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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 05:58

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

NERO-SOSTE1-300x218.gifLa privatisation de l'eau mise en échec en Grèce, un camouflet pour la multi-nationale française Suez, candidat au rachat !

 

Article MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La Grèce, laboratoire non pas de l' « austérité » mais de la liquidation pure et simple du patrimoine public au nom d'une dette fabriquée de toute pièce, profitant aux grands monopoles européens. Un processus qui n'est pas une fatalité, comme le montre le cas de l'eau.

 

Athènes, ville à vendre : les compagnies du gaz, des chemins de fer, de la poste, du pétrole mais aussi tous ses aéroports, ses ports, ses autoroutes et même jusqu'à ses monuments historiques et ses plages de rêve, c'est la grande braderie en Grèce orchestrée par le FMI et l'UE !

 

La vente des biens publics devait rapporter momentanément 50 milliards d'euros, une somme désormais revue à la baisse, à 20 milliards d'euros. Chaque année, ce seront des milliards d'euros de perdus, de quoi alimenter pour des décennies une dette bien profitable aux banques européennes.

 

Parmi ce patrimoine du peuple grec démantelé, un secteur stratégique : l'eau.

 

Si la plupart des services d'approvisionnement en eau sont municipalisés, les réseaux des deux principales villes du pays – Athènes et Salonique – sont entre les mains d'entreprises publiques, sous contrôle étatique, ce sont respectivement l'EYDAP et l'EYATH.

 

SUEZ, candidat numéro 1 au rachat des réseaux de Salonique et Athènes

 

Pour l’État grec, l'année 2014 devait être celle du transfert des parts publiques dans ces entreprises entre les mains d'un organisme public (la TAIPED/Fonds de la République hellénique pour le développement patrimonial) chargé de mener un appel d'offre pour assurer leur privatisation.

 

Dans les deux processus de privatisation, un nom commun, celui de la multi-nationale française Suez déjà fermement implantée en France bien sûr, mais aussi en Espagne où elle contrôle le réseau de Barcelone, et désormais en Italie, avec une implantation récente à Rome.

 

Suez a déclaré son intérêt pour le réseau de la capitale athénienne, mais était déjà plus loin dans le processus de rachat de l'entreprise de l'eau de Salonique, l'EYATH, où elle a pris la tête d'un consortium comptant également le grec ELLAKTOR et l'israélien MEKOROT.

 

La gestion catastrophique de SUEZ, premier groupe dans la gestion des réseaux d'eau dans le monde, a déjà suscité des vagues de désengagement : 30 villes dans le monde n'ont pas renouvelé le contrat avec le groupe français dont Johannesbourg, Thu Duc (Vietnam), Shenyang (Chine), La Paz, Buenos Aires, Milwaukee, Atlanta, Budapest, Potsdam, Bordeaux, Grenoble ou Paris.

 

Son alliance avec l'israélien MEKOROT a de quoi indigner les combattants de la cause palestinienne : l'entreprise est connue pour ses forages en territoire palestinien, elle fournit l'intégralité des ressources en eau des colonies israéliennes, et pratique la discrimination dans l'accès et la tarification pour les populations palestiniennes.

 

Il faut dire que le contrat convoité par SUEZ est plus que juteux. Le groupe EYATH a réalisé 110 millions d'€ de profits entre 2007 et 2013, alors que les prix ont triplé depuis dix ans. Or, le rachat de 51 % des parts du groupe était envisagé à hauteur de 110 millions d'€.

 

De quoi rentabiliser en quelques années l'investissement, surtout que SUEZ – outre les promesses d'investissement et de création d'emplois irréalistes (250 millions d'€ et 4 000 emplois sur 5 ans!) - a laissé entendre qu'elle envisageait de rehausser les prix, parmi les plus bas d'Europe.

 

SUEZ qui a pris à la lettre les recommandations de François Hollande qui, au début de l'année 2013, lors de sa visite en Grèce versait des larmes de crocodile sur le sort du peuple grec … tout en recommandant aux entreprises françaises de profiter du processus de privatisation pour se tailler la part du lion.

 

Un processus mis en échec par une mobilisation populaire !

 

Pourtant, SUEZ risque de ne pas profiter du pillage du peuple grec. Car le processus de privatisation est, à l'heure actuelle, mise en échec. Le résultat d'une mobilisation populaire qui a fait reculer le gouvernement.

