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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 12:35

                                     COMMUNIQUE DU CADTM-FRANCE  
  
(Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde(www.france@cadtm.org)

 

« Libéralisme et solidarité à l’européenne ! »       
Au Sud, ils meurent d’avoir été contraints d’ouvrir leurs frontières aux exportations agricoles européennes par la mécanique infernale de la dette imposée par le FMI et la Banque Mondiale. Au Nord, l’Europe publie sa directive transformant en délinquants passibles de plus d’une année d’enfermement les immigrants qui viennent gratter à notre porte pour demander le droit de vivre. Sans doute « la stratégie du choc » décrite par Naomi Klein dans son dernier ouvrage ?                                                                          
Nous sommes loin de l’inconscient collectif compassionnel et solidaire de la majorité des citoyens. Alors que nous connaissons les causes de cette catastrophe planétaire, l’Europe veut endormir les inquiétudes de sa population par des annonces de dons : quelques centaines de millions de dollars comme des cachets d’aspirine pour soigner les symptômes trop visibles des morts annoncées. Remettre en cause la politique ultra libérale permettant de piller les richesses des pays dits, avec hypocrisie, en développement, le dumping par les exportations agricoles subventionnées qui ruinent leurs agricultures ou la dette illégitime qui saigne depuis 30 ans leur maigres finances, vous n’y pensez pas ! Voulez-vous casser la sacro-sainte croissance par le partage ?
« Nous ne pouvons pas accepter toute la misère du monde », nos pays riches ne sont ni responsables, ni coupables ! Renforçons la ligne Maginot de la forteresse Europe, radars, hélicoptères et avisos contre pirogues
surchargées d’africains démunis, barbelés et prisons pour ceux qui passent au travers des mailles électroniques de nos remparts !
Allez, gouvernants, continuez à nous faire croire qu'en consommant sans fin pétrole, matières premières et nourriture la planète va se refroidir par la magie de notre technologie. Non, la désertification avance et les affamés ne bénéficient toujours pas des miettes de notre argent, que les riches spéculateurs placent sur les denrées alimentaires : l'effet de ruissellement est un mirage déculpabilisant.
L'équipe du CADTM France

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 13:15
                                                                                    

 

JEUDI 19 JUIN 2008

DES COLONS ISRAELIENS INCENDIENT PLUSIEURS DIZAINES D’OLIVIERS ET DES CHAMPS DE BLE A BORINE, UN VILLAGE PALESTINIEN PRES DE NABLOUS

SANS COMMENTAIRE !!!!!

 



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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 12:40

1)Selon RCFM  ("Radio Corse Frequenza Mora" pour ceux qui l'ignorent encore), 25 000 personnes, soit 10% de la population insulaire, seraient "pauvres".

2) Sauver le traîté de Lisbonne, c'est l'obsession des  partisans de l'Europe du Capital contre l'Europe des peuples. Le gouvernement britannique a ratifié ce traîté, car le peuple  du Royaume Uni aurait pu voter NON.
 J. Barroso déclare qu'il faut respecter la position du "peuple irlandais"(sic) mais considère que celle des états (re-sic) membres doit l'être aussi.
 
   Notez bien la nuance: "peuple" d'un côté, "états" de l'autre.


           

Chaque fois que les peuples sont consultés par référendum sur le traité européen , le résultat est NON.




                    
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 15:22

 Le 18 juin 2008, le Parlement européen a adopté  la Directive "Retour", qualifiée de "directive de la honte" par les associations, et  concernant les étrangers en séjour irrégulier dans l’Union européenne.

 Le président Bolivien Evo Morales avait en vain lancé un appel solennel aux dirigeants européens pour qu’ils l’abandonnent.(cf. en fin de texte)                                                             

Ce texte approuvé par le conseil des Ministres de l’UE prévoit que le temps de détention administrative des immigrés en séjour irrégulier pourra être prolongé jusqu’à 18 mois : La durée de cette rétention sera de six mois maximum et pourra être prolongée de douze mois, soit 18 au total (la norme allemande) si le retour est compliqué par un manque de coopération de l’intéressé ou de son pays d’origine.

Cette durée est actuellement inférieure à 18 mois dans seize pays dont la France (32 jours). Ces États
                                                                                                   étrangers en situation irregulière  2007
pourront conserver leur législation et le ministre français de l’Immigration, Brice Hortefeux, a annoncé que la France ne modifierait pas la sienne.

