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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 09:01

                                                LETTE DU  21 JUILLET
Pathétique ce pauvre Lang

 
Le "socialiste" Jack Lang votera la révision constitutionnelle au Congrès de Versailles

 

Selon l'AFP, : "Seule certitude (Jack Lang), il est hors de question que je vote NON. Ce serait contraire à ma conscience, contraire à mes convictions. La cohérence, la rigueur intellectuelle, ça compte non?" a t-il déclaré à l'AFP.

Se faire élire comme député du Parti Socialiste, dans le Pas de Calais (après un parachutage), contre les candidats soutenus par Sarkozy, pour s'opposer à une politique économique, sociale, etc. de Sarkozy... et ensuite s'abstenir pour aider Sarkozy en difficulté pour réunir une majorité des 3/5ème au Congrès lundi, est-ce votre conception de la démocratie? Pour moi c'est une tromperie, pour ne pas parler de trahison.

Cela me rappelle le vote honteux des pleins pouvoirs à Pétain - Laval, en juillet 1940 à Vichy, par la majorité du front Populaire, à l'exception des 80 parlementaires qui ont sauvé l'honneur des démocrates républicains en refusant de capituler devant le fascisme hitlérien.

Léon Waingart, 79 ans, membre du Parti Socialiste (dont SFIO) depuis 1944

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 08:48
Congrès de Versailles :
L’hyperprésidentialisation franchit une nouvelle étape

                                                                                               
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 21 juillet

Le Parlement français réunit en Congrès a voté, à une voix près, le projet de réforme de la Constitution.

Le Parlement qui, depuis une année se voit méprisé, bafoué et martyrisé par le Président de la République, lui a pourtant accordé majoritairement sa confiance.

La quasi-disparition du rôle du Premier ministre n’a pas eu besoin de modification de la Constitution, des projets annoncés par le Président lui-même sans consultation du Parlement, voilà dans les faits toute la considération qu’il porte à la représentation nationale.

Si, comme le prétendent les leaders de l’actuelle majorité, cette modification revêtait une telle importance, pourquoi ne pas avoir donné la parole au peuple par voie référendaire ? Sans doute avaient-ils peur de son jugement.

De fait, de ces maigres modifications, les français retiendront que le Président de la République aura une tribune supplémentaire. En revanche, ils ne manqueront pas de remarquer l’absence, malgré les promesses présidentielles, d’inscription dans la Constitution du droit de vote des résidents étrangers. Quant à lui, le mode de scrutin proportionnel se voit renvoyé sine die.

Si nous avions estimé qu’il s’agissait d’un pas, même mineur, vers un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, nous aurions pu avoir un regard différent. Mais, l’année écoulée, le comportement du Président et de son gouvernement, démontrent à l’évidence que l’hyperprésidentialisation vient de franchir une nouvelle étape.

Contrairement aux déclarations de la majorité, cette réforme constitutionnelle n’est pas la dernière. C’est bien d’une toute autre Constitution dont la France a besoin, pour rapprocher les citoyens de leurs institutions.

Parti communiste français

Paris, le 21 juillet 2008.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:33
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:15

     La révision de la Constitution qui doit être refusée (espérons-le) ou acceptée (par malheur !) divise les  parlementaires insulaires classés « à gauche ».

 Ceux de droite, ces  messieurs  de Rocca Serra et Gandolfi, fidèles du Président de la République, ne peuvent qu’approuver évidemment la marche vers la monarchisation du régime actuel.

 A gauche, quatre élus :

Paul Giacobbi député et François Vendasi, sénateur, tous deux membres du PRG en Haute-Corse ; en Corse du Sud, Simon Renucci, député-maire d’Ajaccio et adhérent à « Corse Social-démocrate » et Nicolas Alfonsi, PRG et sénateur.

 

 P.Giacobbi, élu, faut-il le rappeler, aussi avec les voix des communistes et socialistes locaux qui se prononcent CONTRE, votera POUR la monarchisation.

 

N.Alfonsi hésite encore. Il faut dire que le pouvoir multiplie les offres  alléchantes  en direction du PRG et deux  élues (à notre connaissance) de ce parti se sont honorés en se prononçant  contre la réforme Sarkozy :Christine Taubira, députée de Guyane et Chantal Robin-Rodrigo, des Hautes Pyrénées….L’OPA est en cours. En effet, le PRG (18 élus) pourrait se voir octroyé la possibilité de constituer un groupe parlementaire à l’A.N. et F.Hory  pantouflerait au Conseil d’Etat.On verra le résultat au moment du vote au Congrès.

