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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:43

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Le 3 octobre 2013, un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé que la Sécurité sociale française est illégale au regard du droit européen [1] ! 

Aux naïfs qui fantasment une « Europe sociale », ce jugement sonne la fin de la rêverie : la mort programmée de la Sécurité sociale est proche. 

Le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), mis en œuvre à la Libération en 1945, a sanctuarisé l’économie de la Santé en la plaçant – comme l’Éducation et la Culture – en dehors de la sphère marchande. C’est de cette volonté qu’est née la Sécurité sociale française, une forme d’assurance socialisée basée sur la solidarité. 

Depuis cette époque, banquiers et assurances n’ont eu de cesse de tenter de la briser, car son existence les empêche de développer le vaste marché de la santé auquel ils rêvent. Leurs complices actifs sont les partisans du libéralisme (UMP, PS, EELV, FN, MoDem). Leurs leviers d’action sont l’Union européenne et l’euro. Depuis une vingtaine d’années, la violence de leurs attaques a été grandissante ; attaques menées concomitamment sur trois fronts : 

−* sur le front idéologique ; −* sur le front de la gestion ; −* sur le front de la législation et du droit. 

Des campagnes de désinformation et de manipulation sont régulièrement menées à travers les grands médias – qui presque tous sont aux mains des classes dirigeantes - pour culpabiliser les usagers. Les Français se soigneraient trop et il y aurait d’innombrables abus expliquant le « déficit » de la Sécurité sociale ; celle-ci irait donc à la catastrophe sur le plan financier.

Au prétexte de « boucher le trou de la Sécu », la logique progressiste qui fondait cette dernière à la Libération (« chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ») est méthodiquement détricotée : ticket modérateur, franchises médicales, autorisation des dépassements d’honoraires, « déremboursement » des médicaments, hausse régulière du forfait hospitalier, forfait sur les transports sanitaires, etc. Il s’agit – nous dit-on - de « responsabiliser » les malades en leur faisant mettre la main à la poche.

Mais comment « responsabiliser  » un cancéreux ou un dialysé, par exemple ? Cette logique inhumaine conduit une part croissante de la population à renoncer aux soins, faute de moyens, sans que jamais n’en soit évalué le coût pour la société.

La « couverture médicale universelle » (CMU) créée en 1999 par un gouvernement « socialiste » vise quant à elle à légitimer le recul de l’accès aux soins pour ceux qui sont un peu plus pauvres que les moins pauvres. Selon un principe qui a davantage à voir avec la charité qu’avec l’esprit universel de la Sécurité sociale, les personnes qui ont accès à la CMU sont un peu moins impactés que les autres usagés par les diverses taxations énumérées plus haut. La CMU est le moyen utilisé pour diviser la population : ceux qui sont juste au-dessus des critères d’accès à la CMU accusent les autres de profiter du système.

« Déficit » : le vocabulaire employé en dit long. En réalité on parle de déficit pour une entreprise car elle doit faire des gains. Par ailleurs, lorsqu’on parle de trésorerie, on doit parler des dépenses ET des recettes, ce que ne font jamais les « boucheurs de trou de la Sécu ».

Un salarié moyen dépense entre 18% et 20% de son salaire indirectement en cotisation-santé. Les revenus du capital sont bien moins soumis à cotisation que les revenus du travail. Philippe Seguin, un gaulliste, reconnaissait que si les « stock-options » étaient mises à contribution comme le sont les salaires, elles rapporteraient 3,5 milliards d’euros à la Sécurité sociale (mais il faut supprimer les stock-options !). En l’état actuel des choses, les « comptes de la Sécu » reposent donc pour l’essentiel sur les salariés. Or, comble de l’injustice, en l’espace de 25 ans, plus de 9% du PIB est passé du travail au capital par la pression exercée sur les salaires.

