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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 09:59
Mercredi 29 avril 2009

1er mai 2009 : le Parti communiste ouvrier hongrois (PCOH) quitte le PGE

Résolution du Comité Central du Parti communiste ouvrier hongrois (PCOH).

(traduction par EDT pour vivelepcf)

Le Comité Central du Parti communiste ouvrier hongrois a décidé, dans sa session du 25 avril, de quitter le Parti de la Gauche Européenne (PGE) à compter du 1er mai 2009, conformément à l’article 6 des statuts du PGE.

Le Parti communiste ouvrier hongrois est l'un des membres fondateurs de la Gauche Européenne. Dès le départ, notre parti a émis des réserves de fond sur la ligne générale du PGE.

Nous n’étions pas d’accord avec l’appréciation donnée par le PGE sur l'histoire des pays socialistes européens dont la Hongrie. Nous sommes convaincus que les pays socialistes ont atteint de  grands résultats dans les domaines de la vie politique, économique et sociale pendant les décennies du socialisme. Cette période sera considérée comme l'une des plus riches de succès dans l'histoire nationale des anciens pays socialistes. Nous ne pouvons pas nier qu'il y ait eu des erreurs, des fautes, mais nous n’admettrons jamais que ces années soient caractérisées comme celles du pur « stalinisme » et nous nous opposerons à toute tentative de dénigrement de cette période.

Nous n’étions pas d'accord avec la philosophie générale du PGE qui a exclu de l’adhésion un grand nombre de partis importants et a transformé le PGE en parti de l'Union européenne.

Nous ne sommes pas d'accord avec la politique du PGE qui, dans la pratique, se concentre uniquement sur les problèmes des pays d’Europe de l’ouest et sur les intérêts de l'Union européenne mais qui n’accorde aucune attention aux problèmes réels des pays d’Europe centrale et orientale.

Nous nous opposons à la ligne politique du PGE consistant à intégrer des partis qui n’ont rien de commun avec les idées communistes et sont même pour certains des ennemis du communisme.

Nous sommes opposés au mode de fonctionnement selon lequel les partis représentés au Parlement européen décident unilatéralement des grands axes de la ligne politique du PGE.

Nous ne sommes pas d’accord avec la nouvelle ligne politique de la Gauche Européenne définie par les résolutions du second congrès du PGE de novembre 2007. Notre parti a été le seul à ne pas voter pour ces documents. Nous sommes convaincus que nous n'avons pas besoin d'une "nouvelle culture politique européenne". Ce dont nous avons besoin, c’est d'une lutte conséquente contre le capitalisme, pour les droits des masses laborieuses. Nous ne devrions pas seulement critiquer le capitalisme mais organiser le combat quotidien des travailleurs.

Nous voulons abattre le capitalisme; le Parti de la gauche européenne veut l'améliorer. Nous nous situons sur les bases du marxisme-léninisme, de la théorie et de la pratique de la lutte des classes, des principes de l'internationalisme prolétarien. Le Parti de la gauche européenne se situe malheureusement sur les bases du réformisme. La Gauche européenne ne combat le capitalisme que dans les phrases, mais dans la pratique elle aide à renforcer l'apparence "démocratique" de l'Union européenne, du Parlement européen et du système capitaliste en général.

Nous avons tenté d'influer sur ces processus et de les modifier mais nous devons reconnaître que c'est impossible. La ligne politique de la plupart des partis membres du PGE et celle du PGE lui-même vont dans une direction qui porte atteinte aux intérêts élémentaires de la classe ouvrière et du mouvement communiste international.

Nous avons tenu compte de la position d’autres partis communistes. Nous partageons l’appréciation que le Parti de la gauche européenne joue un rôle négatif dans le mouvement de la gauche internationale. Par notre exemple, nous voulons faciliter la sortie du PGE d’autres partis. Nous voulons faire voir clairement ce qu'est vraiment le PGE.

Nous pensons que le révisionnisme et l'opportunisme représentent aujourd'hui les plus grandes menaces pour le mouvement communiste. Il est malheureux que nous soyons pauvres et démunis d’argent. Mais nous perdrions tout si nous abandonnions nos convictions idéologiques claires, le marxisme-léninisme.

Nous continuerons à participer à toutes les rencontres internationales des Partis communistes et ouvriers et nous ferons tout notre possible pour renforcer le pôle communiste suivant les principes de l'internationalisme prolétarien. Nous renforcerons nos relations bilatérales avec les partis communistes. Nous continuons notre combat contre le capitalisme sur la base marxiste-léniniste.

