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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 10:14

 

Education Nationale: La durée dutravail  et les dépenses déducation

 

 

Une nouvelle enquête du département des études du ministère de l'Education

nationale, crédite de 44h 07 dans le 1er degré et 41h 17 dans le second, la durée moyenne hebdomadaire du travail des enseignants.

 

Dans le secondaire, les enseignants travaillent 1h 23 de plus en 2010 qu'en 2008.

Alors que les pays de l'OCDE ont augmenté leurs dépenses d'éducation sur la décennie 2000-2010, la France fait partie du petit groupe de pays (avec l'Italie et la Hongrie) où les dépenses d'éducation ont baissé.

Tous les autres pays de l'OCDE ont une croissance positive, parfois très forte.

Les Etats-Unis sont passés de 6,2 % du PNB à 7,1 %, leRoyaume-Unide 4,9 à 6,5 %, le Danemark de 6,6 à 7,1 %.

 

                                                 source:BULLETIN des DDEN

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 06:31

                                                                pcf2.jpg

 

 

UNE GRANDE AMBITION POUR LE FRONT DE GAUCHE

La France, ses valeurs de justice, de fraternité et d’égalité sont malmenées. Les populations souffrent des politiques d’austérité, de licenciements, de baisse du pouvoir d’achat. Il est malheureusement devenu évident pour le plus grand nombre que la politique gouvernementale menée par François Hollande et Jean-Marc Ayrault loin de permettre de sortir de l’ornière, aggrave la situation. Elle prolonge et amplifie l’échec creusé par dix ans de politiques de droite. Les citoyens de notre pays constatent des renoncements gouvernementaux chaque jour plus grands, le refus obstiné de s’attaquer à la racine de la crise, le pouvoir de la finance, la poursuite et l'aggravation de la politique d'austérit, la multiplication des cadeaux aux grandes entreprises au nom de la compétitivité et de la baisse du coût du travail; et même la fuite en avant dans des discours qui tournent le dos aux élémentaires valeurs d’humanité qui fondent la gauche. Cette situation provoque le désarroi de millions de citoyens de gauche qui ont voulu le changement en mai 2012. Les élections partielles, marquées par la démobilisation à gauche et les victoires de la droite et de l’extrême-droite, le montrent clairement. La gauche est en danger.

Le risque est grand que se referme durablement sur la France et sur nos concitoyens un piège infernal : ou la poursuite d'une politique gouvernementale qui reste soumise aux marchés financiers et au MEDEF et détruit toujours plus notre modèle économique social et culturel; ou le retour de la droite qui ne ferait que s'enfoncer dans cette voie; ou le recours à l’extrême-droite qui en alliance avec tout ou partie de la droite ne ferait que mener une politique de division et de discrimination des travailleurs, épargnant là encore le capital financier. Voilà à quoi on voudrait réduire le choix du pays ; voilà pourquoi le débat est étouffé sur les causes de la crise ; voilà pourquoi une entreprise continue de banalisation du FN est déployée, l’objectif étant de renvoyer dans ses bras toutes celles et ceux qui cherchent à échapper à une alternance et un bipartisme à bout de souffle.

Dans ce contexte, la responsabilité politique du Front de gauche, de toutes les organisations qui le composent, est plus grande que jamais. Le Front de gauche a été crée pour transformer les rapports de forces à gauche et permettre la participation citoyenne la plus grande.

Le Front de gauche est le lieu du rassemblement de toutes celles et tous ceux qui considèrent qu'il n'y aura pas de transformation sociale sans une politique en rupture avec les logiques libérales qui souhaitent construire une alternative au gouvernement Ayrault et à sa politique. Le Front de gauche se fixe indissociablement comme objectif un rassemblement majoritaire plus large sans lequel le changement ne peut pas avoir lieu. Contenu et rassemblement sont liés. Le Front de gauche se veut un outil de rassemblement porteur d'un projet politique à vocation majoritaire à gauche. Il doit servir à développer une mobilisation citoyenne large, profonde et durable qui soit utile aux mobilisations sociales et donne corps à cette alternative.