C’est une une véritable criminalisation des immigrés qui se voient privés de liberté, et qui sont détenus dans des lieux inhumains et dégradants, alors même qu’ils n’ont commis aucun délit. La directive de la honte prévoit aussi la possibilité d’incarcérer et d’expulser des mineurs non accompagnés, de déporter les immigrés vers des pays qui ne sont pas leurs pays d’origine et de leur interdire de revenir dans l’Union européenne pour une période pouvant aller jusqu’à cinq ans à compter du jour de leur expulsion.
Diverses garanties(recours légaux avant expulsion, droit à l’asile politique) ont été supprimées, directement ou de fait,  dans la dernière mouture du texte.
Celui-ci, résultat d'un compromis conclu avec les 27 Etats membres, a été approuvé par 367 voix contre 206 et 109 abstentions, grâce à une alliance entre conservateurs, libéraux et eurosceptiques, facilitée par les hésitations et divisions du groupe socialiste. C'est la première fois que le Parlement européen était amené à co-décider avec les Etats membres un texte relatif à l'immigration. Officiellement contre, le groupe socialiste était très divisé, les socialistes allemands, espagnols et britanniques étant plutôt favorables au compromis. "Ce n'est la victoire ou la défaite de personne, nous pouvons nous réjouir d'avoir au moins obtenu une réglementation européenne", commentait ainsi le social-démocrate allemand Wolfgang Kreissldörfler qui a voté en faveur du texte, contre la consigne officielle de vote du groupe PSE.

Le conservateur Manfred Weber, qui a négocié l'accord avec les 27 gouvernements de l'UE, s'est félicité de la "victoire de la raison", tout en soulignant qu'il n'était pas possible de s'entendre avec les Etats membres sur des normes plus strictes.

L’Irlande, le Royaume-Uni et le Danemark, trois pays qui ne participent pas à l’espace Schengen, ne seront pas liés par le texte.

 

Ci-dessous l’appel d’Evo Morales, président de la République de Bolivie :

L'appel de Evo Morales                                                                                                            

Le président Bolivien Evo Morales vient de lancer un appel à la conscience des dirigeants et citoyens d’Europe pour que soit abandonné la "directive retour". Un texte remarquable publié lundi dans l’Humanité.

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du monde, je fais appel à la conscience des dirigeants et citoyens pour que ne soit pas approuvé le texte de la « directive retour ».                                                                                          

Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’habitants partirent pour les Amériques, pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes européens et à la persécution des minorités ethniques.

Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de ladite « directive retour ». Ce texte, validé le 5 juin dernier par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papiers, quel qu’ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.

Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord en masse, sans visa, ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent, dans nos pays du continent américain, qui absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple dans le cas de notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIe et le XIXe siècle.

Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés. Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants vient dans l’Union européenne pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois de travaux publics, dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens.

Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’UE.

Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas - vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7 % du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars, qui dépassent les 104 milliards de dollars octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10 % de son PIB en transferts de fonds des migrants (1,1 milliard de dollars), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.

Il apparaît que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du tiers-monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’oeuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos États, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières. Il est regrettable que le projet de « directive retour » complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque État ou groupe d’États puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains.

La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papiers jusqu’à dix-huit mois avant leur expulsion - ou « éloignement », selon le terme de la directive. Dix-huit mois ! Sans procès ni justice !

Tel qu’il est, le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :

"1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »

Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de famille et des mineurs sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides.

Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papiers, dont l’immense majorité travaillent et s’intègrent depuis des années ? De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la « liberté de circuler », la protection contre les emprisonnements arbitraires ? Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté andine des nations (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou) de signer un « accord d’association » qui inclut en son troisième pilier un traité de libre-échange, de mêmes nature et contenu que ceux qu’imposent les États-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la protection juridique, on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le Jour des travailleurs.

Je demande, dans ce cas, où est la « sécurité juridique » pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ? Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement… cela est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques. Dans ces conditions, si cette « directive retour » devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visa qui nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.

Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement global, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité, alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papiers ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, mais le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvé le texte de la « directive retour ». Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte.

J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du tiers-monde et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos « politiques d’intégration » comme vous avez échoué avec votre supposée « mission civilisatrice » du temps des colonies.

Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les « clandestins ».

Appel publié dans l’Humanité du lundi 16 juin 2008.

