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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:34
Mobilisation pour la laicité




 


Par son décret paru le 19 avril 2009 au Journal Officiel, le Président de la République vient de torpiller un des piliers de la laïcité en abolissant la loi de 1880 qui retirait aux établissements catholiques le droit de distribuer des diplômes universitaires reconnus par l'Etat.

L'accord ainsi avalisé par le chef de l'Etat autorise le Vatican à délivrer sur le territoire national des diplômes d'enseignement supérieur, dans toutes les disciplines, qu'elles soient canoniques comme profanes.

La liste de ces diplômes est laissée à la seule appréciation de la Congrégation pour l'éducation catholique. Ces diplômes seront automatiquement validés par la France.

Peuple de France. A défaut d'un recours devant le Conseil d'Etat, bientôt Benoît XVI décidera du contenu des programmes de nos enfants .

Bientôt, il dira ce qui est vrai et ce qui est faux. Bientôt ses frères en religion, noas mais intégristes musulmans exigeront les mêmes prérogatives et la France, par la signature de son chef de l'Etat, n'aura plus qu'à avaliser le dogme comme le dictat.

Ordre est donné à tous les Républicains d'opposer la plus vive résistance à l'assassinat de nos valeurs laïques. Qu'ils mènent le combat sur tous les fronts, par leurs actes, leurs paroles et leurs écrits.

                                site: elunet.org


PS. Le sujet a été abordé par l'A.G de l'Union des Délégués Départementaux de l'Education Nationale, lors de l'A.G des DDEN, le 19 mai.(U cursinu rossu).

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:16

L’Humanité

 Article paru le 19 mai 2009

 

 

Proposition de loi visant à prendre des mesures urgentes de justice sociale en faveur de l’emploi et du pouvoir d’achat

 

Le titre I (articles 1 à 4) propose des mesures concrètes visant à prévenir et interdire les licenciements économiques et à sauvegarder l’emploi.

Il s’agit notamment de retenir une définition du licenciement économique plus restrictive que celle en vigueur et d’exclure du champ légal les licenciements économiques effectués dans les entreprises ayant réalisé des bénéfices, distribué des dividendes, délocalisé leur production ou reçu des aides publiques. Il s’agit aussi d’améliorer l’indemnisation des salariés en cas de licenciement économique et de renchérir leur coût, pour inciter les employeurs à n’y procéder qu’en ultime recours. Il s’agit également de renforcer les pouvoirs des salariés en leur donnant notamment un droit d’opposition suspensif aux licenciements économiques. Il s’agit, pour favoriser les embauches, de supprimer les mesures fiscales coûteuses qui, dans le cadre de la loi TEPA, encouragent le recours aux heures supplémentaires.

 

Le titre II (articles 5 à 11) propose des mesures assurant une augmentation des salaires, le maintien du salaire à 100 % pour les salariés victimes de chômage technique et la protection des demandeurs d’emploi.

Il s’agit notamment de porter le SMIC à 1 600 ( brut mensuels dès le 1er juillet prochain, avant une revalorisation substantielle au 1er janvier 2010. Il s’agit aussi d’encourager une négociation salariale dans chaque entreprise en pénalisant financièrement (suppression des allégements de cotisations sociales patronales) les employeurs qui ne parviendraient pas à un accord salarial annuel. Il s’agit également d’imposer, dans les entreprises qui en réalisent, des bénéfices en priorité pour maintenir les salaires dans leur intégralité en cas de réduction d’activité. Il s’agit enfin de créer une allocation mensuelle de solidarité à la charge de l’État pour les personnes non indemnisées par le régime d’assurance chômage.

 

Le titre III (articles 12 à 14) contient un train de mesures urgentes en direction des personnes malades, des étudiants et des personnes surendettées.

Il s’agit notamment d’améliorer l’accès aux soins en supprimant les franchises médicales, de verser une allocation complémentaire aux étudiants bénéficiaires de bourses sur critères sociaux ou percevant l’allocation d’autonomie pour la diversité dans la fonction publique. Il s’agit également de lutter contre le surendettement en contraignant les établissements prêteurs à proposer aux titulaires de crédits revolving un rééchelonnement de la dette à un taux deux fois inférieur au taux révisable qui s’applique à ce type de contrats.

Pour financer ces mesures qui ne sauraient peser sur les finances publiques, il est nécessaire d’accroître la participation des plus riches à la solidarité nationale.