 

F Vendasi hésite aussi : il attends les derniers débats au Sénat pour se déterminer, même si la réforme le laisse à la fois circonspect et le rassure ( !).

Nous  le lui disons  fraternellement : il peut choisir tout seul de voter NON.  Il  lui suffit de lire le texte pour en mesurer la nocivité pour la République, dont le PRG se veut souvent le garant.

 

 Simon Renucci lui, se prononce sans tergiverser pour le NON. Nous saluons son courage et l’assurons de notre soutien fraternel.

                                                                                                          
                                                                                                          u cursinu rossu              

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 11:27

Près de 8 millions de pauvres en 2006,

 

"Les personnes pauvres représentaient 13,2% de la population en 2006", et leur niveau de vie était "inférieur à 880 euros par mois", contre un revenu médian de 1.470 euros par mois (17.600 euros par an), note l'Institut national de la statistique dans son rapport.

A titre de comparaison, au 1er janvier 2006, le plafond du revenu minimum d'insertion (RMI) pour une personne seule était de 433 euros par mois.

Au total, la France comptait 7,9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en 2006.

Environ 30% des familles monoparentales, essentiellement constituées d'une mère et de ses enfants, vivent dans la pauvreté. C'est dans les villes de plus de 20.000 habitants, hors agglomération parisienne, que le taux de pauvreté est le plus fort.

"Ces chiffres confirment la tendance observée depuis 2002 d'une stabilisation des inégalités et de la pauvreté en France après une période de baisse régulière", a commenté Jean-Louis Lhéritier, l'un des responsables de l'Insee, interrogé par l'AFP.

En 2006, le revenu disponible des 10% les plus pauvres de la population française métropolitaine était constitué "à 42% de transferts sociaux", principalement les allocations familiales et de logement, ajoute l'étude.[…]

Le niveau de vie moyen atteignait pour sa part 20.600 euros par habitant par an.

Les 10% les plus aisés bénéficiaient quant à eux d'au moins 33.190 euros par an (2.765 euros par mois), poursuit l'Institut national de la statistique.

Pour cette catégorie, les impôts représentent 18,8% du revenu disponible, contre 20,3 % en 2005, cette baisse résultant pour l'essentiel de celle de l'impôt sur le revenu en 2006.

Les ménages les moins touchés par la pauvreté sont les couples sans enfant, dont seuls 6,4% sont pauvres.

En termes d'âge, les jeunes de moins de 25 ans ont un niveau de vie plus faible que le reste de la population: 18.270 euros contre 21.620 euros.

S'ils vivent seuls, ces jeunes forment des ménages à faibles revenus en raison de difficultés d'insertion sur le marché du travail ou de salaires moins élevés en début de carrière.

Le niveau de vie moyen des retraités était en 2006 de 21.540 euros par an, proche de celui des actifs, les retraites, inférieures aux salaires, étant compensées par les revenus du patrimoine.

Le niveau de vie mesure le revenu en tenant compte des économies d'échelles au sein d'un ménage et du confort de vie supérieur pour les couples par rapport aux célibataires, à revenu égal.

 

 


http://logicosoie.aloufok.net

 

 La France métropolitaine comptait en 2006 7,9 millions de pauvres, soit 13,2% de la population, un taux qui se stabilise depuis 2002 après avoir reculé pendant les années
précédentes, indique une étude de l'Insee vendredi.
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 11:18

        34° Congrès du Parti: 11,12,13,14 décembre 2008
                                           
Préparation du 34ème congrès du PCF. Déclaration de cadrage

Déclaration de cadrage pour la préparation du 34ème congrès du PCF – pour la rencontre des 29 et 30 août.

Etat au 12 juillet 2008. Des amendements et réflexions entre crochets, d’autres, avant tout de forme, ont été intégrés.

 

34ème congrès : engageons la reprise en main du PCF par les communistes ! C’est indispensable pour mener le combat de classe !

 

Un spectre continue à hanter les nuits du patronat et du pouvoir capitaliste: celui du seul parti politique qui a donné historiquement à la classe ouvrière, au monde du travail les moyens de remettre en cause leur domination en France, le PCF. Le déferlement anticommuniste, de toutes parts, à l’occasion de l’anniversaire de mai 68 en témoigne.

Le PCF est toujours un repère de résistance pour des millions de salariés, de retraités, de jeunes, face à la droite et à la social-démocratie. Les résultats des dernières élections locales, 9,3% aux cantonales avec des candidats clairement identifiés comme communistes, l’illustrent. Là où les militants maintiennent l’activité communiste dans le mouvement des luttes, dans les localités ou dans les entreprises, le parti retrouve sa crédibilité, parce qu’il reste fidèle à sa raison d’être. L’investissement des communistes dans la campagne pour le NON à la « constitution » européenne l’a également montré en 2005.

