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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 07:57

                                                                        

Italie: Liste unitaire Prc-Pdci pour les européennes, un premier pas vers l'unité des communistes

 La force de l'unité


de Fabio Giovannini, dans Rinascita della Sinistra du 2 avril 2009

 

« Aujourd'hui une liste pour unitaire pour les élections, dans l'avenir la perspective de construire un nouveau parti communiste italien »

 

Vendredi 27 mars, tandis que Berlusconi et les siens lançaient leur parti réactionnaire à la Fiera di Roma, dans une autre partie de la capitale se déroulait une assemblée qui donnait le coup d'envoi, au contraire, de l'événement le plus important et novateur en ce qui concerne les forces de gauche. A l'Hôtel Palatino, en effet, au même moment avait lieu l'initiative « Uniti contro – insieme per. Les communistes et la gauche, l'opposition et l'alternative », organisée par l'Ernesto, le journal qui avec son directeur Fosco Giannini a beaucoup oeuvré ces derniers mois pour une réunification des différentes composantes organisées représentant les communistes en Italie. Les journaux n'en ont pas parlé, trop concentrés sur la naissance du Pdl [Parti des Libertés, nouveau parti de Silvio Berlusconi], dans le cadre de notre nouveau système bipartisan. Tout ce qui sort de ce cadre est masqué, oublié, effacé. Surtout si cela concerne les communistes. Pourtant un observateur objectif aurait compris immédiatement que la rencontre de l'Hôtel Palatino était importante. C'était la première grande initiative d'une nouvelle ère, celle qui voit le rassemblement de Rifondazione et des Communistes Italiens, aujourd'hui avec une liste unitaire pour les élections européennes, dans l'avenir avec la perspective de construire un nouveau parti communiste italien, plus large que ses deux composantes actuelles, le Prc et le Pdci. Quelques heures après, samedi matin, devait avoir lieu la présentation du symbole électoral qui consacre l'unité retrouvée entre les communistes et les autres composantes de la gauche alternative.


La rencontre de vendredi dernier n'était pas formelle. La vraie campagne électorale n'a pas encore commencé et ce rendez-vous a donc permis de laisser place à la réflexion, à l'approfondissement. Et surtout elle a exposé au grand jour le panorama des forces vives qui composent l'opposition, aujourd'hui, bien au-delà du « modérantisme » complice du Parti démocrate. Ces forces vives étaient représentées soit dans la salle, bondée mais active (aucune passivité, quand elle en avait l'occasion la salle interagissait avec les orateurs, les interrompait, se faisait entendre), soit dans les discours donnés à la tribune.

 

Après les messages de salutation enregistrés de Paolo Rossi et Gianni Minà, partagés entre la déception et, dans le même temps, l'espoir d'une unité entre les forces progressistes, la première intervention venant de la salle, et ce n'est pas un hasard, a été celle de Ciro Argentino, ouvrier chez Thyssen. La classe, le travail, sont au coeur de l'engagement des communistes. C'est ce qu'ont réaffirmé, dans leurs interventions, deux représentants du syndicalisme de base et de la Cgil, Fabrizio Tomaselli, coordinateur national du Syndicat des Travailleurs (Sdl) et Giorgio Cremaschi, du secrétariat national de la Fiom-Cgil. Tomaselli n'a pas ménagé ses critiques envers les partis qui ont soutenu le dernier gouvernement Prodi et a mis en garde contre une nouvelle « guerre entre les pauvres ». Très applaudi, Cremaschi n'a pas été tendre dans ses analyses. Il a rappelé comment aujourd'hui un ouvrier, dans les contradictions de la crise, peut apparaître, dans le même temps, comme un jaune et un révolutionnaire.  Et il en a appelé à l'abandon de tout modérantisme, pour éviter la dérive du Pd, capable de fournir une opposition au gouvernement Berlusconi seulement sur des questions secondaires, tandis qu'il trouve un terrain d'entente avec la droite sur l'essentiel.

 

Tant Tomaselli que Cremaschi ont souligné la nécessité de donner la parole aux immigrés, les travailleurs qui sont aujourd'hui les plus vulnérables. Et la voix des immigrés s'est fait entendre, juste après, quand Niane Ibrahima, de la Cgil de Brescia, a pris la parole: la lutte des immigrés, a-t-il rappelé, est essentielle également pour les droits des travailleurs italiens, le sort des uns et des autres est étroitement lié.