En complément des ressources dégagées par la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires, les auteurs de cette proposition de loi préconisent de rehausser de façon significative le taux mentionné à l’article 1 du Code général des impôts et de baisser autant que nécessaire le seuil d’exonération des cotisations patronales

 

Marie-George Buffet : « Augmenter les salaires »

Vous allez, avec Daniel Paul, déposer une proposition de loi portant sur « des mesures urgentes de justice sociale en faveur de l’emploi, des salaires et du pouvoir d’achat. Pourquoi cette initiative et quel en est le sens ?

Marie-George Buffet. Ces propositions de loi sont nées dans le mouvement social que nous connaissons maintenant depuis des semaines. Je suis allée dans de nombreuses entreprises. Des débats avec les salariés, j’ai ressenti comme une urgence de relayer, par une proposition de loi, ce pour quoi ils luttent. Quand vous êtes face à une multinationale qui réalise des bénéfices et les distribue largement aux actionnaires, de telle autre, parfois la même, qui touche des aides publiques… et qui toutes refusent de négocier sur les salaires et parfois même mettent en oeuvre des plans de licenciements que l’on appelle « boursiers » à juste titre, il faut bien que la loi soit là pour aider les salariés. J’ai été particulièrement choquée par les propos des dirigeants de la Caisse d’épargne et de la Banque populaire, François Pérol en tête, lors de leur audition devant les députés à propos de la fusion de ces deux établissements. Ces dirigeants vont toucher 5 milliards d’euros et ils nous expliquent qu’il ne fallait pas que des missions de service public soient inscrites dans la loi, qu’il n’était pas question de s’engager sur le maintien de l’emploi, qu’ils refusent de donner des pouvoirs aux sociétaires mutualistes… Je me suis dit qu’il n’était pas possible d’en rester là.

Nous sommes partis des licenciements boursiers, de la faiblesse du pouvoir d’achat, nous avons pris appui sur ce qui monte du mouvement social et sur ce que nous disent tous ceux qui luttent pour construire des propositions donnant plus de droits aux salariés - leur permettant de s’opposer aux licenciements, plaçant le salaire au coeur du dispositif, avec l’augmentation du SMIC -, pour obliger le gouvernement à convoquer une conférence sur les salaires et contraindre le patronat à ouvrir de véritables négociations salariales.

Ces propositions sont-elles crédibles, dans la situation de crise que nous connaissons ?

Marie-George Buffet. Je vais répondre par une phrase : ceux qui, aujourd’hui, sont véritablement porteurs de propositions de sortie de crise sont les salariés en lutte et leurs revendications. Pourquoi ? Parce que la crise vient du fait que les richesses créées par le travail s’en vont vers la spéculation, au lieu d’aller vers les dépenses utiles, l’éducation, la santé, la formation, la recherche, de nouvelles formes de production, vers les salaires. En faisant ces propositions, nous agissons pour inverser la logique actuelle qui nous a conduits dans le mur, pour sortir de cette crise du capitalisme. Quand nos amis hospitaliers défendent l’hôpital public, quand les gaziers, les électriciens qui, depuis sept semaines, occupent leurs centres pour les salaires et le maintien de leur activité dans le service public, ce sont des hommes et des femmes qui se battent justement pour la sortie de crise. L’argent public distribué sans contrôle, contrairement à ce que nous proposons, aux banques, à l’industrie automobile, est sans effet sur l’emploi et ne sert qu’à grossir les dividendes. Il faut augmenter le SMIC. C’est par l’augmentation des salaires que l’on va trouver des solutions durables à la crise.

Entretien réalisé par Max Staat

L’Humanité du 19 mai 2009

 

 

Proposition de loi tendant à promouvoir une autre répartition des richesses

Le titre I (articles 1 à 3) prône des mesures de justice sociale.

Il s’agit notamment d’imposer aux plus fortunés une participation à la solidarité nationale, en supprimant le bouclier fiscal. Il s’agit aussi d’améliorer la justice fiscale en renforçant la progressivité de l’impôt sur le revenu par modification du nombre de tranches et du taux d’imposition pour chacune d’entre elles. Il s’agit également de rendre plus progressif l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en accroissant la taxation des tranches les plus élevées.

Le titre II (article 4) vise à lutter contre les paradis fiscaux.

