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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 15:54

                                                                         

REFUSONS LE FLICAGE DES MILITANTS - ABROGATION DU DECRET "EDVIGE"

Fichier EDVIGE : un instrument pour une police politique. Une police politique : un instrument pour une répression politique.


Nous vous incitons vivement à lire attentivement le texte de décret ci-dessous publié au JO du 1er juillet 2008.


Décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE »

NOR: IOCC0815681D

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Vu le code de procédure pénale, notamment son article 777-3 ;

Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment son article 26 (I à III) ;

Vu le décret n° 85-1057 du 2 octobre 1985 modifié relatif à l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'intérieur et de la décentralisation, notamment son article 12 ;

Vu le décret n° 2007-914 du 15 mai 2007 pris pour l'application du I de l'article 30 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ;

Vu l'avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés en date du 16 juin 2008 ;

Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,

Décrète :

Art. 1

Le ministre de l'intérieur est autorisé à mettre en oeuvre un traitement automatisé et des fichiers de données à caractère personnel intitulés EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) ayant pour finalités, en vue d'informer le Gouvernement et les représentants de l'Etat dans les départements et collectivités :

1. De centraliser et d'analyser les informations relatives aux personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif, sous condition que ces informations soient nécessaires au Gouvernement ou à ses représentants pour l'exercice de leurs responsabilités ;

2. De centraliser et d'analyser les informations relatives aux individus, groupes, organisations et personnes morales qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public ;

3. De permettre aux services de police d'exécuter les enquêtes administratives qui leur sont confiées en vertu des lois et règlements, pour déterminer si le comportement des personnes physiques ou morales intéressées est compatible avec l'exercice des fonctions ou des missions envisagées.

Art. 2

Conformément aux dispositions de l'article 6 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, et dans la stricte mesure où elles sont nécessaires à la poursuite des finalités mentionnées à l'article 1er du présent décret, les catégories de données à caractère personnel enregistrées dans le traitement mentionné à l'article 1er et concernant des personnes physiques âgées de treize ans et plus sont les suivantes :

informations ayant trait à l'état

civil et à la profession ;

adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ;

signes physiques particuliers et objectifs,

photographies et comportement ;

titres d'identité ;

immatriculation des véhicules ;

informations fiscales et patrimoniales ;

déplacements et antécédents judiciaires ;

motif de l'enregistrement des données ;

données relatives à l'environnement de la personne, notamment à celles entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec elle.

Les données collectées au titre du 1 de l'article 1er du présent décret ne peuvent porter ni sur le comportement ni sur le déplacement des personnes. Le traitement peut enregistrer des données à caractère personnel de la nature de celles mentionnées à l'article 8 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée.

Celles de ces données autres que celles relatives aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou à l'appartenance syndicale ne peuvent être enregistrées au titre de la finalité du 1 de l'article 1er que de manière exceptionnelle.

Il est interdit de sélectionner une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules informations.

Le traitement ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale à partir de la photographie.

Les données concernant les mineurs de seize ans ne peuvent être enregistrées que dans la mesure où ceux-ci, en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public. Les données collectées pour les seuls besoins d'une enquête administrative peuvent être conservées pour une durée maximale de cinq ans à compter de leur enregistrement ou de la cessation des fonctions ou des missions au titre desquelles l'enquête a été menée.

Art. 3

Dans la limite du besoin d'en connaître, sont autorisés à accéder aux informations mentionnées à l'article 2 :

les fonctionnaires relevant de la sous-direction de l'information générale de la direction centrale de la sécurité publique, individuellement désignés et spécialement habilités par le directeur central de la sécurité publique ;

les fonctionnaires affectés dans les services d'information générale des directions départementales de la sécurité publique ou, à Paris, de la préfecture de police, individuellement désignés et spécialement habilités par le directeur départemental ou, à Paris, par le préfet de police.

Peut également être destinataire des données mentionnées à l'article 2, dans la limite du besoin d'en connaître, tout autre agent d'un service de la police nationale ou de la gendarmerie nationale, sur demande expresse, sous le timbre de l'autorité hiérarchique, qui précise l'identité du consultant, l'objet et les motifs de la consultation.

Art. 4

Le traitement et les fichiers ne font l'objet d'aucune interconnexion, aucun rapprochement ni aucune forme de mise en relation avec d'autres traitements ou fichiers.

Art. 5

Conformément aux dispositions prévues à l'article 41 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, le droit d'accès aux données s'exerce auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Le droit d'information prévu au I de l'article 32 et le droit d'opposition prévu à l'article 38 de la même loi ne s'appliquent pas au présent traitement.

Art. 6

Sans préjudice de l'application de l'article 44 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, le directeur général de la police nationale rend compte chaque année à la Commission nationale de l'informatique et des libertés de ses activités de vérification, de mise à jour et d'effacement des informations enregistrées dans le traitement.

Art. 7

Le présent décret est applicable sur tout le territoire de la République.

Art. 8

Le présent décret entre en vigueur le jour de l'entrée en vigueur du décret n° 2008-631 du 27 juin 2008 portant modification du décret n°91-1051 du 14 octobre 1991 relatif aux fichiers gérés par les services des renseignements généraux et du décret n° 2007-914 du 15 mai 2007 pris pour l'application du I de l'article 30 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978.

Art. 9

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

 

Fait à Paris, le 27 juin 2008.

François Fillon

Par le Premier ministre :

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Michèle Alliot-Marie


Vous avez bien lu !

Un pas est franchi dans le fichage des organisations et des militants, politiques, syndicaux associatifs, dans celui de toute la population.

Le fichage Edvige prend un « caractère personnel » et pourra s’étendre hors de leur sphère d’activité publique, directement à toute sorte de données relevant de leur vie privée.