Cette volonté de dynamiser l'engagement individuel et collectif, d'impulser des dynamiques de mobilisation politique, de porter la perspective d'une alternative crédible à gauche sont au cœur du Front de gauche. C'est cette matrice originelle qu'il nous faut aujourd'hui réactiver en faisant franchir une nouvelle étape au Front de gauche. La politique gouvernementale, en tuant l'espoir à gauche, aggrave la crise politique. Nous devons relever de nouveaux défis en construisant un rassemblement qui aille bien au-delà de ce que nous avons déjà construit jusqu'à présent. Très nombreux sont les électrices et les électeurs qui partagent nos valeurs et ne se reconnaissent plus dans la politique gouvernementale. Le Front de gauche doit tendre la main à ces millions de Françaises et Français qui n’en peuvent plus d’attendre le changement, à ces millions de salarié-es, d’électrices et d'électeurs de gauche, socialistes, écologistes, syndicalistes, militantes et militants associatifs, citoyens engagés ou non...

C’est le défi que nous voulons relever dans l’action au quotidien comme dans les prochains rendez-vous électoraux. Quels que soient les débats dans le Front de gauche, naturels vu l’importance des défis politiques à relever, sur la meilleure manière d’atteindre nos objectifs communs dans chacune des échéances à venir, rien ne mettra en doute la volonté et la détermination du PCF à poursuivre dans la durée ce travail de conquête avec le Front de gauche.

Pour avancer sans attendre, le PCF propose, conformément à ce qui a commencé à être discuté dans la coordination nationale du Front de gauche le 14 octobre, d’impulser des campagnes nationales du Front de gauche sur quatre grands thèmes structurants : une campagne de vérité et de propositions contre le coût du capital et pour rompre avec l'austérité telle qu’elle avait été proposée par Pierre Laurent à la Fête de l’Humanité ; une campagne pour une grande réforme de justice fiscale ; une campagne sur les enjeux européens pour la rupture avec les politiques d’austérité et la refondation d’un nouveau projet solidaire et démocratique pour l’Europe ; une campagne pour la démocratie et la VIème République.

Les deux échéances électorales de 2014 seront elles aussi capitales. Elles s’inscriront dans le travail initié par les forces du Front de gauche pour construire les rassemblements majoritaires auxquels nous aspirons.

Les élections municipales, dans lesquelles nous combattrons en toutes circonstances les ambitions de la droite et de l’extrême-droite, sont l’occasion de construire des victoires ou des points d’appui utiles aux populations, capables de faire la démonstration que, contrairement au discours gouvernemental, la mise en œuvre de choix politiques de gauche est possible. Elles peuvent promouvoir une réappropriation citoyenne des pouvoirs locaux, et du coup contribuer à l’engagement citoyen pour la modification des rapports de forces nationaux. Elles s’inscrivent dans la visée du Front de gauche de rendre majoritaire des projets transformateurs à gauche. Elles sont l’occasion d’élargir le rassemblement à des femmes et des hommes venus de tous les horizons de la gauche et en accord avec ces projets.

Les désaccords qui ont surgi dans certaines villes entre forces du Front de gauche sur la configuration des listes de premier tour ne doivent pas contrarier l’effort d’ensemble que les forces du Front de gauche ont à produire dans ce sens. Dans le même esprit, pour le PCF le rassemblement de toutes les forces de gauche au second tour pour battre la droite et l'extrême droite doit être la règle.

Les élections européennes seront, elles, le moment d’un intense affrontement pour sortir l’Europe de l’ornière dramatique de l’austérité, du libéralisme et de l’autoritarisme. Nous refusons cette Europe là. Nous voulons que se lève dans toute l’Europe un front large et uni contre l’austérité en rassemblant sur un projet de gauche pour la refondation de l’Europe, avec l’objectif de renforcer le groupe de la GUE-NGL (Gauche unie européenne-Gauche verte nordique) au Parlement européen et les dynamiques politiques impulsées par le Parti de la Gauche Européenne (PGE). Notre convention nationale du 16 novembre travaillera à ce projet. Le PCF propose d’enclencher dès à présent le travail des forces du Front de gauche avec en perspective le congrès du PGE en décembre. La conférence des Présidents du PGE réunis à Madrid ce 18 octobre vient de prendre deux décisions importantes. La première est de soumettre à la décision du congrès du PGE les 14 et 15 décembre à Madrid la candidature d'Alexis Tsipras à la présidence de la Commission européenne, avec l'objectif d'en faire le porte voix des forces anti-austérité en Europe. Cette candidature d’Alexis Tsipras constitue un symbole fort de rassemblement dans toute l’Europe et peut dynamiser les campagnes européennes menées dans chacun de nos pays. La seconde est de confirmer au congrès de Madrid la présidence collective du PGE animée par Pierre Laurent, pour poursuivre l'affirmation d'une force de gauche crédible à l'échelle de toute l'Europe.

