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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 16:00

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C’est une véritable marée humaine qui s’est propagée ce mardi 7 septembre à travers tout le pays. Par millions, les Français viennent d’opposer un véritable veto citoyen à la réforme des retraites présentée par le gouvernement.

La participation massive aux manifestations, le double de celle de juin, est une véritable humiliation pour le pouvoir. Un pouvoir qui n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour vendre à l’opinion publique une réforme impopulaire soutenue seulement par le patronat. Ce soir, c’est un gouvernement affaibli, courant après la mobilisation, qui se doit d’entendre la colère populaire. Le pouvoir doit retirer sa réforme au plus vite. Tout autre attitude serait vécue comme une insoutenable provocation. D’autre solutions existent pour financer la retraite à 60 ans, comme l’ont montré les députés communistes dans leur projet de loi alternatif.

 

              Parti communiste français

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 15:51

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Des négociations bien trop menaçantes.

par Gups - France

L’annonce d’une reprise des négociations à Washington a provoqué de fortes protestations chez les Palestiniens. Et pour cause, les Israéliens n’ont donné aucun écho aux conditions préalables posées par la direction de Ramallah qui avait promis d’être intransigeante sur le gel de la colonisation. Les explications ne manquent pas pour comprendre ce retour impérieux de l’équipe du président Abbas aux négociations. De l’agenda guerrier des États-Unis et d’Israël dans la région aux compromissions d’une Autorité Palestinienne totalement subordonnée à l’occupant, cette fois encore il n’est nullement question d’obtenir justice face aux crimes de guerre commis par l’occupant sioniste ou d’aboutir à la réalisation de nos droits. Des voix palestiniennes s’élèvent aujourd’hui pour contester cette nouvelle abdication, d’aucuns récusant même la légitimité de l’actuel leadership palestinien à prendre de telles décisions au nom de notre peuple.
Nous – Union Générale des Etudiants de Palestine en France – nous joignons à cet élan de protestation. Conscients de l’état du rapport de forces et sévères dans notre analyse sur la responsabilité de la communauté internationale face à l’impasse où se trouvent les Palestiniens, nous refusons de chercher refuge dans la fuite en avant qui ne peut nous conduire qu’au bradage de la cause palestinienne.
Nous avons toutes les raisons d’être sceptiques face aux chances d’aboutissement de négociations qui n’ont aucun cadre de référence, agenda ou objectifs clairs. Mais nous nous inquiétons plus encore du projet politique mis en avant par les responsables de l’Autorité Palestinienne qui prétendent aujourd’hui répondre aux impératifs sécuritaires et économiques du quotidien sous occupation, et être en mesure de garantir l’avènement d’un Etat pour les Palestiniens et une paix imminente – modèles qu’ils opposent à une bande de Gaza qui serait gérée par le Hamas de façon obscurantiste et chaotique.
Ce discours participe à maintenir la confusion sur la réalité du terrain. La colonisation se poursuit sans relâche en Cisjordanie, de même que le blocus meurtrier sur la bande de Gaza. Les citoyens palestiniens de l’Etat colon subissent la ghettoïsation, l’éviction et la confiscation de leurs terres et de leurs habitations. Dernièrement encore, l’occupant a détruit le village d’Al-Araqib dans le désert du Naqab (Néguev) pour en chasser ses habitants. De même, à Jérusalem, Israël saccage le patrimoine de la ville et met en œuvre une politique de nettoyage ethnique à l’encontre de sa population palestinienne. L’Apartheid israélien s’est évertué à fragmenter notre peuple, créant les conditions de la débâcle palestinienne, et continu d’accroître son emprise sur le terrain par une politique du fait accompli, dans le déni le plus total des droits de notre peuple. De Haifa à Yafa, de Jérusalem à Gaza, à Jénine ou à Hébron, la présence palestinienne est partout menacée, cloisonnée, et la terre nous est arrachée. L’Etat colon continue Que reste-t-il aujourd’hui de la Palestine à part quelques cantons isolés, tandis que la majorité des palestiniens sont toujours des réfugiés ?
Face à cela nous assistons aujourd’hui au renforcement de la coordination entre l’Autorité Palestinienne et les forces d’occupation dans une répression sécuritaire sans précédent tandis que l’on criminalise toute résistance palestinienne. La solidarité internationale subit aujourd’hui le même sort comme l’atteste l’épisode héroïque de la Flottille de la Liberté pour Gaza réprimé dans le sang par l’occupant. De même, l’Autorité Palestinienne se trouve dans une dépendance totale vis-à-vis de la communauté internationale pour financer son économie et payer ses fonctionnaires. Or les pays occidentaux instrumentalisent cette aide pour dicter leur agenda à la direction palestinienne, celui de processus de paix chimériques qui leur permet de ne jamais assumer leurs responsabilités dans ce conflit. Plutôt que de le sanctionner, ils offrent à l’Etat colonial une nouvelle occasion de se laver de ses crimes. Les Palestiniens devront probablement en payer très lourdement le prix comme à Gaza en 2009.
On comprend dès lors pourquoi la reprise des négociations provoque une telle vague de protestation chez les Palestiniens. Cette décision entérine la soumission absolue de la direction de Ramallah aux agendas sionistes et impérialistes dans la région, ce que nous refusons avec conviction. Plus que jamais les Palestiniens sont déterminés à lutter pour être acteurs de leur propre histoire.
Nous réaffirmons ici notre attachement au droit au retour de tous les réfugiés dans leurs foyers d’origine ainsi qu’au droit de notre peuple à l’autodétermination. Pour l’heure, l’exigence de la levée du blocus sur la bande de Gaza est une priorité absolue, car la crise politique et humanitaire endurée par ses habitants laisse une cicatrice dont souffre l’ensemble de notre peuple, sous occupation et en exil. Il est indispensable en effet que nous ne relâchions pas notre vigilance et que nous fassions pression sur les institutions sionistes et sur les gouvernements complices de leurs crimes. Seuls notre effort continu de résistance pourra mener notre peuple jusqu’à sa libération.