Les militants sont mises sur le même plan que les personnes « susceptibles de porter atteinte à l’ordre public » (article 1). Ils sont quasiment concernés par les mêmes conditions de fichages, déjà inacceptable pour tous.

L’article 2 prétend exclure seulement les déplacements et le « comportement » des données enregistrables concernant les militants. En contradiction avec l’article 1 qui entend donner aux services de police la possibilité de « déterminer si le comportement des personnes physiques… est compatible avec l’exercices des fonctions… envisagées ». Ce qui ne concerne que les militants.

On constate combien pour toutes les personnes, militants ou non, les critères sont vagues, dénués de justification objective. Ils ouvrent à tous les abus. « Susceptibles », « manière exceptionnelle », « comportement » : ces mots peuvent prendre toute signification.

Le fichage, pourra concerner les personnes dès l’âge de 13 ans!

La création du fichage EDVIGE coïncide avec la fusion de la DST et des renseignements généraux au sein de la nouvelle direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

On ne peut que rapprocher ces évolutions de la vague de criminalisation, sans précédent depuis des décennies, du mouvement social, des tentatives de restriction du droit de grève, du développement de la répression patronale.

Le pouvoir se dote, dote sa police d’Etat, à la fois d’un outil potentiel de répression et d’un outil immédiat d’intimidation contre tout ce qui pourrait remettre en cause l’ordre établi et la domination des possédants.

L’ordre public, la prévention de la délinquance, qui sait demain la prévention du terrorisme, fournit le prétexte éculé.

Ce décret porte atteinte aux libertés démocratiques fondamentales de notre République. Communistes, certains d’entre nous ont connu durement, parfois vécu dans leur chair, aux heures les plus sombres de l’Histoire de notre pays, la répression, les mesures d’exception.

Nos camarades ne savent que trop où mènent ces fichages.

Nous appelons à dénoncer le décret Edvige, à en demander l’abrogation, à empêcher son application.

                                                                                                             



                                                                                                                        u cursinu rossu    
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 13:05

Communiqué de l’Union Démocratique Arabe en France (UDAF)

Monsieur SARKOZY, dissuadez vos compatriotes…

 

 

Gilad Shalit, en tenue de "touriste à Gaza"

Devant le Knesset de l’entité sioniste, vous aviez exprimé votre forte indignation contre la capture d’un de vos compatriotes, Gilad Shalit. Monsieur le Président, nous aimerions d’abord que vous répondiez à quelques questions.

Pourriez-vous nous dire où et dans quelle circonstance fut-il capturé ? Fut-il capturé parce qu’il était français ou lors d’une invasion du territoire français ou encore du fait d’un conflit sur nos frontières respectifs ?

Est-ce pour toutes ces raisons que vous exigez en priorité un cessez le feu ?

Dites-nous Monsieur le Président, qui fut l’agresseur, nous, peuple de Palestine, ou Shalit et sa chère entité ?

Accepteriez-vous une telle entité sur le sol français et dont l’unique raison de son existence serait l’occupation des territoires d’autrui ?

Sans doute non, puisque même la venue en France d’étrangers en quête d’un travail pour vivre, et non pour occuper le territoire et bâtir leur patrie, vous est intolérable et vous la refusez.

30.000 personnes étrangères furent récemment refoulées aux frontières pour la simple raison qu’elles étaient arrivées en France illégalement… Aucune objection de notre part puisqu’il s’agit de la souveraineté de la France.

Mais alors que dites-vous au sujet de votre compatriote Shalit, farouchement attaché à une entité occupante, en service au sein de son armée d’occupation, manœuvrant un char sur un territoire palestinien et agressant tout un peuple ?

Ainsi donc, et contrairement à ce que vous aviez toujours affirmé, cet individu n’était pas ce prétendu touriste français buvant paisiblement son café dans les ruelles de Tel Aviv, dans un pays agressant jour et nuit tout un peuple, ce peuple à qui vous souhaitez, à travers vos discours, une patrie « fiable », sans pour autant prendre la moindre peine d’en dessiner les frontières…et pourtant.

Cependant, vous vous attelez à définir avec précision l’ « Etat d’Israël » et son peuple en précisant que cet état là est celui de tous le juifs du monde !!!

Pourquoi cette concession de votre part au détriment du peuple palestinien ? Par quoi se justifie-t-elle ?

Monsieur le Président, vous souhaitez un état palestinien et vous le considérez primordial ; cependant votre considération se fait sous l’unique angle de la sécurité d’ « Israël », loin de vos prétendus soucis pour le peuple palestinien.

Par ailleurs, vous interpellez ce peuple afin qu’il renonce définitivement au terrorisme.

Sachez que nos combattants suivent et suivront toujours le chemin tracé par ceux de la France et par De Gaulle.

Est-ce donc, à vos yeux, du terrorisme, la lutte pour la libération de notre Palestine ?

Monsieur le Président, nous n’attendons de vous ni pain, ni même farine.

Nous exigeons du pays de la Liberté et de la Démocratie, un soutien de notre cause : la Palestine Libre et le retour de tous nos réfugiés au pays libéré.

Nous exigeons également le retour en France de tous vos mercenaires volontaires, des Shalit, ceci avant qu’ils ne soient à nouveau capturés, vous obligeant ainsi à solliciter leur libération.

Monsieur le Président, sachez que cette exigence vous est imposée par le simple fait que le combat pour la libération de notre pays n’est qu’à ses débuts et qu’aucune solution ne sera possible sans cette libération.

Croyez-nous, nous ne sommes pas pressés et nous ne sommes pas de ceux qui renversent les priorités en mettant la charrue avant les bœufs.