L’ensemble de ces défis et le travail de rassemblement auquel ils appellent nourissent des débats qui traversent aujourd'hui le Front de gauche. La direction du PCF les assume et entend les mener avec la plus grande sérénité, dans un esprit d'ouverture et de dialogue indispensable au sein du Front de gauche et pour son développement. Ces débats sont l'expression de la diversité du Front de gauche et des approches spécifiques des organisations qui le composent. A l’opposé de toute démarche d’exclusion, le PCF réaffirme sa volonté d’accélérer le renforcement et l’élargissement du FDG. Pour cela, la vie du Front de gauche doit être améliorée, rendue toujours plus collective dans son organisation comme dans son porte-parolat. Sa diversité doit être respectée comme doivent l'être les décisions souveraines prises par chacune des organisations qui le composent. Les décisions relatives à l'organisation interne du Front de gauche adoptées à l’unanimité par l'ensemble des organisations membres doivent maintenant être mises en œuvre.
Les citoyens, la gauche, nos organisations ont besoin d'un Front de gauche offensif, dynamique et rassembleur. Le Comité exécutif national du Parti communiste français réaffirme cette grande et belle ambition pour le Front de gauche. Il lance un appel à toutes les femmes et les hommes de gauche, à toutes les forces disponibles pour la mettre en œuvre. Ces forces sont nombreuses dans la jeunesse, dans le monde du travail, parmi les militants de tous les partis de gauche y compris au sein du Parti socialiste et d'EELV où montent les critiques contre la politique Hollande-Ayrault. Ensemble, ces forces peuvent reconstruire l'espoir.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 09:13

 

 

 

    le 25 Octobre 2013

Municipales: les communistes de Lyon choisissent l'autonomie

Les communistes de la troisième ville de France se sont prononcés ce vendredi pour une liste d'autonomie avec le Front de gauche aux municipales. Ils ont également choisi  comme  chef  de  file  Aline  Guitard,  Secrétaire  de section.

Les  communistes  lyonnais  étaient appelés ces derniers jours à  se  prononcer  sur  la   stratégie  concernant  les  élections  municipales  de  2014. Le résultat s'est révélé assez serré, 52,9 % d’entre eux viennent de choisir celle du rassemblement en Front de Gauche. Le vote offrait deux options aux militants : « Rassemblement avec le Front de gauche » ou « Rassemblement avec la majorité municipale sortante ». Les nombreux désaccords avec Gérard Collomb, sénateur maire PS de la ville de Lyon ont pris le pas sur le choix de l'alliance, en particulier à cause du projet de métropole qui, selon les communistes, est "un déni de démocratie" et éloigne les citoyens des décisions les concernant.
En face, l'accord de liste d'union avec le PS, mettait en avant l'objectif de 30 % de logements sociaux en 2030, la création de centres municipaux de santé, l'étude de faisabilité de la gratuité des premiers mètres cubes d’eau sous conditions de ressource, ou encore les tarifs sociaux pour les transports. En terme de sièges, cet accord garantissait également, en cas de victoire, 19 sièges dont 6 au conseil communautaire et 6 au conseil municipal (contre respectivement 14, 4 et 5 obtenus en 2008).  

Faire de Lyon un "rempart contre l'austérité"

Les communistes lyonnais ont donc choisi faire de la ville, après des discussions de plusieurs mois,  "un  meilleur  rempart  contre  l’austérité", et mettre en avant un projet centré sur la solidarité. "Ce projet qui sera la ligne directrice de notre campagne  mais  aussi  la  boussole  de  nos  élus  pour  les  6  ans  à  venir.  C’est  bien  à  partir  de  lui  que  nous  mènerons campagne", explique le communiqué du parti. La participation s'est révélée importante, "les communistes lyonnais ont davantage voté que  lors de notre  dernier Congrès. C’est dire si ce choix leur semblait important !" 