 

Créée en mars 2013 à l'initiative des syndicats des employés de l'eau, le collectif « SOSTE to NERO » (Sauvons l'eau) a construit un mouvement liant habitants, travailleurs, élus locaux autour d'une revendication simple : rejet de la privatisation, défense de l'entreprise nationalisée.

Un mouvement qui a pris de l'ampleur d'abord grâce aux travailleurs de l'entreprise EYATH, à Salonique, qui depuis plusieurs années mènent la lutte contre la privatisation : de grèves de la faim en journées de grève, de sit-in en occupations de bâtiment.

 

Mais un mouvement qui s'est élargi également aux élus locaux d'Athènes et Salonique. Les 11 maires de l'agglomération de Salonique ont ainsi signé une résolution commune au début du mois de juin refusant de livrer leurs réseaux d'eau communaux à SUEZ et ses partenaires.

 

Cette prise de position fait suite au rapport de force conquis auprès des riverains qui ont pu participer, le 18 mai dernier, à un référendum local auquel 60 % des habitants ont participé et qui ont vu 98 % des votants refuser la privatisation de l'eau de Salonique.

 

C'est dans ce contexte de fronde populaire à Salonique, relayée à Athènes, que le pouvoir a dû céder, rappelé à l'ordre par le Conseil d'Etat qui a jugé fin mai la privatisation de la compagnie d'eau de Salonique comme étant inconstitutionnelle.

 

Trois arguments étaient invoqués : d'abord, le danger pour la continuité, la qualité et l'accessibilité du service public ; ensuite, la remise en cause du droit constitutionnel à la santé ; enfin, l'existence d'un monopole de fait dans le secteur de l'eau.

 

Cette décision du Conseil d'Etat devrait être confirmée dans le cas de la privatisation de l'eau à Athènes et mettre un coup d'arrêt – si ce n'est définitif, en tout cas une halte – au processus de privatisation de l'eau en Grèce.

 


Vague de dé-privatisation de l'eau : processus positif à analyser avec prudence


 

Il est important de rappeler que les deux plus grands opérateurs privés dans le monde sont des multi-nationales françaises, Veolia et Suez, qui à elles seules couvrent un marché de 250 millions d'usagers-clients, plus que tous ses concurrents réunis.

 

Mis en difficulté en France par le non-renouvellement des concessions sur les réseaux en France, Suez et Veolia tentent de renforcer leurs positions sur les marchés à l'étranger, bien que 90 % de l'offre mondiale soit encore en régie publique.

 

Le pillage éhonté des populations, l'exploitation implacable des personnels, le danger pour la santé humaine d'une gestion guidée par le seul profit, tous ces éléments conduisent désormais à une vague de « re-municipalisation » / « dé-privatisation » de l'eau.

 

Un processus positif en soi bien qu'il doive inciter à la prudence, au cas par cas. Il est souvent à l'origine de mouvements de protestation symbolisant le rejet du tout-privé, du règne de l'argent.

 

En Amérique du sud, en particulier en Bolivie dans le cas emblématique de Cochabamba, ce fut le point de départ d'un mouvement de transformation sociale, remettant le contrôle populaire sur l'économie au centre.

 

Ailleurs, en Europe, le processus incite à la prudence, à Naples, Berlin, Budapest comme en France à Paris, Bordeaux, Grenoble, l'eau redevient publique. Une occasion de récupérer les marges colossales réalisées par les SUEZ, Veolia ou RWE.

 

Mais peut-être une aubaine pour certains de ces groupes qui ont délibérément sous-investi dans le réseau, livrant sa rénovation – après s'être gavé de profits dûment encaissés pendant toutes ces années – aux frais du contribuable.

 

Mais si l'analyse du processus dans le détail reste à faire, c'est avec satisfaction qu'on salue la résistance des travailleurs, de la population de Salonique comme d'Athènes : pas de Suez, pas de Veolia en Grèce ni en France, re-nationalisation de ces entreprises maintenant, nationalisation des secteurs du gaz, de l'eau et de l’électricité !

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 15:00

 

 

 

                                                                         humanite.fr

 

Europe : Comment le Medef passe commande auprès des députés pour défendre ses intérêts ?