Responsables d’organisations du PCF, cellules, sections, militants communistes, nous sommes décidés à ne pas laisser dilapider tout ce que continue à représenter notre parti. Nous refusons de laisser la direction actuelle entraîner le PCF dans la poursuite du processus liquidation.

Après le désastre des présidentielles, elle a cru le moment arrivé de dévoiler sa visée aux yeux de tous, le point d’arrivée du processus de « mutation » brutalement accéléré dans les années 90. S’appliquant à esquiver toute analyse de leur bilan et de leurs responsabilités, tour à tour, les principaux dirigeants, dont Marie-George Buffet se sont prononcés pour la remise en question de l’existence même du PCF.

Depuis, ils n’ont cessé d’être désavoués par les faits. Les adhérents du parti ont massivement rejeté l’ordre du jour initial de « l’assemblée extraordinaire » de décembre 2007 et toute perspective de dissolution. Les élections locales ont contredit la thèse du « déclin inéluctable ». Le même projet de dilution de l’identité communiste en Italie, aboutissant à la « gauche arc-en-ciel » a connu un échec cuisant. [une proposition : La situation allemande, dans un cadre historique différent, suit le même chemin].

Du coup, après s’être démasquée, la direction tente maintenant de brouiller les pistes avant le congrès pour poursuivre la même stratégie. Les dirigeants qui ont approuvé ensemble les mêmes orientations aux derniers congrès se répartissent les rôles : « dépassement » ou « maintien » du PCF avec des « transformations » radicales.

Dans le même temps, la direction poursuit la même ligne politique sclérosante, inapte à dégager la perspective politique, à répondre aux aspirations de ceux qui luttent [une proposition de complément: faite d’absence d’analyse économique du capitalisme, d’immobilisme et du refus de toute formation idéologique – plusieurs réflexions de camarades sur la nécessité et le type de formation dont ont besoin les militants]. Elle continue à déserter le terrain que le PCF devrait occuper et à nourrir l’illusion que des organisations et groupuscules, et autres contrefaçons, pourraient l’occuper.

Il est nécessaire que les communistes, tous ceux qui veulent mener le combat de classe, interviennent pour se réapproprier le PCF, le faire vivre dans leurs entreprises et leurs quartiers, pour se redonner les directions dont ils ont besoin.

Nous voulons contribuer à ce processus de reconquête du PCF. Nous voulons faire du 34ème congrès une étape importante.

Notre premier objectif est de clarifier le débat. Assez de duplicité, de fausses alternatives ! Ceux qui veulent tourner la page du PCF, opérer un congrès de Tours à l’envers, en retournant au réformisme, au plan idéologique ou au plan organisationnel, en recollant au PS ou non, doivent assumer franchement leur position. Nous n’acceptons que des dirigeants tentent d’entraîner les communistes dans une recomposition politique à « gauche », pas plus une « section française du Parti de la gauche européenne » qu’une « gauche démocratique » comme se nomme maintenant le groupe à l’Assemblée nationale. Ceux qui considèrent que le PCF a fait son temps doivent se mettre en accord avec eux-mêmes et le quitter.

Notre deuxième objectif est d’affirmer la nécessité d’une rupture avec les choix engagés depuis la « Mutation » qui portent l’essentiel du dépérissement du Parti, à la perte de 80% des adhérents, aux désastres électoraux. Le PCF doit redonner la priorité au mouvement populaire sur la présence dans les institutions. Il doit rompre avec l’alignement inconditionnel sur le PS et retrouver sa pleine indépendance. Les communistes doivent recréer leurs organisations de base, sabordées par les directions : cellules, sections, tournées vers la lutte.

Ces changements indispensables pour l’avenir du PCF ne pourront évidemment pas venir des directions actuelles. Notre troisième objectif est que les communistes, démobilisés, souvent écartés ou dégoûtés par l’attitude d’une grande partie des directions nationale et fédérales, débattent, se rassemblent et se réorganisent, notamment en saisissant l’occasion du congrès, pour faire vivre ou revivre des cellules, des sections, des fédérations sur une base communiste, une base de lutte.

Nous devons montrer au mouvement populaire, au monde du travail que le PCF ne se réduit pas aux groupes dirigeants actuels, que le PCF ne leur appartient pas et des communistes sont décidés à le reprendre en main.

Nous affirmons que le PCF doit retrouver sa raison d’être pour redonner une perspective crédible de rupture avec le capitalisme, de mise en échec immédiate des politiques à son service.