Autre résultat de ce scrutin, c'est celui  de  l’élection à 99%  de  la  chef  de  file  Aline  Guitard,  Secrétaire  de section, qui "affirme le choix d’une candidature qui rassemble tous les communistes quel que soit leur choix de stratégie". Les communistes lyonnais ont également choisi d'intégrer une composante nationale a ce vote local. "Il est clair que la politique d’austérité menée depuis 18 mois par le Gouvernement PS / EELV a pesé sur ce choix :  recul  de  l’âge  de  la  retraite,  cadeaux  fiscaux  au  Medef,  création  de  la  Métropole  lyonnaise  qui éloigne les citoyens des décisions les concernant…. Ce sont autant de dossiers qui ont pesé sur la réflexion des communistes" explique la fédération. "Dans le même temps, les propositions faites par le PS lyonnais et Gérard Collomb – tant en matière de programme que d’élus- n’ont pas donné le sentiment aux communistes que nos partenaires historiques voulaient au 1er  tour un rassemblement large de la gauche, permettant de mettre au cœur de la ville les préoccupations principales des citoyens comme : le pouvoir d’achat, le développement des services publics, la protection des plus fragiles…"
Pour autant, la fédération insiste sur le fait qu'il n'est pas question pour eux de risquer de faire basculer la ville à droite, mais plutôt de porter la campagne sur des exigences sociales.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 08:59

                   Les bonnes feuilles de        humanite2010 logo

 

 

                      Budget : cadeaux fiscaux au Medef

 

Par Jean-Marc Durand, Membre du Conseil National du PCF, section économique.

 

Le cumul des mesures fiscales de 2012 et 2013 représente environ 55 milliards de hausses d’impôts. Ces hausses ont porté sur les entreprises et les ménages. Mais elles auront pesé beaucoup plus sur ces derniers et particulièrement sur les ménages aux revenus modestes et moyens. Les 10 % de foyers fiscaux supplémentaires devenus imposables à l’impôt sur le revenu en 2013 relèvent, en effet, des couches les plus basses.

Et comme les autres, ils ont supporté la hausse des prélèvements sociaux ainsi que les conséquences de la casse des missions et des services publics provoquée par la course à la réduction de la dépense publique.

Que prévoit le projet de loi de finances pour 2014 ? Derrière le débat sur le trop d’impôts porté par le Medef et la valse-hésitation du gouvernement sur certaines mesures, la même logique prévaut.

Seule note positive pour les ménages, le dégel du barème d’impôt sur le revenu sera vite oublié face à :

– la hausse de la TVA, majoration du taux normal de 19,6 % à 20 % et du taux intermédiaire de 7 % à 10 % alors que le taux réduit sera finalement maintenu à 5,5 % et que, dès juillet, le taux de TVA sur les services à la personne est passé de 7 % à 19,6 % ;

– la poursuite de l’abaissement du plafond du quotient familial ;

– la hausse de 0,15 % des cotisations de retraite.

S’ajoutera à ces mesures la création d’une contribution climat énergie. Devant rapporter 4 milliards d’euros en 2016, cette taxe est, malgré les artifices de langage, un nouvel impôt dont l’efficience environnementale et sociale et l’efficacité économique sont très loin d’être avérées.

Quant aux entreprises, non seulement elles ne débourseront pas un centime d’impôt de plus en 2014 mais elles bénéficieront d’une réduction d’impôt de 10 milliards d’euros par le biais du Cice (crédit impôt compétitivité-emploi). À cela s’ajoutent les 200 milliards d’aides publiques dont elles sont destinataires dont 30 milliards d’exonération de cotisations sociales. La France est le royaume de l’assistanat pour entreprises. Divers dispositifs mis bout à bout (Cice, crédit impôt recherche) tendent même à transformer notre pays en véritable paradis fiscal pour entreprises. Rappelons que les recettes fiscales de la France sont de 287 milliards d’euros.

