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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:55

 

 

 

                                                             

Paul Vaillant-Couturier - L'humanité par excellence

                          

Rédacteur en chef de l'Humanité, écrivain, peintre, musicien, orateur hors pair, animateur du Front populaire, député maire communiste de Villejuif, Paul Vaillant-Couturier s'est éteint il y a 75 ans. Ce hors série de l'Humanité raconte la vie de "ce méconnu au service de l'esprit"

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:48

 

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                                                                            Sauveur Zicchina

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:43

 

L'austérité n'est pas la solution pour échapper au piège de la dette.

 

  le 3 Juillet 2012

 

Dans l'Humanité ce mardi : l'antidote à l'austérité
 

 

 

L'audit sur les dépenses publiques préconise un nouveau tour de vis pour répondre aux exigences de l'Union Européenne. Quatre personnalités avancent dans l'Humanité des propositions alternatives.

  • L'éditorial de Patrick Apel-Muller
  • 

La climatologie des marchés financiers bénéficie, avec le journal le Monde, d’un baromètre infaillible. Ainsi annonce-t-il, dans son numéro daté d’hier, « le tournant de la rigueur » et juge qu’« un audit qui (la) rend inévitable » a été publié avec le rapport de la Cour des comptes. Bel exercice que voilà, publié opportunément à la veille de la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault devant l’Assemblée et le Sénat ! Le volet diagnostic n’était pas de nature à réjouir le monde de la Bourse et de l’agio. La droite a accru la dette du pays de 900 milliards d’euros, non pas pour investir dans des industries d’avenir, non plus que pour qualifier les salariés et améliorer le bien-être de nos concitoyens, mais pour alléger la fiscalité des plus fortunés, consentir de mirifiques cadeaux aux entreprises et nourrir la fournaise des marchés financiers. Un bouclier fiscal plaqué d’or, des niches fiscales aménagées comme des palaces pour les spéculateurs immobiliers, des aides publiques distribuées sans vrai contrôle pour être agréable aux ténors du 
CAC 40… tout cela se paie, nous disent aujourd’hui les bons apôtres de l’austérité, et c’est au menu peuple des villes et des campagnes qu’ils entendent présenter l’addition. C’est là que l’exercice piloté par le premier président de la Cour des comptes, le socialiste Didier Migaud que Nicolas Sarkozy avait jugé adepte de sa religion économique, devient de l’illusionnisme de haut vol. Puisque l’austérité nous a plongés dans une quasi-récession, que la chute du pouvoir d’achat en 2011 a rendu la consommation atone et que l’amaigrissement des services publics fait la langueur de l’emploi, il faut doubler les doses, nous dit ce bon docteur. Et il met le paquet, recommandant d’ajouter à une hausse de la CSG une augmentation de la TVA (on croirait du François Fillon…), de réduire le nombre de fonctionnaires, mais aussi leurs salaires, mettre au régime sec 
les collectivités locales, la Sécurité sociale, tailler 
dans les dépenses sociales… Total réclamé pour 2013 : entre 33 et 38,5 milliards ! Arsenic et vieilles ficelles !

La Cour des comptes ne cache pas qu’elle vise un seul point cardinal, « la crédibilité vis-à-vis de 
ses partenaires européens comme de ses créanciers ». 
La panoplie de dispositions qu’elle avance est assortie, ton sur ton, avec le projet de pacte budgétaire européen, sorti quasi immaculé des dossiers d’Angela Merkel pour se nicher dans le maroquin de François Hollande. Austérité tous azimuts derrière un léger babil 
sur la croissance, voilà ce qui serait imposé au peuple 
et accordé aux géants de la banque. Une vis sans fin !