Pour nous, la priorité des priorités est la fin de l’Occupation par l’abolition de tous ses fondements, jusqu’aux murs de toutes les sortes et par l’arrêt définitif de tous les flux de colons et de mercenaires étrangers de type Shalit vers notre pays.

Par ailleurs, nous sommes surpris de vous voir faire la chasse aux travailleurs pauvres clandestins ayant fui leurs pays respectifs souvent à cause de la répression et la terreur qui les poursuivent, cette chasse opérant jusqu’à vos côtes, comme s’il s’agissait de la chasse aux rats, alors que vous vous indignez du fait qu’un de vos mercenaires, perché sur un char de l’occupant sur le sol de Gaza, à l’œuvre dans l’agression perpétrée contre notre peuple, soit capturé par nos résistants.

Allez comprendre cette logique…

Sachez également que cette logique d’agression dominante en Afghanistan comme en Iraq ne passera pas dans notre pays, car nos résistants veilleront aux frontières et se battront jusqu’à d’abord la libération et ensuite la renaissance de l’entité palestinienne et non le contraire, à savoir, la création d’une entité dont l’unique besogne serait d’assurer la sécurité de l’occupant.

Nous rejetons cette dernière logique comme très certainement vous l’auriez rejetée pour votre peuple s’il était sous l’occupation.

De surcroît, ce droit légitime au refus de cette logique, droit reconnu par les instances internationales, n’était-il pas celui de la France résistante sous l’occupation ?

Enfin, sachez Monsieur le Président que nous apprécions quelques unes de vos positions à travers votre discours devant le Knesset ; mais aussi nous ne nous tairons pas face à vos propos qualifiant notre combat de terrorisme, comme à votre appel aux juifs pour l’édification de leur patrie sur notre sol national.

Depuis la seconde guerre mondiale à nos jours, des conflits territoriaux, comme celui entre la Russie et le Japon (les îles de Sakhaline) perdurent ; des peuples avaient lutté pour l’indépendance de leurs pays respectifs, d’autres avaient, dans la résistance, libéré les leurs.

Aujourd’hui, notre peuple est le seul à avoir résisté, depuis, à l’occupation flanquée de ses mercenaires étrangers, de même type que vos Shalit, venus à son secours.

Mais aussi et récemment les peuples d’Afghanistan et d’Iraq résistent également face à l’occupation et ses mercenaires.

En guise de conclusion, il vous est fortement conseillé de dissuader vos compatriotes aventuriers et mercenaires présents dans notre région à rentrer au pays car, induits dans l’erreur d’appréciation, ils sont réellement en danger.

Puis après tout, n’ont-ils pas leur place dans leur pays, à défaut d’accueil de travailleurs maghrébins ou africains.

Quant à nous, par notre patience, nous sommes et resterons bien enracinés dans nos pays respectifs ; aucun autre pays sinon les nôtres pour nous, et nous ne sommes pas de ceux comme Shalit en possession de passeports français.

DR JEAN EL CHEIKH
Marseille
FRANCE

Communiqué de l’Union Démocratique Arabe en France (UDAF)

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 12:52

           


La direction de l’Eglise Anglicane du Royaume-Uni a approuvé l’ordination de femmes- évêques. L’église épiscopalienne (version états-unienne de la précédente) ordonne, elle, évêque un homosexuel, contre  l’opinion des  « traditionalistes ». Le Vatican(de quoi je me mêle ?) soutient la position des « traditionalistes". Au fait, quel est le sexe de Dieu ? Pourquoi serait-il un principe masculin ?

 

La France, fille cadette des Etats-Unis  depuis un certain jour qui a vu l’élection de N.Sarkozy (la fille aînée, c’est la Grande Bretagne) s’adapte aux lois états-uniennes et modifie son droit en conséquence. Il suffit de s’intéresser au procès des « filières irakiennes ». 

 La loi antiterroriste états-unienne ( Military Commission act de 2006)  semble devoir s’imposer aux états satellites. Ainsi, la France et aussi la Belgique avec le procès dit des « filières kamikazes), installeraient une jurisprudence fondée sur cette loi.

 La guerre états-unienne contre l’Irak a été déclenchée sous des motifs fallacieux, en violation du droit international, et pour des raisons bassement mercantiles (le contrôle du pétrole et de la région, le lieutenant israélien ne pouvant tout faire). Désormais la soumission aux E.U. fonctionne à plein. Des tribunaux s’octroient  à présent la compétence de déterminer qui est en désaccords ou non avec la politique impériale. Que les résistants irakiens luttent contre l’occupation de leur pays, alors que Bush vient encore de refuser d’envisager un retrait de ses bandes armées, demandé par le gouvernement qu’il a mis en place ou tolère  à Bagdad, et que des personnes les aident, comme les résistants français le furent avec des antifascistes étrangers, ne leur traverse pas l’esprit.                                          

 Enfin, les pièces à charge pesant sur les accusés, en France comme en Belgique, seraient fondées sur des renseignements états-uniens, obtenus sous la torture.

Si les tribunaux français et belges confirmaient leur jugement en 1° instance, une jurisprudence serait créée et la notion états-unienne « d’ennemi combattant illégal » pénètrerait dans le droit français. A terme, tout opposant à la politique du régime américain serait menacé.

 

Ce nouvel ordre mondial est-il  déjà en place ? La prochaine extradition vers l’Italie de l’ex-brigadiste rouge Marina Petrella inquiète, justement. « Une attitude[ du gouvernement ] confinant à la lâcheté » dit-on L’avocate de Marina Petrella déclare que, Marina étant en train de mourir, l’attitude de N.S.[N.S. ce n’est pas pour « Notre Seigneur », mais pour « Nicolas Sarkozy ». NDLR] « est une pirouette de plus pour ne pas passer pour un bourreau ».