Par ailleurs, la dépense publique sera encore réduite de 15 milliards d’euros dont 9 milliards de dépenses de l’État et des collectivités territoriales (baisse du concours de l’État de 1,5 milliard d’euros, dont 880 millions pour les communes) et 6 milliards de dépenses sociales. Des économies qui vont devenir un véritable cauchemar pour les budgets publics et sociaux avec des choix cruciaux s’agissant du devenir de certaines missions publiques.

Cette situation ne peut plus durer. Elle porte en germe un désastre économique et social. Ce n’est pas la légère embellie de croissance qui contredit cette prévision. Déjà l’Insee annonce que ce n’est qu’un léger répit avant la rechute. L’épisode du shutdown aux États-Unis risque en cela d’être un signe avant-coureur.

Un autre cap doit être donné. Notamment par une réforme fiscale se fixant l’objectif de combattre les inégalités en pénalisant la croissance financière des capitaux, les délocalisations et en encourageant les comportements favorables à la croissance de l’emploi et des richesses réelles. Redistribuer les richesses et impulser un nouveau mode de leur production, tel est le sens d’une réforme de l’impôt (1), levier d’une relance ayant en son cœur la refonte du système bancaire et de la politique du crédit.

(1) Pour le détail des mesures, se reporter 
au programme du PCF et du Front de gauche.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 14:13

 

                                                                  MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Israël : Un complot contre Hadash à Nazareth empêche la réélection du maire communiste Ramiz Jaraïsi

Vendredi 25 Octobre 2013

C'était un scrutin à haut risque à Nazareth. Pour la première fois depuis près de vingt ans, la plus importante localité arabe israélienne du pays (80.000 habitants) a fait l'objet d'une âpre bataille à l'occasion des élections municipales du 22 octobre. Son maire communiste historique, Ramiz Jaraïsi, est arrivé en tête des élections avec 43,37% des voix. Sa victoire est contesté par le Ministère de l'intérieur qui refuse de publier les résultats - article et traduction Nico Maury

Alors que les électeurs israéliens étaient appelés mardi aux urnes pour choisir leurs maires et leurs conseils municipaux, à Nazareth, la députée arabe israélienne Hanin Zoabi (Balad) tentait de prendre la ville au maire communiste Ramiz Jaraïsi. Le Hadash (Front démocratique pour la Paix et l’Égalité) dirige la ville depuis 1975, date a laquelle elle fut gagnée sur le MAPAÏ (aujourd’hui disparu). Ramiz Jaraisy est maire depuis 1994.

Ramiz Jaraïsi, le maire communiste de la ville, est convaincu « à 100% » de gagner le scrutin malgré la notoriété de Hanine Zouabi qui l'accuse de corruption. Il estime en outre que le facteur confessionnel ne jouera pas un rôle déterminant dans ce scrutin. « J'ai été élu quatre fois par des musulmans et des chrétiens. Certaines personnes utilisent la religion pour atteindre des objectifs politiques. N'en déplaise à quelques groupes fondamentalistes ultra-minoritaires, Nazareth ne connait pas de conflit religieux », a-t-il récemment confié.

La députée Hanine Zouabi éliminée avec seulement 9% des voix

La députée Hanine Zouabi (Balad, gauche nationaliste arabe) est la seule femme à se présenter au poste de maire dans une ville arabe d'Israël, mais les sondages lui donnent peu de chances face au maire sortant. Mme Zouabi s'est illustrée en refusant de reconnaître Israël comme "Etat du peuple juif" et en participant à une flottille pro-palestinienne qui tentait de briser le blocus de la bande de Gaza en mai 2010. Soucieuse de fédérer un électorat arabe traditionnellement très fragmenté, Haneen Zoabi s'est soigneusement abstenue de faire campagne sur des bases confessionnelles. «J'entends représenter les chrétiens comme les musulmans».

Selon les résultats non validés par le ministère de l'Intérieur, elle obtient 9% des voix (3812 suffrages).

Complot contre le Hadash

Le ministère de l'Intérieur explique que le vote "était indécis", il refuse de publier les résultats qui reconnaissent la victoire de Ramiz Jaraïsi. Selon le Parti communiste (MAKI) "c'est un complot contre le Hadash à Nazareth."

Les communistes dénoncent les agissements de la commission électorale du Ministère de l'intérieur qui bloque la publication des résultats a cause de 59 bulletins de votes suspects.