Notre décision repose aussi sur les réalités de la Hongrie. La situation en Hongrie est en train de changer. La population a déjà passé 20 ans sous le capitalisme et rassemblé beaucoup d'expériences concrètes. Après 20 ans beaucoup de gens comprennent ce que signifient exploitation capitaliste, chômage et injustice sociale. Par ailleurs, ils ont pu apprécier que le Parti communiste ouvrier hongrois existe, qu’il s'est toujours tenu à leurs cotés et s'est toujours battu pour leurs intérêts. C'est notre capital politique et moral et nous pourrons le faire fructifier dans les combats à venir. Le gouvernement hongrois essaye de sortir de la crise actuelle aux dépens des masses travailleuses. Les salaires et les retraites sont gelés; les dépenses publiques sont réduites. Cette politique, au lieu d'améliorer la situation des masses travailleuses, crée de nouvelles difficultés. La population attend de nous, communistes, que nous prenions des positions claires et menions des luttes conséquentes. C'est ce que nous ferons.

Budapest, 25 Avril 2009

Comité central du Parti communiste ouvrier hongrois.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 09:32

 

 

                          Économie ? privilèges? hip hip hip...

 


 Lorsqu'on sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy) est  scolarisé depuis septembre à Dubaï, l'article s'éclaire d'un jour  nouveau ! C'est intéressant.....
 Salut!
 "Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs,  Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux  expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. 
Un cadeau sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus  aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces  écoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains  lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000  français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement  fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets: 5 500  euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000  euros -le record- à San Francisco.
Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de bourses plutôt généreux est déjà en place. A New York, par  exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an -pas vraiment  le smic- pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un quart des  élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko, ce  n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande express de  l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de  scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les  revenus des parents. Plus besoin de bourse ! A la rentrée de  septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an  prochain, et ainsi de suite. "
J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué  Sarko, le 20 juin dernier, devant la communauté française  d'Athènes. Mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour  que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics  français." Encore merci ! Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était  assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer  leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan,  rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs  expat' si l'Etat régale ? Un coût qui fait boum Au Quai d'Orsay,  l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût  de cette plaisanterie mais s'est bien gardé d'en publier le  résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du  "Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans  parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la  bagatelle de 713 millions d'euros par an !
 Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux  établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy  s'est lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York  puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée  français de Doha... Et il va falloir payer ! Auditionné par le  Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus  "inconvénients". 
Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une  gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus.  Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la  gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans  prendre le temps de préciser comment sera financée cette très  généreuse gratuité !

 

 Ce ne sont pas les médias qui nous le diront. Et puisqu'il faut  faire des économies à l'Education Nationale, je vous laisse juges.
 Tout va bien. Surtout pour certains.

 Il n'y a plus d'argent ???........

                                  Jacques-André SALDUCCI

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 08:51


                 En direct et en archives sur www.campuslille.com

 

la grève just in time des team members

Pour tenter de masquer la dure réalité de la lutte des classes, la langue française n’y suffit plus. Le management a pour fonction de tirer le maximum de plus-value du travail salarié, à l’aide de méthodes perverses visant à fragmenter, individualiser, diviser la production et les producteurs. Ils sont « responsabilisés », perdant leur statut d’ouvrier pour une appellation nouvelle, celle de collaborateur, d’équipier, voire pour les plus modernes celle de team member.

 

Ainsi en va-t-il pour les heureux producteurs qui ont la chance de participer à « l’aventure Toyota ». Ils expérimentent de nouvelles méthodes de travail, incluant la production just in time, « juste à temps », histoire de ne pas perdre une seule miette de ces précieux profits séquestrés par qui vous savez…  

 

Car bien sûr, pour le manager il s’agit avant toute chose de rentabiliser le travail ; mais il y a un autre aspect : en établissant un climat de responsabilité où chacun est supposé entretenir un lien quasi affectif avec le tout, l’entreprise, et son projet, on essaie de briser dans l’œuf toute contestation.

 

C’est pourquoi, malgré des conditions de travail de fait détestables, malgré le stress et les troubles musculo-squelettiques, malgré l’envers vécu du décor, l’usine Toyota d’Onnaing a pu longtemps se prévaloir d’être un modèle dans une région ravagée par le chômage issu de la désindustrialisation. Ne pouvait-on constater un climat social d’une grande tranquillité chez Toyota ?