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 14:46

 LES BIENFAITS DU CAPITALISME:

DE l’HUILE DE MOTEUR DANS LES PRODUITS ALIMENTAIRES


http://www.lefigaro.fr/sante/2008/05/14/01004-20080514ARTFIG00602-de-l-huile-de-moteur-dans-des-produits-alimentaires-.php
           
Ca fait froid dans le dos...
M'enfin, faut bien crever de quelque chose, non ?

Rappelons brièvement les faits :
       - La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes
       d'huile de tournesol ukrainienne.
        - Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d'autres multinationales de l'agroalimentaire.
        - Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d'huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
       - Même s'il n'est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
        - Que croyez-vous qu'il arriva ? Ces empoisonneurs dont l'avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d'utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.
        - Le pire, c'est qu'ils ont eu l'accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n'en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
        - Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait eviron 100 grammes de saloperie par habitant  à faire ingurgiter !
        - La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d'interdire l'utilisation de tous les  lots depuis le 1er janvier.
        Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l'huile de moteur !
        C'est le Canard Enchaîné qui a révélé l'affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s'en fout.
        La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
        Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent  l'envers du décor, comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l'info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire.
        "Il a été décidé hier en réunion de crise à l'ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de  presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.
        Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les  éventuelles reprises par la presse pour réagir."
        "Par rapport à l'article de mercredi dernier,cette nouvelle parution n'apporte pas d'éléments clés supplémentaires et n'est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu'une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de  l'huile de tournesol, ce qui n'était pas le cas la semaine dernière mais que l'on craignait"
        Ces gens là sont capables d'importer n'importe quelle denrée alimentaire de l'autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l'argent. Ils n'ont plus la moindre emprise sur la "traçabilité" des produits qu'ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés  de pesticides ou de n'importe quelle autre merde. Et qu'ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre affaire en
fournit une preuve éclatante.
        D'ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d'exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d'une pression sur l'emploi et le salaire des salariés français.
        Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de  pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies suremballées dans d'affriolants plastiques aux couleurs vives.
        Il faut lutter contre ces pratiques ! Ils faut lutter contre ces salopards ! Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c'est ça, le   libéralisme !
        Comme on l'a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s'ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu'ils sont capables pour cela d'empoisonner leurs clients  sans remords.
       Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l'information ! Selon vos moyens, parlez-en autour  de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c'est de ça dont ils ont la trouille !
        Les marques concernées, à boycotter d'urgence et durablement, sont les suivantes :
        Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l'origine du problème et toutes les marques du groupe :
       > Fruit d'or
       > Epi d'or
       > Frial
       > Isio 4
       > Oli
       > Carapelli
       > Saupiquet
       > Toutes les marques du groupe Unilever , par exemple
       > Amora
       > Planta Fin
       > Maille
       > Knorr
       > Magnum
       > Miko
       
       Les produits les plus susceptibles de contenir de l'huile empoisonnée sont les suivants :
       > Mayonnaise
       > Tarama
       > Sauce Béarnaise
       > Chip

       >Vinaigrette allégée
       > Surimi
       > Céleri Rémoulade
       > Soupe de poisson en conserve
       > Poisson pané
       > Paupiettes de veau
       > Thon et sardines à l'huile
       > Pates à tartiner chocolatées
       > Gaufrettes à la confiture
       > Barres céréalières et sucrées pour les enfants
       > Cookies
        Merci d'avance, et faites tourner !
 
Voici l' article sur le FIGARO Santé (De l'huile de moteur  dans des produits alimentaires )Jérôme Bouin (lefigaro.fr) avec Le Canard Enchaîné
16/05/2008

Des préparations alimentaires auraient été conçues avec une dose d'huile de moteur mélangée à de l'huile de tournesol classique. Crédits photo : AFP
Le lubrifiant, mélangé à un lot de 40.000 tonnes d'huile de tournesol, a servi à la préparation d'un nombre indéterminé de produits n'ayant jamais été retirés des rayons français.

«De l'huile de moteur dans la mayo !» Derrière ce titre hallucinant, Le Canard Enchaîné révèle mercredi une affaire peu ragoutante pour les consommateurs de mayonnaise, vinaigrette industrielle, conserves à l'huile et autres plats cuisinés. Autant de préparations alimentaires qui auraient été conçues avec une dose d'huile de moteur mélangée à de l'huile de tournesol classique.