Les autres résultats du Hadash lors des élections municipales dans plusieurs villes et localités du pays:

Abu-Snan - 22%
Iksal - 5%,
Binyamina Guivat-Ada ("Vert pour tous") - 4%,
Ban'a - 7%,
Jedayda Maker - 11%
Jaljulia - 10%,
Deir El Assad - 14%
Deir Hanna - 36%
Haifa - 7%,
Tur'an - 20%,
Tyra - 11%
Tamra - 7%,
Yafia - 33%
Kaukab Abu el Hija - 24%
Kufer Yassif - 10%,
Kafr Manda - 4%,
Karmiel ("L'ar en ciel pour la justice sociale") - 3%,
Lod ("Liste unie") - 15%,
Majd el Kurum - 15%
Maghar - 8%,
Mazra'a - 17%
Sakhnin - 11%
Eilaboun - 22%
Ein Mahel - 19%,
Qalansawe - 5%,
Rehovot - 6%,
Rayna - 7%,
Shefa-'Amr - 10%
Tel Aviv-Jaffa ("La ville pour tous") - 6%.
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 14:09

 

 

 

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 14:01

 

 

 

 

                                                                            GRACIAS-FIDEL.jpg

                                  source: Viviane Biancarelli

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 13:26

                                                                                lvres en ligne 1027

 

 

Pierre Dharréville revisite la laïcitéla_laicite.jpeg

Édition. Le philosophe Bernard Vasseur estime stimulante et neuve l'approche de la laïcité proposée par l'auteur.

Voilà un livre comme on les aime : à l’écriture alerte, à la formule ciselée, à la pensée emplie de finesse. Il se nourrit certes de l’actualité qu’on nous présente comme la plus brûlante (« le choc des civilisations », « l’identité nationale » assiégée et menacée par « l’invasion musulmane »). Il éclaire certes le piège politique immédiat qui en est le cœur en France (en transformant « les arabes » de son racisme classique en « musulmans », le FN peut se réclamer de la laïcité, se recycler sous le drapeau d’une respectabilité républicaine intacte et aller droit à des alliances avec une droite qui lui ressemble de plus en plus). Mais le livre vise beaucoup plus loin et plus haut. Il commence par une analyse de la laïcité comme principe, se poursuit par un rappel de son invention et de sa construction dans l’histoire, avant de se terminer -le terrain ayant été ainsi éclairé- par un retour aux questions concrètes du quotidien. Bref, il n’est pas un brûlot de plus soufflant sur les braises, il pose la laïcité comme un défi : celui du vivre-ensemble.

La première partie de l’ouvrage est particulièrement stimulante et neuve. Elle sort la laïcité du simple champ clos des rapports, auquel on la réduit souvent, entre Église et États, entre sphère privée et sphère publique, pour la greffer sur l’essentielle question de l’émancipation humaine. Née de la volonté de soustraire l’exercice du pouvoir dans les sociétés humaines à toute référence, fondement ou tutelle (divine ou autre) qui leur seraient extérieurs, la laïcité y est pensée comme l’autre nom de la souveraineté du peuple dans son entier. Elle n’est donc pas seulement une valeur de la République parmi d’autres, mais « son principe actif ». Et l’auteur de citer Jaurès : « Démocratie et laïcité sont deux termes identiques », avant de poursuivre : la laïcité est « l’outil politique de construction d’un vivre ensemble apaisé et fructueux » dans toutes ses dimensions (politique, sociale et humaine). Nous voilà bien loin d’une conception minimaliste ramenant la laïcité à la liberté de conscience et à la liberté de culte. Elle est bien plutôt un principe critique radical qui donne au « combat laïque » un autre souffle que le train-train habituel (la religion commence ici et s’arrête là) en lui ouvrant d’autres espaces que ceux du religieux stricto sensu (l’argent-roi, l’idole financière, le fétichisme de la marchandise).

La construction commune d'un vivre ensemble

L’histoire de la mise en œuvre de ce principe peut alors se déployer : on aura compris qu’elle ne se réduit pas au seul épisode du vote de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, mais qu’il s’inscrit dans la longue durée de l’aventure humaine.