Le PCF doit reste fidèle à ses grands idéaux, à ses conquêtes théoriques. C’est pourquoi il doit assumer son histoire, y compris ses contradictions et mener une analyse critique des expériences socialistes dans le monde, mais sans se renier.

Il doit renouer avec sa théorie et son organisation révolutionnaires, ses références au marxisme et, [sur un autre plan], au léninisme. Elles ont contribué de manière décisive à ce que le mouvement social, le peuple arrachent de grandes conquêtes sociales, résistent au fascisme, au colonialisme…

A l’heure de la mondialisation capitaliste, actualisées, elles permettent plus que jamais de comprendre et de transformer le monde qu’il s’agisse de l’analyse marxiste de la lutte des classes, de l’objectif du socialisme, de l’exigence de l’appropriation sociale des principaux moyens de production et d’échange, de la défense du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…

La forme d’organisation spécifique du PCF est plus que jamais valable également. Elle a permis à des millions de travailleurs d’intervenir dans la vie politique du pays, directement sur le lieu d’exploitation et de vie, dans les entreprises et les quartiers, cette action étant relayée dans les institutions.

Nous voulons placer cette analyse et cette réflexion au cœur des échanges entre communistes.

Dans les semaines et les mois qui viennent avant le 34ème congrès, nous devons passer à un autre stade de vie politique et d’organisation.

Pour assumer nos responsabilités de communistes, nous proposons :

  • - de réunir autour de nous, approuvant cette déclaration, des camarades pour échanger sur la base des orientations de ce texte
  • - de tenir une réunion nationale, par exemple le samedi 30 août, avec l’objectif de déboucher sur la constitution d’un collectif de liaison et une participation coordonnée à la Fête de l’Huma.
  • - d’envisager entre ces dates et avant le 20 septembre le contenu et les conditions de la rédaction d’un texte alternatif de congrès permettant le rassemblement à partir des orientations de ce texte.
  • - de lancer un appel à l’adhésion et à la réadhésion.
  • - de développer un mode d’échange d’expériences et de propagande [respectueux de la diversité des communistes. Plusieurs réflexions sur la diversité des communistes et les conditions de leur rassemblement]

Des camarades d’une section proposent d’inscrire des axes prioritaires pour le congrès en terme d’organisation, d’orientation et de stratégie :

-  Retrouver une organisation de base sur les lieux d’affrontement de classe, dans les entreprises, les universités, les quartiers. Redonner un pouvoir de décision, d’intervention et de contrôle à la base militante.

- Rompre avec l’alignement sur le PS (qui a pu nous conduire jusqu’à des arrangements avec le Modem, ou, notamment en Seine-Saint-Denis, à nous rallier après les élections locales à ceux qui ont mené une campagne aussi anticommuniste que déloyale). Redonner la priorité au rassemblement populaire dans les luttes sur les accords et arrangements institutionnels.

- Nourrir les luttes d’analyses, de propositions alternatives au capitalisme et contribuer à leur convergence pour mettre en échec dans l'immédiat les contre-réformes de Sarkozy. Il y a urgence sociale. Nous ne pouvons attendre les prochaines échéances électorales.

-  Remettre les nationalisations au cœur de notre programme et l’appropriation des moyens de production en débat.

- Démonter la fatalité de l’UE du capital. Montrer que les textes de l’UE ne représentent pas une contrainte incontournable. Le Non de 2005 a montré que les forces sociales existent, dans le cadre national, pour mettre en échec la politique au service du capitalisme mondialisé, qu’elle soit menée par le gouvernement français, ou prétextée par l’UE.

- Travailler au niveau européen et international avec les partis communistes, progressistes pour coordonner et enrichir les luttes de chacun, dans le respect de l’indépendance de chaque organisation, contre les politiques capitalistes, et pour développer la perspective d’une société socialiste.

Le PGE, favorable à l'intégration dans l'UE, financée par celle-ci et unissant des organisations étrangères à la tradition révolutionnaire ne peut être ce cadre.

Des camarades proposent de reprendre la réflexion, « trop vite arrêtée », sur la construction autogestionnaire.

par Vive le Parti Communiste Français

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 16:08

Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo

Jeudi 10 Juillet 2008

Il ne faut pas avoir peur d'affirmer que l'on soutient les FARC: Les FARC ne construisent pas le paradis, ils se battent contre l'enfer !

 

Qu'y a t il d'étonnant à ce que des gens de tendance marxiste soutiennent une guérilla marxiste ?

Les FARC sont composés pour la moitié de femmes. Que croyez-vous qu'ils leur arrive quand elles tombent entre les mains des commandos spéciaux de l'armée colombienne ?