Lundi 23 Juin 2014

Le rayon « prêt à penser » de l'organisation patronale est bien achalandé ! L’eurodéputée (PS) Sylvie Guillaume en apporte la preuve en rendant publique une lettre datée du 5 juin, signée de Pierre Gattaz dans laquelle il fait connaître ses exigences, considérant les élus du peuple comme des factotums à son service
Europe : Comment le Medef passe commande auprès des députés pour défendre ses intérêts ?
Ce n’est pas une surprise, l’organisation patronale est avant tout un puissant lobby qui a pour ambition de faire gagner toujours plus d’argent à ses adhérents, notamment en tentant d’obtenir pour eux un cadre législatif « favorable », c'est-à-dire réduisant à peau de chagrin les droits sociaux et environnementaux.

Comme nous vous le révélions dans un article concernant la réponse au questionnaire envoyé par le CCFT aux entreprises du Cac 40 à propos de leurs engagements concernant la protection des employés sous traitants, un an au Bangladesh, l'atelier textile du Rana Plazza entraînant la mort de 1138 personnes qui fabriquaient des vêtements pour le compte d’enseignes européennes, le MEDEF n’avait pas été avare « d’éléments de langage » afin d’aider ses adhérents à remplir leur copie (voir notre enquête ici)…

Le rayon « prêt à penser » du MEDF est d’ailleurs si bien achalandé qu’il existe des textes et des recommandations pour toutes les situations et pour tous les destinataires. Ainsi que nous l'apprend l’eurodéputée (PS) Sylvie Guillaume qui a rendu publique une lettre datée du 5 juin, dans laquelle sous la plume de son président, l’organisation patronale fait connaître ses exigences, non pas à ses adhérents cette fois, mais à une grande majorité des élus du peules lors du dernier scrutin européen.

Lire la suite : http://www.humanite.fr/europe-comment-le-medef-passe-commande-aupres-des-deputes-pour-defendre-ses-interets-545223

Europe : Comment le Medef passe commande auprès des députés pour défendre ses intérêts ?
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:54

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

source:PCFdrapeau rouge agité

"Palestine: 50eme jour pour les grévistes de la faim et toujours un silence assourdissant!"

Alors que la campagne internationale de libération de Marwan Bargouthi et de tous les prisonniers politiques se développe, alors que ce samedi plusieurs milliers de Palestinien manifestaient à Ramallah il est plus que temps que la France agisse résolument pour que s'exerce une véritable pression internationale sur Israël.

Une délégation d'une soixantaine d'élu-e-s et militant-e-s français comprenant plusieurs responsables du PCF et conduite par Patrick Le Hyaric avait rencontré samedi 31 mai à Ramallah les familles des 200 Palestiniens, parmi lesquels 9 parlementaires, retenus en détention administrative tout à fait illégalement par Israël.

Après avoir épuisé toutes les voies de recours et devant le refus absolu de les entendre de la part des autorités israéliennes, les prisonniers sont entrés, il y a 50 jours, en grève de la faim pour alerter l'opinion internationale sur leurs conditions d'arrestation et d'emprisonnement. 100 d'entre eux sont à présent hospitalisés, leurs jours sont en danger.

L'Union européenne a publiquement condamné la détention administrative pratiquée par le gouvernement israélien mais fort de son sentiment d'impunité, ce dernier continue de violer les droits humains et les libertés au mépris des conventions et résolutions internationales ; au mépris également, des termes de l'accord d'association Israël – UE, en particulier son article 2.

Cela ne peut plus durer ; et qu'il s'agisse de la rétention administrative ou de la colonisation, elle aussi illégale, laisser faire c'est se rendre complice.

L'UE doit suspendre sine die l'accord d'association et sa coopération avec Israël tant que son gouvernement foulera aux pieds les droits de l'homme et la légalité internationale. Le chemin de la paix est à ce prix

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:22

 

 

 

Monsieur Pujadas
Monsieur Bourdin ........
......vous avez dit
.....que les usagers du rail étaient "otages de la CGT" ??
***************************************************************

Et si vous parliez des (vrais) OTAGES des capitalistes ?
(5 photos)
Photo de Jean-pierre Femminino.
Photo de Jean-pierre Femminino.
Photo de Jean-pierre Femminino.
Photo de Jean-pierre Femminino.
Photo de Jean-pierre Femminino.
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 10:23

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Mardi 24 juin 2014

UJFP-copie-1

Israël martyrise la Palestine.

L’Europe et l’ONU votent pour !