Du coup on peut saisir à quel point l’orchestration actuelle du thème de la laïcité, qui vise à traquer les musulmans en les traitant comme des boucs émissaires coupables d’attiser l’insécurité et les déchirements de la société jusqu’à voir en chacun d’eux un terroriste en puissance, est une imposture. « Le premier défi laïque », écrit Pierre Dharréville, « c’est la reconquête de l’idée et du mot de laïcité. » Et il ne se contente pas d’affirmer « qu’islam et laïcité n’ont rien d’incompatible », il le montre en évoquant l’un après l’autre ces « cas » qui font la une des journaux : prières dans la rue, port du voile, l’école, la fonction publique,… Et là où l’on veut provoquer des cassures, enfermer les individus dans des préjugés identitaires, semer une peur obsidionale, toujours il fait entendre la quête de la construction commune d’un vivre ensemble par et dans la démocratie et la citoyenneté, la promotion d’une laïcité positive et dynamique.

En referment ce livre passionnant, j’ai songé au Fou d’Elsa, le poème d’Aragon (1963) qui lui aussi, parle de la chrétienté et de l’islam, de tout ce que la première doit au second, chante la diversité et la fraternité dans la Grenade arabo-andalouse de 1491, avant sa  reconquête par les rois catholiques et le règne de l’Inquisition. Un livre de poésie qui, après avoir lu Dharéville, peut passer pour prémonitoire.

Bernard Vasseur, Directeur de la Maison Elsa Triolet-Aragon (La Marseillaise, le 24 octobre 2013)

Pierre Dharréville, La laïcité n’est pas ce que vous croyez, co-édition La Marseillaise, les Éditions de l’Atelier, 16 euros.

 

 

Pierre Dhareville  est  le Secrétaire départemental  de la Fédération des Bouches-du Rhone du PCF
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 13:13

 

  Clio

 Clio, la muse de l'Histoire 

 

 

Hitler et Franco le 23 octobre 1940, le franquisme n’a jamais été éradiqué…
23 oct

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Hendaye 1940. Le dictateur espagnol Francisco Franco lors de son rendez-vous avec Hitler à Hendaya le mercredi 23 de octobre 1940. Sa demande : obtenir les teritoire du Maroc français en échange de l’entrée en guerre de l’Espagne dans la seconde guerre mondiale au côté de l’Allemagne. Après six heures de discussion, aucun des deux chefs d’Etat n’a obtenu satisfaction. http://buscameenelciclodelavida.blogspot.com.es/2012/10/hendaya-1940.html

l’été 1940 et à l’initiative espagnole avaient été exposées par l’intermédiaire de contacts diplomatiques de haut niveau, les conditions d’une éventuelle participation espagnole à la guerre. Les demandes territoriales respectives des deux dictatures pour aborder les négociations étaient:
De la part d’Hitler, la cession d’une des Îles Canaries, une base navale à Mogador ou Agadir et, semble-t-il, l’île de Fernando Póo.
De la part de Franco, en plus de la colonie britannique de Gibraltar, Oran, le Maroc et la Guinée, qui faisaient partie de l’empire colonial français. De plus a été avancée la possibilité de prendre également le Roussillon français.

Le gouvernement Espagnol comme le dit la vidéo était divisée entre germanophiles et ceux partisans d’une certaine neutralité. Franco souhaitait obtenir un maximum d’avantages sans s’engager dans des opérations militaires:
On retrouve en fait la position de l’Eglise catholique qui craint le paganisme nazi, ne souhaite pas s’engager en totalité derrière Hitler mais lui apporte son soutien dans sa croisade antibolchevique.

En outre, Hitler trouvait maladroit stratégiquement de dresser contre lui Pétain par le démembrement de l’empire français. Le 22 octobre, la veille de la rencontre d’Hendaye, Hitler avait rencontré Pierre Laval à Montoire-sur-le-Loir. Sur le chemin de retour, Hitler fit escale à nouveau dans cette commune le 24 octobre, cette fois pour discuter avec le maréchal Pétain et établir les bases de la politique de collaboration : c’est la fameuse entrevue de Montoire. Mais il n’y avait pas que la France, mais aussi l’Italie avec Mussolini qui aurait pu voir, dans une Espagne excessivement favorisée lors des négociations, un obstacle pour ses propres ambitions méditerranéennes.