On le voit bien, la Sécu ne souffre pas de « déficit » mais d’un manque de recettes. Un manque qui est du :

  • aux exonérations de cotisations sociales qui sont faites aux grandes entreprises au prétexte de leur permettre de créer des emplois – avec le résultat pitoyable que l’on sait ;
  • à la dette patronale impayée aux caisses de la Sécurité sociale depuis des décennies - qui représente des milliards d’euros ;
  • à la dette que l’État a contractée vis-à-vis de la Sécurité sociale - qui représente des milliards d’euros ;
  • à la pression exercée sur les salaires par le chantage au chômage ;
  • au chômage lui-même - dont le taux est trente fois plus élevé que lors de la création de la Sécu.

On comprend aisément que jamais les « franchises médicales » et autres « déremboursement  » ne compenseront un tel manque de recettes. Mais tel n’est pas le but recherché. En réalité, ces mesures visent à démontrer que bien qu’on lui injecte de l’argent, le système par solidarité « ne marche pas » et qu’il serait plus efficace et moins coûteux de passer au privé.

Cette « démonstration » coûte de plus en plus cher aux cotisants, dans le même temps que la qualité du service public de la santé, soumis aux politiques d’austérité, se dégrade. Il n’est donc pas surprenant que ceux qui en ont les moyens se tournent vers le secteur privé de la santé et consentent à payer une assurance-maladie pour couvrir les soins qu’ils reçoivent. Cette partie de la population perçoit donc de moins en moins l’intérêt pour elle de continuer à cotiser à la Sécurité sociale. Si la loi lui permettait de ne plus le faire, ça serait la fin de la Sécu, car elle ne peut pas se passer de 10 ou 20% de ses cotisants.

Or cette permission, l’Union européenne vient de leur accorder, à l’issue de la bataille juridique qui s’est déroulée en marge de la scène médiatique.

En signant le traité de Maastricht en 1992, François Mitterrand a abrogé le « monopole » de la Sécurité sociale, c’est-à-dire l’obligation pour tous de cotiser. Cependant, en 1996, la Cour de cassation, organe judiciaire suprême au niveau national, s’est opposée à l’application de la primauté du droit communautaire sur le droit national en termes de protection sociale. La Cour européenne avait répondu en 1999 par un arrêt condamnant la France « pour avoir manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des directives de 1992 », et par celui du 25 mai 2000 définissant les régimes français de Sécurité sociale comme des régimes professionnels, donc soumis à concurrence. En 2005, une directive européenne portant sur les pratiques commerciales a été transposée dans le droit français sous le nom de loi Chatel II, faisant du droit communautaire un droit français à part entière.

Dernier épisode en date, l’arrêt du 3 octobre 2013 de la Cour de justice de l’Union européenne qui a condamné - au nom de la directive de 2005 - une caisse d’assurance-maladie du régime allemand de sécurité sociale pour « pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs ». Un nouvel épisode du principe de « concurrence libre et non-faussée » inscrit dans le traité de Lisbonne, honteusement ratifié en 2007 par le Congrès français contre l’avis du peuple exprimé par référendum le 29 mai 2005.

Cette affaire pourrait sembler éloignée de la problématique française. Comme la Sécurité sociale française, cette caisse allemande est un organisme de droit public ne poursuivant aucun but lucratif, mais un objectif exclusivement social. C’est ce jugement qui va faire jurisprudence, car les décisions de la Cour européenne concernent par définition tous les États de l’Union.

Le jugement de la CJUE éclaire donc d’une lumière crue la situation de la Sécurité sociale française vis-à-vis du droit européen. Dans toute l’Union européenne, les caisses sociales faisant de l’assurance sont donc considérées comme des entreprises soumises à concurrence et relèvent du droit privé. Les caisses sociales faisant de l’assurance sont considérées comme des entreprises et leurs affiliés comme des consommateurs.

Dans un communiqué daté du 29 octobre 2013 [2], la Direction de la Sécurité sociale prétend que l’arrêt du 3 octobre 2013 « ne change rien à l’obligation de cotiser auprès de la Sécurité sociale française ». Communiqué qui ne cite malheureusement jamais la loi Chatel II, loi pourtant majeure dans le droit français importé du droit européen.