Avant que le gouvernement prenne pour argent comptant de telles prescriptions économiques, l’Humanité s’est tourné vers ceux qui échappent au pas cadencé de la pensée unique et proposent d’autres voies pour échapper à la dette, rendre l’emprunt vertueux, mobiliser les fortunes gâchées comme ces 172 milliards d’euros de niches fiscales et d’exemptions sociales accordées aux entreprises ces dernières années. Les mesures qu’ils avancent font bien meilleur ménage avec le credo de campagne de François Hollande en faveur de la croissance et avec les espérances de ceux qui ont choisi une majorité de gauche.

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:37

                                                                       cap-corse la carte  LE COMITE DES FETES   DE CAGNANO

                                                                                                            cagnano2-1--copie-1.jpg

 

     vous invite à sa fête annuelle

 

Dimanche 15 Juillet 2012

       à partir de 20 H.

      place de l’église

 

          GRAND BAL

 animé pare les frères Ricoveri

 

Grillades, sandwiches, pizze,

    pâtisseries et boissons

 

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:32

                                                                        CERVEAU.gif

 

 

Plus certain(e)s s'évertuent à essayer de me convaincre que les pratiques religieuses sont compatibles avec l'exercice de la démocratie, au prétexte qu'il existerait des chrétiens modérés - et même progressistes !!! - des musulmans et des juifs (*) itou, sans oublier d'ajouter maintenant les adeptes du bouddhisme (*) moins j'en accepte l'idée même.

Plus cela renforce ma condamnation de ces méthodes - car il ne s'agit pas d'autre chose que d'une méthode, d'une technique - d'endoctrinement devant amener l'humain à toujours moins de capacité d'analyse et de réflexion personnelles et approfondies. Toujours moins de discernement.

Toujours plus de soumission, d'acceptation du postulat selon lequel un être suprême, supérieur et, cela va de soi, exempt de toute imperfection tirerait toutes les ficelles; un être soi disant tout-puissant guidant les humains, décidant des tsunami, des sécheresses et des inondations. Sans oublier du choix des chaussures que vous ferez pour sortir de chez vous ou de la colique provoquée par l'excès de consommation de cerises !

 

Deux faits, certes d'importances respectives bien différentes mais que le "P.A.F" fait se cotoyer depuis quelques jours, sur les ondes du "service public", me font avoir le réflexe de m'exprimer sur le sujet des religions.

 

Ces deux faits, actuellement médiatisés sur les ondes du "service public" sont :

  • l'un, dans les JT, présente la folie meurtrière, la démence satanique, qui s'est emparée des lobotomisés enrubanés qui depuis quelques temps détruisent la ville de Tombouctou, lapident, fouettent, tuent les habitants, détruisent les tombes et vont détruire, les écrits, les livres rassemblés dans la bibliothèque de Tombouctou. Cette bibliothèque recèle, depuis bientôt mille ans, des ouvrages d'une valeur intellectuelle inestimable et indispensable à la mémoire de l'humanité toute entière.
  • l'autre, la publicité qui nous est servie et re-servie depuis une semaine pour la "saga de l'été" intitulée Inquisitio, sur France2. Cette bande-annonce rassemble tous les ingrédients pour attirer le/la téléspectateur/trice vers cette série qui traite de l'obscurantisme nourri au catholicisme. Tout y est, la femme rousse, le loup, le pape, l'inquisiteur, les paysans incultes, etc. Tout ça pour, au final, nous faire accepter l'idée que Le Vatican c'est mieux que La Mecque ou le Mur des lamentations. Ben voyons !!Il faut s'attendre à du sous "Le nom de la rose", du très pâle Umberto Eco, à de l'ersatz de roman historique comme ont su les écrire Dumas, Hugo ou encore Zevaco. Plus proche de nous, il faut aussi citer l'auteur de la superbe saga de l'excellent Robert Merle, "Fortune de France",  dont je me permets de recommander la lecture.

Exagération de ma part dans la mise en miroir des deux faits ?! Non !

Dans les deux cas il s'agit du même sujet : la religion ou, si vous préférez, les religions.