 

Or, le vernis craque vite, on le constate, quand un dirigeant de l’usine, excédé par un début de grève, déclare : « Plutôt crever que de payer le chômage partiel à 100 % ! » A ce jour, il n’est pas tout à fait mort, puisqu’à l’issue du mouvement de grève qui s’était élargi, les team members ont obtenu 95 %. C’est peut-être une petite victoire, mais dans le contexte actuel de curée, et pour le quotidien des salariés concernés, c’est une petite victoire d’une portée certaine. C’est aussi un coup de griffe sur le mythe Toyota et au-delà sur toutes les « illusions managériales ».

  
   POUR INFO, SITES A CONSULTER ( à un  moment que le tout - anglais envahit l'espace, y compris corse):

 Défense de la langue française DLF: http://www.langue-francaise.org

Avenir de la langue française. http://www.avenir-langue-francaise.fr/
Site de l'enseignement de la lecture et de l'écriture. http://www.lire-ecrire.org/

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 08:46

Parler franchement de l’Union Européenne

Les « députés européens » que nous allons élire en juin 2009 feront partie d'un parlement, qui ne dirige pas l'Europe, ses avis ne sont que consultatifs, même s'ils ne sont pas toujours inutiles (cf. directive Bolkenstein).
- Ainsi, le parlement européen refuse de voter l'approfondissement des relations avec Israël, pour sanctionner sa politique envers les Palestiniens ? L'UE se passe de son avis et décide, quelques jours avant l'agression contre Gaza, exactement le contraire !
- Le projet de Constitution est rejeté en 2005 par la France et les Pays Bas, qu'à cela ne tienne, l'UE sera régie par sa copie conforme, le Traité de Lisbonne, sur lequel les peuples n'ont pas été consultés directement (sauf l'Irlande, qui l'a refusé).

En fait, les décisions de l'UE sont prises en réunion des chefs d'Etat ou des ministres des pays membres. Dans l'intervalle, c'est la « Commission Européenne », dont les membres sont nommés, qui dirige l'UE.

Ce fonctionnement, peu démocratique, est ancré dans l'histoire même de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA 1951), devenue Communauté Economique Européenne (CEE 1957), puis « Union Européenne » (UE, 1992).

L'U.E. : une machine de guerre contre les travailleurs                

Dans les années 50, les idéologues de la droite anticommuniste (Schumann, De Gasperi et Monnet) ont inventé « l'Europe » supranationale en pleine guerre froide. Leur objectif était double. Créer un grand marché, pour ouvrir de nouveaux débouchés aux marchandises, sans se préoccuper des bas salaires et du chômage. Limiter le rôle des parlements nationaux, à l'époque sensibles à la volonté populaire d'en finir avec la domination des trusts.

L'UE s'est constituée autour du marché du charbon et de l'acier (ce qui a produit la fermeture de toutes les mines françaises).

C'est un instrument du capital et son élargissement n'a pas changé sa nature. C'est une union des multinationales, une machine de guerre contre les conquêtes politiques et sociales des travailleurs.

Refuser cette Union Européenne ce n'est pas être nationaliste

Le nationalisme voudrait nous faire croire que tous les Français ont des intérêts communs « par nature ». C'est faux, car les premiers adversaires des salariés français sont leurs exploiteurs français. La question de la nation ne doit pas se poser en dehors de la solidarité internationale de classe.

Bien sûr, en France, la nation s'est souvent constituée au mépris des identités et des cultures locales ou régionales, au prix de guerres et de marchandages sordides.

Mais, au fil de l'histoire, le cadre national est devenu un cadre identitaire de conquête de droits sociaux, auxquels les étrangers, que l'histoire a poussés sur la terre de France, ont largement contribué et contribuent encore. Ce sont ces acquis historiques et cette diversité culturelle, qui constituent le vrai contenu de la nation française et le seul cadre dans lequel le peuple de France peut espérer s'approprier un jour, les richesses nationales aujourd'hui dans les mains du capital.

L'U.E. : une forteresse capitaliste

L'histoire de l'Union Européenne, c'est une succession d'attaques contre les salariés, les services publics, les systèmes de retraite et de sécurité sociale, le droit du travail et le droit syndical.

Des droits fondamentaux comme l'éducation, la santé, la protection sociale sont convertis en sources de profits pour le grand capital. Les exploitations agricoles familiales, la pêche artisanale sont ruinées, les artisans et les petites entreprises indépendantes sont écrasés sous la domination des groupes financiers et de la grande distribution.