 Ainsi, dans ce pays, on offrirait l’asile à des combattants des  FARC, pourtant qualifiés de « terrroristes » par le maître de Nicolas et on le refuserait à des réfugiés italiens.

 

                                                                                  u cursinu rossu

 

 

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 15:02


              L’argent n’est ni fou ni diabolique : il irrigue l’économie selon les canaux qui lui sont ouverts.



 

Les milliards ne cessent de s’envoler sur les places financières, dans une flambée boursière ininterrompue Mais le discours officiel ne change pas, dur pour les salaires, indulgent pour les actionnaires et leurs gâchis.

« On va jeter en pâture à l’opinion ces milliards dans un pays qui n’aime pas la réussite » s’inquiétait récemment Le Figaro alors qu’il constatait un nouveau record de profits des entreprises du CAC 40 (100 milliards d’euros). Pas facile, dans un décor de pareille opulence, d’en finir avec « les freins à la croissance, les oripeaux du collectivisme et les reliques du gaullo-communisme d’après-guerre encore bien trop pesant ».

Si de temps à autre des chiffres faramineux sont livrés au public, ils sont tout aussitôt présentés comme inaccessibles aux citoyens. Les profits seraient intouchables, les choix de gestion indiscutables et l’argent suivrait des circuits mystérieux, pris quelques fois de folles convulsions, sans que son usage soit à discuter. Il est le grand tabou de la pensée unique.

La violence des désordres du monde appelle pourtant à bousculer la vache sacrée et ses bouviers intéressés. Non, l’argent n’est ni fou ni diabolique. Il irrigue l’économie selon les canaux qui lui sont ouverts. La crise immobilière américaine puis financière avec les subprimes répond à des choix qui édifient de gigantesques profits sur des montagnes de dettes. Des fonds ont ainsi pu emprunter trente fois leur mise initiale, appâtés par la perspective de gains élevés. Jusqu’à l’effondrement. Aujourd’hui, de grands banques battent de l’aile, repêchées in extremis par de l’argent public aux Etats-Unis mais aussi en Grande Bretagne et plus largement en Europe.

Aujourd’hui les capitaux désertent la terre brûlée de l’immobilier américain pour spéculer sur d’éventuelles pénuries alimentaires, pétrolières ou de matières premières, les provoquant même s’il le faut pour se refaire ou gagner le gros lot. A leur suite, courent famines et malnutritions, envolées des prix pour les peuples, catastrophes pour des professions très liées aux carburants, freinage du crédit et de la croissance. Pour maintenir un taux élevé de profit, il faut réduire les coûts du travail, élever les prix à la consommation, brimer les besoins des peuples non seulement des pays développés mais aussi de ces pays en voie de développement où les multinationales ont puisé une main-d’œuvre bon marché. Mais là aussi les tensions s’exacerbent ainsi que l’ont montré les mouvements sociaux dans les usines occidentales implantées en Roumanie. Les capitaux ont besoin d’accelerer encore les innovations technologiques et y investissent, tentant dans des opérations de fusions-acquisitions d’en contenir un peu la facture. Alors que les besoins sont réfrénés, la surproduction menace et la sur-accumulation de capitaux financiers, de productions, informationnels pourrait bien conduire à une explosion dans les années qui viennent.

La crise s’avère celle du système.La recherche sans relâche de gains maximums conduit les détenteurs de capitaux à négliger leurs responsabilités sociales et territoriales, malmenant les peuples et aggravant les tensions. L’épuisement des ressources, les risques même sur l’avenir de la planète semblent secondaires dans cette logique. Les biens communs de l’humanité ne peuvent être sacrifiés à des logiques aussi cupides. Les besoins à l’échelle mondiale du développement du tiers monde, de l’accroissement de la longévité et des retraites, de formations d’un niveau sans cesse plus élevé impliquent que les richesses créées y soient largement consacrées.

Invraisemblable paradoxe : alors que dans l’industrie les richesses produites (la valeur ajoutée) ont augmenté de 3,3% en 2007, que « l’industrie a été le premier bénéficiaire des mesures sur les heures supplémentaires » selon le Président du Groupement français de l’industrie, le salaire brut a seulement progressé de 1,4%. L’explication ? Les profits ont augmenté de 7,4%. Le « travailler plus pour gagner plus » est bien une arnaque. Il est temps d’ouvrir un débat public sur l’usage de l’argent, celui des entreprises drainé vers les dividendes des actionnaires, celui des marchés financiers et du crédit, les fonds publics si massivement offerts sans même un contrôle aux grandes entreprises. Ainsi les besoins d’investissements, de croissance, d’emplois, de pouvoir d’achat, de protection sociale, de formation initiale et continue pourraient être satisfaits. La politique n’est pas impuissante, contrairement à la rengaine des gouvernants.