Hitler et Franco n’arrivèrent pas à un accord, ce qui fait que l’Espagne n’est pas entrée officiellement en guerre. L’action la plus engagée aux côtés de l’Axe est intervenue en juin 1941, quand Serrano Suñer, confronté à des pressions internes de la part de factions pro-nazis en Espagne, proposa l’envoi d’une division de volontaires espagnols venue appuyer l’Allemagne lors de l’invasion de l’Union soviétique. La spontanéité de l’engagement de ces soldats a été mise en doute. Probablement que cette spontanéité était réelle pour une majorité d’entre eux, enflammés par les idéaux fascistes et les idées anti-soviétiques; mais quelques soldats professionnels ont fait partie de cette division. L’armement et les uniformes ont été fournis en totalité par l’Allemagne. La division est connue sous le nom de División Azul et opéra principalement sur le front central et celui de Léningrad.

La question que l’on peut se poser est pourquoi Franco (comme Salazar au Portugal) n’ont-ils pas été inquiétés aux lendemains de la deuxième guerre mondiale et aussi pourquoi est-ce avec la bénédiction des nations démocratiques que le vieux dictateur a pu introniser son successeur, restaurer la monarchie, obtenir l’amnistie des crimes franquistes (les seuls à ne pas avoir été amnistiés ont été les résistants basques) et donc assurer jusqu’à aujourd’hui le maintien en place des bases du franquisme sous couvert de la restauration démocratique avec l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos.

 

                                               source:Histoire et Société

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 13:01

 

                                                                  cerveau animé

 

 

 

                                    les préjugés par Danielle Bleitrach

24 oct

181933_103232876423417_6063509_nJ’ai longtemps combattu pour l’égalité entre les hommes et bien sûr les femmes… Je ne regrette pas ces combats-là, simplement dans la, tranchée dans laquelle l’histoire m’a réduite de voir au-dessus de ma tête cavaler une formidable contrerévolution dans laquelle on ressurgis casqués et bottés, tous les préjugés, les haines que mes prédécesseurs, croyais-je, avaient vaincus au prix de beaucoup de sang et de larmes…

Aujourd’hui vu l’état des forces, je me dis que si je pouvais populariser certaines idées très anciennes, je m’estimerais satisfaite:

« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
Montesquieu, De l’esprit des lois, 1748

Par exemple l’idée qu’il faille pour certains malheureux être aimable, honnêtes et probes pour simplement jouir d’un droit est un retour à la charité chrétienne qui réclame des victimes qu’elles assurent notre salut par leur vie exemplaire dans de perpétuelles privations. Le droit, la justice ne s’accommodent d’aucun préalable si ce n’est l’évolution de ce qu’est l’intérêt collectif en partant de celui des plus faibles, ceux qui ont le plus besoin de sécurité. Je continue à penser que cette approche a besoin d’une révolution, que le préjugé du profit soit abattu comme l’a été celui des privilèges aristocratiques. Que l’on ne réclame pas plus et pas moins de vertu au « voleur de poule » qu’au richissime qui pratique l’exode fiscal et fuit son pays. Cette Bastille reste à prendre.

A partir de là, la question de la citoyenneté et celle des droits humains peuvent dépasser les préjugés. Le débat actuel sur le droit du sol est complètement biaisé parce qu’il ignorer ou feint d’ignorer les enjeux historiques autour desquels s’est constitué l’opposition entre droit du sol et droit du sang. La nation et la Révolution française, mais aussi le chauvinisme « anti-boche » qui va peu à peu opposer « le racisme » allemand à l’universalité française, et qui connaîtra sa « vérification » sous le régime de Vichy avec la privation de citoyenneté et la déportation. Ce que sa remise en cause représente donc dans l’imaginaire de la citoyenneté française en crise en particulier avec l’échec de l’Europe, le néo-colonialisme . Et au lieu de régler les véritables questions comme l’immigration ou le droit de vote des étrangers aux élections locales, il fantasme une fois de plus une identité française qui se fonde alors sur l’exclusion et non sur l’universalité avec en prime le débat biaisé sur le droit du sol « au mérite ».

Danielle Bleitrach

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