Sur le plan monétaire, on peut voir aujourd'hui que l'Euro ne nous a protégé, ni de la fuite des capitaux, ni des délocalisations, ni des effets désastreux du capitalisme financier.

L'UE, qui refuse la libre circulation des hommes, contrairement aux marchandises, participe au pillage des pays pauvres, y compris de leur matière grise. En même temps, elle met des barbelés à ses frontières et adopte des lois de plus en plus répressives, sur le droit d'asile et l'immigration.

Elle se militarise et collabore dans des guerres impérialistes, comme en Afghanistan et en Irak. Sur « recommandation » de l'OTAN et de la Commission européenne, les dépenses militaires augmentent et la course aux armements reprend. Comme l'illustre depuis des années son incapacité à jouer un véritable rôle dans le conflit du Proche-Orient, l'Union Européenne n'est pas un contrepoids à l'empire américain, mais un état impérialiste en construction, tantôt allié, tantôt opposé aux USA, toujours dans l'intérêt des multinationales.

Être ou ne pas être ... dans l'Union Européenne

Si le Traité de Lisbonne avait été en vigueur en 2003, la France aurait sans doute été dans l'obligation de s'engager dans la guerre en Irak. Qui peut prétendre qu'une majorité de pays de l'U.E. s'y serait opposée ? Et qu'en serait-il aujourd'hui  ? Les Norvégiens, les Islandais et les Suisses n'ont pas à se plaindre de ne pas être dans l'U. E. En Amérique Latine, le Venezuela, la Bolivie, Cuba et d'autres, face au projet US (ALCA) d'instaurer une forme d'alliance continentale équivalente à notre UE, n'ont pas eu peur d'inventer une autre forme de coopération internationale (ALBA) basée sur le progrès social.

Dans un monde global, où un habitant sur six meurt de faim, à cause en particulier de la domination de l'Europe et de l'Amérique du Nord, qui peut croire à la possibilité d'une « Europe sociale » dans une telle construction ?


Avoir du courage et de la cohérence politique A cette chimère nous opposons l'idée de faire preuve de courage politique et de capacité d'invention. Il est temps de sortir de cette alliance là et d'établir avec d'autres pays, pas seulement européens, des coopérations mutuellement avantageuses pour les peuples.


source : « communistes de Vénissieux - réseau : faire vivre et renforcer le PCF 

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 15:42
                                   ATTENTAT DE CAGNANO
                                                

                       COMMUNIQUE DE LA SECTION DU CAP CORSE

  Les communistes du Cap Corse condamnent énergiquement l'attentat criminel qui a visé la maison des  Montefusco à Cagnano et adressent à la famille  toute leur solidarité.

                              pour la Section: Ange Francioni
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 07:33

FAIRE DU 1er MAI UN NOUVEAU TEMPS FORT DE MOBILISATION

                                                      
                                   A l'appel des syndicats, 
     CFDT,CFTC, CFE-CGC, CGT,  FO,FSU,SOLIDAIRES,UNSA..
                     rassemblement à BASTIA,
             à 10 H devant le Palais de Justice.

 

 

     

 
 
                                                                                   u cursinu rossu

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 12:02

Sarkozy, le bouclier patronal                                                                      

 
Qui a dit : « Ici, quand on recourt à la violence, ce n’est pas pour se distraire, ce n’est jamais pour nuire à autrui, c’est parce qu’on est désespéré. C’est parce qu’on n’a plus de recours et qu’on se sent condamné à la mort économique et à la mort sociale » ? Jean Jaurès ? Karl Marx ? Marie-George Buffet ? Jean-Luc Mélenchon ? Christian Picquet ? Aucun d’eux ! C’est monsieur Sarkozy, le 3 avril 2007, devant les marins pêcheurs de Lorient. À l’époque, il était en campagne électorale. Ces jours-ci, dans la région de Marseille, avec ses grands airs, il a une nouvelle fois tourné casaque. Il a fustigé, pêle-mêle, les prétendues violences des mouvements sociaux et syndicaux, des actions, où en désespoir de cause des salariés ont retenu leurs dirigeants dans leur bureau, et les mouvements pacifistes contre l’OTAN.


                                                                


Après le bouclier fiscal, voilà monsieur Sarkozy transformé en bouclier patronal ! La droite appelle alternativement à l’unité nationale et s’en prend avec hargne aux mouvements sociaux. Elle somme les salariés, les privés d’emploi, les précaires, les licenciés à se taire et à payer la facture d’une crise dont les forces de droite sont les seules responsables. Comme à chaque moment difficile, la grande bourgeoisie et la haute finance assimilent les classes populaires à des classes dangereuses.