Communiqué de l’Union Générale des Etudiants de Palestine - GUPS - France.
Paris, le 07 septembre 2010.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 15:19

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 Parti communiste libanais 

 Animation2 PCL 


"Nous ne sommes pas neutres…"






Sur le plan intérieur :

L’arme de notre Résistance nous appartient à toutes et à tous ; elle ne reconnaît en nous que notre citoyenneté libanaise et notre attachement à notre Liban. Elle doit être, de par sa nature, exclue du dictionnaire du confessionnalisme. Protégeons-la.

 

Non aux manœuvres politiciennes de division et aux tentatives d’une nouvelle guerre civile.

Dans la paix civile et par un large rassemblement populaire, luttons pour un pouvoir patriotique et démocratique, seul garant pour la protection et le renforcement de notre Résistance et seul capable de construire une société de justice et de dignité humaine.


Sur le plan régional :

TSL, négociations palestino-israéliennes sous l’égide de l’impérialisme américain, pressions et ingérences de ce dernier, menaces sionistes et leurs violations quotidiennes des résolutions internationales, collaboration de régimes arabes,… toutes ces manœuvres convergent vers des moments défiant l’existence même de notre Liban : Soyons alors vigilants.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:36

          OUTILS-ANIMES-01.jpg                                  LE DECES DE PIERRE GUIDICELLI

 

      Notre camarade Pierre Guidicelli est décédé à l'âge de quatre-ving-neuf ans. Ses obsèques ont eut lieu à Luri, le vendredi 27 août.

    Pierrot fut le secrétaire de section du PCF dans le Cap Corse, alors que notre micro- région comptait encore deux sections, Capo Bianco et Sagro di Santa Giulia. Elles sont aujourd'hui réunies en une seule.

    Pierrot fut d'abord secrétaire de la cellule de Luri, qui fut appelée "cellule Etienne Dominici ", du nom du  maire de Luri à la Libération, et fondateur de la cellule.