 

je vous invite à vous poser la question : Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de la disparition prochaine de la bibliothèque de Tombouctou ? La réponse est, pour l'essentiel, dans une des répliques des dialogues d'Inquisitio : "Donner du savoir aux hommes c'est reduire le pouvoir de Dieu". Peut-on être plus clair ? les détenteurs du goupillon "ne sont pas fous" ! Les détenteurs du sabre, les militaires, eux, disaient du temps du Service national "Un soldat qui pense est un homme perdu pour l'Armée".

 

 (*) Pour qu'il n'y ait pas de jaloux, car vous pourriez penser que je ne condamne que les musulmans et les chrétiens, je vais dire "deux mots" sur la mort récente d'Yitzak Shamir, l'un des plus fascistes dirigeants de l'extrême-droite israélienne et qui fut premier ministre de l'état théocratique juif. Cet individu n'hésita pas à collaborer activement avec l'armée nazie présente en Palestine, pendant la 2ème guerre mondiale, pour lutter contre la présence britannique sur le territoire sémite. Peu lui faisait, alors, que les nazis assassinent, par wagons entiers, ses coreligionaires. Les Banquiers juifs allemands, non plus, ne se sentaient pas gênés quand ils commerçaient avec Krupp, Siemens, BASF et quelques autres industriels.

Et "deux mots" aussi sur le bouddhisme.

Il fut un temps, pas si lointain que ça, où les adorateurs de Bouddha refusaient catégoriquement que les pensées du plus corse des asiatiques (corse puisqu'il réussit à rester couché toute une vie. Voilà je l'ai dit. RIRES!!) soient qualifiées de religieuses. Ils insistaient fortement sur le caractère "philosophique" de cette idolâtrie.

Aujourd'hui, ils sont les premiers à revendiquer le qualificatif de "religion".

Ça doit être parce que ça fait mieux dans l'ambiance nouvelle. Et les amulettes et autres bâtons d'encens se vendent plus facilement que des livres.

 

Ni dieu, ni maître ! L'Humain, d'abord! Et le socialisme avec ! En attendant le communisme, ce sera déjà pas mal !

                                                              DOMINIQUE DIONISI

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:21

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Indépendance de l'Algérie : 50 ans et quantité de questions

En juillet 1962, les troupes de l'armée de libération nationale entrent dans Alger. 

 

 

 

  le 5 Mars 2012

 

Hors-Série l'Humanité: Algérie 50 ans d'indépendance
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 13:43

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"Je pense que ce serait encore plus catastrophique pour la France si une politique de rigueur n'était pas appliquée". Cette phrase (à quelques mots près)  a été prononcée, par Didier Migaud, président en exercice de la Cour des Comptes qui fut nommé par Sarkozy, pendant le JT de 13h, sur France 2, ce jour, 2 juillet 2012.

Aujourd'hui, le même Migaud propose une augmentation de la TVA et, quand Elise Lucet, la présentatrice du JT lui fait remarquer que, une fois encore, ce sont les foyers modestes qui vont en faire les frais, il bafouille, il s'égare et finit par lâcher la phrase : "Je pense que ce serait encore plus catastrophique pour la France si une politique de rigueur n'était pas appliquée".

 

Pour rappel, Didier Migaud est membre du parti social-libéral, appelé "Parti socialiste". Ce parti qui croit que le mot "démocratique" est synonyme de "tout pour ma gueule et que le peuple s'écrase".

 

Plus ça va, moins ça va et si ça continue, il faudra bien que ça cesse !


Le plus tôt sera le mieux.

Le plus tôt c'est maintenant puisqu'il parait que "le changement c'est maintenant!"


Alors, comme le chantait si bien Charles Trenet, "...qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?..."

Il serait bien de ne pas attendre que les menteurs de Solferino nous aient réduit à la collaboration de classe. Laquelle mène au fascisme.