Dans le débat, aux côtés des représentants du monde du travail, était présents des éléments de la société, les mouvements qui dans les régions ont continué à travailler et à se mobiliser, malgré les difficultés et les conditions politiques défavorables. Mariella Cao, « héroine sarde » pour reprendre les termes de Fosco Giannini, a pris la parole. Expliquant l'événement que constitue le comité « Gettiamo le basi » [mouvement engagé contre la présence de bases américaines en Sardaigne – le mot d'ordre joue sur le double sens: posons les bases de.../rejetons les bases militaires], Cao a noté le désenchantement des mouvements vis-à-vis des forces de centre-gauche, mais a fait comprendre qu'une force politique porteuse d'une vraie opposition serait un interlocuteur précieux. Même son de cloche du côté de Alvise Ferronato de « No dal Molin - Vicenza », un des bastions des « mobilisations d'en bas » contre l'OTAN et la subordination de l'Italie aux Etats-Unis, et de Francesco Cirigliano, des « Groupes d'achat populaires » [organisations auto-gérées, collaborant avec les organisations du parti, luttant contre la vie chère à travers des distributions de nourriture] de la Basilicate.


Parallèlement aux expériences de lutte portés par le syndicat et les mouvements, il y avait également une demande forte axée sur la nécessité de la recherche et de l'étude de la société de classe dans le monde aujourd'hui. C'est ce qu'a demandé en particulier Sergio Cararo, directeur de Contropiano, qui a réaffirmé la nécessité d'une analyse minutieuse de la crise du capitalisme et a rappelé comment les vieilles discordes n'ont pas empêché le Réseau des communistes de collaborer avec succès avec le Pdci et le Prc sur les questions internationales (de la Palestine à Cuba). Et Domenico Losurdo, professeur à l'Université d'Urbino, auteur d'essais, allant à contre-courant de l'idéologie dominante, sur le libéralisme et sur l'histoire politique du Vingtième siècle, a tenu à nous mettre en garde contre les risques de régression d'une démocratie vidée de son sens originel, lorsque le monopole de la représentation revient presque exclusivement entre les mains des classes dominantes.


Les deux secrétaires nationaux du Pdci et de Rifondazione se sont relayés pour la conclusion, et leurs interventions ont clarifié la signification politique de l'initiative. C'est à Diliberto qu'est revenu l'honneur d'annoncer ce qu'il a défini comme « la chose la plus importante » en ce moment: le symbole commun pour les prochaines élections. L'annonce de la nouvelle qui apporte un point final positif aux rencontres entre les deux partis a été saluée du cri « Unité! », scandé à plusieurs reprises par la salle, les poings fermés et levés. Encore une fois, on a eu la confirmation que le peuple communiste demande une démarche unitaire, immédiate et urgente au vu de la situation. Paolo Ferrero, pour sa part, a soutenu que c'était le moment de « mettre en valeur toute l'unité possible, tous les éléments qui nous unissent ». La question des articulations politiques doit être mise au second plan, selon Ferrero, mais sans précipitation non plus: l'unité doit être construite sur du roc, pas sur du sable.


Il ne s'agit pas d'une alliance électoraliste, imposée par la nécessité de dépasser le barrage des 4%. C'est ce qu'a expliqué Diliberto: « Pour nous, du Pdci, ce moment politique que constitue les élections européennes n'est pas seulement électoral: si nous donnons l'impression que nous nous sommes rassemblés pour dépasser le seuil de barrage, nous ne le dépasserons pas ». Pour le secrétaire national du Pdci, de suite après les élections il est nécessaire de construire en Italie « un seul, nouveau parti communiste plus grand que ceux qui existent actuellement ». Et il a ajouté: « L'histoire des partis communistes est marquée par les divisions et les querelles, mais tout cela doit être définitivement mis de côté. Si on regarde vers le présent et vers l'avenir, ce qui nous unit est infiniment plus important que ce qui nous divise ».


Pour expliquer la raison d'être des communistes, Diliberto a juste fait référence au cas Thyssen, où certains travailleurs ont été réembauchés et d'autres non. « Seuls ceux qui ont refusé de se constituer partie civile contre le patron ont été réembauchés », a dit Diliberto. Et il a conclu: « Tant qu'il y aura une Italie de ce genre, il y aura aussi des communistes pour la combattre ».

Traduit de l'italien depuis http://www.lernesto.it/

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 13:28

                                                                                           
Article de  "La CORSE" (13 avril 23009):
                                                                                                  



Photo : Ramzi Haidar

Un Libanais raye la case "religion" sur son extrait d'état civil, placé sur une carte du Liban, le 13 avril 2009 à Beyrouth

Le Liban a marqué lundi le 34e anniversaire du début de la guerre civile au Liban (1975-1990) par des rassemblements à Beyrouth, où les participants ont appelé au rejet du fanatisme religieux et de la violence confessionnelle. Près du Musée national, dans la zone où se situait l'ancienne ligne de démarcation, des dizaines de jeunes se sont rassemblés sous le slogan "Libérons la religion du confessionnalisme", aux côtés de proches de personnes disparues pendant la guerre, mais également d'anciens combattants.