Les Français ont bien soutenu la première guerre du Golfe durant laquelle la coalition, à laquelle appartenait la France, a commis des massacres sur les civils iraquiens (bombardements, viols, etc ...) qui font passer les FARC pour des enfants de coeur
.


N.MAURY

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 15:55

                                                                                                       

A propos du  sommet fondateur de l’ Union pour la Méditerranée réuni  dimanche 13 juillet à Paris,

le PCF a déclaré :
Premièrement, les chefs d’ Etats, que Nicolas Sarkozy va recevoir avec tous les honneurs, sont loin d’être tous des démocrates. Le Président tunisien Ben Ali dirige un régime de répression systématique contre tous les opposants, progressistes en particulier, y compris les défenseurs des libertés qu’ils soient juristes, avocats voire journalistes... Le Président syrien Bachar El Assad conduit une politique brutale de harcèlement de toutes les personnalités et organisations d’opposition notamment de gauche. D’autres gouvernements n’ont guère plus de respect pour les libertés et les droits civils et politiques. Il ne peut y avoir de perspective positive pour les échanges en Méditerranée sans l’affirmation et le respect concret de valeurs démocratiques communes et des règles élémentaires d’un Etat de droit.

Deuxièmement, cette Union pour la Méditerranée reposera sur la zone de libre-échange très néo-libérale déjà instituée en 1995 dans le cadre du « partenariat » euro-méditerranéen. De graves révoltes populaires de la faim dans les 3 pays du Maghreb, depuis plusieurs mois, montrent les dégâts sociaux provoqués par les politiques conduites dans ces pays mais aussi ceux d’un partenariat qui n’a fait qu’accentuer les fragilités économiques et sociales de ces derniers. Il est consternant que le projet d’ Union pour la Méditerranée ne tienne aucun compte, réellement, de cette situation très préoccupante.

Troisièmement, il ne peut y avoir d’ Union digne de ce nom en dehors des peuples eux-mêmes. Mais les Européens construisent actuellement à la fois une Europe de libre circulation pour les capitaux et les marchandises et une Europe fermée aux migrants qui se voient criminalisés, réprimés et refoulés. On voit l’indignation légitime suscitée par les naufrages tragiques en pleine mer de ceux qui veulent malgré tout quitter la misère et une vie sans avenir.

L’ Union pour la Méditerranée de Nicolas Sarkozy est mal partie. Le Parti communiste français attend de la France, qui préside actuellement l’ Union européenne, un sursaut de responsabilité. Une Union pour la Méditerranée est incompatible avec le mépris de la dignité humaine. L’exigence démocratique, la garantie des libertés essentielles, l’arrêt des répressions, la libération de tous les prisonniers politiques en Tunisie, en Syrie notamment, doivent figurer en tête de l’agenda des discussions. Les 27 doivent aussi s’engager à jouer immédiatement un rôle en faveur d’une paix juste au Proche-Orient, conforme aux résolutions de l’ ONU, qui puisse permettre d’en finir avec la colonisation des terres palestiniennes. Il faut redéfinir les conditions et les moyens de la coopération et des échanges dans tous les domaines et refonder le rapport euro-méditerranéen.
                                                                                       u cursinu rossu 

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 15:48

Le nouveau gouvernement libanais : tout le monde a gagné sauf le Liban

A la veille de la photo traditionnelle du premier gouvernement formé durant la présidence du général Michel Souleiman, le paysage politique libanais est enveloppé de rose et d’azur... Tout baigne dans l’huile ; et, les antagonistes d’hier, qui se lançaient des invectives à longueur de journée et de soirée, se retrouvent comme si de rien n’était et que les problèmes que les uns et les autres avaient posés, à la suite de l’agression israélienne de l’été 2006, avaient trouvé la solution adéquate...

Sur les différentes chaînes de télévision, les images des leaders vociférants et menaçants ont fait place à des embrassades ou, tout simplement, des accolades amicales accompagnées de larges sourires durant les cérémonies de passation des commandes dans les divers ministères.

Tout le monde a gagné ! Bravo !

Les forces de l’alliance entre la bourgeoisie et les restes du féodalisme politique au pouvoir ont, toute, eu leur part du nouveau gâteau. Celles de la majorité, mieux connues sous le nom du « 14 mars », et, surtout, celles de l’opposition, dites « formation du 8 mars ». Tout cela dans le cadre du nouvel accord signé, vers la fin du mois de mai, 2008 à Doha et dont les clauses préconisaient, en plus de l’élection du nouveau président de la République, la formation d’un gouvernement d’unité nationale et le retour à la loi électorale de 1960 qui divise le Liban en petite circonscriptions sur des bases confessionnelles pures.