 



DOMINIQUE DIONISI

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:25

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                Regard sur les partis communistes d’Europe

Intervention de Francis Arzalier à la tribune de discussion des rencontres 2012 de Marseille.
1ère partie

De 1917 aux années 80

L’histoire magnifique et douloureuse des communistes européens. C’est après la première guerre mondiale que surgirent dans chaque pays les partis communistes, à l’exemple de la révolution d’octobre 1917 menée par Lénine et ses compagnons en Russie. Les communistes, 70 ans après le projet de Karl Marx et « le Manifeste », brisaient ainsi leur soumission aux machines électorales de la social démocratie qui avaient trahi leur mission en les soutenant ou en participant aux gouvernements bellicistes ; mieux, le parti avec eux ne se fixait plus pour but de supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme ; dirigé, contrôlé par des élus ou des bureaucrates son seul objectif était de pérenniser leur pouvoir, par le seul biais de joutes électorales, même si pour cela il fallait s’allier, voire faire allégeance, à un parti conservateur.

À l’image des bolcheviks, les nouveaux partis communistes prônaient un programme de rupture avec la société capitaliste, la paix entre les nations, l’égalité entre les peuples contre le colonialisme, le partage des terres entre les paysans qui la travaillent, les usines contrôlées par les ouvriers et la nation etc. Dans cette optique, le parti n’était plus un moyen de « faire carrière en politique », mais un outil pédagogique pour convaincre et entrainer à la lutte les travailleurs, jusqu’à la victoire du socialisme.

Tous les pays du continent ont vécu ce même scénario de la genèse communiste avec leurs spécificités nationales. Qu’ils deviennent de grande influence ou végètent en groupes minuscules, les partis communistes ont été le levain de l’histoire des peuples européens au 20e siècle, parce qu’ils étaient ancrés parmi les travailleurs en lutte, même s’ils commettaient parfois des erreurs ou des insuffisances largement étudiées par les historiens postérieurs.

Ainsi les partis communistes d’Italie et d’Espagne, Portugal, de Grèce ou de Hongrie ont été les animateurs souvent clandestins de la lutte contre les fascismes entre deux guerres, les mêmes, et ceux de Belgique ou Tchécoslovaquie les fers de lance de la résistance armée antinazie. Le parti communiste français a permis aux travailleurs de France d’imposer à la bourgeoisie les conquêtes économiques et sociales de 1936 et de 1945 ; il a été de loin la plus forte organisation de résistance contre l’occupation allemande et les collaborateurs du nazisme ; il a été, jusqu’aux décennies 60 et 70, le seul grand parti national à lutter pour la paix et contre le colonialisme.

L’autre grand parti communiste fut celui d’Allemagne né des révolutions « spartakistes » écrasées, quand Rosa Luxembourg et Liebknecht furent assassinés avec l’assentiment des dirigeants sociaux-démocrates. On l’a bien oublié : le PC allemand, durant les années 30, soutenu par des millions de salariés et intellectuels, était pour les autres PC dans le monde un modèle d’organisation, d’action résolue dans la rue et l’usine etc. Dès 1933, les hitlériens parvenus au pouvoir grâce à la droite s’obstinèrent à l’éradiquer et y parvinrent à peu près en quelques années par la terreur, le meurtre de milliers de militants dans les camps, l’émigration forcée vers le reste de l’Europe ou du monde. Qui se souvient encore de ces militants allemands qui combattirent le fascisme en Espagne en 1937, de ceux qui furent FTP dans le Massif Central français en 1943 et parfois en moururent, fusillés par la Wehrmacht ?