Il s’agit de mettre fin à la fraude fiscale massive organisée ainsi à l’échelle mondiale en interdisant aux établissements de crédit et entreprises d’exercer des activités dans des paradis fiscaux, ou d’établir des relations commerciales avec des personnes qui y sont établies.

Le titre III (articles 5 à 9) vise à promouvoir une répartition plus équitable des revenus au sein de l’entreprise.

Il s’agit de supprimer les stock-options, d’imposer au taux de 95 % les avantages divers du type « parachutes dorés », de plafonner les rémunérations annuelles des dirigeants à vingt fois le montant annuel du salaire minimal applicable dans l’entreprise. Il s’agit aussi de mettre en discussion les éléments de rémunération versés aux dirigeants dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. Il s’agit enfin de limiter à deux (contre cinq actuellement) le nombre de conseils d’administration dans lesquels une personne peut siéger.

Le titre IV (article 10) vise à promouvoir une autre utilisation de l’argent qui permette de sortir de la crise en privilégiant l’emploi et l’investissement plutôt que la spéculation financière.

Il s’agit de mettre sur pied une nouvelle architecture de financement de l’économie dans laquelle la collectivité publique doit jouer un rôle actif en créant un pôle public national du crédit associant l’État, la Caisse des dépôts et les établissements bancaires dans le cadre de conventions favorisant l’investissement productif dans la formation, la recherche et la création d’emplois de qualité.

 

 

Répartition des richesses : chiffres...

- 1 600 euros brut: C’est le montant proposé pour le SMIC dès juillet prochain. Son montant est aujourd’hui de 1321,02 euros, soit 1 037,53 euros net mensuels.

- 100 % : C’est le taux de maintien de salaire proposé dans la loi pour les travailleurs victimes du chômage technique et la protection des demandeurs d’emploi. « 1 % des dividendes des actionnaires de Renault suffiraient à maintenir le salaire des 20 000 employés du constructeur, concernés par le chômage technique à 100 %. »

- 95 % :C’est le taux d’imposition des divers avantages du type « parachute doré » s’accompagnant dans la loi de la suppression des stock-options.

- 1,5 million : C’est le nombre de familles surendettées en France. La loi contraindrait les établissements prêteurs à proposer un rééchelonnement de la dette à un taux fixe deux fois inférieur au taux révisable qui s’applique à ce type de contrats.

- 116 193 euros: C’est le montant moyen des chèques qu’a dû faire l’État cette année aux 3 506 contribuables les plus aisés sur 13 998 bénéficiaires du bouclier fiscal. La loi propose sa suppression.

- 308 années de SMIC: C’est la rémunération moyenne des patrons du CAC 40 qui est passé de 588 000 euros annuels en 1999 à 4,7 millions d’euros aujourd’hui. La loi propose de plafonner les rémunérations annuelles des dirigeants à vingt fois le montant annuel du salaire minimal applicable dans l’entreprise considérée .

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 08:05
Convoqué hier mardi au commissariat de Noailles à Marseille, sur plainte de la direction d'ADOMA, Charles Hoareau a été placé en garde à vue pour son action syndicale au côté des salariés de cette entreprise en lutte sans salaire ni allocation depuis novembre dernier. C'est une action collective visant à obtenir l'application des décisions de justice en faveur des salariés d'ADOMA, qui est à l'origine de la convocation de Charles

Un rassemblement de protestation s'était formé à son arrivée devant le commissariat. Il s'est maintenu toute la journée. A 18 heures 30 on apprenait que Charles Hoareau était en garde à vue et passerait la nuit au commissariat.

Ce matin à 7 heures un rasssemblement plus important encore avait lieu devant le commissariat à l'appel de l'Union départementale CGT. Les manifestants, qui ont bloqué le carrefour, dénonçaient les tentatives d'intimidations à l'égard de ceux qui agissent légitimement pour la défense des travailleurs.

"Liberté pour Charles Hoareau", pouvait-on lire sur les tracts, "liberté et justice pour les Caterpilars, pour les Conti, pour les agents EDF et GDF, pour les salariés qui défendent la réparation navale".

On apprenait vers 9 heures que tous les témoins entendus avaient confirmé : Charles n'a commis aucun délit et son intervention n'avait pour but que d'éviter une confrontation entre les salariés d'ADOMA et leurs employeurs. A 13 heures, il a été libéré.