Comment est partagé le nouveau gâteau gouvernemental de la pseudo unité nationale entre les différentes forces politiques ? Chacun a-t-il eu la part qu’il voulait et la balance a-t-elle bien pesé les parts pour ne pas faire des jaloux dans l’un ou l’autre camp et l’Accord de

La première réponse est affirmative puisque, selon les dires de tous, la majorité (l’alliance du 14 mars) a eu ses 16 ministères, tandis que les 14 autres sont partagés entre l’opposition, qui a eu 11 ministres (donc, la possibilité de blocage), et le président, qui n’en a eu que trois.

Commençons, d’abord, par les 16 ministres de la majorité, chapeautés par Fouad Sanioura, l’ami des Etats-Unis qui n’ont pas lésiné sur les moyens, militaires et politiques, pour le remettre à la tête du nouveau gouvernement et pour lequel, ils ont aligné devant la côte libanaise 6 bâtiments de guerre : cinq appartiennent à Sanioura, trois se partageant entre les « Forces libanaises » pro israéliennes et le parti phalangiste dont elles sont issues, deux au leader socialiste Walid Joumblat, trois reviennent à Saad Hariri et son « Mouvement du futur » et les trois restant proviennent de groupuscules faisant partie de l’alliance.

Il y a, ensuite, les ministres de « l’alliance du 8 mars », dominés par les cinq ministres cédés de plein gré à Michel Aoun, en plus des trois ministres du mouvement Amal, de l’unique ministre affilié au Hezbollah et de deux autres « amis ».

Enfin, le président de la République a désigné, disent les mauvaises langues, trois ministres qui ne sont pas à lui.

Dans cette toile inextricable, nous pouvons déceler les éléments suivants :

1. Les amis des Etats-Unis sont nombreux, très nombreux. Certains parlent de presque la moitié du gouvernement, sans oublier le Premier ministre. La nécessité d’avoir ce nombre relève, dit-on, du fait qu’à la suite de la libération des derniers détenus libanais par Israël, les prochains mois seraient ceux de la préparation de l’entrée libanaise, à la suite de la Syrie, sur la scène des négociations avec Tel Aviv ; ce qui ne manquera pas de poser la question des armes du Hezbollah et de la résistance en général.

2.Les deux grosses parts accordées à Michel Aoun (Courant patriotique libre, ami du Hezbollah) et Samir Geagea (Forces libanaises) viennent du fait que la bataille électorale la plus acharnée prévue, à partir de l’application de la loi de 1960, se fera dans les rangs des députés « Chrétiens ». Ce sont ces députés qui trancheront en ce qui concerne la nouvelle majorité ; d’où la nécessité pour les rassemblements du « 8 mars » et du « 14 mars » de renforcer les chances de leurs alliés chrétiens, en leur accordant des ministères qui peuvent les aider à « rendre des services » aux électeurs afin de gagner les voix nécessaires.

3. Dans cet objectif aussi, deux ministres arméniens furent choisis pour la première fois dans l’histoire politique du Liban et à un moment où l’émigration arménienne vers les Etats-Unis a atteint son paroxysme. Ce choix, dont l’un est pour la majorité et l’autre pour l’opposition, vise à gagner, de part et d’autre, la majorité des voix arméniennes restantes et qui pourraient faire une différence notoire dans la circonscription du Metn (6 députés) et dans deux des trois circonscriptions de Beyrouth (9 députés).

En attendant les élections (déjà presque toutes faites) dans dix mois et desquelles, une fois de plus, sont éloignées les forces non confessionnelles, la crise reste, quoi qu’on dise, entière. Surtout sur le plan économique et social où la cherté de la vie a atteint des niveaux alarmants. Les prix s’envolent si rapidement qu’ils ont déjà englouti la hausse (encore théorique) votée par le gouvernement précédent de Fouad Sanioura ; et le nouveau gouvernement, qui ne manquera pas d’avoir la majorité écrasante des voix du parlement n’a ni le temps ni la volonté de remédier à ce problème grave.

Toute cette situation nous pousse à dire : tout le monde a gagné sauf le Liban !

Marie NASSIF-DEBS (Parti Communiste Libanais)
Beyrouth, le 14/ 7/ 2008

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 08:55

Palestine : Entretien avec Pierre Barbancey        

Shyankar

 

 

 

Voici l’interview de Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité tenu lors d’un débat sur la Palestine, à Nice, le 6 juillet orgabisé par l’association France Palestine Solidarité des Alpes Maritimes.