De ce groupe détruit physiquement, émergea pourtant en 1945 le parti dirigeant de la RDA, le SED qui s’efforça de réaliser une société socialiste à l’est du pays ; avec quelques succès, car la plupart des travailleurs est allemands trouvaient des avantages substantiels aux réformes agraires et nationalisations engagées, à l’élimination du chômage etc. Mais ce socialisme spécifique était fragilisé d’avoir pris naissance dans la défaite allemande grâce à l’armée soviétique ; le parti SED au pouvoir s’est peu à peu encombré de carriéristes rompus aux discours marxistes mais attachés essentiellement aux avantages du pouvoir. Tant et si bien que, quand la RDA disparut, absorbée par la grande Allemagne capitaliste en 1992, une partie de ces bureaucrates ne vit aucun inconvénient à se reconvertir en responsables de l’état réunifié, voire des partis de droite ou sociaux-démocrates, comme d’ailleurs en Bulgarie, Roumanie, Hongrie ou URSS.

En tout état de cause, rien dans ce passé d’ombres et de lumière ne justifie ce communisme honteux, porté en bandoulière par les repentis européens, alors même que cet idéal signifie toujours le rêve d’un monde meilleur, débarrassé de l’exploitation capitaliste, de l’oppression des individus et de la guerre.

2ème partie

Communistes d’Europe : la contagion morbide du suicide.

Les deux dernières décennies du siècle 20 ont vu souffler un étrange vent de défaitisme suicidaire sur la galaxie communiste en Europe. Dans la plupart des pays de l’ancien « bloc socialiste », Pologne, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, les appareils d’état privés de leur pouvoir par l’implosion du protecteur soviétique ont mué en partis sociaux (libéraux) démocrates, convertis au capitalisme et à l’OTAN, expulsant de leurs rangs les obstinés communistes fidèles à l’idéal premier, et réduits par la répression à des groupuscules quasi clandestins. A l’Ouest, la plupart des PC orphelins d’un modèle longtemps adulé sans les réserves nécessaires ont été déstructurés par l’évolution d’un capital mondialisé destructeur des usines et des classes ouvrières : ils ont perdu à la fois leur influence, leurs repères idéologiques et leur rôle dans l’histoire de leur pays. Ils ont accompli pour la plupart un Congrès de Tours à l’envers, retournant à l’opportunisme carriériste, au « crétinisme ministériel » et aux compromissions sans principe avec la social-démocratie.

Ainsi le PC italien, désireux avant tout d’accéder au pouvoir, se transforma d’abord en ectoplasme politique (a cosa) ouvert aux courants politiques les plus dissemblables ; il finit en Parti Démocrate, féru d’Europe supranationale et de paix sociale. Le PCF, lui, se donna chaque jour un peu plus à des dirigeants sans principes qui finiront quelques années plus tard en serviteurs du PS ou du patronat (Philippe Herzog, Fiterman, Robert Hue, etc.). Sa « mutation » des ans 2000 se fit en allégeance à des pouvoirs d’état privatisant l’économie, détruisant les conquêtes sociales, mais apte à pérenniser la réélection et la carrière des notables, élus et bureaucrates devenus maîtres du parti. Parallèlement, l’érosion puis l’agonie du tissu militant réduisait à néant ses capacités d’action, même s’il conservait le nom de parti communiste, auquel la plupart de ses adhérents étaient attachés. En son sein, une bonne partie de ces cadres opportunistes aspirent toujours, sans parfois l’avouer, à élargir l’organisation à des courants extérieurs, « humanistes », « écologistes », « féministes », à « dépasser la forme parti », comme disaient à Rome les théoriciens de « a cosa » quelques 20 ans plus tôt. Cela bien sûr pour obtenir des soutiens et des prébendes aux élections locales et nationales.