La bataille juridique n’est donc pas terminée. Mais ce jugement fragilise plus que jamais le statut de la Sécu. Lorsqu’une entreprise privée ou un lobby de « défenseurs des consommateurs » portera plainte contre la Sécurité sociale française pour « concurrence ou publicité déloyale », le jugement de la CJUE ne pourra pas être différent de celui du 3 octobre 2013.

Pour combattre le système libéral européen et ainsi défendre la Sécurité sociale, il faut avoir à l’esprit que le système social français, dans son ensemble, est triplement victime de l’Union européenne :

  • il est victime du libre-échange qu’organisent les traités européens. Ces derniers suppriment toutes les barrières douanières et instaurent la « libre » circulation des marchandises et des capitaux entre les pays de l’Union. Ils mettent donc en concurrence les salaires, le droit du travail et les lois sociales des travailleurs français avec ceux - plus avantageux pour le patronat - des salariés d’autres pays.
  • il est victime des institutions européennes qui le harcèlent juridiquement. Outre la Sécu, les services publics tombent juridiquement sous le coup de la directive « Services » qui ne reconnaît pas les services publics français et les assimile à des entreprises de droit privé.
  • il est victime de l’euro, pour la survie duquel sont menées des politiques d’austérité budgétaire qui le ruinent, comme elles ruinent les peuples de la zone euro et détruisent les nations.

Le système américain du chacun pour soi, négation même du système social, et qui laisse des millions d’individus crever sans assistance, doit-il faire référence au détriment du système français par solidarité ?

Lors de l’Université d’automne du M’PEP qui s’est tenue début novembre 2013, Léon Landini, Résistant, membre des Francs-tireurs et partisans, rappelait que les hommes qui se sont battus pour chasser l’occupant durant la Seconde Guerre mondiale l’ont également fait pour que vive le programme du CNR, un programme porteur d’espoir pour l’émancipation humaine et pour que viennent des jours heureux.

Les financiers, les affairistes et les membres de la classe sociale dominante tentent donc à travers l’Union européenne de reprendre ce que le Front populaire, la Résistance, la Libération et les luttes victorieuses des travailleurs leur ont arraché au prix du sang et des larmes au cours du XXème siècle. Ils progressent, pas-à-pas, lentement mais sûrement depuis quarante ans, masqués derrière un projet de prétendue « Union européenne », qui n’est que l’union de leurs intérêts contre ceux des travailleurs.

Pour sauver la Sécurité sociale, il faut que la France sorte de l’Union européenne. Réclamer plus de justice sociale pour que vive le système social français, comme le fait depuis toujours le monde syndical et politique de gauche ne suffit plus. Il faut d’abord remettre des barrières douanières au niveau national – ce qu’interdisent les traités européens – pour mettre à bas le libre-échange. Libre-échange dans le cadre duquel toute mesure de justice sociale se traduit fatalement par un exode du capital et des entreprises. Un chantage auquel la France n’a que trop cédé jusqu’à maintenant.

    SOURCE:    initiative communiste.fr

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:46

 

 

                                                                       cerveau animé

       Non à la désintégration de la République !

Le contenu du rapport commandé par le Premier ministre pour « refonder » (c’est à la mode, et cela fait tout craindre !) la « politique d’intégration » va exactement à l’encontre de tous les principes de la République. L’universalisme républicain y est d’ailleurs explicitement remis en cause, dans la droite ligne du CRAN ou des Indigènes de la République, officines qui prônent le communautarisme et rejettent la laïcité. Les propositions d’autoriser le port du voile à l’école ou par les accompagnatrices scolaires ne sont que l’aspect provocateur (immédiatement exploité par la droite) d’une attaque frontale contre l’obligation de neutralité religieuse à l’école et dans la sphère publique, c’est-à-dire contre le principe de laïcité lui-même. 