Quand monsieur Sarkozy aura-t-il une parole de président de la République contre cette violence sociale dont souffrent chaque jour les salariés, avec le stress, les cadences infernales, la précarité, les écarts et les baisses de rémunération, la brutalité des licenciements et les menaces de licenciements ? A-t-il pensé un seul moment à ces salariés, à ces cadres qui, au bout du rouleau, se suicident sur leur lieu de travail, à ce syndicaliste qui s’est donné la mort, subissant les problèmes de ses camarades et de son entreprise comme un échec ? Que dire des humiliations, des expulsions de travailleurs immigrés, à jour de leurs cotisations sociales et auxquels on refuse des papiers ? Que dire de celles et ceux qui dorment sur les trottoirs et au bord du périphérique ? Que dire de ceux qui font les poubelles pour pouvoir manger ?

Où est la violence, Monsieur le Président ? Où est passé le président des fausses promesses du pouvoir d’achat et de la Sécurité sociale professionnelle ? Les fem­mes et les hommes qui ne peuvent plus avoir de projet et dont les enfants n’ont pas d’avenir ne resteront pas sans réaction. L’exaspération, la révolte continueront de monter tant qu’on humiliera le peuple, qu’on le fustigera au moment même où monsieur Sarkozy a promis un nouveau cadeau à ses amis du Fouquet’s : la diminution de l’impôt sur les grandes fortunes, après avoir annoncé la suppression de la taxe professionnelle. Pour eux, c’est toujours bingo, et ceinture pour les classes populaires. Voilà la vraie nature de classe de ce pouvoir sarkozyste. Le scénario monté à Strasbourg entre le pouvoir et des hordes bien organisées, casquées, masquées, chargées de semer la terreur sert à criminaliser les mouvements sociaux et citoyens, à empêcher toute expression de la gauche sociale et politique et surtout à camoufler au peuple les néfastes décisions prises au sommet de l’OTAN, ainsi que l’action et les propositions des mouvements pacifistes.

Il ne faut pas se laisser intimider. Si le peuple s’était plié aux injonctions de la droite et la haute finance, il ne se serait jamais uni dans le Front populaire, le Conseil national de la Résistance, Mai 68, pour la mise à bas du CPE et le « non » majoritaire au référendum sur la Constitution européenne en 2005. Pour trouver une issue à la crise et inventer un autre avenir, le peuple, uni dans sa diversité, ne peut compter que sur lui-même. Dans l’action le 1er mai avec toutes les organisations syndicales. Le 7 juin prochain, dans l’unité populaire, avec le Front de gauche, il peut bousculer la donne politique.

C’est avec calme et détermination que nous pouvons faire reculer la féroce loi et la violence du capitalisme.

                                  Parti Communiste Français

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 11:53

Accord avec le Vatican : la défense de la laïcité exige un recours pour excès de pouvoir                                 

lundi 27 avril 2009
L’UFAL a pris connaissance du décret n° 2009-427 du 16 avril 2009 entérinant l’accord entre la République française et le Vatican sur la reconnaissance des grades et diplômes catholiques dans l’enseignement supérieur.
Ce décret viole le principe législatif du monopole de la collation des grades universitaires par l'Etat ainsi que le principe de laïcité posé par la Constitution et défini notamment par la loi de 1905.

Ce décret est dangereux car il fait primer la religion sur la citoyenneté. Ainsi, des Français, parce qu’ils sont catholiques, relèveront non plus de l’Etat français mais de l’autorité d’un Etat étranger. Ceci ne peut aboutir à terme qu’à d’autres dérives du même ordre. A quand la reconnaissance de diplômes par des Etats musulmans ? Ce décret est également inquiétant puisqu’il remet en question l'indépendance des savoirs et de l'objectivité scientifique : pourquoi pas un diplôme sanctionnant les thèses « créationnistes » comme aux Etats-Unis ?
Enfin, l'UFAL dénonce les prétendues campagnes "d'information" menées par les auteurs et les bénéficiaires de ce texte tendant à tromper la population. Ils prétendent justifier cet accord avec le Vatican au motif qu'il existerait déjà des accords de reconnaissance réciproque de diplômes avec d'autres pays. Il y a pourtant une différence majeure entre un diplôme allemand reconnu en France et un diplôme délivré en France par un enseignement français mais relevant d'un culte. On ne saurait, sans violer notre Constitution laïque, opérer une confusion entre un Etat et un culte quelconque.
L’UFAL va donc étudier la possibilité de déposer un recours en annulation de ce décret auprès le Conseil d'Etat, ou de s’associer à une telle action, dans le délai imparti de deux mois suivant la date de publication au Journal Officiel.

