à franchir.

La première est la sortie victorieuse de la bataille menée avec détermination par les masses populaires sous la direction de «Liyannaj Kont Pwofitasyon» contre toutes les « pwofitasyon » et toutes les discriminations dans notre pays.

Contrairement à ce que disent le Secrétaire d'Etat et le Président du Medef, nous ne sommes pas tous responsables de cette situation de déclin économique, de la flambée des prix, du chômage, de la misère sociale et morale qui frappent des milliers de Guadeloupéens.

Les responsables que sont l'Etat colonial français, les capitalistes parasitaires de France, de Martinique et de Guadeloupe, les élus guadeloupéens assimilationnistes et intégrationnistes doivent répondre sans atermoiement aux revendications des salariés et des citoyens, contenues dans la plate-forme du LKP.

Le Collectif «LKP» qui a déjà remporté une grande victoire morale sur tous ces décideurs, qui avaient pris l'habitude de regarder les travailleurs et le peuple guadeloupéen pour moins que rien, a le mérite de montrer au monde et aux Guadeloupéens eux-mêmes qu'il y a une autre Guadeloupe de compétence, de courage, d'intelligence, de solidarité et d'honnêteté qui émerge de la faillite du système.

La deuxième est la conquête d'un pouvoir politique guadeloupéen. L'incapacité ou le refus de l'Etat colonial et des patrons capitalistes, l'impuissance des assemblées locales majeures à apporter des réponses concrètes et fiables aux revendications du peuple ont conduit à la paralysie du système. Cela indique clairement que :

• C'est la faillite de la gouvernance politique tricéphale basée sur le mensonge, le vèglaj, la communication aliénante.
• C'est la faillite du système de l'assistanat économique sur lequel s'est développé un capitalisme parasitaire.
• Les contradictions entre les intérêts des travailleurs et du peuple guadeloupéen d'une part et ceux des capitalistes français, martiniquais et guadeloupéens d'autre part sont arrivées à maturité. Il faut les résoudre en faveur du peuple.

Le mouvement enclenché par le «LKP » place les forces politiques qui luttent contre la domination coloniale et l'exploitation capitaliste face à leurs responsabilités.

Ce mouvement fait la démonstration que dans la vie, c'est l'unité d'action sur la base d'objectifs démocratiquement arrêtés qui ouvre la voie du possible.

Le Parti Communiste Guadeloupéen qui, à son XIè congrès des 9 et 10 février 2008, a appelé à la construction d'un Front Patriotique pour un Etat Autonome de Guadeloupe, invite toutes les forces politiques, sociales et culturelles, toutes les personnalités guadeloupéennes, engagées dans le combat pour l'émancipation de la Guadeloupe, à poursuivre le mouvement du «Liyannaj » sur le terrain politique.

C'est la voie pour que le combat exemplaire mené par le peuple guadeloupéen en confrontation directe avec le système colonialiste et capitaliste français, ne soit pas sans lendemain.»

par Réveil Communiste

 

                                                      

 

 

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 08:58

Le président de l'Autorité des marchés financiers augmenté de 71.000 euros

NOUVELOBS.COM

 

Le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) va désormais percevoir une indemnité annuelle brute de 220.000 euros, en plus de sa rémunération de haut fonctionnaire.

Le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, percevra désormais une indemnité annuelle brute de 220.000 euros. Le montant de son indemnité a été relevée de 71.000 euros par un arrêté publié samedi 14 février au Journal officiel.
Signée par le ministre du Budget Eric Woerth, cette augmentation "prend effet au 15 décembre 2008", selon l'arrêté dont fait état Le Parisien/Aujourd'hui en France dans son édition du lundi 16 février. Le 15 décembre correspond au jour de la prise de fonctions de Jean-Pierre Jouyet à la tête du gendarme de la Bourse.

Un arrêté fixé par Sarkozy


"En réalité, M. Jouyet va toucher exactement la même somme que son précédesseur" Michel Prada, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
Le gouvernement a en effet rétabli le montant de 220.000 euros fixé le 15 juillet 2004 par un arrêté de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie. L'indemnité "de fonction" du président de l'AMF avait été abaissée à 149.000 euros par un autre texte du 20 mars 2006, désormais abrogé.