Réjouissons-nous de cette libération mais restons lucides (et mobilisés) : Charles a fait 24 heures de garde à vue pour une action syndicale avec les salariés d'ADOMA mais rien n'oblige les patrons de ces salariés à appliquer les décisions de justice... Vous avez dit "justice" ?

Le 20 mai 2009

source: "rouge midi.org"

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 12:44

un groupe communiste à l’assemblée ?

lettre de André GERIN à Marie-George...



L’assemblée nationale vient de modifier son règlement pour fixer le seuil de création d’un groupe politique à 15 députés...

Cela permet de nouveau de former un groupe communiste...

André Gerin interroge Marie-Georges Buffet

Chère Marie-George,

L’Assemblée nationale a adopté, ce mercredi 13 mai, l’article 6 modifié de la proposition de résolution tendant à adopter son règlement.

Il en résulte que désormais l’article 19 du règlement stipule que la constitution d’un groupe implique qu’il comprenne 15 membres et non plus 20.

Ces nouvelles conditions peuvent nous permettre de recréer un groupe communiste. Aucun engagement n’a été pris de rester avec les Verts et les deux élus Outre-Mer, tout au long de la législature. Nous avons toujours dit à plusieurs reprises, dès juillet 2007, que nous réexaminerions la question pour retrouver une véritable équité technique, financière et humaine, bradée à l’époque. Nous pouvons retrouver notre identité et une lisibilité nationale pour faire vivre et renforcer le PCF.

Je souhaite donc que, sans attendre, nous engagions une discussion en vue de la constitution, avec les députés communistes et apparentés, d’un groupe qui s’appellerait à nouveau Groupe communiste, nous conférant la totalité des prérogatives auxquelles nous aurions alors droit et nous redonnant toute liberté d’initiative.

Cette disposition n’entrera bien évidemment en vigueur qu’à l’issue de l’examen de l’ensemble du projet et après son adoption par l’Assemblée. Ce serait une bonne nouvelle pour les communistes de France que le PCF ait à nouveau un groupe à l’Assemblée nationale. Le palais Bourbon retrouvera le rouge du drapeau de la République.

Reçois, Chère Marie-George, mes fraternelles salutations.

André GERIN

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 11:45

Charles Hoareau, dirigeant CGT marseillais, en garde à vue

                                              

Convoqué  mardi 19 mai au matin au commissariat de Noailles à Marseille, sur plainte de la direction d'ADOMA, Charles Hoareau a été placé en garde à vue pour son action syndicale CGT au côté des salariés de cette entreprise, privés de salaire et de travail depuis novembre dernier. C'est une action collective visant à obtenir l'application des décisions de justice en faveur des salariés d'ADOMA, qui est à l'origine de la convocation de Charles Hoareau .

 Une pétition circule sur le site de la CGT: cgt.fr

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 12:45

La réunion publique à Saint-Florent avec Michel Stefani et Dominique Bucchini
                                                      
      de gauche à droite: Michel, Eric, Dominique                                               

  Hier, après la présentation d'Eric Luciani, membre du BF de la fédération de Haute-Corse du PCF, Michel Stefani, secrétaire fédéral, secrétaire régional et élu à l'Assemblée de Corse  et Dominique Bucchini, président du groupe à l'Assemblée de Corse, ont expliqué les raisons de voter pour la liste du Front de Gauche aux élections européennes  du 7 juin prochain.

 Au delà des raisons "nationales", la défense de notre île, où la cherté de la vie, la précarité et le chômage  battent  des records,  passe par un vote massif pour la liste du FRONT DE GAUCHE sur laquelle Dominique figure.

 

Pour info :

ü      20 % de la population corse vit avec moins de 730 E./mois

ü      Le nombre de personnes assujetties à l’ISF e a augmenté de 5 %

ü      Contre leur projet de PADDUC, le nôtre :
"Pour un véritable développement durable : analyse du projet de la majorité de droite de l’Assemblée régionale et les propositions du groupe communiste, républicain et citoyen et des fédérations de Corse du Sud et de Haute-Corse du PCF."

 A se procurer absolument au siège fédéral.


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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 15:00

                                                                            La Nakba   (Désastre)

                                                1948 - 2009

                                                                                   

" Ne vous souvenez pas de nous,

nous sommes encore vivants "

( Mahmoud Darwich )

                                                     

Il y a 61 ans commençait…la NAKBA

 C'est le 15 Mai 1948 que débutent pour les Palestiniens, les massacres, les expulsions massives et la dépossession de leurs terres par tous les moyens

 

Justice pour la Palestine... Sanctions contre Israël....61 ans de dépossession, de massacres - ça suffit !