 Après avoir remplacé Pierre Carrara à la direction de la Section de Capo Bianco, il sut impulser en une vingtaine d'années, l'action militante par son savoir-faire et sa pédagogie. Il fut à l'origine du journal de section, qui fut distribué trimestriellement parmi la population capcorsine. Il organisa également l'association dui 3ème âge, avec des sorties régulières et des voyages, y compris dans l'ex-URSS.

 En 1998, il nous transmit le flambeau et la responsabilité de la Section du Cap Corse. Les deux anciennes sections, aujourd'hui réunifiées en une seule, portent désormais le nom de "section Louis Calisti", Louis ayant été l'un des plus talentueux amimateurs de notre organisation. 

 Nous remercions Pierre du bon travail qu'il effectua en son temps. Nous remercions également notre camarade Irène, son épouse, qui l'a toujours soutenu et nous a aidé.

 En son nom, au nom de tous les camarades qui l'ont connu, notre section adresse à Irène, à ses enfants et à toute sa famille, nos sincères et condoléances et le témoignage de notre amitié fraternelle.

                                                              Ange Francioni, secrétaire

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:31

 

DOMINIQUE BUCCHINI

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Vous fêtez, aujourd’hui, le 30ème anniversaire de l’Institut Régional d’Administration de Bastia et je m’en réjouis à plus d’un titre.

Je me réjouis d’abord que cette école, qui forme les cadres A de l’Administration générale, ait pu se créer en Corse, et à Bastia. En 1980, il n’était pas évident de décider d’implanter ici un tel Institut. En effet, celui-ci a pour mission de former les cadres de l’Etat et de Collectivités locales dans ce qu’il est convenu d’appeler « le Grand Sud » (Aquitaine, Midi - Pyrénées, Languedoc - Roussillon, Provence - Alpes - Côte d’Azur et Corse ), c’est-à-dire 5 régions, auxquelles il faut ajouter l’Outre-Mer, qui auraient pu, toutes, prétendre également accueillir cette école, chacune avec des atouts indéniables. C’est la Corse et la ville de Bastia qui ont été choisies. Il est vrai que cette décision s’inscrivait dans le cadre d'une série de mesures visant au développement de la vie économique et culturelle de la Corse ; mais sans doute peut-on y voir aussi, dans une certaine mesure, une reconnaissance du véritable vivier qu’est depuis longtemps notre Ile en ce domaine, elle qui a fourni tant de serviteurs – et parmi les plus illustres - à l’Etat.

C’est à l’évidence une chance pour Bastia de posséder un Institut de cette qualité, une école de référence, par laquelle sont passés près de 3000 élèves, venus de tous les horizons géographiques et sociaux, et qui, soyons-en sûrs, sont devenus, à l’issue de leur scolarité et au gré de leurs affectations professionnelles, autant d’ambassadeurs de la Corse, témoins non seulement de ses qualités humaines et naturelles, mais aussi de la qualité de son administration et de ses services publics.

L’Institut fait aujourd’hui partie du paysage insulaire et des atouts de la cité de Bastia et la qualité de son enseignement est reconnue.

Centre d’enseignement de haut niveau, l’IRA a assis sa crédibilité, son excellence, sa légitimité par un enseignement sans cesse adapté aux besoins de nos concitoyens : les procédures de la fonction publique y sont sans cesse affinées, des stages sont organisés pour les élèves au sein d’administrations pour un exercice plus efficace de leur métier, des échanges sont mis en oeuvre afin de développer la coopération internationale et d’évaluer les pratiques des administrations.

Tout ceci concourt à une fonction publique de qualité.

Cela signifie bien sûr, qu’il faut approfondir les questions qui se posent à la fonction publique et qu’il faut aussi que des propositions soient faites, par exemple, pour le reclassement indiciaire, la fin de la contractualisation, la double carrière, les conditions de mobilité, le dialogue social, et bien sûr, l’égalité Hommes-Femmes.

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L’Administration doit certes assurer avec rigueur ses fonctions principales : l’application de la Loi (et c’est même une obligation), la police administrative, et la gestion directe de services publics comme par exemple l’Education…mais celles-ci n’ont de sens qu’au service du bien commun.