Cette guerre a fait plus de 150.000 morts et des milliers de disparus.

En février, le ministère de l'Intérieur avait autorisé ceux qui le souhaitent de supprimer ou s'abstenir de mentionner leur confession sur ces documents, une décision symbolique dans un pays de 18 confessions où le pouvoir est partagé entre chrétiens et musulmans et où la mention de l'appartenance religieuse est requise dans la plupart des formalités administratives.

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 12:57

 

Le Parti Communiste Irakien fête son 75ème anniversaire

 

                                                                                                         

Le Parti Communiste Irakien fête son 75ème anniversaire
                         

                                                                                                 

Des milliers de militants et de sympathisants du Parti Communiste Irakien ont fêté le 75ème anniversaire (le jubilé de diamant) du parti lors d'un rassemblement de masse qui s'est tenu au Stade du Peuple à Bagdad ce vendredi 3 avril 2009.

                                                                                                              

Le gymnase principal était bondé, occupé par des personnes en liesse, qui agitaient des drapeaux rouges, scandaient des slogans et chantaient. Le coup d'envoi de l'événement a été donné par le Groupe de l'Amitié qui a interprété l'hymne national. 
                                                                                                             

                                                                                                                                                                                      

Le Camarade Hamid Majid Mousa, secrétaire général du Comité Central a salué dans son discours l'histoire héroïque du Parti, faite de luttes et de sacrifices pour la cause du peuple et de la patrie. Il a aussi mentionné les derniers événements ainsi que les dernières élections provinciales entachées de fraudes et d'irrégularités.

                                                                                                                                                 

La programmation de l'événement comprenait également des lectures de poèmes et des chants. Les bougies du gâteau d'anniversaire, fêtant la fondation du parti le 31 mars 1934, ont été allumées par de petits enfants, tandis que des colombes blanches et des ballons rouges étaient relâchés au même moment. Les personnes présentes ont su apprécier cette ambiance festive et gaie, avec des personnes de tous âges se joignant à la fête, chantant et dansant, pleines d'espoir et regardant vers l'avenir pour réaliser l'objectif des Communistes Irakiens: « Une patrie libre et un peuple prospère »


Traduit de l'anglais depuis
http://www.solidnet.org/

De nombreuses photos sur le site: http://iraqiletter.blogspot.com/

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 08:33
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 15:15

Repris de :http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

Sous le casque colonial

Source : Tribune libre, L'Humanité, du 6 avril 2009

Sarkozy, mythologie coloniale et anciens de l’OAS
par Olivier Le Cour Grandmaison *,
enseignant en sciences politiques à l’université d’Évry-Val-d’Essonne.

 par Comité Valmy


Les manipulations historiques, un des fils rouge du sarkozysme.


Le président de la République, lit-on souvent, aime l’histoire, en use, voire en abuse, dès qu’il a la possibilité d’honorer sa promesse faite avant sa victoire à l’élection présidentielle : « Si je suis élu, je ne cesserai d’affirmer notre fierté d’être français. »

De là, un discours de réhabilitation du passé colonial, notamment, qui ne relève pas de l’histoire en tant que discipline, mais de la restauration politiquement intéressée d’une mythologie nationale de la grandeur, mobilisée à des fins démagogiques et électoralistes. À preuve, le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Toulon le 7 février 2007, dans lequel il rappelait que le « rêve de Bonaparte en Egypte, de Napoléon III en algérie, de Lyautey au Maroc» ne fut pas « tant un rêve de conquête, qu’un rêve de civilisation ». Inspiré par son conseiller Henri Guaino, ce « crayon qui se prend pour une plume » selon le bon mot d’un député de la majorité, le même ajoutait :
« Faire une politique de civilisation comme le voulaient les philosophes des Lumières, comme essayaient de le faire les républicains au temps de Jules Ferry. Faire une politique de civilisation pour répondre à la crise d’identité, à la crise morale, au désarroi face à la mondialisation (…), voilà ce à quoi nous incite la Méditerranée. »
Eu égard à la personnalité de l’orateur et aux responsabilités qui sont aujourd’hui les siennes, de telles déclarations sont sans précédent depuis la fin de la guerre d’Algérie, en 1962. Jamais le candidat de la principale formation politique de la droite parlementaire n’avait entrepris de restaurer ce passé en de semblables termes. Stupéfiante régression qui, sous couvert de lutte contre « la pensée unique » et la « tyrannie de la repentance », réhabilite un discours impérial républicain convenu et forgé au temps de l’Empire triomphant. Grossière écholalie et véritable réaction.