                                                                 Parti Communiste Français
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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 14:55

A propos de la libération de Mme Bétancourt


Le retour d'Ingrid Betancourt à la civilisation, « après six ans et quatre mois passés en captivité chez les narco-terroristes des FARC », a été l'occasion d'une opération mondiale d'ingridolatrie télévisée en direct. La télévision publique française, France 2 en premier lieu, a sans doute battu les records, en consacrant mercredi soir pas moins de 5 heures non-stop à la « libération » d'Ingrid, et plusieurs heures dans les jours qui ont suivi. La peste émotionnelle qui a été répandue dans les foyers a de quoi donner la nausée. Au-delà de la nausée, il faut tenter de raisonner.
A première vue, Ingrid pète la forme, elle a l'air bien nourrie et en excellente santé, tout comme les 14 autres « otages » « libérés » avec elle, dont 3 agents du FBI prêtés à la DEA.  
Deuxièmement, Ingrid a découvert la Vierge, le Père, le Fils et le Saint-Esprit et envisage d'aller à Lourdes puis au Vatican. Benoît XVI va-t-il la faire béatifier de son vivant ? À défaut d'une canonisation, elle est bien partie pour un prix Nobel de la Paix.
Troisièmement, Ingrid est devenue une partisane fanatique de l'Armée nationale colombienne et des ses Forces spéciales, dont elle arborait la tenue à sa descente d'avion.
Quatrièmement, Ingrid est devenue une partisane enthousiaste d'Alvaro Uribe, le narco-président qui est, avec le Mexicain Felipe Calderón, le pion-clé dans le dispositif yankee en Amérique latine.Ingrid n'a cessé de saluer l'opération « parfaite, impeccable, géniale » qui a permis sa libération. À en croire la version officielle, cette opération a été montée par un groupe de colonels colombiens avec l'aide de spécialistes de la CIA et du Mossad israélien. Ils ont infiltré les FARC, puis ont intoxiqué le commandant « César », responsable de la surveillance des prisonniers dont Ingrid, en l'amenant à les livrer à une équipe de militaires déguisés en guérilléros et descendus du ciel à bord d'un gros hélicoptère de transport.
Si cette version était vraie, ce commandant des FARC devait être un crétin fini pour croire que son organisation pouvait disposer d'un tel hélicoptère.
Bref, cette version hollywoodienne, c'est bon pour les gogos transformés en adorateurs de Sainte Ingrid. La vérité est plutôt à chercher ailleurs : selon la Radio Suisse Romande, le gouvernement colombien a payé environ 20 millions de dollars au fameux « César », qui n'a été montré aux caméras, avec un oeil au beurre noir, que pour entretenir la fiction hollywoodienne, avant d'être exfiltré, doté d'une nouvelle identité, vers une autre partie du monde pour y mener une nouvelle vie.
Ce qu'on a tout simplement oublié dans cette gigantesque et obscène débauche d'images émotionnelles, avec Ingrid, Astrid, Yolanda, Mélanie, Lorenzo, Nicolas, Carla, Bernard et Rama tournant en boucle pendant des heures -, c'est entre autres ceci :

1 - Ce que l'on s'acharne à appeler des « otages » sont des prisonniers de guerre, tout comme le sont les combattants des FARC détenus par les forces gouvernementales. Mais évidemment, appeler les prisonniers otages reviendrait à reconnaître aux FARC un statut de force combattante, ce qui est exclu pour Uribe et ceux qui l'appuient. Appliquer les Conventions de Genève sur les prisonniers de guerre aux détenus membres des FARC et exiger des FARC qu'elles en fassent de même avec leurs prisonniers donneraient à celles-ci une légitimité.
2 - La guerre menée par l'armée colombienne et les groupes paramilitaires qu'elle a toujours soutenus a fait en 25 ans des milliers de morts, dont 3000 syndicalistes et 2000 indigènes, et des milliers de disparus. Au moins 2 millions de paysans ont été déplacés et sont des réfugiés de l'intérieur. Des milliers de Colombiens, menacés de mort par les paramilitaires, ont du se réfugier à l'étranger.
3- Les FARC doivent renoncer à leur « combat ignoble qui brise des vies innocentes » (dixit Sarkozy) et « rectifier » leur ligne (dixit Ingrid), ne cessent de répéter les héros de ce super-doculebrón (néologismie formé à partir de culebrón version vénézuélienne de la télénovela, et de docu-soap, série documentaire montée comme une fiction). Ont-ils oublié que la dernière fois que les FARC ont accepté de réintégrer la vie politique «normale » en créant l'Union patriotique et en se présentant aux élections, 5000 de leurs membres ont été assassinés ?
Sainte Ingrid va sans doute maintenant s'embarquer dans de nouvelles croisades pour la libération d'autres « otages ». Mais attention, elle ne s'occupera que des « bons otages ». Sarkozy va sûrement tenter de l'embrigader dans sa prochaine opération, visant à libérer « l'otage franco-israélien » Gilad Shalit, ce caporal prisonnier du Hamas.

Maintenant qu'elle s'identifie aux Forces spéciales, qui, a-t-elle déclaré, ont fait voir au monde qu'elles étaient aussi capables que l'armée israélienne, ce serait logique.

Et qu'on ne compte pas sur Ingrid pour d'autres combats, comme la libération des 10 500 otages palestiniens détenus par Israël ou encore la défense de l'environnement. Elle qui se disait écologiste, son groupuscule s'appelait « Oxygène verte » - a été définitivement guérie de cette maladie de jeunesse pendant les années passées sous le « plafond vert » de la jungle, où elle a découvert que de tous les animaux de la jungle, le plus dangereux, c'est l'homme. L'homme des FARC, bien sûr.

Fausto Giudice

source : « basta ! azls.blogspot.com »

 

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 14:52

L’effet Bétancourt ou la regénération spontanée

 

Le milieu scientifique est interloqué par une nouvelle méthode de remise en forme hyper rapide appelée la « ballade en hélicoptère » récemment mise au point par les services secrets colombiens. Selon nos premières informations, cette technique - plutôt rudimentaire d'après les spécialistes interrogés - consisterait à transporter le patient dans un hélicoptère de l'armée. La personne effectuerait tout le voyage couchée sur le plancher de l'appareil pour mieux absorber les vibrations. Il s'ensuivrait un massage intense, de l'ordre de plusieurs mégajoules - accompagné d'un drainage lymphatique et d'une augmentation spectaculaire de la masse musculaire. Un seul voyage suffit pour produire un résultat visible. Selon certains témoignages, on en ressortirait en « pétant la forme » (sic).