Entretenant constamment la confusion entre inégalités sociales et discriminations, les 5 volets du rapport proposent en réalité d’abandonner le modèle de la République “indivisible, laïque, démocratique et sociale” au profit d’une construction multiculturelle de type anglo-saxon, où non seulement les religions seraient reconnues, mais tous les différentialismes ethniques, culturels, raciaux, érigés en système. Or, si le combat contre les inégalités est un devoir permanent pour les Républicains, en revanche, la “lutte contre les discriminations” que l’on essaye de lui substituer ne vise pas l’égalité : l’entrée à Sciences Po des meilleurs élèves des lycées de banlieue n’a pas fait avancer d’un pouce l’égalité d’accès aux études dans les zones de relégation sociale, elle a simplement introduit de la diversité d’origine géographique parmi l’élite dominante.

L’UFAL dénonce ces attaques contre la République, seul cadre possible du “vivre ensemble” grâce à la laïcité. Ce n’est qu’en acceptant de mettre de côté leurs “diversités” d’appartenances et d’identités (plurielles chez un même individu) que les hommes et les femmes peuvent “faire société” en devenant des citoyens libres et égaux : c’est au prix de cette mise en commun par la construction politique, et à ce prix seulement, qu’ils peuvent “vivre leurs différences” dans la concorde civile. À cet égard, un assouplissement des conditions de naturalisation, qui n’interdit pas leur solennisation, reste souhaitable. Mais en aucun cas “l’immigration”, quasi-sacralisée par le rapport, ne permet de définir l’identité de la Nation française, dont, au contraire, la laïcité reste un des traits dominants pour une majorité des citoyens et des familles.

La proximité des auteurs du rapport avec la fondation socialiste Terra Nova doit-elle être rapprochée des propos récents du Premier ministre annonçant pour la Bretagne un statut similaire à la Corse ? L’UFAL s’inquiète de ces dérives d’une partie de la gauche, qui, en désintégrant la République, font le lit de l’extrême-droite.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:34

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

Les méduses envahissent la mer Méditerranée

 

  source: Ambiante Corsica
                                                                           
Les méduses envahissent la mer Méditerranée - notre-planete.info | Ambiante | Scoop.it

La forte augmentation des populations de méduses pourrait bien être l'une des causes de la contraction des stocks halieutiques constatée en mer Méditerranée et en mer Noire, d'après un nouveau rapport publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Ambiante Corsica's insight:

La surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l'un des facteurs expliquant cette prolifération de méduses. Un cercle vicieux peut s'ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles, ce qui « réduit encore la résilience des populations halieutiques déjà frappées par la surpêche », indique le rapport, qui émane de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de la FAO.

Ainsi, la méduse « pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase », commente cette étude sur la prolifération des méduses en mer Méditerranée et en mer Noire.

Les conséquences graves que peuvent avoir les méduses sur les stocks halieutiques ont été mises en évidence au début des années 80, lorsque Mnemiopsis leidyi, espèce vivant habituellement dans l'océan Atlantique, fut introduite accidentellement en mer Noire, où elle eut un effet si dévastateur sur les populations halieutiques que les pêcheries furent littéralement « mises à genoux ».

     Les méduses sont de plus en plus présentes dans les océans du monde entier, ce qui conduit certains experts à parler d'un « changement global de régime, d'un océan de poissons à un océan de méduses », dans lequel les méduses supplanteraient les poissons.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:24

 

 

 

                                                                      humanite2010 logo

 

Le Smic à 1700 euros : combien ça coûte?

La satisfaction de cette revendication représenterait une augmentation de la masse salariale de 60 à 81 milliards d’euros par an. Un effort soutenable, selon les économistes du PCF.  

Un Smic à 1 700 euros, ça concerne qui et ça coûte combien au juste ? Une étude réalisée par les économistes communistes du Réseau d’action promouvoir et sécuriser l’emploi (Rapse) nous donne des réponses. Selon leur calcul, 6 à 7 millions de personnes seraient directement concernées par la mesure. Aux 3,7 millions de salariés directement concernés par l’augmentation du Smic en 2012 s’ajouteraient les 2 à 3 millions de personnes dont le revenu est supérieur au Smic actuel (1 398 euros brut) mais qui devront être augmentées pour se retrouver au niveau des 1 700 euros. Le montant de la mesure est compris « dans une fourchette de 18 à 21 milliards d’euros » par an, estiment les économistes du PCF. Un montant qui tient compte des augmentations de salaires mais également des cotisations sociales patronales supplémentaires (en incluant la fin des exonérations, comme le réclament la CGT et le Front de gauche). Cela revient à une hausse de 360 euros par mois et par tête.