Tout commence fin février lorsque l'entreprise Saipol (propriétaire de Lesieur) numéro un de la transformation des oléagineux reçoit dans son usine de Sète une cargaison de 2.800 tonnes d'huile de tournesol brute en provenance d'Ukraine. Une cargaison elle-même issue d'un lot de 40.000 tonnes livré également aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne

Les aliments contenant moins de 10% d'huile frelatée autorisés

Un mois plus tard, l'entreprise est avertie par un industriel du nord de l'Europe, destinataire du même lot, de la présence d'huile de moteur mélangée à l'huile de tournesol. Le 21 avril, soit un mois après avoir été informée du problème, et deux mois après avoir reçu l'huile frelatée, Saipol prévient enfin la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) française. Selon Le Canard, 19 des 2.800 tonnes d'huile livrées à Sète seraient en fait de l'huile de moteur et non de l'huile de tournesol.

Averties, la Répression des fraudes et la Commission européenne lancent une alerte et retirent les produits des rayons. Des produits qui, disent-elles, n'ont pas atteint le consommateur. C'est du moins ce qu'elles affirment dans un premier temps. Car en réalité, ni la DGCCRF, ni Bruxelles ne savent quelle quantité de produits a été contaminée. Aussi, le 2 mai, la Commission européenne produit, en catimini selon l'hebdomadaire satirique, une recommandation autorisant la vente de tous les aliments contenant moins de 10% d'huile frelatée. Comme l'affirme une note de la Répression des fraudes que s'est procurée Le Canard Enchaîné, aucun rappel n'a été effectué car l'huile ne présentait pas un risque de toxicité aigüe. Pour Bruxelles, l'huile utilisée comme lubrifiant n'ayant pas reçu ses additifs les plus toxiques, et c'est le cas du lot concerné dans cette affaire, un homme peut en avaler jusqu'à 1,2 grammes par jour.

         

 

 

 

 

 

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 15:04

300 PAGES...                                               

Un rapport officiel français dévoile quelques évènements qui se sont déroulés lors de l’agression de juillet – Août 2006 contre Liban

Ce rapport, de 300 pages, tenu pendant longtemps secret, est dévoilé par le centre « Axis of Logic » de l’Etat de Massachusetts (U.S.A.).

Il comporte également des documents photos ainsi que des cartes géographiques.

Ci-dessous le résumé de son contenu :

· L’ancien premier ministre libanais, Rafic HARIRI, fut assassiné par les services des renseignements israéliens, le Mossad.

· L’agression de juillet 2006 ne fut pas la conséquence directe de kidnapping de deux soldats par le Hezbollah ; elle était déjà planifiée par les israéliens et les américains. Par ailleurs, ces derniers avaient également signalé aux dirigeants israéliens qu’ils ne pourront pas leur venir en renfort en hommes, du fait de la guerre en Iraq, et que par contre ils assureront le ravitaillement en armes, notamment en missiles et BASM.

· Durant cette agression, les pertes israéliennes en hommes se sont soldées par 2300 tués dont 600 suite à leurs blessures. Quant au nombre de soldats devenus handicapés suite à des graves blessures, fut de 700. Parmi les soldats tués durant les combats, 65 furent ensevelis par les gravats des habitations dans lesquelles ils s’étaient abrités.

Quelques évènements relatés par le rapport :

· Le 27 juillet, à Bent Jbeil, 59 soldats israéliens furent tués, 12 chars et 3 véhicules de transport de troupes furent détruits.

· Le 12 août, 24 soldats furent tués ainsi que 5 autres suite à la destruction par la Résistance d’un hélicoptère.

· Le 14 août, à bord de la vedette Saar 5 qui fut coulée par la Résistance, 24 soldats furent tués, parmi eux des commandants.

· Les pertes israéliennes en matériels s’étaient soldées par 65 chars et transporteurs de troupes, dont 38 chars de type « Merkava » entièrement détruits et 93 chars et transporteurs partiellement détruits.

· L’aviation ennemie a exécuté 12000 bombardements au-dessus du Liban. Quant aux forces maritimes et terrestres ennemies, elles avaient tiré respectivement 2500 et 100.000 pièces, entre obus et missiles.

Les pertes libanaises, selon ce rapport :

· 50 résistants tués, dont la grande majorité des combattants du Hezbollah (de sources des Nations Unies et des autorités libanaises) ; les autres tués appartenaient aux deux fractions de la Résistance, le Parti Amal et le Parti Communiste Libanais.