 

Dans le cadre d’une offensive généralisée, l’occupant israélien inflige à la Palestine un châtiment collectif.


Le prétexte avancé par le gouvernement Nétanyahou est dérisoire. C’est en zone C, au milieu du bloc de colonies Gush Etzion, dans une zone annexée qui est littéralement interdite aux Palestiniens, que trois jeunes Israéliens auraient mystérieusement disparu.


Le 14 juin, le petit Ali, 7 ans est mort à Beit Laya (bande de Gaza, territoire totalement bouclé par le blocus) des suites d’un bombardement aérien. Le 19 juin, 10 raids sur la bande de Gaza ont grièvement blessé plusieurs habitants. Cinq écoles ont été touchées par les bombardements. Le 20 juin, un autre « dangereux terroriste », le petit Mohmoud, 13 ans, a été tué à Hébron. Le 22 juin, deux jeunes hommes ont été tués par balle, l’un à Ramallah, l’autre à Naplouse. Ces crimes quotidiens contre la population civile ne sont rendus possibles que parce que la communauté internationale laisse faire ou est complice.


La Justice internationale qui poursuit des criminels de guerre en ex-Yougoslavie ou au Rwanda ne poursuit pas les dirigeants israéliens qui donnent l’ordre de tuer des enfants, d’utiliser des armes interdites contre la population civile et s’apprêtent à faire alimenter de force les prisonniers grévistes de la faim, au mépris de toutes les normes internationales qui considèrent qu'une telle pratique est une torture.


L’offensive israélienne se poursuit contre les prisonniers palestiniens, en grève illimitée qui refusent l’isolement et la détention administrative. Aux prisonniers actuels s’ajoutent plusieurs centaines de Palestiniens arrêtés ces derniers jours. Il y a aujourd’hui 21 parlementaires dont le président du Parlement palestinien en prison.


Les dirigeants du gouvernement israélien le disent eux-mêmes : au-delà de la recherche des étudiants enlevés, il s'agit pour eux d'une opération d'envergure chargée « d’extirper de Cisjordanie tout ce qui est vert ». Il s'agit de détruire l’alliance récente passée entre le Hamas et l’Autorité Palestinienne qui a permis, en répondant à une aspiration populaire, de constituer un gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement est en passe d’être reconnu par tous les pays alors que les dirigeants israéliens exigent qu’il soit considéré comme « terroriste » .

 

Pendant ce temps, l'épuration ethnique se poursuit dans le Néguev/Naqab où le village d’Al Araqib vient de subir sa 70e destruction. L’armée israélienne a même détruit le cimetière du village où les habitants pourchassés s'étaient réfugiés. Dans la vallée du Jourdain, les destructions de maisons se poursuivent. Et le budget alloué aux programmes de colonisation a augmenté notablement.

 

C’est dans un contexte aussi violent en pleine offensive israélienne généralisée qu’un acte particulièrement obscène a été commis à l’ONU : sur proposition du groupe des pays européens, c'est Israël puissance occupante qui a été élue par le biais de son représentant Mordehaï Amohaï à la vice-présidence d'une commission chargée de la décolonisation, des droits du peuple palestinien et des territoires occupés !!

 

L’UJFP dénonce cette complicité de l’Europe et de l’ONU avec une politique criminelle.

Elle appelle à multiplier les pressions sur les dirigeants occidentaux pour qu’ils exigent l’arrêt de l’offensive israélienne et la démission d'Israël de la commission chargée des droits des Palestiniens.


Elle appelle les citoyens du monde entier à amplifier le BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) dont les succès sont aujourd'hui la seule chose qui effraye ce régime et limite son sentiment de toute puissance.

 

Le Bureau National de l’UJFP le 23 juin

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:59

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Ramallah cette nuit...

Ramallah cette nuit...

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:52

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Samedi 21 juin 2014
Israël élu pour diriger un comité de l’ONU sur... la décolonisation
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Vendredi 20 Juin 2014



Israël élu pour diriger un comité de l’ONU sur... la décolonisation
 
Israël a obtenu la vice-présidence du Comité spécial de l’ONU chargée de la décolonisation. Non, ceci n’est pas un hoax : l’information nous provient directement des Nations Unies. Mordehai Amohai a été élu par 74 voix à la tête de l'une des six grandes commissions qui débuteront leur mandat en septembre prochain, a-t-on appris jeudi 19 juin. Les 74 pays, dont 28 États européens, qui ont permis à Israël d’avoir cette charge ont fait fi de sa politique coloniale menée depuis 66 ans contre les Palestiniens. Notons aussi l’abstention de 68 Etats qui, à l’insu de leur plein gré, ont adressé leurs bénédictions à l’Etat hébreu.