Dans son étude, le Rapse va plus loin en évoquant les 3 à 5 millions de salariés du privé et du parapublic dont le salaire se retrouverait à peine au-dessus du Smic. En proposant de remonter le salaire de « chaque premier échelon des grilles de classification des différentes branches » du public et du privé, les auteurs estiment qu’au total la hausse du Smic brut à 1 700 euros représenterait un effort salarial compris entre 60 et 81 milliards d’euros par an. Un montant qui peut paraître énorme mais qui se retrouvera dans le circuit économique, notamment au travers de la consommation, principal moteur de la croissance tricolore, d’autant que les salariés payés au Smic ne consacrent que peu – voire pas du tout – de leur revenu à l’épargne. De son côté, l’économiste de l’OFCE, Éric Heyer, juge, lui, que « les entreprises françaises ne peuvent actuellement pas faire face à ce choc : leurs marges sont encore très dégradées et elles sont dans une situation financière fragile », expliquait-il dans les colonnes de l’Express en avril. Certes, les entreprises sont « étranglées, mais par quoi ? », rétorquent les économistes du Rapse, rappelant que « les moyens sont actuellement monopolisés par la logique des marchés financiers et des actionnaires ». Ainsi, les entreprises ont payé, en 2010, 318 milliards d’euros de charges financières et de dividendes, contre 145 milliards d’euros de cotisations sociales employeurs. En abaissant de 10 % les dividendes versés aux actionnaires, le Rapse estime que 15 milliards d’euros seraient ainsi dégagés. Dans la même veine, avec la mise en place d’un pôle public bancaire, une PME de 100 salariés qui investit 6 millions d’euros en empruntant à taux zéro, au lieu de 8 %, économiserait 341 euros par salarié et par mois.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 13:49

 

cerveau animé

 

La délinquance des étrangers : un nouveau marronnier pour l'ONDRP et la presse ?

                                           mucchielli.jpg

17 12 2013

'L'actu" du jour en matière de délinquance nous a surpris, interrogé, puis fortement agacé. L'Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) a donc publié (ou plutôt annoncé) hier soir, pour la deuxième année consécutive, une étude consacrée à la "délinquance des étrangers". Il s'agit cette fois des vols et la quasi totalité des médias font depuis ce matin un sujet sur le thème "27% des vols sont commis par des étrangers", la plupart recopiant ou paraphrasant bien entendu une dépêche de l'AFP. Certes, le sujet est en soi légitime. Mais on peut cependant se demander à quoi rime tout cela pour les uns comme pour les autres.
Pour l'ONDRP, pourquoi transformer en marronnier ce sujet et ainsi risquer de lui donner implicitement le rôle d'une sorte d'indicateur ? Plus problématique encore : pourquoi s'empresser de communiquer à la presse lors même que l'on cherche en vain, ce matin, à lire l'étude sur le site Internet de l'ONDRP ? Ainsi donc on alerte les journalistes mais il est impossible de vérifier, d'aller plus loin, de comprendre les nuances, de s'interroger sur la méthodologie... Voilà un procédé anti-scientifique hautement critiquable. Il est vrai que l'ONDRP n'a jamais été une organisation mue par des principes scientifiques, et c'est plus que regrettable. L'éthique scientifique permettrait d'éviter ce genre de dérives et de privilégier la mission d'information sur le goût de la publicité.
Pour les journalistes ensuite, pourquoi s'empresser de reprendre en cœur ce sujet, en recopiant évidemment la fausse précaution d'usage de l'AFP relative à la période électorale dans laquelle nous sommes ? Personne évidemment ne se demande ce que ce genre de titres fait à ceux qui les lisent. Personne ne se demande non plus comment ces chiffres sont produits et si les personnes considérées comme suspectes dans le fichier STIC de la police sont un reflet exact de la réalité des auteurs d'infractions. Tout le monde fait comme si les chiffres "parlaient d'eux-mêmes". L'article du site Internet du Monde se termine même en disant que la polémique a commencé et que monsieur Ciotti (UMP de la Côte d'Azur) a vu dans ces chiffres la preuve de l'échec du gouvernement socialiste. Le journaliste n'a hélas pas la présence d'esprit de rappeler que ces chiffres portent sur la période 2008-2012, sous le gouvernement précédent donc.
Il y a décidément dans tout cela une naïveté et une superficialité confondantes.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 13:39