Shyankar : Le titre du débat est : « 60 ans sans État. Palestine : la paix par le droit ». Quelle est, à votre avis, la meilleure solution : deux états ou un état bi-national comme nous en entendons de plus en plus parler ?

Pierre Barbancey : Je m’appuies sur ce que demande le peuple palestinien. Les représentants de l’Organisation de Libération de la Palestine (l’OLP) et le peuple palestinien demandent deux états. On ne peut pas dire que dans l’avenir il n’y aura pas de possibilités de voir un état avec deux peuples, mais je crois qu’aujourd’hui les relations sont telles et le contentieux est tellement énorme depuis 60 ans qu’on peut, de manière utopique, se dire qu’il y aura un état pour deux peuples. Mais je crois que la réalité politique et le bon sens politique veulent que ce soit deux états pour deux peuples. Bien évidemment j’entends dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est comme capitale, et avec la prise en compte du droit au retour des réfugiés palestiniens ; c’est à dire prendre en compte la feuille de résolution de l’ONU.

S. : Palestine ou l’apartheid : adhérez-vous avec la thèse de Marwan Bishara et, dans une moindre mesure, avec celle de Jimmy Carter ?

P. B. : Il faut toujours faire attention avec l’utilisation des mots, comme génocide ou apartheid. Je ne suis pas pour utiliser le mot génocide mais plutôt celui d’épuration ethnique.

S. : Comme l’entend Illan Pappé dans son dernier ouvrage ?

P. B. : Illan Pappé en parle surtout de manière historique, en particulier sur ce qui s’est passé en 1947 et 1948. Cela montre et prouve effectivement une réalité.

Pour en revenir au terme d’apartheid, la construction du mur en Cisjordanie, que les Palestiniens appellent d’ailleurs le mur de l’apartheid, procède à une espèce de nettoyage ethnique dans les territoires palestiniens. Ils sont obligés de quitter ces zones là, autant leurs habitations que les champs qu’ils cultivaient. Alors je pense que oui, d’une certaine manière, on peut en arriver à dire qu’il y a une sorte d’apartheid qui est en train de se développer, d’abord vis-à-vis des Palestiniens, mais aussi des Arabes-israéliens qui n’ont pas totalement les même droits que les israéliens.

S. : Parlons maintenant d’Annapolis. Enterré avant même d’être signé, enterré depuis l’opération « Hiver chaud », ou pas totalement ?

P. B. : J’étais envoyé spécial de l’Humanité à Annapolis quand il y a eu cette conférence. J’étais très sceptique au départ, mais en même temps le scepticisme ne veut pas dire qu’il ne faut pas accompagner, qu’on ne peut être des jusqu’au-boutistes. Il ne faut pas oublier que la population palestinienne souffre depuis 60 ans, et que c’est d’abord à elle qu’il faut penser sur les « pas en avant » qui sont possibles. Alors quand les Palestiniens disent « il faut y aller », il faut tenter quelque chose. Je pense vraiment qu’il faut les suivre et tenter.

Avec ce qu’il s’est passé avant Annapolis c’est vrai que l’on peut avoir quelques doutes. De même qu’avec ce qu’il s’est passé pendant.

Je parlais avec Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, qui me disait : « Vous ne comprenez pas, c’est un moment historique ». Grand moment historique ? Est-ce que Israël à lancé le désengagement derrière les frontières historiques ? Ce n’est malheureusement pas le cas. Et puis, surtout, le problème c’est qu’on voit bien l’attitude américaine, de G. W. Bush en particulier, qui a voulu arranger l’ensemble des choses alors même qu’il existait déjà la feuille de route lancée par le Quartet. Ce qui se passe c’est que Bush a annoncé qu’Annapolis se passait sous supervision américaine. Hors je crois que c’est bien là le problème, c’est là où le bât blesse. Depuis des années et des années on a laissé autour de la table les Palestiniens, les Israéliens et les Américains. Au bout du compte, les Palestiniens se sont retrouvés tout seul face à deux interlocuteurs. C’est bien ça qu’il faut aujourd’hui rompre.

S. : Encore un espoir dans ce cas ?

P. B. : Je crois que quand on se bat il ne faut jamais perdre l’espoir, les choses peuvent toujours avancer. Je crois qu’il faut retrouver l’unité du mouvement palestinien. Historiquement, les Palestiniens ne se sont jamais retrouvés dans une telle situation, c’est à dire avec une division géographique et en même temps une division politique. C’est une situation très grave qui ne fait que servir les intérêts de l’occupant et qui ne permet pas aux Palestiniens de s’exprimer totalement. Je crois aussi, que l’Union européenne, la France en particulier et les peuples en Europe se bougent beaucoup plus pour faire entendre la voix de la raison. Cette voix de la raison ce sont les résolutions des nations-unies. Ils ont fait en sorte que le Kosovo soit indépendant aujourd’hui, c’est donc des choses qui sont possibles. Ces actions politiques sont possibles et n’ont jamais lieu quand il s’agit des Palestiniens. Quand on en voit certains qui s’activent, de manière à mon avis très politicienne, comme Robert Ménard par exemple ; j’aimerais qu’il en fasse tout autant pour les Palestiniens et évidemment il ne le fait jamais.