Cette dérive opportuniste bascula aussi le PC d’Espagne, transformé en Izquierda Unida (Gauche unie), regroupement de sensibilités contradictoires et prêt à s’allier avec n’importe qui, des nationalistes conservateurs en Catalogne, aux sociaux-libéraux en Andalousie, etc. Mais l’exemple le plus évident vint d’Allemagne, après l’effondrement de la RDA et son absorption dans la « Gross Deutschland » capitaliste. Les aspirations ou nostalgies communistes restaient fortes à l’Est du pays, ce qui permit au parti SED, privé de son état, d’y subsister. Mais sous l’influence d’apparatchiks qui regrettaient surtout le pouvoir, ce PDS « rénové » aspirait avant tout à se débarrasser de l’étiquette communiste, considérée par eux comme un handicap électoral. Cela aboutit en 2007 à la création de « Die Linke » (la gauche), avec l’apport de militants des Länders de l’Ouest et l’inclusion de groupes disparates sociaux-démocrates, trotskistes, pacifistes, écologiques, etc. Cet « élargissement » servit d’exemple à tous ceux qui rêvaient dans les pays voisins de dissoudre les partis communistes dans un agglomérat plus vaste. En 2009, les résultats électoraux semblèrent leur donner raison : Die Linke atteignit presque 12% des suffrages en Allemagne. La réalité en trois ans a fait exploser cette naïveté : sitôt que les dirigeants de Die Linke, sortant de l’opposition, se sont alliés pour gouverner avec les sociaux-démocrates comme à Berlin, ils ont endossé la responsabilité d’une politique néfaste et ont été rejeté par leur électorat. Début juin 2012, Die Linke est retombé à 5% des voix et son congrès, houleux, a vu s’opposer les « pragmatiques » désireux de pouvoir et d’alliance avec le SPD, et les « socialistes de gauche » pour lesquels le parti reste un instrument de lutte sociale anticapitaliste. La nouvelle direction issue de ces débats est hétérogène, on peut donc s’interroger sur l’avenir de ce parti.

Dans une Grèce aux prises avec les mesures d’austérité dictées par l’Europe supranationale et les banques, la coalition de gauche hétéroclite Syriza dénonce les régressions sociales mais prône le sauvetage de l’euro et des institutions européennes. Elle a été présentée par les médias et le PGE que préside Pierre Laurent comme la seule riposte possible à la loi des marchés spéculatifs. En France, Mélenchon a qualifié Syriza de « notre parti » et le PCF a fait sa promotion au détriment du KKE, parti des communistes grecs. Grâce à quoi, Syriza a réussi à ponctionner une partie des voix du KKE, et la droite l’emporte en Grèce.

Le constat est partout le même : l’électoralisme qui justifie pour certains cadres dirigeants l’alignement des communistes sur les partis sociaux-libéraux responsables des politiques d’austérité, peut apporter quelques succès électoraux ambigus et éphémères, mais conduit rapidement à l’affaiblissement voire à la disparition des PC. Après la dégringolade d’Izquierda Unida en Espagne, de Rifondazione communista en Italie qui a cru bon de siéger au gouvernement de la « gauche », l’histoire de Die Linke en Allemagne le confirme. Et s’il fallait aussi une preuve française, elle est venue les 10 et 17 juin 2012 : le PCF s ‘était quasiment dissout dans un Front de gauche rendu euphorique par les 12% de Mélenchon aux présidentielles. Il a chuté à moins de 7% qui sont à mettre à l’actif d’une coalition électorale, non du seul PCF. Certains dirigeants de ce parti rêvent encore de participer à un gouvernement de la « gauche » et ils s’affirment toujours membres de la majorité présidentielle : le bilan de la tactique adoptée est pourtant catastrophique : le PCF avait 17 députés en 2007, il lui en reste 8 en 2012 (plus 2 Front de gauche).

Serait-ce la fin de l’histoire pour les partis communistes d’Europe ? La pente savonneuse n’est pas fatale. Les PC du Portugal, de Grèce, de Tchéquie, etc., ont su refuser cette stratégie du suicide qui ne répond qu’aux intérêts carriéristes d’élus ou de bureaucrates sans principes, mais en rien aux nécessités de transformation sociale vers un socialisme du 21ème siècle.

Francis Arzalier (Collectif communiste Polex).