Plusieurs positions peuvent être adoptées, comme celle dite « à la Betancourt » où la patiente est couchée sur le ventre, le visage collée au plancher. Elle en ressort avec des petites joues roses et rebondies. Cette dernière position est néanmoins déconseillée aux débutant(e)s car on la soupçonne de provoquer quelques effets secondaires indésirables, parmi lesquels la tenue de propos plus ou moins incohérents et légèrement débiles.

Les défenseurs de cette « découverte » affirment y croire parce que ce n'est pas la première fois que les hélicoptères de l'armée colombienne accompliraient des prouesses qui défient la science. En effet, on connaissait leur capacité inexpliquée (et peu médiatisée) à transporter des prisonniers politiques menottés au-dessus de l'Océan Pacifique et de revenir vides. Aucune explication scientifique solide n'a pu encore être donnée à cet étrange phénomène.

A peine annoncée la nouvelle, le président de la Colombie en a profité pour réaffirmer son attachement à la démocratie et aux droits de l'homme. Le président des Etats-Unis en a profité pour féliciter le président de la Colombie et réaffirmer son attachement à la démocratie et aux droits de l'homme. Le président français, légèrement largué, a juste tenté d'en profiter.

Bien que prometteuse, la méthode semble présenter quelques limites et les autorités colombiennes ont d'ores et déjà averti qu'elle ne pourra pas être appliquée aux milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les chambres de torture de l'armée colombienne.

Quant à recourir aux mêmes hélicoptères magiques pour ramener tous les « disparus », le chef d'Etat major de l'armée colombienne a tenu à éviter de soulever de faux espoirs en déclarant « Il y a des limites à la science que même notre glorieuse armée ne saurait franchir"

 

Viktor D.

source : « socio 13 »

 

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 12:50

Libération des otages: déclaration du PC Colombien

Ingrid Betancourt libre : maintenant accélérer la recherche de la paix

 

déclaration de Jaime Caycedo, Secrétaire Général du Parti Communiste Colombien
traduction  A.C  pour vive le pcf

 

http://www.pacocol.org/

 

Ingrid Betancourt, trois prisonniers de guerre états-uniens et onze fonctionnaires de l’Armée ont été libérés cet après-midi après une opération militaire, qui s’est déroulé sans effusion de sang, dans une zone limitrophe des départements colombiens de Vaupés et Guaviare.


Ont été libérés, outre l’ex-candidate à la présidentielle, les personnes suivantes :

Thomas Howes, Keith Stansell et Marc Gonsalves, entrepreneurs états-uniens travaillant pour le Pentagone, capturés le 13 mars 2003, surpris en pleine opération d’espionnage dans le cadre du Plan Colombia. Les autres prisonniers sont Juan Carlos Bermeo et Raimundo Malagón, lieutenants de l’Armée Colombienne; Erasmo Romero, José Ricardo Marulanda, sergents dans l’Armée; William Pérez, José Miguel Arteaga et Armando Flórez, caporaux dans l’Armée. Vaney Rodríguez, lieutenant de Police. Jairo Durán, et Julio Buitrago, brigadiers de Police. Armando Castellanos, sous-intendant de Police.


Le gouvernement colombien a présenté cette opération comme un triomphe militaire de sa politique de guerre anti-insurrectionnelle. Effectivement, l’opération impliquait des actions de renseignement et d’infiltration qui ont permis, grâce à la ruse, de tromper les gardiens des otages. De juteuses récompenses pour pousser à la désertion à l’intérieur de la guérilla même étaient relayées en permanence par les médias et par des bombardements de propagande dans la zone de conflit. Ils ne tiraient aucune honte à intercepter des communications grâce aux satellites du SOUTHCOM des Etats-Unis [Commandement Sud]. L’opération de sauvetage coïncide avec le moment où le candidat de Bush pour sa succession à la présidence termine sa visite en Colombie.


Il faut se souvenir que les gouvernements Français et Suisses ont envoyé, depuis quelque jours, des contacts sur place destinés à libérer certains de ces prisonniers. Les mouvements des prisonniers, qui viennent de trois groupes différents dispersés dans la jungle, indiquent qu’effectivement, ils étaient en train d’être réunis, peut-être dans le cadre de promesses de libération.


Pour Uribe ce succès représente un soulagement au milieu de la crise politique déclenchée par les procès qu’a lancé la Cour Suprême contre des parlementaires proches du gouvernement et contre l’ex-députée Yidis Medina, condamnée pour des actes avoués de corruption, qui ont été déterminants pour Alvaro Uribe qui a ainsi obtenu la majorité des votes pour sa réélection en 2006. Uribe a proposé de convoquer un réferendum pour renforcer sa légitimité. Dans le même temps, on sait que son objectif est une nouvelle réforme constitutionnelle qui lui permettra d’être réélu en 2010.


La joie naturelle après le succès rencontré ne doit pas faire oublier que de nombreux autres otages restent détenus. Il est clair qu’il s’agit d’un revers mais pas d’une déroute des FARC. Le succès rencontré par les forces gouvernementales ne discrédite pas la nécessité d’un accord humanitaire, qui peut être un pas important vers la recherche d’une sortie politique négociée à cette guerre civile colombienne prolongée. Dans ce sens il faut que la pression nationale et internationale s’accentue pour rechercher une paix démocratique, qui allie justice et sociale et souveraineté.

par Vive le Parti Communiste Français

 

 2)

La face cachée de la libération d'Ingrid Betancourt, par Jacques Coignard (PRCF)

La libération d'I.Betancourt. est un événement politique et c'est comme tel qu'il doit être analysé. Si on comprend la joie de sa famille de retrouver une fille, une mère, une épouse on doit tenter de comprendre aussi le sens de cet événement.