L’IRA forme des fonctionnaires de l’Etat, de collectivités territoriales ou des hôpitaux, qui travaillent tous au service de l’intérêt général et c’est d’ailleurs cette notion, essentielle, d’intérêt général que votre Institut défend et promeut en dispensant son enseignement.

Grâce à un tel Institut, la fonction publique est ainsi assurée de voir perpétuée cette conception française de l’intérêt général et du service public : au-delà d’une conception purement idéologique, la fonction publique doit être définie sur la base des principes d’égalité, d’indépendance, de responsabilité, de neutralité.

C’est le sens de la réforme de la fonction publique qu’avait mené en1981, mon ami Anicet Le Pors, l’un des ministres communistes du gouvernement de Pierre Mauroy. Ce statut général de la fonction publique a été fondamental pour passer d’un état de fonctionnaire-sujet à celui de fonctionnaire-citoyen et de ce point de vue, la réforme a été un bouleversement radical dans la tradition française de la fonction publique. Cela signifie que les fonctionnaires que vous allez devenir, ne doivent pas être de simples exécutants passifs mais des acteurs responsables de la bonne marche de nos services publics.

Dès lors, les tentatives récentes de « décrédibilisation » des fonctionnaires doivent être analysées comme une « banalisation de la France », selon l’expression du philosophe Marcel Gauchet : on s’en prend successivement et sans nuances au modèle d’intégration, à la laïcité, aux services publics, aux collectivités territoriales, et on les nomme d’un terme méprisant « d’anomalies ».

Je forme le vœu que votre Institut, par la qualité de sa formation, continue de démontrer que les services publics constituent une sorte de « valeur universelle », et que demain, autant et plus qu’hier, une société humaine solidaire a besoin d’une fonction publique de qualité.

Louis 11 disait qu’ « en matière d’administration, toutes les réformes sont odieuses ».

Elles le sont en effet si l’on ne tient pas compte de l’intérêt général, si ne s’y développe pas un esprit de morale républicaine ou une démarche scientifique et humaine.

Mais s’il s’agit d’améliorer l’administration en se réappropriant l’Histoire de la France, alors la réforme est utile.

Bon anniversaire à l’IRA et à tous ses élèves.

Je vous remercie.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:28

La CGT a estimé le nombre des manifestants contre la réforme des retraites à 2,735 millions, une évaluation à mi-chemin entre celle de la CFDT (2,5 millions) et celle de Solidaires, plus de 3 millions.

A Bastia, nous étions 7000, selon les syndicats: Contrairement à l'habitude(du Palais de Justice à la Préfecture), le cortège s'est rassemblé devant le kiosque à musique de la place Saint-Nicolas.

 A  Ajaccio...voir ci-dessous...

A Ajaccio, la plus importante manifestation depuis vingt ans

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L’habituel rendez-vous pour le départ des manifestations avait été déplacé de la place de la gare au bien plus vaste parking d’une grande surface à l’entrée de la ville. Heureuse initiative prise par les syndicats, car bien avant l’heure prévue -10 heures- l’arrivée de premiers groupes de manifestants laissait prévoir que la manifestation prendrait une ampleur exceptionnelle.

Avec moins d’un quart d’heure de retard elle démarra précédée par trois véhicules décorés aux couleurs de la CGT, de FO et de la CFDT, suivis d’une large banderole : « UNION SYNDICALE POUR EMPLOI, SALAIRES, PROTECTION SOCIALE, RETRAITE.». Derrière, suivait une véritable forêt de drapeaux aux couleurs des différents syndicats: rouge pour la CGT et FO, orange pour la CFDT, blancs pour la CFE/CGC, multicolores pour la FSU et le SNES. Rapidement le cortège se formait et s’emparait de toute la largeur du Cours Jean Nicoli, du nom du héros de la résistance auquel une page de l’Huma rendit honneur voici peu de temps.