À cela s’ajoutent certaines promesses électorales de N. Sarkozy, bien faites elles aussi, pour parvenir au but qu’il s’est fixé : « Aller chercher les électeurs du Front national un par un », puis les maintenir dans le giron électoral de l’UMP en multipliant les signes politiques indispensables à la réalisation de cet objectif. Faisant droit aux revendications du comité de liaison des associations nationales de rapatriés, auquel participe l’ADIMAD - association d’anciens activistes de l’OAS dont les membres saluent chaque année la mémoire de Jean Bastien-Thiry, l’organisateur de l’attentat du Petit-Clamart perpétré contre le général de Gaule, le 22 août 1962 -, N. Sarkozy a promis, dans une lettre adressée au président de ce comité, le 6 avril 2007, d’associer à la journée des « morts pour la France » en Afrique du Nord, les « victimes civiles et les familles de disparus ». Derrière cette phrase sibylline se cache, notamment, la réhabilitation des partisans de l’Algérie française tués lors de la manifestation organisée par l’OAS, rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962. Là encore, il s’agit d’une revendication ancienne de l’ADIMAD, entre autres, qui a coutume de faire célébrer des messes « pour les victimes » en l’église intégriste de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris. Dans la même missive et pour être bien entendu de ses interlocuteurs, l’actuel président écrivait aussi : « Notre passé outre-mer fait partie du patrimoine culturel des Français. Ce patrimoine doit être transmis dans son intégralité aux futures générations. »

Dans ce contexte, la loi du 23 février 2005, qui sanctionne une interprétation officielle, apologétique et mensongère du passé colonial de la France - seul son article 4 a été retiré, à la suite de protestations de nombreux universitaires et historiens -, offre de multiples avantages. Outre qu’elle manifeste « la reconnaissance par la nation de l’oeuvre matérielle et culturelle accomplie par nos compatriotes en outre-mer, en Indochine comme en Afrique du Nord », comme le soutenait l’ex-ministre délégué aux Anciens Combattants, M. Hamlaoui Mekachera, elle contient aussi une disposition fort précise mais trop souvent ignorée. En effet, l’article 13 de cette loi, toujours en vigueur, prévoit l’octroi d’une « indemnité forfaitaire » et non imposable - délicate attention - aux « personnes (…) ayant fait l’objet, en relation directe avec les événements d’Algérie (…), de condamnations ou de sanctions amnistiées ».
Apparemment technique et anodine, cette disposition a été votée pour satisfaire une revendication défendue depuis longtemps par d’anciens partisans de l’Algérie française condamnés à des peines de prison en raison de leurs activités. Et, comme deux précautions valent mieux qu’une, on découvre que l’arrêté du premier ministre, en date du 29 décembre 2005, « relatif à la composition de la commission de l’indemnité forfaitaire », établie en application de l’article de la loi précitée, inclut dans la liste des membres appelés à siéger un certain Athanase Georgopoulos. Ancien membre de l’OAS et créateur, début 1961, de la zone 3 de cette organisation à Oran, il s’est par la suite exilé en Espagne, avant de rentrer en France en 1969.

Pour les amateurs d’exceptions françaises, en voilà plusieurs remarquables, mais sinistres au regard des principes politiques supposés limiter les pouvoirs de la puissance publique.

À ce jour, la France est le seul État démocratique et la seule ancienne puissance impériale européenne où des dispositions législatives qualifient de façon positive l’histoire coloniale. Sans précédent, mais pas sans conséquences, car l’existence même de la loi du 23 février 2005, qui est l’aboutissement d’une offensive d’ampleur menée sur le terrain mémoriel par la droite parlementaire et gouvernementale, a contribué à libérer comme jamais des discours et des écrits apologétiques du passé impérial du pays. Quant aux anciens activistes de l’organisation terroriste - OAS, responsable de l’assassinat de 2 300 personnes, parmi lesquelles une majorité d’Algériens -, ils sont « de facto et de jure » réhabilités par les dispositions législatives mentionnées et par les engagements plus récents du président de la République.
Le 26 mars 2008, encouragés par cette nouvelle conjoncture et par les promesses du chef de l’État, ces militants et quelques autres ont pour la première fois osé organiser un rassemblement devant l’Arc de triomphe à la mémoire de « leurs victimes » tombées à Alger, lors de la manifestation du 26 mars 1962. De même cette année, avec l’accord de la préfecture et du pouvoir politique. Drôle d’époque.


(*) Dernier ouvrage paru :
la République impériale : politique et racisme d’État. 
Éditions Fayard, 2009.


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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 13:52
   

                                                                                                 


                                                                                        image: 
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 09:14

A propos de l’émission d’Arte mettant sur le même plan l’URSS et le Troisième Reich

Déclaration de Georges Gastaud, militant du Pôle de Renaissance Communiste en France

                                                             

LES VRAIS DEMOCRATES DOIVENT REJETER CET AMALGAME ODIEUX QUI VISE A CRIMINALISER LES IDEES REVOLUTIONNAIRES TOUT EN BANALISANT LES NAZIS.