Participez à la campagne internationale « Boycott –Désinvestissement-Sanctions contre Israël »

et au boycott des produits israéliens (code barre 729)
Faites pression sur l'Europe pour :

- la fin de l’impunité pour l’Etat israélien,
- l’application du droit international pour apporter une solution juste et durable au Moyen-Orient. Et la création de l’Etat Palestinien.


 

Printemps 1947 les 90 000 hommes des 3 milices sionistes : Haganah (qui deviendra l'armée d'Israël), Irgoun et Stern lancent une vaste opération de nettoyage ethnique des Palestiniens. Dans la nuit du 9 au 10 avril 1948 a lieu le massacre de Deir Yassine, petit village palestinien proche de Jérusalem: les 250 habitants, hommes, femmes, enfants, sont massacrés par l’Irgoun. Les villes palestiniennes sans défense (Haïfa, Jaffa, Acre, Safed, Nazareth, Tibériade…) tombent les unes après les autres, et les habitants sont contraints de fuir par milliers, souvent par mer. D'après l'historien israélien Benny Moris, environ quatre cent mille Palestiniens ont pris le chemin de l'exil au cours de l’année 1948.

Fin 1947, trente villages ont déjà été rayés de la carte (encerclement des localités, rassemblement de la population à qui il est ordonné de fuir, exécution immédiate des « suspects », pillage et destruction de toutes les habitations. Sur les ruines sont édifiés des kibboutz ou des localités juives (comme Sderot, près de la bande de Gaza). Les milices juives perpétuent aussi des attentats contre des bus et des marchés palestiniens (à Jérusalem, à Haïfa).

A partir du 15 mai 1948 - proclamation de l’état d'Israël. Les milices sionistes continuent les massacres et les expulsions par camions entiers. Sur 531 villages palestiniens détruits à cette époque, 388 le sont à l'intérieur même d'Israël. En 1947, sur la partie de la Palestine devenue Israël en 1948, il y avait plus de neuf cent mille palestiniens. Lors du recensement israélien de novembre 1948, il n’en restait plus que cent trente mille, donc 85% de la population palestinienne de ce qui est devenu Israël a été expulsée.

61 ans après la Nakba, les Palestiniens chassés et leurs descendants sont toujours dans des camps de réfugiés ! Aucune des résolutions de l’ONU reconnaissant les droits des Palestiniens n’a été appliquée par Israël.
Quant aux Palestiniens restés à l'intérieur dans les territoires Palestinien actuels, et ceux vivant en Israël, ils subissent la destruction ou l’expropriation de leurs maisons (à Jérusalem en particulier), de leurs terres et de leur s troupeaux (Néguev), ils sont déplacés et deviennent des exilés dans leur propre pays.

Annexer toute la Palestine et faire fuir les Palestiniens en leur rendant la vie impossible, voilà le but affiché d’Israël en 2009. L’illustration de cette politique d’apartheid et coloniale, c’est les derniers massacres de population civile perpétrés par l’armée israélienne dans la Bande de Gaza qui ont provoqué la mort de plus de 1 300 personnes, la quasi-totalité d'entre elles étant des civils.

Le silence est complicité….
                                 
                                                                       Docteur  Jean El-Cheikh 
                                                               

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 14:55

                                                                               

Quelques dirigeants et militants de la section du Parti Communiste Français de Lorient, souhaitant ouvrir en grand le chantier de la démocratie ont décidé de créer à Lorient et dans le Morbihan un réseau, prévu par les statuts du PCF, qui s’intitulera « FAIRE VIVRE ET RENFORCER LE PCF ».

    Beaucoup de camarades, de militants considèrent que le fonctionnement du Parti Communiste n’est pas à la hauteur des ambitions et des enjeux de la période actuelle. Alors que les enjeux appellent un développement de la démocratie interne, nous constatons que les méthodes du passé se traduisent par la prise de distance de nombreux militants.
 Animés par un fort attachement au Parti, par la volonté de le rendre attractif, nous choisissons une démarche faite d’ouverture, d’inventivité, de transparence, contre les blocages persistants. Nous proposons d’impulser une nouvelle façon de fonctionner pour profiter pleinement de l’apport de tous les communistes en ouvrant en grand le chantier de la démocratie.
   Renouer avec les communistes qui ont quitté le Parti, reprendre le dialogue avec les syndicalistes, les salariés et les populations de nos quartiers, tels sont nos objectifs présents.