D'abord la couverture médiatique de la libération…du jamais vu…

TF1 et France 2 nous ont gratifié d'éditions spéciales dont le contenu fut parfaitement indécent. On doit dire que le service public fut presque plus odieux que la chaîne privée ! Ce ne furent que calomnies déversées sur les FARC et réflexions stupides sur I.Betancourt  que Pujadas, qui ne craint décidément pas le ridicule, a qualifié de « sainte » !


-Pas un mot sur l'histoire de la Colombie.
-Pas un mot sur l'histoire des FARC (à part les insultes et bobards contre elles).
-Pas un mot sur les massacres des populations civiles, des militants progressistes, des syndicalistes, par l'armée colombienne et ses sbires paramilitaires.
-Pas un mot sur le fait avéré que le Président Uribe est mêlé au trafic de drogue comme une grande partie de son entourage.
-Pas un mot sur l'ingérence des Etats-Unis en Colombie où ses multinationales prospèrent sur le dos des Colombiens et où ils financent à coup de milliards de dollars la lutte contre la guérilla populaire des FARC.
-Pas un mot sur le fait que le peuple colombien crève de faim pendant qu'une minuscule oligarchie accapare toutes les richesses du pays, ce qui est la cause première de la guérilla.

Bref un long flot dégoulinant d'hypocrites « bons sentiments » et des attaques calomnieuses contre les FARC furent le contenu de cette opération politico-médiatique où il ne faut pas oublier la génuflexion permanente devant le petit grand homme Sarkozy, qui tentait de récupérer à son profit l'émotion provoquée par cette libération.

Sur un plan plus strictement politique il y a deux choses à retenir.

D'abord le fait que Uribe a tenté et réussi cette opération de libération des prisonniers des FARC dans des conditions étranges qu'il faudra tenter de décrypter pour en savoir un peu plus. Rien n'est clair dans ce qu'on dit les otages et la hiérarchie militaire colombienne. Rien ne permet de comprendre comment la guérilla a pu être bernée par l'arrivée d'une pseudo ONG portant des T-shirt du Che !...Bref beaucoup de mystère plane sur ce coup de poker menteur

Mais le fait politique le plus important est sans conteste la conférence de presse donnée par Ingrid.Betancourt à sa descente d'avion.

En effet, celle-ci, en pleine forme (on se souvient qu'on la disait mourante…) se livra à un plaidoyer sans nuances en faveur de l'armée colombienne, couverte du sang des milliers de paysans et d'ouvriers massacrés par elle, et de l'action d'Uribe « qui a fait ce qu'il fallait faire comme Président pour la Colombie », alors que toutes les personnes informées savent que cet homme est un narco- fasciste corrompu.

Ainsi à peine sortie de sa captivité Ingrid Betancourt rejoint sa classe, l'oligarchie colombienne vendue aux impérialistes US et qui mène une guerre sanglante contre son propre peuple : voila donc un pion que les USA pourront utiliser à l'occasion quand Uribe sera trop usé.

Reste une leçon que nous devons retenir de ces événements : alors que des milliers de femmes colombiennes sont assassinées, torturées, massacrées par l'armée colombienne , bras armé de l'oligarchie et des impérialistes, les médias de masse, les mairies de droite et de la fausse gauche, les partis de droite et de la fausse gauche, n'ont parlé que de madame Betancourt ; à travers sa libération ils ont continué cette campagne politique et idéologique dirigée contre la juste lutte du peuple colombien pour le pain et la liberté, trompant au passage des millions de nos concitoyens. Il nous faut avec nos moyens dérisoires, face au rouleau compresseur d'une presse asservie, nous battre aussi pour le triomphe de la vérité.

Plus que jamais il faudra également développer la solidarité avec les peuples en révolution du Venezuela, de l'Equateur, de Bolivie et de Cuba. Car manifestement, l'impérialisme américain et ses acolytes européens qui sont les vrais inspirateurs et "conseillers" d'Uribe s'efforcent de lancer une contre-attaque de grande ampleur contre l'Amérique latine rebelle, d'abord en "purgeant" la Colombie de ses éléments révolutionnaires, puis en créant les conditions pour tenter de diviser, d'agresser et de déstabiliser les pays de l'ALBA. Mais le PRCF est persuadé que l'impérialisme et sa marionnette Uribe ne parviendront pas à briser la lutte du peuple et des communistes colombiens, et qu'ils ne feront que stimuler la volonté des peuples d'Amérique latine, au premier chef, de ceux qui constituent l'ALBA, de lutter pour l'indépendance nationale, le progrès social, la démocratie et le socialisme.


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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 15:26

Toute ressemblance avec une autre situation est fortuite         

vendredi 4 juillet 2008.