"Comme M. Prada avait pris sa retraite de l'Inspection des finances dans l'intervalle, le deuxième décret avait pour but de déduire cette retraite du montant de l'indemnité pour éviter qu'il cumule les deux", a expliqué la même source.
Jean-Pierre Jouyet n'étant pas dans la même situation, "cette déduction ne se justifiait plus", a poursuivi cette source.

En plus de l'indemnité fixée par l'Etat, la rémunération du président de l'AMF inclut son traitement de haut fonctionnaire classé "hors échelle" dont le montant n'est pas connu, selon le Code monétaire et financier. (Avec AFP)

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Micaela Mayero
MCF Info, Université Paris 13

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 15:27

                      LU  sur le site : obervatoiredes inégalités 

Les hauts revenus du show-biz, du sport et de l’entreprise

Les revenus annuels du show-biz, du sport et de l’entreprise représentent pour certains plus de 1 000 années de Smic en France, 5 000 années aux Etats-Unis...

Les sommes perçues par quelques personnalités du sport, du show-business ou de l’entreprise sont astronomiques, hors de portée du commun des mortels. Elles s’expriment en centaines, voire en milliers d’année de Smic. Qu’est-ce qui peut justifier de tels niveaux ? Certainement pas l’effort : les métiers les plus pénibles sont aussi les moins bien payés. L’effort physique, sauf pour les sportifs, est totalement dévalorisé. Les catégories les plus aisées n’ont pas la même notion du travail que la majorité de la population. Il s’agit très souvent d’activités qui s’apparentent plutôt à ce que d’autres, plus modestes, appellent du loisir (repas, lectures, etc.). Elles disposent, de plus, des moyens financiers pour se décharger des tâches les plus pénibles par l’emploi de personnel extérieur.

Les revenus des plus riches ne reposent pas sur les mêmes facteurs. Même s’ils disposent très souvent d’une équipe autour d’eux, les stars du sport ou du show-business doivent leurs ressources à un mélange de marketing savant et de talent personnel. Les dirigeants d’entreprise doivent leurs émoluments à leurs responsabilités, les décisions qu’ils prennent, mais pour une part beaucoup plus importante à la valeur créée par des milliers de salariés, rémunérés plusieurs centaines de fois moins qu’eux et qui pourtant œuvrent dans des conditions plus difficiles. L’affaiblissement des syndicats, représentants des salariés les moins qualifiés, de surcroît davantage touchés par le chômage, laisse plus facilement la voie libre pour octroyer des revenus aussi démesurés qui au final ne sont que très peu contestés.



Les revenus des sportifs en France

 

Sport

Revenus annuels en millions d'euros

En années de Smic

Thierry Henry

Football

14

1 183

Tony Parker

Basket

11

930

Patrick Viera

Football

7

592

William Gallas

Football

6,4

541

Claude Makele

Football

4,9

414

Lilian Thuram

Football

4,7

397

David Trezeguet

Football

4,5

380

Nicolas Anelka

Football

4,1

347

Djibril Cissé

Football

3,9

330

Louis Saha

Football

3,8

321

Ces données comprennent les éléments officiels (salaires et primes notamment) et une évaluation des revenus annexes (sponsors). Ils n'intègrent pas les revenus privés des joueurs, notamment leurs revenus du patrimoine (placement, immobilier, etc.). Ils minimisent donc certainement la réalité.

Source : Magazine Capital, n°181, octobre 2006. Données 2006-2007

 

 

Les revenus des stars du cinéma en France

 

Revenus annuels
en millions d'euros

En années de Smic

Gérard Depardieu

4,3

363

Thierry Lhermitte

3

254

Jean Reno

3

254

Jean Dujardin

2,7

228

Michel Blanc

2,3

194

Christian Clavier

2

169

Daniel Auteuil

1,8

152

Valérie Lemercier

1,6

135

Franck Dubosc

1

85

Mathilde Seigner

0,7

59

Moyenne estimée sur 2005-2006 à partir des contrats déposés au Centre national de la cinématographie (cachets, participation aux recettes, bonus).