                                                               drapeau rouge

 

 

                        Smic : déclaration de la CGT

 

Smic : déclaration de la CGT

SMIC

L’indispensable coup de pouce refusé par le gouvernement !

lundi 16 décembre 2013

Alors que les salaires sont en berne et que le pouvoir d’achat des ménages diminue, le ministre du Travail vient d’annoncer à la CNNC une revalorisation du SMIC de 1,1%, soit l’application stricte des règles automatiques de revalorisation.

C’est une décision qui nuit au pouvoir d’achat et à la croissance.

L’évolution du Produit Intérieur Brut dépend de la consommation et des salaires. Le SMIC demeure un levier, à la disposition du gouvernement, en terme de salaire minimum mais aussi pour favoriser les dynamiques salariales via les grilles de salaires dans les entreprises.

Il est incompréhensible que le gouvernement se refuse à utiliser ce levier.

Le gouvernement s’enferme dans les préconisations du groupe expert sur le SMIC, celui-ci reprenant les thèses patronales qui font des salaires une « charge » nuisant à l’emploi. C’est pourtant par la reconnaissance des qualifications et leur juste rémunération que l’on relancera la consommation et la croissance.

Le gouvernement aurait pu s’appuyer sur les expressions dans le cadre de la CNNC. 3 organisations syndicales de salariés représentant 59,53% des salariés du privé ont formulé l’urgente nécessité d’un coup de pouce sur le SMIC. Elles n’ont pas été entendues.

Pour la CGT, le SMIC doit être augmenté immédiatement et atteindre rapidement 1700 euros par mois.

Elle appelle les salariés à se mobiliser dans l’unité la plus large afin d’obtenir cette augmentation et l’ouverture de négociation sur les salaires.

Montreuil, le 16 décembre 2013

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:56

 

 

 

 

 

De Kiev à la Porte de Paris

Publié le 16 Décembre 2013

mémorial de la grande guerre patriotique Kiev, monument à la mémoire des massacrés de Babi yar*
mémorial de la grande guerre patriotique Kiev, monument à la mémoire des massacrés de Babi yar*

mémorial de la grande guerre patriotique Kiev, monument à la mémoire des massacrés de Babi yar*

Lettre de Francis Arzalier au directeur de l’Humanité

Une insulte à l’histoire de l’Ukraine soviétique

dimanche 15 décembre 2013

par Francis Arzalier

 

à Patrick LE HYARIC, Directeur du journal l’HUMANITE.

 

Monsieur le Directeur,

 

Je lis l’Humanité depuis ma jeunesse, en 1957, quand ce quotidien était le seul assez courageux pour dénoncer la guerre coloniale menée par la France contre le peuple algérien. Avec ses défauts, ses qualités, l’Humanité a depuis ce temps-là survécu heureusement pour porter la voix des communistes français pour la paix, contre l’impérialisme et l’exploitation capitaliste. Cela, je pense, me donne le droit de protester avec indignation contre une dérive inacceptable dans le numéro du 12/12/2013 à propos des événements d’Ukraine.