Le Groupe des
Etats arabes a tenté de s’opposer à l’élection de Mordehai Amohai en adressant au président actuel du Comité spécial deux lettres réclamant le rejet de la candidature d'Israël et un vote à bulletin secret. Le Qatar, président du Groupe, a fustigé « une puissance occupante élue à la vice-présidence d’une commission chargée de la décolonisation, des droits du peuple palestinien et des territoires occupés ».

Sur le même ton, le représentant de
l’Arabie saoudite, au nom de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a traité de « farce » et de « provocation odieuse » la candidature d’Israël à cette commission, qui existe depuis 1961 après l’adoption en 1960 de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux. La Palestine, ou même la Cisjordanie et Gaza, ne figurent pas à ce jour sur la liste des territoires non autonomes inscrits par l'Assemblée générale.

Le soutien total du Groupe des pays occidentaux

« Contester une candidature soutenue par un groupe régional est contraire aux normes et aux pratiques établies à l’ONU et crée un précédent dangereux », a rétorqué le représentant du Royaume-Uni, au nom du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États.

« Qu’en est-il de l’Iran, de la Syrie et de l’Arabie saoudite qui appuient les terroristes, violent impunément les droits de l’homme, puis osent venir pointer un doigt accusateur sur d’autres pays », a-t-il aussi déclaré avant le vote. « Nous devons offrir un miroir au Groupe des États arabes pour qu’il puisse se regarder en face », a fait savoir le représentant.

Selon lui, les raisons du rejet de la candidature d’Israël sont « fictives et infondées ». Vraiment ? Les multiples violations par Israël du droit international,
du droit international humanitaire et des résolutions de l’ONU sont des faits avérés et lui permettre d’obtenir un tel poste est vécu comme un renforcement de son impunité pour ses opposants.

Une politique coloniale qui s'aggrave

« Aujourd’hui, la voix de la raison a prévalu », a jugé Mordehai Amohai. Une raison qui n’a plus de sens. Israël, qui s'est toujours refusé de reconnaître le droit au retour des réfugiés, intensifie sa politique d'annexion et de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Les annonces de nouvelles constructions, qui appellent en conséquence à la
destruction de maisons palestiniennes et aux expulsions, sont courantes. La dernière, début juin, a été une réponse à la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale en avril dernier. C'est aussi un fervent partisan de la colonisation qui a été élu, mardi 17 juin, à la présidence d'Israël pour succéder à Shimon Pérès : Reuven Rivlin.

Comment un Etat qui légitime aussi ouvertement le colonialisme peut prétendre à être un porte-voix d'une commission aspirant à lutter - du moins à l'origine - en faveur de l'autodétermination des peuples ? Les responsabilités de l’ONU dans la négation des droits des Palestiniens, étudiées notamment par
le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) en octobre 2012, sont plus grandes que jamais.

 
  
 
 
                                       source: le blog de Jacques Tourtaux
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:30

 

La plage d'Olzu interdite aux  indigènes du coin,  est elle autorisée aux chiens?

                    D'après la carte ci-dessous, oui!

 

Liste des plages autorisées aux chiens en France

Carte des plages en France autorisées aux chiensEn été il est toujours difficile de trouver une plage où l’on peut venir avec son chien.
Les plages où les chiens sont admis sont très rares. Plages.tv est le seul média à visiter les différentes plages en France et à donner accès aux différentes informations gratuitement. C’est ainsi que nous avons décidé d’aider ceux qui aiment les animaux à trouver la plage idéale qui les accepte.envers les chiens. Donc certaines plages interdites en été ne le sont pas en hiver. Ces plages ne sont pas indiquées comme autorisées aux chiens pour garder une lisibilité optimale.
Nous ne pouvons pas visiter toutes les plages françaises chaque année, depuis notre passage la réglementation peut avoir changé dans certaines communes.ct.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:21

 

 

L-emir-du-Qatar-et-Francois-Hollande_pics_390.jpgL'émir du Qatar reçu par Hollande : des contrats en Rafale pour oublier son soutien aux djihadistes qui embrasent l'Irak (après la Syrie) !