Source : Magazine Capital, n°181, octobre 2006. Année des données : 2006

 

 

Les revenus des cadres très supérieurs en France

 

Revenus annuels
en millions d

En années de Smic

Patron d'une salle de marché (achète et vend sur les marchés financiers)

5

423

Banquier d'affaires

5

423

Styliste d'une griffe de luxe

5

423

Avocat associé d'un grand cabinet d'affaires

4

338

Gérant de fonds spéculatif

2

169

Consultant en organisation

0,8

68

Directeur financier d'un groupe coté

0,8

68

Directeur des ressources humaines d'un grand groupe

0,45

38

Directeur de la communication d'un grand groupe

0,4

34

Directeur de création d'agence publicitaire

0,4

34

Attention, il s'agit d'évaluation de salaires maximum pour ces professions. Ne comprend pas d'autres avantages éventuels (stock options, frais, etc.).

Source : Magazine Capital, n°181, octobre 2006, d'après les cabinets de recrutement. Année des données : 2005

 

 


Les plus hauts revenus de l'économie de la célébrité* dans le monde

 

Activités

Montants (en millions d'euros)

En années de Smic

Oprah Winfrey

Télévision

186

15 500

Steven Spielberg

Cinéma

79

6 548

Tiger Woods

Sport

71

5 952

Johnny Depp

Cinéma

66

5 476

The Rolling Stones

Musique

63

5 238

Jay-Z

Musique

59

4 940

Tom Hanks

Cinéma

53

4 405

Madonna

Musique

51

4 286

Bon Jovi

Musique

48

3 988

Jerry Seinfeld

Cinéma

43

3 571

Elton John

Musique

38

3 155

Céline Dion

Musique

32

2 679

Oscar De La Hoya

Sport

31

2 560

Phil Mickelson

Sport

30

2 500

Kimi Raikkonen

Sport

29

2 381

* Animateurs de télévision, réalisateurs de films, sportifs, acteurs, chanteurs... Tableau extrait de : "Les très hauts revenus dans le sport, la culture et le management", Jean-François Bourg - Revue d'économie politique n°3-2008

Source : Forbes - juillet 2006 / juin 2007

 

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 15:22
                                                      
                                                                    

Une syndicaliste vitriolée à Athènes
(site : http://www.rougemidi.fr/) 

   « Lundi 22 décembre 2008, vers 24 h 10, Kostantina Kouneva, secrétaire générale de l’Union d’Attique des Nettoyeuses et du Personnel Domestique, rentrant chez elle après son travail, a subi un attentat à l’acide. Elle est hospitalisée dans un état critique à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Evangelismos, ayant subie des lésions graves aux yeux et au visage, avec comme conséquence la perte d’un œil et des lésions permanents à d’autres organes vitaux. »

  Ceci est un extrait d’un communiqué de presse émis par l’Union d’Attique des Nettoyeuses et du Personnel Domestique.
Kostantina est une travailleuse, mère d’un enfant, syndicaliste et immigrée d’origine bulgare. Avec son syndicat des nettoyeuses, elle tentait depuis des années de révéler les illégalités et les atteintes aux droits de l’homme dont se rendent coupables les patrons sous-traitants, en particulier des services publics en Grèce.
La Marche Mondiale des Femmes (MMF), qui fait circuler l’information, précise que , « malgré le silence persistant des chaines de TV, la tentative d’assassinat au vitriol contre la syndicaliste immigrée (Bulgare) Kostantina Kouneva, secrétaire général du syndicat des nettoyeuses de la région d’Athènes, a secoué l’opinion publique et est en train de mettre le feu aux poudres aux fondements de la société grecque.
Meetings, manifestations, occupations des bâtiments publics et autres actions de protestation exemplaires se succèdent à Athènes, Thessalonique et des villes de province, tandis que se multiplient les actes de solidarité des citoyens " anonymes " envers la victime et son syndicat ». Pour la MMF, l’émotion des uns et la rage des autres sont facilement compréhensibles si on tient compte que cette affaire est exemplaire à tous points de vue.
D’abord, à cause de l’extrême barbarie des assassins : ils ont déversé une énorme quantité de vitriol non seulement sur le visage mais aussi dans la bouche de la victime qui n’a plus ni estomac ni œsophage. Ensuite, en raison du fait que cette victime est à la fois non seulement femme et immigrée, mais aussi dirigeante d’un syndicat qui organise les plus exploitées et opprimées des précaires, et est a l’avant poste du syndicalisme de classe et de combat !