· Les victimes civiles furent majoritaires, dont 30% des enfants n’ayant pas atteint l’âge de 13 ans.

· 600 kilomètres de routes, 73 ouvrages d’art, des cibles civiles parmi elles l’aéroport de Beyrouth, des ports maritimes et des stations d’épuration, 25 stations d’essence et de dépôts de carburants, 900 locaux commerciaux et artisanaux, 350 écoles et 145.000 habitations, furent entièrement ou partiellement détruits.

                                              Publié par Liban Résistance

 

 

 

 

 

 

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 13:19
Réaction PCF/Sarkozy/Défense : Des objectifs non avouée dans une dérive ouvertement atlantiste

Le discours du Chef de l’Etat présentant les orientations contenues dans le Livre Blanc laisse perplexe sur le grand flou entretenu sur les objectifs de défense. Au service de quelle vision du monde ? La France « grande puissance diplomatique et militaire ». Pourquoi faire ? Une « force de 50 000 hommes projetable partout dans le monde. » Pour protéger quels intérêts ? Nicolas Sarkozy le cache.

La décision de revenir dans le commandement militaire intégré de l’Otan est prise sans consultation du Parlement, à qui on promet de l’associer sur l’envoi de troupes en opérations extérieures. Mais le précèdent récent sur l’Afghanistan contredit ce discours. Les « certitudes » du Chef des armées quant à la prééminence de la dissuasion nucléaire, « toujours efficace et utile », ne sont pas démontrées.

La réorganisation en profondeur de notre outil de Défense est conçue dans la vision d’un espace atlantiste et militarisé, ou la France renonce à son indépendance en s’insérant dans le sillage sinistre de la politique menée par les Etats Unis d’amérique. Les réductions d’effectifs vont faire mal, très mal à la France, sans projet de reconversion des bases et des territoires, sans consultation des personnels et des élus. Les missions de soutien vont être privatisées. Les conséquences sur l’emploi industriel et de service risquent d’être douloureuses.


                                                                                              Parti communiste français

le 17 juin 2008

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 13:07

                                                               
Transformer le PCF pour le rendre plus communiste! Par le réseau PCF de Fontenay.

QUELLES TRANSFORMATIONS DU P.C.F. ?

.

Nous devons être lucide la victoire de la droite est avant tout une victoire de son idéologie. Effectivement il ne suffit pas d'avoir un programme électoral proposant : la suppression des licenciements, l'augmentation des salaires, des retraites et un logement pour tous pour gagner une élection. Il faut aussi que les électeurs considèrent que ces propositions sont politiquement crédibles, c'est le rôle de la lutte idéologique.

Notre absence dans le débat idéologique a permis à d'autres qui n'y avaient pas renoncé de prospérer, réduisant ainsi le paysage politique à deux partis.

La confusion entre antilibéralisme et anticapitalisme, nous a fait perdre notre identité et nos électeurs.

Or, pour conduire un débat idéologique, il faut d'abord savoir qui ont est ? que veut dire être communiste aujourd'hui ? quel projet de société ? comment changer la société et avec qui ?

Notre congrès doit impérativement répondre à ces questions essentielles, cela est vitale pour l'avenir de notre parti. Il faut sortir du flou, des phrases mystérieuses sur une nouvelle force de gauche ? sur un nouveau parti populaire, sur un nouveau ceci ? un nouveau cela ? sans autres précisions. Cela laisse effectivement toutes les hypothèses ouvertes, mais cela ne permet pas aux adhérents de se faire une opinion, donc de participer aux décisions

Il va de soi que les débats préparatoires du congrès doivent être ouverts et sans tabou, mais ils doivent aussi conduire à des prises de positions claires sans ambiguïté. Le pire pour notre parti serait que notre congrès face ( sous prétexte de préserver l'unité du parti ) un texte dit consensuel comme le P.S. en a le secret, qui puisse être voter par tous, parce qu'il ne contient que des évidences ou des interrogations et ne décide de rien.

Un tel vote conduirait à laisser prendre les décisions essentielles pour l'avenir de notre parti « redonner une utilité et un avenir au P.C.F. ou le dissoudre dans une nouvelle force de gauche style Die Linke ou l'Arc-en-ciel » à des commissions désignées par la direction du parti. Ne faisons pas un congrès chèque en blanc .