Poursuivant avec acharnement sa besogne de conditionnement anticommuniste, Arte diffuse ce 8 avril une émission intitulée Hitler-Staline, la diagonale de la haine. A nouveau, on va donc nous présenter Staline comme aussi, sinon plus fou et plus criminel que Hitler, et on va renvoyer dos-à-dos l'URSS et le Troisième Reich, la lutte prolétarienne pour le communisme et la violence ultra-réactionnaire du nazisme.
Cette campagne n'a rien d'innocent : l'Union européenne, au culte de laquelle Arte se voue depuis sa création, a entrepris depuis 2005 de criminaliser le communisme passé, présent et à venir, comme en témoignent la motion alors adoptée par le Conseil de l'Europe qui voulait lancer la chasse aux sorcières dans toute l'Europe ; l'ex-commissaire européen Frattini ne proposait-il pas alors d'interdire les emblèmes du communisme sur tout le territoire de l'Union Européenne ? Pire, certains eurodéputés, parmi lesquels le fascisant Gollnisch, le « vert » Cohn-Bendit et le « socialiste » Peillon, défendent ensemble un projet de loi tendant à faire du 23 août de chaque année une journée européenne de condamnation de l'URSS en prétextant de la signature à cette date du Pacte de non-agression germano-soviétique (rappelons que l'URSS n'a signé ce pacte défensif que contrainte et forcée, après que les « démocraties occidentales » eurent refusé l'alliance anti-hitlérienne proposée par Moscou et que, lors des accords de Munich de 1938, Chamberlain et Daladier eurent donné le feu vert à Hitler pour attaquer à l'est : ces accords permirent le dépeçage de la Tchécoslovaquie, ouvrirent à Hitler la voie de l'invasion de la Pologne, ; ils se traduisirent aussi par la « drôle de guerre » qui laissa les armées franco-anglaises l'arme au pied pendant près d'un an face aux maigres armées allemandes disposées sur le Rhin. Le but annoncé de Hitler dans « Mein Kampf » étant de se ruer sur l'URSS, les Soviets tentèrent par cette manœuvre de gagner du temps et surtout, de diviser les forces impérialistes plus antisoviétiques les unes que les autres ; Moscou ne voulait pas avoir à combattre à la fois l'Allemagne, le Japon... et les Etats occidentaux qui, par haine de classe, poussaient Hitler à se tourner contre l'URSS...).
C'est pourquoi les travailleurs, la jeunesse et les intellectuels démocrates doivent refuser ce martelage idéologique dont le but réel est d'amorcer en France la campagne anticommuniste mondiale qui ne manquera pas de déferler sur le monde le 9 novembre 2009 à l'occasion du 20ème anniversaire de l'ouverture de la frontière berlinoise de la RDA. Le but de l'amalgame Staline=Hitler à base de négationnisme antisoviétique est de criminaliser le communisme et de résistance au capitalisme et à l'Union Européenne ; il est de réhabiliter le fascisme et l'extrême droite, déjà associée à plusieurs gouvernements européens ; il est de préparer idéologiquement la répression continentale contre les communistes restés fidèles à l'idéal révolutionnaire de Marx et de Lénine, cela dans le but de priver les travailleurs licenciés et précarisés par le capital de perspectives révolutionnaires.
Mais malgré son apparence d'offensive généralisée contre le communisme, le harcèlement antisoviétique actuel, vingt ans après la chute du camp socialiste, montre surtout la fébrilité du système capitaliste et des forces maastrichtiennes. Celles-ci s'inquiètent à juste titre car des millions de prolétaires de l'Est et de l'Ouest constatent que la « construction européenne » érigée sur les ruines du camp socialiste et que la re-mondialisation du capitalisme résultant de la contre-révolution des années 87/91 n'a apporté qu'exploitation, misère, précarité, destruction des libertés, casse de l'emploi, re-colonisation de fait des peuples de l'est et du Sud, menaces accrues sur la paix mondiale avec l'extension permanente de l'alliance agressive de l'OTAN.
On peut certes critiquer Staline, comme l'a fait publiquement Lénine en 1924, et le débat sérieux, objectif et de bonne foi entre progressistes est toujours le bien venu sur le bilan réel de l'URSS à l'époque de Staline ou après sa mort ; c'est même le devoir des communistes et des démocrates que de réfléchir ensemble de façon critique, sur la base des principes du socialisme et du progressisme, sur les aspects positifs et négatifs des processus révolutionnaires du passé. Avec le soutien de leur organisation, des militants du PRCF ont d'ailleurs entrepris ce travail de critique marxiste et constructive dans de nombreuses publications ignorées des médias.
Pour autant, les vrais communistes ne hurleront jamais avec les loups de l'antisoviétisme comme le font les dirigeants du PCF ou du NPA qui rivalisent d'antisoviétisme, quitte à fournir à la réaction les armes qui lui permettront demain de réprimer l'ensemble de ses opposants, non communistes inclus. C'est pourquoi, sans s'aveugler sur les contradictions et les déviations qui ont pu à tel ou tel moment affecter la construction du socialisme en URSS ou ailleurs, le PRCF n'oublie pas dans quelles conditions la 1ère expérience historique de socialisme a dû se construire sous la menace permanente de l'impérialisme, obsédé pour des raisons de classe et non pour des motifs humanistes, à faire échec par tous les moyens, y compris la menace croissante de guerre nucléaire, à l'épanouissement d'une société libérée de l'exploitation capitaliste.