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Ces derniers temps, il est de bon ton – quoique tardif – de s'émouvoir sur la déliquescence de l'Etat irakien. Un effroi légitime, un oubli étonnant face aux raisons de cet effondrement : vingt ans de guerre anglo-américaine, l'action de milices financés par les pétro-monarchies.

 

Ce lundi 23 juin, le président Hollande reçoit l'émir du Qatar à Paris. « Notre ami l'émir Al Thani » sent le souffre : soupçon de corruption généralisée pour une Coupe du monde où plus de 1 500 esclaves sont déjà morts sur les chantiers et financement du terrorisme islamiste radical.

 

La « diplomatie des droits de l'Homme », paravent hypocrite justifiant les interventions au nom des intérêts français en Syrie, au Mali, en Centrafrique.

 

Un alibi qui s'arrête aux frontières de nos dictatures amies comme la Syrie ou l'Arabie saoudite, un prétexte qui tombe face à la promesse de contrats juteux pour nos marchands de canons, nos bâtisseurs de projets immobiliers monstreux où meurent les esclaves des temps modernes.

 

SNCF/RATP, Alstom, Dassault : investir au Qatar plutôt qu'en France !

 

Pour notre Président, l'odeur du souffre cède à celle du gaz. Pour les entreprises publiques comme privées, le Qatar est synonyme de contrats à neuf chiffres. Trois accords de coopération ont été signés pendant la visite de l'émir du Qatar.

 

La SNCF ne parle que de dette du ferroviaire, d'argent perdu à cause des grévistes en France … or, les caisses ne sont pas vides, la SNCF est une entreprise très profitable qui investit de plus en plus ses profits à l'étranger dans des contrats négociés par ses filiales.

 

Au Qatar, c'est Systra, filiale de la RATP et la SNCF, qui va concevoir et superviser la construction de la ligne 1 du métro de Doha : un contrat de 170 millions de $ à la clé.

 

En France, Alstom est une entreprise en crise contrainte au rachat par Siemens ou General Electric. Mais de l'argent il y en a chez Alstom capable avec Vinci de finaliser la construction du tramway de la ville de Lusail au nord de Doha : 2 milliards de $ en jeu.

 

Troisième contrat négocié par le « commis du patronat » Hollande, celui associant la Caisse des dépôts et Qatar Investment Authoriyty – un des principaux fonds souverain au monde – pour le financement des PME innovantes françaises.

 

Enfin, Hollande a les yeux qui brillent face à la promesse potentielle de vendre les invendables Rafale de Dassault – meilleur en trafic d'influence en France qu'en conquête de marchés à l'étranger dans le cadre d'un appel d'offre pour 72 chasseurs-bombardiers.

 

La montée de l'Etat islamique d'Irak et du Levant :

 

le Qatar un interlocuteur voué à la paix dans la région ? (sic)

 

Dans les rapports filtrant dans la presse, sont évoqués des « discussions » autour de la situation en Irak, de la destruction programmée du pays, miné par les rivalités confessionnelles, saccagé par une insurrection islamiste en lien étroit avec ce qui se passe en Syrie.

 

La France fait du Qatar un interlocuteur crédible, vouée à la paix et la stabilité dans la région : de qui se moque-t-on ?

 

En août 2012, François Hollande recevait déjà l'émir du Qatar pour « constater leur convergence de vues » et décider de « coordonner leurs efforts » en vue d'une « transition politique en Syrie », confiant ouvertement l'aide apportée par les Qataris à l'Armée syrienne libre (ASL).

 

Le Qatar a été à l'avant-garde du soutien diplomatique à la rebellion syrienne, on se souvient que la première ambassade des opposants syriens avait été ouverte à Doha en avril 2013, ou de l'organisation il y a un an d'une Conférence des « Amis de la Syrie » à Doha encore qui actait une radicalisation de l'aide logistique apportée à la rébellion.

 

Deux ans après, en Syrie, les islamistes fondamentalistes dominent la rébellion, multiplient les exactions, s'attaquent désormais aux « modérés » : la lutte est désormais entre les tenants officiels d'Al Qaeda « le Front al-Nosra » et les dissidents de l'Etat islamique de l'Irak et du Levant (EIIL) !

 

Déchirée par les luttes intestines, les rivalités entre pétro-monarchies qataries et saoudiennes, la rébellion syrienne a essaimé dans la région, en particulier les sinistres djihadistes de l'EIIL, considérés comme la milice la plus riche de la région.