L'unité du parti ne peut pas reposer sur la confusion idéologique, maintenir le statut quo serait dramatique, cela n'a que trop duré. Depuis notre congrès de Martigues et peut-être même avant, nous nous interrogeons sur notre identité, hier nous voulions muter , aujourd'hui nous métamorphoser, mais nous ne savons pas en quoi. Il est temps de trouver la réponse.

La réponse appartient à tous les adhérents du parti, par conséquence si le texte commun proposé par la direction du parti ne permet pas aux adhérents de faire connaître leurs avis, il faut que ces derniers puissent le faire à partir de textes alternatifs conformément aux statuts. Il ne s'agit pas là de créer à l'intérieur du parti des tendances, mais de permettre l'expression de tous les communistes, une simple question de démocratie.

Le congrès doit traiter de la démocratie dans le parti. La suppression du pouvoir des cellules a conduit à concentrer tous les pouvoirs sur les directions, cela n'est pas bon pour la démocratie. Cela engendre des problèmes de clans, de tendances, tout ceux-ci n'existeraient pas si le pouvoir était partagé par tous. Il faut donc rendre le pouvoir aux adhérents, rendre le pouvoir et leurs moyens aux cellules.

Le congrès doit décider de la forme à donner à l'union des forces de gauche Il est claire que notre parti n'arrivera pas seul à s'opposer au système capitaliste, le problème de l'union avec d'autres forces de gauche se pose. Cette union ne doit pas reposer sur des accords ou des fusions d'appareils. Mais elle doit reposer en premier lieu sur un projet de société, ce qui implique une expression idéologique et politique en lien avec les luttes, là est l'utilité du P.C.F.

En effet, il ne faut pas confondre projet politique et projet de société. Il faut d'abord se mettre d'accord sur un projet de société ( vision crédible d'une société socialiste ), avant de déterminer un projet politique ( ensemble de moyens stratégiques, forme d'union, réformes économiques )

Les transformations nécessaires pour le P.C.F sont de plusieurs natures :

-Organisation Il faut plus de démocratie interne , recréer des cellules pour mener la lutte idéologique, notamment dans les entreprises.

Les adhérents doivent pouvoir choisir leurs dirigeants démocratiquement au suffrage universel à tous les niveaux, afin d'assurer une diversité de représentation d'opinion, seul remède à la constitution de tendances.

Il faut rouvrir les écoles du parti pour réarmer idéologiquement les adhérents,

- Idéologie Il faut sortir de la vision d'un communisme qui ne serait que le produit d'une matrice dont il faudrait se libérer. En effet, le communisme ne peut pas sortir d'une matrice parce que le marxisme auquel il se réfère n'est pas un dogme. Il ne peut donc avoir de déclin inéluctable du communisme avec le temps, mais simplement un manque de volonté idéologique et politique à le faire vivre au présent.

Nous devons affirmer cette volonté, Il ne faut donc plus se contenter de soutenir les luttes, mais nous devons également leurs donner une perspective idéologique. Cela permettra à ceux qui sont victimes du système capitaliste de se forger par eux-mêmes une conscience de classe, sans laquelle il sera impossible de sortir du réformisme, qui nous conduit tout droit au bipartisme.

Il faut transformer le P.C.F, non pour le rendre moins communiste, mais pour le rendre plus communiste.

par Vive le Parti Communiste Français

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 13:04

Prisons secrètes étasuniennes et complicités britanniques

« 17 Guantanamo flottantes »

DELLA PORTA Fausto

 

illustration : carte des prisons secrètes,

http://indexresearch.blogspot.com/2008/02/robicheauxs-nightmare-us-rendition.html

Pas une, mais 17 Guantanamo. Avec des prisonniers enfermés non pas sur une île mais sur 17 navires de guerre. La dénonciation provient de l’ONG « Reprieve », d’après laquelle des navires de guerre étasuniens seraient utilisés comme prisons pour détenir, interroger –avec des méthodes proches de la torture- et déplacer de par le monde une partie des prisonniers capturés pendant la « guerre à la terreur ». Washington a immédiatement démenti le rapport.

L’utilisation de navires prisons aurait commencé fin 2001 (au début donc de la campagne contre l’Afghanistan des talibans). Le rapport de Reprieve sera publié dans les prochains jours mais a été anticipé hier par le quotidien britannique Guardian.