Quelques centaines de mètres plus loin la manifestation prenait toute son ampleur et s’engageait sur la principale artère ajaccienne, le Cours Napoléon, annoncé par la puissante sono équipant le camion de la CGT. « Public, Privé, ensemble pour la défense de nos retraites » proclamait la banderole ornant son capot. Et justement, quelques mètres derrière, le privé était bien présent comme ce groupe de jeunes femmes salariées de chez « Labinal » entreprise de matériel aéronautique du groupe Safran. Elles précédaient de peu les nombreux représentants des services publics de santé, notamment de l’hôpital d’Ajaccio, du corps enseignant, des Pet T, de l’EDF, de l’équipement, etc…. Nombreux aussi et particulièrement bruyants et actifs …les retraités qui représentent rappelons le 25% de la population de l’île, et dont ¼ (contre 7% au plan national) doivent se contenter pour vivre du minimum vieillesse!

Après une heure de marche la tête du cortège atteignait la Préfecture dont les grilles étaient bientôt couvertes des banderoles revendicatives. La queue de la manifestation, elle, était encore à hauteur de la gare, les participants occupant alors le Cours sur toute sa longueur et sa largeur, débordant même sur les trottoirs. De nombreux vacanciers, certains originaires de Bretagne, d’autre de l’Ain et tout un groupe en provenance de la Côte d’Or, séjournant à Porticcio mais n’avaient pas hésiter « à sacrifier la plage pour la manif », heureux de « pouvoir donner un coup de main aux corses ».

Premier adjoint (communiste) au maire d’Ajaccio, Paul-Antoine Luciani n’hésitait pas à estimer cette démonstration « comme la plus importante qui se soit déroulée ici depuis vingt ans », mise à part celle tout à fait exceptionnelle qui avait suivi l’assassinat du préfet Erignac. « Voir ça à Ajaccio, veut dire qu’à Paris cet après-midi ce sera énorme ! » ajoutait-il. Pas très loin de lui Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse était tout naturellement au milieu des manifestants. Nombre d’entre eux, le félicitait d’avoir réaffirmé l’avant- veille et la veille dans le quotidien et sur la radio régionale sa volonté de « continuer à faire entrer le social et à lui donner toute sa place au sein de l’Assemblée ». Le succès de la manifestation d’aujourd’hui ne peut que l’aider à ce qu’il en soit ainsi.

Jean Rabaté pour l'Huma HUMA2.jpg

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 14:59

                                                                        lvres en ligne 1027 

 

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« Pourquoi écrire un livre soixante-quatre ans après la libération des camps? Si j’avais écrit ce livre dans les années suivant mon retour, ce qui est écrit sur ma déportation aurait été identique à aujourd’hui.

Mais tous les événements que je peux relater avec mes réflexions et l’expérience peuvent davantage intéresser les lecteurs. Soixante-quatre ans, c’est vraiment toute une vie. Je pense que j’ai de nombreux projets à faire aboutir. Tant que je le pourrai, je continuerai à témoigner et à aller sur les lieux de mémoire.

Ce qui est important aussi bien pour les jeunes générations que pour les familles qui nous accompagnent. Les jeunes générations pour les appeler à être vigilants sur les événements à venir. Quant aux familles, elles veulent connaître dans quelles conditions ont vécu les leurs. C’est pourquoi, tant que nous le pourrons, il faut continuer à être présents dans les voyages « Action Mémoire », avec l’association française Buchenwald - Dora et Kommandos. »

 

Emile TORNER est né en 1925 à Paris. Résistant, il fut déporté à Buchenwald et Langenstein.

Photo de couverture prise en juillet 2007 devant le tunnel du camp de concentration de Langenstein, Kommando de Buchenwald

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 14:36

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UN AUTORITARISME SANS ETAT

   

                                                    par K. Selim - Le Quotidien d'Oran

 

En l'occurrence donc, tout est dans l'ordre des choses. Hillary Clinton a annoncé, le sourire aux lèvres, que son pays n'exercerait aucune pression pour une solution. Or, même les «modérés» arabes, si soucieux de la relation avec les USA, estiment que des pressions sur Israël sont nécessaires pour avancer vers un compromis déjà peu favorable aux Palestiniens.