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 16:01

 

Depuis que la Libye a été libérée, grâce à l'Otan, N.Sarkozy et B.H Lévy, la guerre ne cesse pas...

 

Des affrontements tribaux à Koufra [ sud-est de la Libye.NDLR] ont fait au moins 47 morts et plus d’une centaine de blessés depuis mercredi, ont annoncé un médecin et des responsables locaux.

Selon le Dr Taher Wehli, qui soigne des blessés toubous à Koufra, 32 personnes ont été tuées dans deux quartiers où vivaient des membres de cette tribu et plus d’une centaine d’autres ont été blessées, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants, principalement touchés par des obus de mortier.

Dans le même temps, Abdallah Zwai, chef d’une tribu rivale dont il porte le nom, a indiqué que les Zwai avaient subi des pertes face aux Toubous, parlant de "14 personnes tuées ces deux derniers jours".

De plus, des membres de la tribu des Toubous ont attaqué vendredi la "Libya Shield Brigade", une force de maintien de la paix dépêchée en février par les nouvelles autorités libyennes, faisant un mort, selon M. Zwai.

Koufra, une ville de 40.000 habitants, est située aux confins du désert libyen, dans une région bordée par les frontières avec l’Egypte, le Soudan et le Tchad.

Les tensions tribales y sont fortes : en février, des affrontements avaient fait plus d’une centaine de morts et poussé à la fuite la moitié de la population de Koufra, selon des chiffres de l’ONU.

Cette nouvelle flambée de violences intervient à une semaine des élections du 7 juillet, le premier scrutin national depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, qui doit désigner une Assemblée constituante.

Les Toubous, qui ont la peau noire et sont présents dans le sud-est libyen tout comme au Soudan, au Tchad et au Niger, ont fait l’objet de discriminations sous Kadhafi, et dénoncent une "campagne d’épuration ethnique" menée selon eux par les autorités libyennes de transition et des chefs tribaux locaux.

Selon Hussein Sake, un chef toubou, le bombardement incessant des zones résidentielles de la tribu se poursuivait samedi. Le Dr Wehli a évoqué un bilan de huit morts pour cette seule journée.

"Il s’agit d’une situation de guerre, avec des attaques permanentes contre les quartiers toubous (...). Ils continuent de nous bombarder, alors bien sûr nous répliquons pour nous défendre", a déclaré M. Sake, affirmant que ces attaques venaient des Zwai et de leurs alliés, dont fait selon lui partie la "Libya Shield Brigade".

Wissam Ben Hamid, commandant de cette brigade de maintien de la paix, a assuré que ses forces étaient neutres et qu’elles cherchaient à établir une trêve dans les combats qui ont éclaté mercredi, confirmant que le bilan était lourd, avec selon lui une trentaine de morts.

(1er juillet 2012 - Avec les agences de presse)

d'après le site site:Assawra"

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 15:57

                                                                             MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Mohamed Morsi investi officiellement à la tête de l’Egypte

dimanche 1er juillet 2012, par La Rédaction

Mohamed Morsi a prêté officiellement serment samedi à la tête de l’Egypte en promettant que son pays ne reviendrait pas en arrière sur les acquis de la "révolution du Nil".

L’islamiste, issu des Frères musulmans et vainqueur de l’élection présidentielle, est devenu le premier chef de l’Etat du pays le plus peuplé du monde arabe à ne pas sortir des rangs de la puissante armée.

Cette institution, qui pilote la transition chaotique depuis la chute, en février 2011, du régime d’Hosni Moubarak, reste déterminée à conserver une forte emprise sur la vie politique et économique.

Elle a toutefois remis le pouvoir au nouveau chef de l’Etat lors d’une cérémonie organisée sur la base militaire d’Heikstep et retransmise à la télévision.