Il avait déjà été question dans ces dernières semaines de la possibilité que les USA exploitassent des navires de guerre en déplacement pour cacher des détenus illégaux. Selon les éléments recueillis par l’ONG, au moins 200 cas de rendition –transferts illégaux dans des prisons secrètes délocalisées dans des pays où il est possible de pratiquer la torture - auraient été vérifiés depuis 2006. Et pourtant, il y a deux ans, le président Georges Bush avait assuré que de telles pratiques étaient finies. Clive Stafford Smith, le responsable juridique de Reprieve, a déclaré au Guardian que les Etats-Unis « ont choisi les bateaux afin de garder leurs méfaits loin des yeux des médias et des avocats des associations humanitaires ; mais à la fin nous arriverons à réunir tous ces détenus fantômes et à faire valoir leurs droits ». « Les Etats-Unis – poursuit Smith- détiennent en ce moment, de leur propre aveu, 26.000 personnes dans leurs prisons secrètes, mais nos estimations sont qu’au moins 80.000, à partir de 2001, sont passées dans l’engrenage du système. Il est temps que l’administration Us montre un engagement concret à respecter les droit humains ». Parmi les nombreux témoignages recueillis dans les documents de l’ONG britannique on peut lire celui d’un prisonnier de Guantanamo (où environ 300 musulmans restent prisonniers en régime de détention administrative, sans accusation formelles à leur charge) qui rapporte l’expérience d’un de ses voisins de cage : « Il me raconta qu’ils étaient une cinquantaine sur ce navire, enfermés au fond de la cale, et qu’ils étaient plus tabassés qu’à Guantanamo ».

Le rapport suspecte en outre que certains prisonniers fantômes aient transité par des structures de la base militaire de « Diego Garcia », dans l’Océan Indien. Ce qui coïnciderait avec la reconnaissance partielle du ministre des Affaires Etrangères de Londres, David Miliband, qui avait dit en février dernier que deux avions étasuniens en mission de type « rendition » avaient fait escale dans cette base. « Pas à pas – a commenté Andrew Tyrie, président de la Commission parlementaire sur les missions torture - la vérité sur les « renditions » voit le jour : ce n’est qu’une question de temps. Le gouvernement ferait mieux d’éclaircir ça immédiatement ».

Un porte-parole de la marine militaire étasunienne a cependant démenti les conclusions de Reprieve. « Il n’y a pas de prisons américaines » a dit le commandant Jeffrey Gordon au Guardian. Mais c’est désormais un fait établi que les missions-torture étasuniennes aient été consolidées et soient de pratique commune : des bases secrètes de la CIA – dit le Guardian- opéraient en Roumanie, Pologne, Thaïlande et Afghanistan. « Toutes ces bases secrètes font partie d’un réseau global dans lequel les gens sot détenus indéfiniment, sans que des chefs d’accusation soient formalisés, et sont soumis à la torture – en violation totale de la Convention de Genève et de la Charte des droits de l’homme de l’ONU », avait dit Ben Griffin, ex-membre des forces spéciales britanniques. Griffin fut ensuite réduit au silence par le ministre de la Défense qui obtint, à ses dépens, une mise en demeure du Tribunal.

Edition de mardi 3 juin 2008 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/argomenti...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 12:53

Chaque fois que les peuples sont consultés par référendum sur le traité européen , le résultat est NON.

 LE NON IRLANDAIS VA-T-IL PASSER A LA TRAPPE ?

 

Le peuple d’Irlande a dit NON au traité de Lisbonne, pourtant l’UE et sa future présidence ont décidé de bafouer la souveraineté du peuple.

C’est évidemment avec joie que nous avons accueilli le NON venu d’Irlande, seul pays où le référendum ne pouvait être interdit car il est inscrit dans sa constitution.

Les gouvernements de la France et des Pays-Bas, dont les peuples avaient dit NON au TCE en 2005, eux, se sont détournés de leurs peuples et ont décidé de déléguer l’adoption du Traité de Lisbonne à leurs parlements, comme toutes les autres nations de l’Union européenne, hormis l’Irlande.

Ainsi, une fois encore, lorsque le peuple est appelé à se prononcer il rejette un traité européen.

On pourrait donc en conclure que ce NON irlandais remettra en cause l’adoption de ce traité dit « simplifié ». Pourtant ce n’est pas ce qui va se produire.

Il faut se souvenir qu’en 2001, le NON irlandais au traité de Nice n’avait pas empêché l’adoption du texte original, tout comme le NON danois de 1992 n’avait pas arrêté la marche du traité de Maastricht et que le NON français au TCE en 2005 n’a pas été respecté le 4 février 2008 au Congrès, par une majorité de parlementaires français.