D'autre part, et sans s'aveugler sur les répressions qui, dans les conditions de la montée du fascisme, puis de la guerre froide, frappèrent non seulement des agents ennemis acharnés du socialisme, mais aussi hélas des communistes sincères, les progressistes doivent rejeter catégoriquement la diabolisation de l'URSS, y compris à l'époque de Staline : alors que la crise capitaliste ravageait le monde « libre », le socialisme établissait le plein emploi, développait l'industrie, donnait la terre au paysan et l'usine à l'ouvrier, impulsait l'enseignement, la recherche, la technique et la culture, instituait les soins médicaux gratuits et le logement bon marché pour tous, transformait le pays arriéré des tsars en grande puissance économique de premier plan et en point d'appui solide pour tous les antifascistes et pour les anticolonialistes du monde. Le capitalisme a si peu de leçons à donner au socialisme soviétique qu'à la même époque, sous la forme du nazi-fascisme, il détruisait les libertés, liquidait le mouvement syndical, persécutait la culture humaniste et institutionnalisait le génocide raciste, lançant la seconde guerre mondiale quelques années seulement après avoir provoqué la tuerie impérialiste de 14/18 contre laquelle s'était faite la Révolution socialiste d'Octobre.
L'amalgame Hitler=Staline est d'autant plus odieux que, tandis que le Comité des forges, ancêtre de l'UIMM, déclarait « plutôt Hitler que le Front populaire » puis collaborait cyniquement avec l'occupant, c'est l'héroïque peuple soviétique dirigé par le PCUS avec Staline à sa tête, c'est l'armée rouge ouvrière et paysanne, qui ont stoppé les «invincibles » hordes nazies à Leningrad, Koursk et Stalingrad. Tout cela s'est fait alors que les bourgeoisies allemande et française, dont les héritiers non repentis osent faire la leçon aux communistes sur Arte, se roulaient dans la fange nazie et vichyste... Pendant ce temps, 25 millions de morts soviétiques dont d'innombrables victimes civiles génocidées par la Wehrmacht et ses Einsatzgruppen tombaient pour libérer le monde du plus grand danger qu'il ait jamais couru ! De Gaulle avait bien raison de déclarer en 1965 lors de sa visite d'Etat à Moscou : « les Français savent que l'URSS a joué le premier rôle dans leur Libération ».
En France, c'est le PCF, notamment par le biais des FTP et des FTP-MOI, qui a versé le prix du sang le plus élevé et conduit l'essentiel de la lutte armée anti-nazie. Ce n'est pas pour rien qu'en 1945 le prestige de l'URSS était immense partout, que le PCF recueillait 29% des voix en France, et que les ministres PCF du Général De Gaulle, les Thorez, Croizat, Paul, Grenier, Tillon, Billoux, Wallon, Joliot-Curie, mettaient en place les conquêtes sociales (Sécu, statuts, retraites, conventions collectives, nationalisations, plan, comités d'entreprise, loi sur la jeunesse, plan Langevin-Wallon sur l'école, CNRS, CEA) que Sarko et l'Union Européenne détruisent aujourd'hui en exploitant au profit du MEDEF la disparition de l'URSS et les reniements du PC « mutant ».
Enfin nous mettons au défi les « historiens » qui criminalisent le « socialisme réel », de sonder sur une large échelle les habitants des pays de l'Est « décommunisés » et annexés par l'OTAN et par l'Union Européenne : car une forte MAJORITE d'entre eux REGRETTE le socialisme et ses acquis bien réels, non parce que la « nostalgie » l'aveuglerait sur les défauts des premières expériences socialistes de l'histoire, mais parce que, EXPERIENCE FAITE, les travailleurs de l'Est peuvent par eux-mêmes voir que le socialisme, même avec ses défauts passés qu'il faut identifier et dépasser, est humainement supérieur au capitalisme, qui étale d'autant sa nocivité qu'il dispose actuellement d'une hégémonie quasi-totale sur la planète.
Plus que jamais le capitalisme est porteur de régression, de fascisation et d'exterminisme (Irak, Palestine...), comme le montre l'étranglement des libertés et de la souveraineté nationale dans notre pays.
Plus que jamais l'anticommunisme et l'antisoviétisme sont des armes de destruction massive contre les libertés de tous et à pousser en avant les fascistes.
Plus que jamais le PRCF invite les anticapitalistes, les républicains, les progressistes, les militants du mouvement ouvrier et étudiant, à combattre la criminalisation du communisme qui vise, comme en 33, l'ensemble des forces de progrès.
Oui, l'avenir est au socialisme du 21ème siècle qui tirera avec esprit critique, mais sans auto-flagellation, les leçons de l'expérience socialiste issue d'Octobre 17 pour ouvrir une nouvelle ère de fraternité à toute l'humanité.