 

L'UFAL Union des FAmilles Laïques
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 09:16

                    HISTOIRE                                         "Je suis l'oeil du peuple"(J.-P.Marat) 

                      
      
Marcel Dorigny, historien: "L'esclavage, une histoire qui concerne la nation entière"

Marcel Dorigny est enseignant-chercheur en histoire à l'université Paris-VIII. Il est directeur de la revue Dix-Huitième Siècle et président de l'Association pour l'étude de la colonisation européenne, 1750-1850.

La Journée nationale de la mémoire de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, qu'on va célébrer pour la quatrième fois le 10 mai, ne fait toujours pas l'unanimité. Pourquoi n'avoir pas choisi la date du décret d'abolition, le 27 avril ?
Le 27 avril 1848 est la date de la signature, par Victor Schoelcher, du décret d'abolition de l'esclavage. La loi Taubira de 2001, qui prévoit une journée nationale de la mémoire de l'esclavage, a institué un comité, dont je faisais partie, nommé pour cinq ans et mis en place en 2004, qui devait faire des propositions, notamment sur le choix d'une date métropolitaine - car, dans chaque département d'outre-mer, il y a déjà, depuis 1983, un jour férié. Les débats pour parvenir à une date de commémoration ont duré dix-huit mois. Le 27 avril a été l'une des premières propositions. Je suis de ceux qui ont émis des réserves. Car, depuis quelques années, il y a dans les mouvements associatifs antillais - à tort ou à raison, la réalité historique étant très complexe - un rejet de l'idée que l'abolition a été octroyée depuis Paris par un "grand Blanc". On estime désormais que la liberté a été imposée à la métropole par les esclaves, alors que pendant longtemps, il y a eu, au contraire, un véritable culte de la personnalité de Schoelcher, qui a produit ce retour de bâton. Quoi qu'il en soit, la date du 27 avril aurait suscité des réactions négatives.
Personnellement, j'étais favorable au 4 février, date de la première abolition, en 1794. C'était la convergence entre la lutte des victimes et la légalité républicaine. On m'a opposé qu'elle n'avait duré que huit ans puisque Napoléon a rétabli l'esclavage en 1802. On s'est finalement arrêté sur le 10 mai, jour où, en 2001, le Sénat a voté, après l'Assemblée nationale, la loi Taubira à l'unanimité.

Qu'avez-vous pensé du rapport d'André Kaspi déplorant la multiplication des dates commémoratives ?
Comment un historien peut-il penser qu'il est possible d'arrêter le temps ? André Kaspi préconisait de ne garder que trois dates commémoratives, le 8 Mai, le 14 Juillet et le 11 Novembre. Et, surtout, il estimait que les autres dates étaient locales ou communautaires, ce qui est choquant, appliqué à l'esclavage, car cette longue histoire concerne la nation entière.

En 2004, dans son livre "Les Traites négrières, essai d'histoire globale", qui a suscité la polémique, Olivier Pétré-Grenouilleau disait qu'il voulait libérer la mémoire des ravages des "on dit" et des "je crois". Y est-on parvenu ?
J'ai commencé à travailler sur cette question il y a plus de vingt ans. Mais ce fut le bicentenaire de la Révolution, en 1989, qui l'a mise pour moi au premier plan. Les précédentes célébrations de la Révolution (1889 et 1939) avaient écarté la question coloniale. En 1989, tout cela est remonté à la surface : la Révolution française a proclamé les Droits de l'homme dès août 1789, mais n'a pas aboli immédiatement l'esclavage. Il fallait expliquer la contradiction. C'est le livre d'Yves Benot, en 1987, La Révolution française et la fin des colonies, qui a marqué un tournant.
Pour ce qui concerne Pétré-Grenouilleau, j'ai avec lui certaines divergences qui n'ont rien à voir avec la procédure judiciaire pour négation de crime contre l'humanité, lancée principalement par Patrick Karam, alors président d'un "collectif ultramarin" et aujourd'hui délégué du premier ministre pour l'outre-mer. Cette accusation portait sur un plan qui n'est pas historique. Mes divergences relèvent de la légitime controverse historique, notamment sur la manière dont la synthèse proposée revient à mettre les trois traites négrières -intra-africaine, orientale et coloniale européenne- sur le même plan alors que leurs durées et leurs conséquences ne sont pas de même nature. Des divergences portent également sur "l'argent de la traite", dont le rôle me semble sous-estimé.