Ce qui se passe à Washington est la victoire manifeste du lobby israélien qui peut se targuer d'avoir étouffé dans l'œuf les velléités de Barack Obama d'imposer le principe minimaliste d'une suspension de la colonisation des territoires occupés. Les Etats-Unis peuvent à nouveau jouer le rôle de façade de «parrain impartial» du processus de paix. L'engagement de ne pas déranger Israël étant acquis, tout le reste est permis, c'est-à-dire rien.

Benyamin Netanyahu a, lui aussi, de bonnes raisons de faire mine de croire qu'un «processus de paix» est engagé. Pourquoi s'en priverait-il, alors que grâce au lobby israélien à Washington, il a eu gain de cause contre Barack Obama qui n'évoque plus la colonisation ? Pourquoi Netanyahu bouderait-il son plaisir alors que ce processus se déroule, comme il l'a exigé, sans «conditions préalables»?

En indiquant la fin du moratoire sur la colonisation, le Premier ministre israélien fait beaucoup mieux : il dicte ses conditions. Il exige que le très faible Mahmoud Abbas accepte une autre concession de taille : celle de reconnaître Israël comme un «Etat juif». Le chef de l'Autorité palestinienne, dont la légitimité est à tous égards très discutable, est sommé de proclamer que les Palestiniens de la diaspora n'auront pas le droit de retourner chez eux et d'avaliser que ses concitoyens restés à l'intérieur des frontières de 1948 ne sont plus chez eux. Netanyahu a intérêt, malgré les opérations du Hamas, à entretenir l'illusion d'un processus de paix dont la seule logique est de trouver des Palestiniens assurant la cogestion de l'occupation.

    Il existe, il faut bien le reconnaître, une étroite base sociale palestinienne, composée d'une caste de nantis et de quelques milliers de fonctionnaires qui vivent des aides financières octroyées à l'Autorité de Ramallah.                            

     Si l'on voit parfaitement l'intérêt de Barack Obama et de Benyamin Netanyahu à ces négociations en trompe-l'œil, on ne voit pas où se trouve celui de Mahmoud Abbas. Lui et son équipe d'éternels négociateurs savent qu'ils n'y a rien à espérer de ces gesticulations. Pourquoi y souscrire ?

Pour continuer à percevoir les «aides» qui maintiennent une Autorité fictive et une police palestinienne à la main très lourde ?

Analysée en termes de bénéfices et de pertes, l'attitude de Mahmoud Abbas et de son Autorité paraît strictement irrationnelle. La seule explication possible est que les responsables de Ramallah ont décidé d'aller à contrecourant de l'opinion majoritaire des Palestiniens et de devenir, avec l'aide des Occidentaux et l'appui des Etats de la région, un autoritarisme arabe de plus. Mais, comble de l'absurde, un autoritarisme sans Etat.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:00

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Négociations ?
Institutionnalisation du fait accompli !

lundi 6 septembre 2010, par UJFP

Avec :

. le maintien du blocus de Gaza et l’agression dans les eaux internationales contre la flottille venue briser ce blocus criminel.
. les destructions ou confiscations de maisons, à Jérusalem Est comme chez les Bédouins du Néguev et dans la vallée du Jourdain.
. le refus catégorique de "geler" la colonisation qui n’a d’ailleurs jamais cessé pendant le prétendu "moratoire".
. la répression contre les militant-e-s anticolonialistes et l’emprisonnement de militant-e-s pacifistes luttant pour les Droits de l’Homme à Haïfa comme à Bil’in.
. Avec enfin l’exigence qu’Israël soit reconnu comme Etat Juif, ce qui légitimerait le statut de sous citoyen des 20% d’Israéliens non juifs,

le gouvernement israélien a accentué dans la dernière période sa politique d’annexion et d’étranglement des territoires palestiniens et la répression contre toutes les formes de résistance.