"Le peuple égyptien, le monde arabe, le monde musulman et le monde tout entier assistent à un modèle unique, sans précédent, de transfert des pouvoirs de l’armée égyptienne par la volonté du peuple à une autorité civile élue", s’est félicité Mohamed Morsi lors de cette cérémonie suivie d’un défilé.

"Les forces armées ont remis le pouvoir en confiance et ont tenu leur promesse", a poursuivi le chef de l’Etat assurant aux généraux que personne "ne toucherait à leur droits".

"Nous avons tenu la promesse que nous avions faite devant Dieu et le peuple. Nous avons désormais un président élu qui prend les commandes de l’Egypte à l’issue d’un vote direct et libre", a quant à lui déclaré le maréchal Hussein Tantaoui, président du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui assurait l’intérim.

"L’Egypte renaît comme un Etat moderne, démocratique où le peuple est souverain. Le moment est venu de laisser le passé derrière nous", a-t-il ajouté.

Après avoir prêté serment devant la Haute Cour constitutionnelle, Morsi avait prononcé quelques heures plus tôt son premier discours dans l’enceinte de l’université du Caire en commençant par l’incantation rituelle "Dieu est le plus grand, au-dessus de tout !"

"L’Egypte ne reviendra pas en arrière", a-t-il lancé à un auditoire composé de citoyens ordinaires, de responsables politiques et de généraux.

A ces derniers, qui ont dissous le Parlement élu cet hiver et rogné une bonne partie des prérogatives présidentielles, il a dit qu’ils étaient désormais libres de rentrer dans les casernes pour se concentrer sur leur mission de défense nationale.

L’orateur, dont l’intervention était retransmise en direct à la télévision nationale, a salué les élections législatives "libres et équitables" remportées haut la main par son camp.

Il a dit que l’Egypte oeuvrerait pour mettre un terme au bain de sang en Syrie et tiendrait ses engagements internationaux, laissant entendre qu’il ne toucherait pas au traité de paix historique signé il y a 35 ans avec Israël.

"Nous sommes porteurs d’un message de paix au monde", a-t-il dit pour tenter de rassurer la communauté internationale, qui redoute que l’arrivée de la confrérie au pouvoir ne menace la région. "Nous soulignons l’engagement de l’Etat égyptien à honorer ses traités et ses accords internationaux".

"Les Egyptiens n’exporteront pas la révolution. Nous ne nous ingérerons pas dans les affaires de pays tiers (...) et nous n’autoriserons personne à s’immiscer dans les nôtres".

A propos de la Syrie, il a dit : "L’effusion de sang du peuple syrien doit cesser. Nous ferons tous les efforts pour y parvenir dans un avenir proche".

L’armée s’est toujours engagée à remettre le pouvoir d’ici le 1er juillet, alors même que dans les heures qui ont suivi la fin du second tour de la présidentielle, elle avait publié un décret rognant les prérogatives du chef de l’Etat. Elle s’était aussi approprié les pouvoirs législatifs jusqu’à l’élection d’une nouvelle assemblée.

"Des institutions élues vont rejouer leur rôle et la grande armée égyptienne sera libre de revenir à sa mission qui est de protéger la sécurité de la nation et les frontières du pays", a dit Morsi, qui a fait l’éloge de la police, pourtant très critiquée au début de la répression de la "révolution du Nil".

Abordant très brièvement les questions économiques, il a promis d’encourager les investissements et de relancer le secteur, vital, du tourisme.

Vendredi, lors d’une cérémonie d’investiture officieuse organisée pour ses partisans place Tahrir, le président avait soulevé sa veste pour montrer qu’il ne portait pas de gilet pare-balle et restait près du peuple, contrairement au "raïs" déchu.

"Il n’y a pas de pouvoir au-dessus du peuple", avait-il alors lancé à la foule. "Aujourd’hui, vous êtes la source de ce pouvoir".

(1er juillet 2012 - Avec les agences de presse)

   site: Assawra

 

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