Les reportages quotidiens de l’envoyé spécial à Kiev ont apporté des éléments d’analyse utiles aux lecteurs du journal, y compris la position très nuancée du Parti communiste d’Ukraine (interview du 9 décembre 2013), qui ne choisit pas entre la peste et le choléra, l’allégeance aux « oligarques » russes ou à ceux de l’Union Européenne. J’ai donc sursauté à la lecture dans le numéro du 12 décembre, dans l’encart titré « Cactus », de trois colonnes en demi-page, signées de Pierre Louis Basse, « journaliste et écrivain » ( ?) qui sont l’expression du plus virulent nationalisme ukrainien d’extrême droite, portées à Lviv et Kiev par le parti Svoboda, qui a récemment organisé une cérémonie commémorant « le sacrifice » des SS ukrainiens face à l’Armée rouge en 1944. Je cite : « aimer l’Ukraine, c’est d’abord s’obliger à comprendre des décennies de souffrance et d’identité bafouée ». Suit une justification de ceux qui ont collaboré avec les nazis, excusés par les turpitudes de l’URSS dont l’Ukraine faisait partie : « pouvoir stalinien organisant des famines monstrueuses – plusieurs millions de victimes – des familles mangeant leurs propres enfants ». Mieux, après ces exagérations tirées du Livre noir du communisme, vient le couplet sur « l’antisémitisme d’état » de Staline, en oubliant de rappeler que les massacres de Juifs en Ukraine ont été le fait de nazis et de leurs supplétifs ukrainiens, nationalistes dévoyés jusqu’au nazisme, jusque dans les camps d’extermination. Cette insulte à l’histoire de ce que fut l’Ukraine soviétique, est aussi une insulte aux millions d’Ukrainiens morts dans la guerre contre le nazisme et ses alliés, les partisans de Bandera et autres antisémites et antisoviétiques.


Ce pamphlet outrancier n’a pas sa place dans le quotidien des communistes français.

 

Je vous demande de publier mon courrier parmi ceux des lecteurs de l’Humanité et de veiller à stopper ce genre de dérives, qui n’ont rien à voir avec un quelconque esprit d’ouverture.


Veuillez croire à mon attachement à l’Humanité, le journal de Jaurès, de Péri et de Marcel Cachi

Francis Arzalier

 

 

 

*Le massacre de Babi Yar (banlieue de Kiev) est le plus grand massacre "de la Shoah par balles" menée par les Einsatzgruppen nazis en URSS :

33 771 personnes (juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Roms) furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, ceux dont les factions ukrainiennes d'aujourd'hui revendiquent l'héritage.

Massacres qui eurent lieu principalement les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar.
 

Rédigé par Canaille Lerouge

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:48

 

 

Anghjula Potentini: O dumè !                                                                         anghjula-potentini.jpg

 

 

par l'intermédiaire de Rose Sellini

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 16:54

                                                                   le-mur-de-la-honte-jpg

 

 

ORANGE DOIT ROMPRE SON CONTRAT AVEC PARTNER COMMUNICATIONS

CNPJDPI, dimanche 15 décembre 2013

Partner est une société israé­lienne de télé­phonie qui par­ticipe direc­tement aux acti­vités de colo­ni­sation en Cis­jor­danie et dans les hau­teurs du Golan :

• elle dispose de 176 antennes et relais sur des terres confis­quées par l’armée israé­lienne et les colons ;

• avec les autres opé­ra­teurs israé­liens, elle profite de l’interdiction faite par l’armée israé­lienne aux opé­ra­teurs pales­ti­niens d’installer leurs antennes dans 60% de la Cis­jor­danie, limitant ainsi leur accès au marché local ;

• elle conserve à son profit des taxes et autres mon­tants dus aux palestiniens ;

• elle a des boutiques dans les colonies israéliennes ;

• elle assure avec son réseau le service aux colons et à l’armée d’occupation israélienne.

Par son activité, Partner viole le droit inter­na­tional et les Conven­tions de Genève qui condamnent « la des­truction et l’appropriation de biens, non jus­ti­fiées par des néces­sités mili­taires et exé­cutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire ».