 

Le Liban a célébré l’annonce de la libération prochaine de Samir Kintar en attendant d’accueillir le résistant-détenu, qui a été au coeur d’une mobilisation exceptionnelle dans tout le pays, du sommet de l’Etat jusqu’aux plus petits villages.
Sur la place de l’Hôtel de ville de Beyrouth, la capitale dont il avait été fait citoyen d’honneur, l’inscription "libre" a été apposée sur le portrait géant du résistant-détenu ornant le fronton.
Quelques milliers de personnes ont participé à un "rassemblement du bonheur", organisé par un des comités de soutien à Samir Kintar, avec un appel à continuer à "se battre" pour les autres détenus.
Samir Kintar, qui retrouvera sa famille au poste frontère de Nakoura, est attendu à Beyrouth.
Avec sa famille, il sera accueilli par Hassan Nasrallah, qu’il a dit vouloir "embrasser" pour ses efforts en faveur de sa libération.
Il sera ensuite reçu au Palais présidentiel, en compagnie des comités de soutien qui se sont mobilisés pour lui pendant ses trente ans de détention aux mains de l’ennemi.
Dans une déclaration faite juste après l’annonce de sa libération, Samir Kintar a remercié "sa douce patrie", et rendu hommage à tous ceux qui l’ont soutenu.
Il a redit combien il avait "hâte" d’être à Beyrouyh et voulait "remercier les Libanais".
L’annonce a fait la Une de tous les journaux libanais, sans exception, tandis que radios et télévisions bouleversaient leurs programmes pour des émissions spéciales.
Les médias libanais ont surtout mis en avant un succès personnel de Hassan Nasrallah, qui ne semble pas avoir mis au courant les autorités libanaises d’une opération de libération menée dans le plus grand secret.
Le bras droit du président Michel Sleimane, a déclaré que le Liban n’avait "pas pris part" à l’opération de libération de Samir Kintar et de ses camarades.
"Il est vrai que nous ne l’attendions pas à ce moment-là", a-t-il reconnu. "Ce dénouement, nous l’avons appris un quart d’heure" avant que les médias ne l’annoncent, a-t-il dit.
A droite comme à gauche, la classe politique libanaise a été unanime à saluer l’heureuse libération, évoquant une cause qui dépasse les clivages.
Samir Kintar est devenu au Liban une icône, un symbole de la cause des résistants-détenus dans le monde. Il a suscité la mobilisation de nombreux artistes, associations, personnalités de tous bords et citoyens ordinaires.
Le portrait du résistant-détenu avait été affiché au fronton de très nombreuses mairies.
Un petit village du sud, a fait sonner ses cloches à toute volée en signe de liesse.
En début de semaine, le portrait de Samir Kintar avait été hissé au sommet de Kornet al Soauda, le plus haut du pays et de la région, culminant à 3088 mètres.

Al Faraby
Vendredi, 04 juillet 2008

Ps. Toute ressemblance avec une autre situation est fortuite.

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 09:25

Communiqué de presse : Après Ingrid, liberté pour Salah

 

Le site Quartier de Bercy qui s’est mobilisé pour Ingrid BÉTANCOURT, se réjouie de sa libération après une longue captivité la nuit dernière, et rappelle que le jeune étudiant franco-palestinien Salah HAMOURI, pour lequel la rédactrice en chef a aussi interpellé le président de la République Nicolas SARKOZY, le Maire de Paris Bertrand DELANOË, la Maire du 12ème arrondissement Michèle BLUMENTHAL et la député de la 8ème circonscription Sandrine MAZETIER est emprisonné depuis plus de 3 ans dans les geôles israéliennes pour délit d’opinion et condamné à y rester 7 ans.

 

Rappelons aussi que le Maire de Paris n’a toujours pas affiché la photo de Salah ni sur la place de l’Hôtel de Ville à côté de la photo d’Ingrid ni au Parc de Bercy à côté des photos des trois soldats israéliens, malgré que Laure LAHAYE a remis en main propre à Michèle Blumenthel la photo de Salah lors d’une réunion publique en marge de la dernière campagne électorale municipale.

 

Aujourd’hui, à l’occasion de la libération d’Ingrid, nous réitérons notre demande auprès des responsables politiques, pour en finir avec la politique de deux poids deux mesures, et de traiter Salah comme il se doit en affichant sa photo au Parc de Bercy et en se mobilisant pour sa libération.

 

Nous invitons aussi les visiteurs de notre site à signer la pétition Liberté pour Salah Hamouri à l’adresse ci-dessous :

http://www.france-palestine.org/article7743.html

 

Et à visionner la vidéo d’entretien avec ses parents, interviewés par Mireille COURT et Chris DEN HOND, à l‘adresse suivante : http://www.dailymotion.c



envoyé par
om/video/x5zfqw_salah-hamouri-moins-francais-que-le_newsSalah Hamouri: moins français que les autres

 

Laure LAHAYE

rédactrice en chef du site Quartier de Bercy

http://quartierdebercy.site.voila.fr

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 09:20

Après le rassemblement à Bastia en faveur de deux jeunes immigrés menacés d'expulsion....                      


Les deux jeunes gens menacés d’expulsion  et pour lesquels RESF Corsica s’est mobilisé jeudi matin à Bastia, Jaouad et Ahmed, pourraient être régularisés.

 En effet, selon Sonia Role, enseignante et membre de RESFet qui participait à la  délégation reçue par le secrétaire général de la préfecture afin de plaider le cas des deux jeunes gens.
 « Le secrétaire général  a qualifié les deux dossiers de régularisation d'exemplaires".

Selon elle, "une réponse de l'administration doit intervenir dans les deux jours et le représentant de l'Etat a laissé entendre qu'elle serait certainement positive ».

 

Jaouad et Ahmed,  sont arrivés en Corse il y a six ans avec leurs parents. Ils ont obtenu un CAP au lycée technique de Montesoro. Ainsi qu'une promesse d'embauche dans des entreprises locales.

"Je veux continuer à vivre et à travailler en Corse, je suis content d'apprendre que mon dossier va certainement aboutir", a déclaré Jouad.

Dès vendredi, un autre collectif qui regroupe des associations et des syndicats va déposer sur le bureau du secrétaire général de la préfecture une quarantaine d'autres demandes de régularisation "tout aussi exemplaires que celles de Jouad et Ahmed", a déclaré un membre du collectif, Jean-Pierre Battestini.

 

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