 Fait à Lorient, le 14 mai 2009 André NIZARD Gérard BRULE Camille CONAN Gaby QUESTEL
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:53

Sarkozy. Le président dans le texte

Morceaux choisis à ne pas oublier...

- Décembre 2007 Vandoeuvre-lès-Nancy : «Le développement du crédit hypothécaire (…) est pour moi une priorité absolue. »

- 20 décembre 2007 au palais de Latran : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé.»

- 26 juillet 2007 (Dakar, Sénégal) : «Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire. Le paysan africain, qui, depuis des millénaires, vit avec les saisons… ne connaît que l’éternel recommencement du temps… Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour le progrès.»

- 8 janvier 2008 (conférence de presse à l’Elysée)L’authenticité se lit sur mon visage. Je ne triche pas. Je ne truque pas. » « S’agissant d’ailleurs du pouvoir d’achat, qu’est-ce que vous attendez de moi, que je vide des caisses qui sont déjà vides, ou que je donne des ordres à des entreprises à qui je n’ai pas à donner d’ordres ?»

- 4 février 2008 devant 400 salariés d’Arcelor Mittal : «L’État est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires, quel que soit le propriétaire, car notre objectif c’est de garder des usines ouvertes en France. Je reviendrai dans l’usine pour annoncer la solution qu’on aura trouvée.»

- 5 juillet 2008 (à la Mutualité devant le conseil national de l’UMP en présence du président de la Commission européenne José Manuel Barroso) : «Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit.»

- 22 janvier 2009 (Discours sur la recherche) : «Pardon, je ne veux pas être désagréable, à budget comparable, un chercheur français publie de 30 % à 50 % en moins qu’un chercheur britannique dans certains secteurs. Évidemment, si l’on ne veut pas voir cela, je vous remercie d’être venus, il y a de la lumière, c’est chauffé… On peut continuer, on peut écrire.»

à suivre...                                                             Par pcf béziers 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:23

Les communistes palestiniens  ne participeront  pas au nouveau gouvernement

Mercredi 13 Mai 2009

Le parti du peuple palestinien (PPP_ communiste) membre de l’OLP depuis 1987, a décidé de ne pas participer au nouveau gouvernement qui sera dirigé par Salaam Fayyad

 

Le secrétaire général du parti Bassam Slahi a déclaré que son parti ne participerait pas au nouveau gouvernement car ce dernier devrait être le résultat de négociations internes et prendre en compte des variables internationales.

Le secrétaire a également estimé que le nouveau gouvernement devait être le fruit d’une collaboration entre toutes les factions.

Le parti s’était vu offrir le portefeuille de l’agriculture, mais a refusé, estimant que la formation d’un nouveau gouvernement devait être retardée jusqu'à ce que l’unité nationale soit atteinte. Al Salhi a également exigé la tenue d'une session d'urgence pour le Conseil central palestinien en vue de formuler une ligne politique avant que le président Mahmoud Abbas ne se rende à Washington.


     De son côté  Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (le commandement général) a considéré que le président sortant, Mahmoud Abbas, a usurpé le poste de président et que ses décisions sont inutiles, en appelant à condamner les membres du gouvernement illégal de Salam Fayyad.

Le front a dit, le mercredi 13/5, dans un communiqué de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, que la décision de la formation du gouvernement de Fayyad renforce les désaccords palestiniens et représente un dépassement à la loi et la légitimité.

Il a ajouté que la décision d'Abbas de former le gouvernement de Fayyad frappe tous les efforts prodigués pour réaliser l'entente palestinienne afin de faire face aux dangers qui menacent l'unité du peuple palestinien.

Le commandement général a souligné que l'annonce d'Abbas de charger Salam Fayyad de  former le nouveau gouvernement n'est pas surprenante, mais elle affirme que l'autorité de Dayton ne possède pas des agendas nationaux et que le mouvement du Fatah et son chef, Mahmoud Abbas, n'ont pas de bonnes intentions envers le dialogue national palestinien.

Il a précisé que tout gouvernement palestinien prochain doit obtenir la confiance du conseil législatif palestinien                                    


                                                                  u cursinu rossu
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