 

On se rappelle qu'en juin 2013 le Financial Times révélait que le Qatar aurait livré pour au moins de 3 milliards de $ d'aide financière à la rébellion dominée par les milices islamistes sunnites. Si l'aide apportée aux groupes islamistes est indéniable, le Qatar prétend ne pas soutenir spécifiquement la rébellion d'EIIL.

 

Pourtant, c'est l'Arabie saoudite et le Qatar qui sont pointés du doigt dans le développement irrésistible de l'EIIL non seulement par l'Iran, la Syrie mais aussi par le chef du gouvernement irakien Nouri al-Maliki.

 

Des soupçons qui suscitent la réserve même des Etats-unis qui – contrairement aux dirigeants socialistes français va-t-en guerre – commencent à reculer sur l'interventionnisme en Syrie, puis en Irak, et à envisager des formes de coopération restreinte avec l'Iran.

 

Si il est difficile de connaître exactement les sources financières de la prospérité de l'EIIL – outre le fruit de ses enlèvements et détournements –, il est certain que la milice est financée par des bailleurs issus du pays du Golfe, que ce soient les Etats directement, ou des financiers « privés ».

 

Dans des pays comme le Koweit, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, ou le Qatar où les liens sont si étroits entre milieux étatiques, financiers et religieux, cette distinction est néanmoins très floue.

 

Soutien financier direct de l'Etat qatari à l'EIIL jusqu'à remontrance occidentale, ou soutien respectif au Qatar à Al-Nosra, et de l'Arabie saoudite à l'EIIL : les différents schémas explicatifs mettent le Qatar au centre de la déstabilisation de la Syrie puis de l'Irak.

 

Récemment, la presse iranienne Fars a même avancé des preuves d'un document issu de l'ambassade du Qatar en Libye selon quoi le gouvernement qatari avait favorisé le recrutement de 1 800 mercenaires nord-africaines pour aller combattre auprès de l'EIIL en Irak.

 

Dans la guerre des propagandes, il est parfois difficile de faire le tri mais cette information paraît tout sauf invraisemblable au vu des antécédents du Qatar dans la région.

 

Combien de temps va-t-on encore laisser le Qatar, les pétro-monarchies réactionnaires, avoir une telle influence sur la politique étrangère de notre pays, et tant d'influence sur l'avenir de l'ensemble du monde arabe, au détriment des peuples de la région.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:19

 

 

Capture-d-ecran-2014-06-24-a-07.20.03.png 

 

 

Des esprits mesquins se sont offusqués de voir M. Toubon devenir défenseur des droits de l’homme. Ils ont tort. Comment peut-on être assez obtus pour ignorer que l’œcuménisme est la vertu première de tous les François ? Nous ne voyons pas pourquoi elle devrait susciter l’indignation.

Que l’on s’étonne, pourquoi pas ? N’y aurait-il pas là une erreur de casting, comme on dit en français moderne ? Le passé de M. Toubon semble plutôt le désigner pour le poste de sous-secrétaire subdélégué à l’héliportage, domaine dans lequel son expérience est himalayesque. Mme Tiberi ne nous contredira pas.

Et puis, François, pourquoi ne pas aller plus loin dans l’œcuménisme ? Les droits de l’homme ? L’homme idoine existe, il est de plus désœuvré et disponible. Chacun l’aura compris, nous évoquons ici la haute figure de M. Hortefeux, qui a, dans un passé récent, fait plus pour les droits de l’homme que les bimbos pour la paix des ménages. Bien sûr, il y a la question des Auvergnats. Mais, après tout est-il bien certain que les Auvergnats soient des hommes ?

Enfin, puisque Toubon il y a… Du reste, il est aisé de lui donner une image positive : il suffit de l’adresser à la société Bygmalion, en le dotant d’un budget honnête, évidemment. L’Aigle de Meaux se fera une joie d’être l’intermédiaire. Pour qui l’ignorerait, L’Aigle de Meaux, c’est M. Copé. On le surnomme ainsi parce qu’il adore faire des sermons et parce qu’il est rapace. Nul doute, nos amis catholiques intégristes cultivés (on m’a dit qu’il y en a) auront perçu l’allusion à Bossuet.

 

 

Serge Guérin

                                           source: Rouge Cerise

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