site Pôle de Renaissance Communiste en France

 

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 13:29

                                                                      


Abdelkrim, le grand oublié de l’histoire.

 

Abdelkrim, cet homme qui a tant aimé les montagnes et les vallées du Rif et de tout le Maroc, lui qui s’est dressé courageusement contre le joug colonial, n’a toujours pas sa tombe dans son propre pays près d’un demi siècle après sa mort.

Aujourd’hui encore et malgré une farouche volonté du pouvoir politique pour occulter le passé, son souvenir reste gravé dans la mémoire populaire et enfoui dans le cœur du peuple marocain.

Cet homme, dont la simplicité et la modestie impressionnaient toutes celles et ceux qui l’ont connu, a pu tenir tête, dans une véritable guerre de libération, à l’Espagne et à la France. Ce précurseur et grand oublié de l’histoire, qui est-il ?

Abdelkrim avec quelques milliers de combattants divisés en groupes très mobiles et une maîtrise parfaite du terrain, a infligé une humiliante défaite au général espagnol Silvestre pourtant à la tête d’une armée autrement plus puissante. C’était en juillet 1921 à Anoual dans le Rif marocain. La résistance l’a emporté sur l’envahisseur. De ce point de vue, on peut dire qu’Abdelkrim était le précurseur de la guérilla moderne. Plus tard, Hô Chi Minh puis Mao le citeront en exemple.

Abdelkrim devient avec cette victoire le symbole de la lutte anticoloniale et donne en même temps l’espoir aux peuples qui luttent pour leur libération.

La défaite espagnole a permis au général Miguel Primo de Rivera de s’emparer du pouvoir par un coup d’État. C’était le 13 septembre 1923. Il faut préciser également que c’est durant la guerre du Rif que s’est illustré par sa cruauté un certain Francisco Franco ce qui lui a valu d’être promu général !

Mais Abdelkrim veut libérer tout le Maroc. Il concentre ses troupes sur la ville de Fès occupée par la France comme l’essentiel du territoire marocain. Le maréchal Lyautey, jugé hésitant face aux avancées du guérilléro du Rif par le gouvernement de Paul Painlevé, est remplacé par un autre maréchal, Philippe Pétain. C’était en juillet 1925.

Abdelkrim était là encore l’un des premiers à avoir combattu le fascisme européen que représentaient Miguel Primo de Rivera, Francisco Franco et Philippe Pétain sur le sol de ce Rif où il aurait tant aimé se reposer définitivement.

A cette époque Abdelkrim était seul à combattre ces hommes qui seront responsables plus tard de la guerre civile(Espagne) et de la collaboration avec les nazis( France) dans leur propre pays.

La république du Rif était une autre création de cet homme tant méprisé par les colonialistes, impérialistes et autres fascistes. Après la victoire d’Anoual, Abdelkrim proclama la république dans un pays où les rois se succédaient les uns après les autres et ce depuis des siècles. Abdelkrim fut le premier président du Maroc moderne !

Le triomphe d’Abdelkrim fut aussi éphémère que sa république. Malgré un vaste mouvement de solidarité de la classe ouvrière européenne notamment française, Abdelkrim était seul avec ses combattants ; seul avec ses idées qui n’étaient pas vraiment dans l’air du temps : se battre contre le colonialisme, l’impérialisme, la domination, l’exploitation etc. etc. Il rêvait d’un Maroc, d’une Algérie, d’une Tunisie et de tout le Monde arabe totalement libérés et modernisés. Il faisait exploser dans cette région du monde des projets et des idées, pour l’époque, révolutionnaires.

Contre ce rêve, ces projets et ces idées, il avait face à lui deux États dont la France, une véritable puissance coloniale, trois généraux fascistes et non des moindres, le Makhzen et même les nationalistes bourgeois marocains.

Ses compagnons, des hommes rudes et austères habitués à la vie dure de cette région du Maroc coincée entre la méditerranée et des montagnes sauvages, étaient traités par Paul Painlevé de barbares et de bien d’autres adjectifs encore "..Ces barbares ! Ces populations obscures...qui diffèrent de nous, par la couleur de la peau et qui, ayant "tout à apprendre de l´Europe" n´en menacent pas moins la civilisation européenne".