Beaucoup affirment que cette question de l'esclavage ne parvient toujours pas à être un objet d'histoire comme les autres.
Je ne sais si l'on peut utiliser l'expression "un objet d'histoire comme les autres", car, pour cela, il faudrait admettre qu'il y a des objets historiques froids, ce qui n'est pas fréquent... Que l'on songe à la collaboration sous Vichy, à l'affaire Dreyfus, au massacre de la Saint-Barthélemy... Mais il est vrai qu'il est assez rare qu'une question d'histoire dégénère au point de susciter une action en justice. Il faut préciser qu'on était en 2005, une année où la politique a beaucoup secoué le milieu des historiens en raison de la polémique sur la loi préconisant de reconnaître "les aspects positifs de la colonisation française".

Vous dites vous-même que l'histoire de l'esclavage est peu connue, en quelque sorte un angle mort de l'histoire...
Il y a un paradoxe. Elle est peu connue du grand public et a été longtemps peu enseignée. Toutefois, la recherche savante est très importante. Si on se limite à la traite, un colloque qui a fait date s'est tenu en France, à Nantes, dès 1985. Ensuite, il y eut les commémorations de la première abolition de l'esclavage, en 1994, dans le sillage du bicentenaire de 1789 ; surtout, il y eut le grand mouvement qui a marqué l'année 1998, cent cinquantième anniversaire de l'abolition définitive décrétée en 1848. Un constat s'impose aujourd'hui : la transmission entre recherche et "grand public" se fait de mieux en mieux. On note des changements dans les manuels scolaires et dans les directives de l'Education nationale. Le comité institué par la loi Taubira avait fait valoir dans son rapport au premier ministre d'avril 2005 les retards de l'enseignement et, surtout, de la recherche institutionnelle. Par exemple, en 2002, lorsque nous avions organisé, notamment avec Yves Benot, un colloque sur le rétablissement de l'esclavage par Napoléon et la naissance d'Haïti, le CNRS, auquel nous demandions une aide, nous avait répondu que ce sujet n'était pas une priorité. Les choses ont beaucoup évolué.

Que pensez-vous de cette phrase de la romancière américaine Toni Morrison, Prix Nobel 1993 : "L'esclavage a coupé le monde en deux. Il a transformé les Européens, il les a fait des maîtres d'esclaves. Il les a rendus fous" ?
C'est une vision d'aujourd'hui. Il faut rappeler que l'esclavage a été une pratique universelle, qui n'a pas été inventée par les Européens en 1492. Il y a eu des esclaves bien avant et il y en a encore aujourd'hui. Mais de quand date la mauvaise conscience de posséder des esclaves ? Je ne cherche pas à sauver l'Europe à tout prix, mais force est de constater qu'elle date de la Renaissance et de l'humanisme européen, dans la seconde moitié du XVIe siècle, chez Montaigne par exemple. La phase d'intensité maximale de la traite négrière, entre 1730 et 1830, vit l'essor de l'anti-esclavagisme, construit sur une solide argumentation à la fois théologique, morale, philosophique et économique. Dès lors, le seul argument en défense utilisé peut se résumer ainsi : certes, c'est barbare, mais on en a besoin si l'on veut du sucre, du café, des colonies riches, une balance commerciale excédentaire... Au début du XIXe siècle, la traite fut mise hors la loi, mais l'esclavage résista encore plusieurs décennies, jusqu'en 1865 aux Etats-Unis, et même 1888 au Brésil. Toutefois, la marche vers l'abolition était lancée.

A lire :

"Les Traites négrières coloniales. Histoire d'un crime",

Sous la direction de Marcel Dorigny et Max-Jean Zins, présentation de Daniel Voguet. Ed. Cercle d'art, avec l'Association des descendants d'esclaves noirs et de leurs amis et la Caisse centrale des activités sociales du personnel des industries électrique et gazière, 256 p., 130 documents en couleurs, 35 € jusqu'au 30 septembre, 50 € ensuite (en librairies le 30 avril).