Mais encore une fois, je crois que des avancées sont possibles. On voit aujourd’hui qu’il y a une volonté politique claire d’isoler l’Iran. Pour ce faire, ils sont décidés à calmer un certain nombre de conflit potentiels ou de foyers de tensions dans la région : on peut parler du Liban, on peut parler de la Syrie ; mais sans jamais résoudre totalement le problème palestinien.

La trêve, un nouveau coup d’épée dans l’eau ?

P. B. : Il faut être clair sur ce point. Rien n’est gagné, rien n’est joué d’avance. Il faut prendre la trêve pour ce qu’elle est : un ballon d’oxygène pour les 1 500 000 Palestiniens qui sont coincés dans la bande de Gaza et qui doivent survivre au blocus israélien. Il faut espérer que dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent, le blocus se lève. Que ce soit totalement on ne peut pas l’espérer mais au moins partiellement pour qu’ils puissent enfin vivre un petit peu mieux et sans avoir constamment des incursions israéliennes. Évidemment là où c’est compliqué c’est que cette trêve se passe avec le Hamas, ce qui redonne un sursaut politique au Hamas face à Mahmoud Abbas qui est incapable d’avoir une trêve de ce type là en Cisjordanie.

Il y a des questions politiques qui se posent et encore une fois, rien n’est complètement contradictoire. Les contradictions peuvent être utilisés pour avancer. Cette trêve est bénéfique pour les Palestiniens qui sont à Gaza et je crois que ça c’est à prendre en compte. Malheureusement Israël a déjà prévenu qu’il préparait quand même une opération de grande envergure. C’est bien là le problème...

Évidemment il y a aussi l’histoire du soldat Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis quasiment 2 ans : les israéliens veulent le faire libérer parce qu’ils en ont besoin d’un point de vue politique, à un moment où le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, est affaibli par des affaires de corruptions. Le paradoxe aujourd’hui est que pour qu’il y est une survie politique, il faut qu’il y ai une espèce de « fuite en avant » d’un processus de paix ou d’un processus de négociation avec l’ensemble des pays qui sont en partie occupés par Israël aujourd’hui.

Voilà la situation, et encore une fois, il faut des actions politiques fortes. On le voit dans un mauvais sens politique aujourd’hui mais il faut pousser les choses et il faut maintenant inverser la balance et progressivement se bouger beaucoup plus qu’ils ne le font actuellement.

Vous parliez de Mahmoud Abbas, souvent décrié, voire rejeté. Mahmoud Abbas est-il trop en manque de légitimité pour paraître crédible autour d’une table de négociation ?

P. B. : Je dirais qu’il n’est pas en manque de légitimité. Mahmoud Abbas a été élu à une élection présidentielle relevée par l’ensemble des observateurs internationaux comme démocratique. Mahmoud Abbas a une légitimité aujourd’hui incontestable. Le seul problème, c’est que la stratégie qu’il a choisi aujourd’hui, qui est de poursuivre les discussions et les négociations avec Israël, ne porte pas ses fruits. De fait, il donne raison au Hamas qui préfère une confrontation directe voire armée avec Israël. Là, il y a de grandes discussions au sein de l’OLP, justement pour demander à Mahmoud Abbas de suspendre toutes négociations tant qu’Israël continue à maintenir son blocus sur Gaza et tant qu’Israël continue à agresser des Palestiniens. Mahmoud Abbas n’est donc pas complètement déligitimé, j’entends que l’ensemble du peuple palestinien est pour les négociations dans le but d’arriver à la création d’un état palestinien. Maintenant ce qu’il faut dire c’est qu’Annapolis parlait de la création de cet état à la fin 2008 début 2009, donc vers la fin du mandant de G. W. Bush. On avait déjà dit ça malheureusement avec la feuille de route pour 2005 et ça ne s’est toujours pas produit, mais prenons les au mot : chiche, la création d’un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale fin 2008, et il faut vraiment se mettre au travail pour que cela soit réalité.

Propos recueillis par Shyankar, rédacteur de Comprendre ce là-bas  LGS

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