« Ces barbares », avec des rêves dans la tête et les armes à la main menaçaient donc « la civilisation européenne ». Il faut les écraser.

Le maréchal Pétain et le dictateur Miguel Primo de Rivera ont scellé un accord en vertu duquel les deux armées, française et espagnole, doivent s’unir contre le rebelle rifain.

Abdelkrim, malgré le courage de ses combattants, ne pouvait affronter seul deux Etats en même temps. Il décida donc de se rendre à la France. C’était en mai 1926.

L’envahisseur l’a emporté sur la résistance ! La force brutale des armes a écrasé les idées de libération, de modernité et de prospérité que portaient Abdelkrim et ses compagnons.

Abdelkrim fut déporté à La Réunion. C’était un départ sans retour !

Cet exil définitif, n’a pas empêché les deux armées coalisées de se venger des populations civiles. Des armes chimiques, interdites par les conventions internationales, ont été utilisées notamment le gaz moutarde(l’ypérite). Les douars, les villages,et les souks du Rif ont été aspergés de ce gaz toxique. Des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts dans des conditions atroces. Pourtant, la protection des civils était l’une des conditions de la reddition d’Abdekrim. Sa demande n’a pas été respectée. Mais comment aurait-elle pu l’être ? Les vainqueurs imposent toujours leur volonté aux vaincus. Cela rappelle étrangement, mais dans des condition très différentes, le comportement de l’armée israélienne et des phalangistes libanaises lorsqu’elles se sont vengées sur les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila après le départ d’Arafat de Beyrouth vers Tunis. C’était en septembre 1982.

On peut légitimement s’interroger sur ce culte, poussé parfois jusqu’au fétichisme, qu’a le colonisateur ou l’occupant pour la mort et la souffrance des populations civiles.

Abdelkrim et sa famille passeront de longues et pénibles années d’isolement et de réclusion sur l’île de La Réunion. C’est au cours de son transfert vers la France et durant l’escale de Port-Saïd qu’Abdelkrim a « réussi à s’évader » avec l’aide de quelques nationalistes marocains, algériens et tunisiens. C’était en mai 1947.

Il s’est installé au Caire où il a repris son combat anticolonial et fondé le"Comité de libération du Maghreb arabe".

Fidèle à ses principes de résistant et à la mémoire de ses combattants tombés les armes à la main, Abdelkrim refusait de remettre ses pieds sur le sol marocain tant que le dernier soldat étranger n’aurait pas quitté le Maghreb.

« Je suis venu trop tôt » disait-il juste avant sa mort (2). Trop tôt pour que les idéaux, pour lesquels il a sacrifié sa vie et sa liberté, triomphent. Cétait un précurseur, un avant-gardiste et un internationaliste qui exigeait, pour son époque, presque l’impossible.

Abdelkrim s’est éteint au Caire le 6 février 1963 loin de son Ajdir natal.

Le visiteur étranger sera frappé par l’état de pauvreté dans lequel vivent aujourd’hui les habitants du Rif. Le combat de leurs ancêtres était aussi contre cette misère et pour un Maroc prospère, mais ils étaient écrasés par des ennemis beaucoup plus puissants. En partie, la France et l’Espagne coloniales sont responsables de cette situation. Mais le même visiteur remarquera également que dans beaucoup de foyers notamment les plus modestes, le portrait d’Abdelkrim est toujours accroché au mur comme pour se rappeler que son combat est toujours actuel.

Mohamed Belaali

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 13:06

             SPÉCIAL ÉLECTIONS EUROPÉENNES                                            




Un numéro exceptionnel

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 13:02
Actions des Députés et Sénateurs Communistes

Travail du dimanche : la majorité recule, les sénateurs du groupe CRC-SPG restent mobilisés

 

Devant le tollé soulevé par la tentative de passer en force, sous forme d’amendements sur le projet de loi sur le tourisme examiné au Sénat, des dispositions concernant le travail du dimanche, la majorité sénatoriale et le Gouvernement ont finalement reculé

 

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont rappelé que les tentatives précédentes avaient été rejetées par le Parlement et qu’il était inadmissible de revenir en catimini sur un sujet de société méritant pour le moins un débat de fond.

Ils ont dénoncé en séance une méthode qui méprise les partenaires sociaux et ont défendu les droits des salariés qui, dans leur grande majorité, refusent de travailler le dimanche.

Ce que les salariés de ce pays attendent, ce sont des hausses de salaires et des contrats de travail à temps complet. Ils ne sont pas dupes des mirages d’une société de consommation, qui enrichit les patrons et les actionnaires.

                                                                  (site : Nicolas Maury)


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