C’est dans ce contexte que le président Obama a mis tout son poids et utilisé diverses pressions pour convoquer de nouvelles "négociations de paix".

L’UJFP tient à rappeler les faits suivants :

. Un Etat d’Israël surarmé, consacrant plus de la moitié de son budget à l’armée, à la militarisation de la société et aux technologies de pointe, morceau d’Occident installé au Proche-Orient, correspond totalement aux vœux de nombreux dirigeants occidentaux. Les Etats-Unis qui soutiennent militairement, politiquement et financièrement cet Etat de façon inconditionnelle sont tout sauf des médiateurs. Comment imaginer qu’ils puissent ou veuillent exercer des pressions pour imposer le droit international ? C’est parfaitement irrationnel. D’ailleurs le président Obama a reno ncé à toute exigence préalable vis-à-vis d’Israël malgré les provocations réitérées du gouvernement Nétanyahou et malgré les déclarations qu’il avait faites au Caire sur la nécessité du gel de la colonisation.
. Dans le passé, chaque fois que les Etats-Unis ont piloté ce type de négociations, c’était pour imposer une capitulation aux Palestiniens sur leurs droits fondamentaux (un Etat, le retour des réfugiés, le démantèlement des colonies, la libération de tous les prisonniers …). Les Etats-Unis ont toujours accepté sans problème que les négociations aient pour principal objet la seule "sécurité" de l’occupant.
. Engager des négociations avec la seule Autorité Palestinienne qui n’a plus de légitimité électorale, alors que de très nombreuses forces politiques palestiniennes sont opposées à ce simulacre, ne peut que renforcer la division actuelle de la Palestine, alors que cette division est un objectif stratégique permanent de la politique israélienne.

L’UJFP constate malheureusement qu’il n’y a rien d’autre à attendre de ce prétendu "processus de paix" qu’une nouvelle demande de capitulation des Palestiniens. Il s’agira pour l’occupant de rendre immuable la situation sur le terrain fabriquée par des années de colonisation et de découpage du territoire palestinien en baptisant "Etat palestinien" les bantoustans de Cisjordanie. Il s’agira d’enlever aux Palestiniens Gaza, Jérusalem et le droit au retour des réfugiés. Et comme cela s’est déjà produit, on fera porter aux Palestiniens la responsabilité de l’échec s’ils refusent de signer.

L’UJFP réaffirme que des discussions de paix devront partir du respect de tous les droits alors que ceux des Palestiniens sont violés en permanence. On ne sortira pas de ce déni de justice en feignant d’ignorer ce qui est à l’œuvre : occupation, colonialisme, apartheid et en tentant d’entériner cette destruction de la Palestine.

Il appartient aux peuples et aux sociétés civiles de renforcer partout la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions). Il s’agit d’imposer aux gouvernements qu’ils cessent leur complicité et exercent les pressions nécessaires

. pour que l’Etat d’Israël soit contraint de respecter le Droit International.
. pour que ses dirigeant-e-s qui ont commis des crimes soient effectivement poursuivi-e-s.

Bureau National de l’UJFP
Lundi, 06 septembre 2010

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 09:52

Un nouveau courrier prouve qu'Eric Woerth a sollicité le chef de l'Etat pour l'attribution de la décoration de Patrice de Maistre...

Les enquêteurs de la brigade financière tentent toujours de démêler le vrai du faux dans l’affaire de la Légion d’honneur remise à Patrice de Maistre par Eric Woerth. Quand le premier ne se souvient pas être intervenu auprès du ministre pour l’obtenir, le second ne se souvient pas d’avoir eu «un rôle» dans le processus. Sauf que ces déclarations sont contredites par les lettres sur lesquelles sont tombés les enquêteurs. Dans l’une d’elles datant de mars 2007, révélée par Le Monde et Mediapart ce lundi, Eric Woerth relaie auprès de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, la demande d'attribution de la Légion d'honneur de Patrice de Maistre, accompagné d’un CV.

Le courrier comporte surtout une annotation manuscrite du ministre du Travail: «Je t’en reparle».   

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