Le référendum irlandais a fait peur à l’Union européenne qui a, cette fois, anticipé un éventuel rejet du traité et organisé la trahison du peuple. Le 20 février 2008, en effet, le Parlement européen approuvait le traité de Lisbonne. Les grands médias n’ont pas omis de le faire savoir. Mais ils ont omis de dire que le 13 février 2008, le député européen Francis Wurtz avec d’autres députés européens de la Gauche Unitaire Européenne, avaient déposé un amendement demandant que le Parlement européen « s’engage à respecter le résultat du référendum irlandais » sur le traité de Lisbonne.

Le bal des hypocrites : une union sans principe contre les décisions populaires

Lors de la séance plénière du Parlement européen du 20 février, cet amendement (n°32) a été rejeté à 499 voix contre 129. Et ce, en contradiction flagrante avec la résolution adoptée au même moment qui stipule que « les députés se félicitent de l’accroissement de la responsabilisation démocratique » permettant aux citoyens « d’avoir un plus fort contrôle de l’action de l’Union ».

499 députés européens ont voté CONTRE l’amendement 32, indiquant ainsi leur détermination à ne pas respecter le résultat du référendum irlandais !

Lors du débat parlementaire de ce 20 février, la députée européenne irlandaise du Sin Féin, Mary Lou McDonald (GUE), a interpellé ses collègues : « Il y a clairement une peur des référendums dans les autres Etats et je me demande pourquoi. Pourquoi alors parle-t-on tant de démocratie ? Qui ici a peur de la voix du peuple ? ».

Les 4 députés européens de gauche de nationalité française qui ont sauvé l’honneur et respecté la décision du peuple français du 29 mai 2005 sont :

Au Parti Communiste : Hénin, Jouye de Grandmaison, Wurtz

Au Parti Socialiste : Laignel

Les 46 députés européens de nationalité française qui ont osé voter CONTRE cet amendement sont :

Chez les Centristes (MoDem et Nouveau Centre) : Beaupuy, Cornillet, Fourtou, Gibault, Griesbeck, Laperrouze, Lehideux, Morillon.

A l’UMP et Divers Droite : Audy, Daul, Descamps, Fontaine, Fouré, Gaubert, Gauzès, Grossetête, Lamassoure, Mathieu, Morin, Sudre, Toubon.

Chez les Verts : Aubert, Benahmias, Lipietz.

Au Parti Socialiste : Arif, Berès, Bourzai, Carlotti, Désir, Douay, Guy-Quint, Hazan, Le Foll, Lefrançois, Navarro, Neris, Patrie, Peillon, Poignant, Pribetich, Savary, Schapira, Vaugrenard, Vergnaud, Trautmann, Weber.

Ainsi, comme par le passé, une alliance politique, entre une partie de la droite et de la gauche, a donc autorisé l’Union européenne à contourner le résultat du référendum irlandais.

La France prend la présidence de l’Union et va « se couper du peuple »

Nicolas Sarkozy, président de la République française, assurera la présidence de l’Union Européenne à partir du 1er juillet 2008.

Le 9 mai 2004, il s’exprimait ainsi à la Convention nationale de l’UMP : « A chaque grande étape de l’intégration européenne il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple (...) Je le dis comme je le pense, simplement. Je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution européenne est un acte majeur et d’en tirer la conséquence qu’elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l’on prenne la peine de solliciter directement l’avis des Français (...) Je crains dans ce cas (vote parlementaire) une réaction d’incompréhension sévère de nos compatriotes. »

Alors, la présidence française de l’Union européenne aura-t-elle à faire face à une « réaction sévère de ses compatriotes ? »

Nicolas Sarkozy aurait raison de le craindre car ni le Parlement européen, ni la Commission européenne ne respecteront le résultat du référendum irlandais...

Une fois de plus, l’Union européenne démontre son caractère anti-démocratique, met en lumière la complicité des gouvernements de la majorité des pays qui la composent et d’une grande partie des parlementaires dont certains se prétendent de gauche.

Une preuve supplémentaire, s’il en fallait, que le principe même de l’Union bafoue la souveraineté populaire.

Cette répétition de la trahison de la voix populaire conduit de plus en plus de citoyens à poser la question de la sortie de l’Union européenne.


www.m-pep.org

Campagne « Bouger l’Europe ou sortir de l’Union européenne »

 

 

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