 La MMF considère que cette tentative d’assassinat était annoncée, et constitue l’aboutissement d’une très longue série de menaces et de violences de tous ordres : « une véritable terreur patronale ayant comme cible Kostantina et ses camarades !
Et tout ça de la part d’un patronat mafieux très lié à cette social-démocratie néolibérale qui a introduit et généralisé la sous-traitance dans le secteur public sous les gouvernements Simitis (1996-2004) : le patron de Kouneva a été candidat préfet du PASOK aux dernières élections préfectorales. En somme, cette affaire, arrivant juste après la grande révolte de la jeunesse, contient tous les ingrédients d’un cocktail social et politique plus qu’explosif ! Mais, a une condition : que la réaction en solidarité avec Kouneva et son syndicat et contre la terreur patronale soit massive et se fasse dans l’unité. D’ailleurs, c’est ce que demandent les camarades de Kostantina.

Pour adresser des messages de solidarité : Union d’Attique des Nettoyeuses et du Personnel Domestique pekop1999@gmail.com
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 13:17

Confiance renouvelée à Hugo CHAVEZ           

Le oui au référendum sur un amendement constitutionnel qui permet une nouvelle candidature du président vénézuélien, Hugo Chavez, en 2012, après dix ans au pouvoir, l'a emporté avec 54,36 % des suffrages, selon des résultats partiels publiés dimanche soir.

Après dépouillement de 94,2% des résultats envoyés par les bureaux de vote, le oui a obtenu 54,36% des suffrages et le non 45,63%, a annoncé la présidente du CNE, Tibisay Lucena.

"C'est une victoire nette du peuple, (...) de la révolution", a très vite réagi Hugo Chavez.

"La vérité a triomphé sur le mensonge, la dignité de la patrie l'a emporté sur ceux qui la nient, la constance a gagné", a-t-il ajouté devant des milliers de partisans rassemblés face au palais présidentiel.

"Je jure, qu'à partir de cet instant, je vais me consacrer pleinement au service du peuple, de manière définitive".

Le président vénézuélien a ensuite lu un message du dirigeant historique cubain Fidel Castro le félicitant "pour une victoire d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer".

Le CNE avait précisé plus tôt que le "oui" avait recueilli 6,3 millions de voix et le "non" cinq millions, selon les résultats partiels disponibles, tandis que l'abstention avait atteint 32,9% des inscrits.

L'opposition a admis sa défaite, tout en estimant que la "campagne a été celle de David contre Goliath et (que) Goliath a gagné".

Omar Barboza, président du mouvement Un nouveau temps (social démocrate) a dénoncé l'utilisation "sans scrupules" des moyens de l'Etat pour permettre au "oui" de l'emporter, tout en se félicitant que le non ait obtenu "plus de cinq millions de voix".

"Notre projet est très différent du projet totalitaire du président Chavez", a-t-il encore dit. Mais, "en tant que démocrates, nous reconnaissons les résultats", de ce scrutin, a-t-il poursuivi, en promettant de continuer à lutter "sur le terrain des idées".

Immédiatement après l'annonce de la victoire du oui, la ville de Caracas a été illuminée par des dizaines de feux d'artifices, tandis que les détonations des pétards résonnaient et que le président Hugo Chavez se montrait au balcon de son palais de Miraflores pour chanter l'hymne national.

Des milliers de partisans du chef de l'Etat ont fêté la victoire du "oui" dans les rues de la capitale agitant des drapeaux rouges, couleur emblématique du mouvement présidentiel, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV).

Le 2 décembre 2007, les Vénézuéliens avaient rejeté une vaste réforme d'inspiration socialiste de la Constitution qui prévoyait déjà la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans.

Le chef de l'Etat vénézuélien, élu en 1998 et réélu en 2006, argumentait sans cesse qu'il avait besoin de temps pour approfondir sa "révolution bolivarienne", précisant qu'il souhaitait rester au pouvoir au moins jusqu'en 2019.

La campagne s'était d'ailleurs centrée sur son bilan, les chavistes soulignant les progrès sociaux réalisés en dix ans en matière de santé, d'éducation et de logement, tandis que l'opposition dénonçait l'insécurité, la corruption et l'inflation frappant le pays.

Le président Hugo Chavez s'est engagé dimanche soir à s'attacher aussi à ces sujets, en particulier l'insécurité, première préoccupation de ses concitoyens.

La règle en vigueur jusque-là n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.

 

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