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 08:26

                                                                                       

  Tunisie :                                   
une manifestation de l’opposition étouffée par la police

La police a empêché samedi un rassemblement que projetait d’organiser le Parti démocratique progressiste (PDP), une formation de l’opposition légale en Tunisie, pour réclamer le droit à l’accès aux espaces publics.
Selon la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi, le parti se trouve de ce fait dans l’impossibilité de tenir les assises de son conseil national pour préparer les élections présidentielle et législatives prévues en octobre prochain en Tunisie.
Elle a déploré le "clivage" entre le discours officiel promettant d’assurer de bonnes conditions au déroulement de la consultation et la réalité vécue.
Plus d’une centaine de dirigeants et de militants venus de plusieurs régions de l’intérieur du pays ont été encerclés par un cordon policier étoffé, dont l’intervention musclée les a empêchés de quitter les locaux du parti situé au centre de Tunis.
"J’ai l’impression qu’on n’appartient pas à un parti légal, mais notre détermination à poursuivre la lutte pour nos droits ne sera pas entamée pour autant", s’est exclamé un militant de Kasserine, une région du sud-ouest tunisien.
Le candidat du PDP à la présidentielle, Néjib Chebbi, s’est élevé contre le "verrouillage" auquel se heurte son parti dans une année électorale. "Le gouvernement veut nous acculer au désespoir et veut qu’on baisse les bras. Il n’en est pas question. Nous continuerons la bataille jusqu’à la veille des élections", a-t-il lancé.

Bilan "satisfaisant" de la visite de François Fillon en Tunisie

Le Premier ministre français François Fillon a achevé vendredi soir une visite officielle de deux jours scellée par la signature de pas moins de huit accords de coopération embrassant divers domaines de la coopération franco-tunisienne.
Pour la mise en oeuvre des projets prévus par ces accords, la France débloquera une enveloppe financière globale de 80 millions d’euros, dont 65 destinés à la gestion de l’eau et 15 à la formation.
Une ligne de crédit d’un montant de 40 millions d’euros a été octroyée aux PME tunisiennes exportatrices pour acquérir des équipements essentiellement français.
Le bilan est qualifié de "satisfaisant" des deux côtés. "Tous les engagements pris lors du voyage du président Sarkozy ont été tenus", s’est félicité François Fillon.
Quant aux entretiens franco-tunisiens, "riches et denses", ils ont donné lieu à "une convergence des analyses et une concordance des vues" sur tous les sujets abordés, selon le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi.
M. Fillon a par ailleurs assuré que, malgré la crise, l’apport financier de la France "ne sera pas touché". La Tunisie constitue pour la France "un partenaire de premier plan" pour une "coopération gagnant-gagnant", avec des échanges qui ont atteint "un niveau historique" atteignant en 2008 7,2 milliards d’euros, a-t-il déclaré.
Même le dossier sensible des droits de l’Homme a été abordé dans le contexte de "relations excellentes, sans nuage", notait-on du côté de la délégation française.
Parmi les accords signés figure celui relatif à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, paraphé lors de la visite du président Nicolas Sarkozy l’an dernier en Tunisie. Les deux parties ont convenu de mettre sur pied "un comité de pilotage" de la coopération franco-tunisienne dans ce domaine.
La partie française est appelée à aider notamment à la formation des compétences tunisiennes en prévision de la construction d’une centrale électro-nucléaire à l’horizon 2020.
Avançant la "haute technologie" acquise par la France en la matière, notamment sur le plan de la sécurité, M. Fillon s’est dit confiant que le marché sera remporté par son pays face à la concurrence canadienne.
Par ailleurs, sur les 16 Airbus commandés par la compagnie Tunisair pour un montant de deux milliards d’euros, deux A-320 seront livrés par anticipation sur demande tunisienne.
Autre importante transaction réalisée lors de la visite de M. Fillon : la société de transport urbain de Tunis "Transtu" envisage d’acquérir 16 nouvelles rames de tramway, au prix d’Alstom, pour 65 ME.

Pour ceux qui doutent,  il faut l savoir que  La Tunisie est un pays qui fait partie du « monde libre ».

La preuve :  N. Sarkozy est au mieux avec le « président » Ben Ali dont le score électoral doit le faire rêver, comme celui de Boutef dans l'Algérie voisine ; B. Kouchner , défenseur bien connu des droits de l’homme occidental ( plutôt  blanc et pas gazawi), ne dit rien sur la situation intérieure ; RSF, c’est motus et bouche cousue, car nous ne sommes pas ni Tibet ni à Cuba; Rama Yade ne confond pas Kaddafi et Ben Ali,   et M. Fillon  poursuit son séjour en Tunisie  par un week-end en privé avec son épouse.

                                                             u cursinu rossu(avec El assawra)

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