Or c’est avec cet opé­rateur de télé­phonie que France Télécom-​​Orange a signé en 2011 un accord de par­te­nariat portant sur l’usage de la marque Orange, l’aide tech­nique et l’achat groupé de maté­riels avec des éco­nomies d’échelle importantes.

En concluant ce par­te­nariat, France Télécom conforte et sou­tient la colo­ni­sation israé­lienne, obs­tacle à la création de l’Etat pales­tinien et à une paix conforme au droit inter­na­tional. Nous demandons à France Télécom de rompre son accord avec Partner, au nom du droit et de la paix.

<span class="caps">BOUTIQUE</span> <span class="caps">PARTNER</span> <span class="caps">ORANGE</span> <span class="caps">DANS</span> <span class="caps">LA</span> <span class="caps">COLONIE</span> D'<span class="caps">ARIEL</span> http://www.france-palestine.org/local/cache-vignettes/L273xH203/orange1-f4dfa.jpg


Vous aussi, vous pouvez pro­tester à votre manière contre ce scandale pendant la semaine nationale du 14 au 21 décembre baptisée
« Orange ne doit pas être complice de la colonisation ! » :

Manifestez :

Des inter­ven­tions sont prévues devant des bou­tiques ORANGE dans toute la France. Pour y par­ti­ciper, joignez les col­lectifs locaux sou­tenant l’initiative

Vous pouvez aussi téléphoner :

• Si vous êtes client d’une ligne fixe Orange : téléphonez au 10 14

• Si vous êtes client d’une ligne mobile Orange ou Orange Open télé­phonez au 39 70

• Si vous n’êtes pas client de Orange : contactez le service com­mercial au 0800.830.800

Interpellez sur Facebook/​Twitter/​autres réseaux sociaux :

• En recherchant « orange » ou « orange France »

Vous pourrez vous exprimer sur la question, en disant par exemple :

  • J’ai appris que FT-​​Orange a conclu un par­te­nariat tech­nique et com­mercial avec une société de télé­phonie israé­lienne Partner. Cette société a des relais télé­pho­niques qui servent à l’armée et aux colons en Ter­ri­toires pales­ti­niens occupés. Ces relais sont de plus fré­quemment implantés sur des terres privées pales­ti­niennes confis­quées à cet effet par l’armée israé­lienne. Elle dispose aussi de bou­tiques à l’enseigne Orange dans des colonies.
  • Je suis scan­dalisé que FT-​​Orange se fasse com­plice d’une entre­prise coloniale !

 

                  source: Repères.....

  • Je vous demande de mettre fin a votre par­te­nariat avec cet opé­rateur israélien.

Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israéliens

Signa­taires : Agir Contre le Colo­nia­lisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alter­native Liber­taire (AL) - Amé­ri­cains contre la guerre (AAW) - Asso­ciation des Tra­vailleurs Magh­rébins de France (ATMF) - Asso­ciation des Tuni­siens en France (ATF) - Asso­ciation France Palestine Soli­darité (AFPS) - Asso­ciation Nationale des Elus Com­mu­nistes et Répu­bli­cains (ANECR) - Asso­ciation pour la Taxation des Tran­sac­tions et pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) - Asso­ciation pour les Jume­lages entre les camps de réfugiés Pales­ti­niens et les villes Fran­çaises (AJPF) - Asso­ciation Répu­bli­caine des Anciens Com­bat­tants (ARAC) - Asso­ciation Uni­ver­si­taire pour le Respect du Droit Inter­na­tional en Palestine (AURDIP) - Cam­pagne Civile Inter­na­tionale pour la Pro­tection du Peuple Pales­tinien (CCIPPP) - Cedetim /​ IPAM - Col­lectif des Musulmans de France (CMF) - Col­lectif Faty Koumba : asso­ciation des libertés, droits de l’Homme et non-​​violence – Col­lectif inter­uni­ver­si­taire pour la coopé­ration avec les Uni­ver­sités Pales­ti­niennes (CICUP) - Col­lectif Judéo-​​Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Col­lectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-​​Denis) - Comité de Vigi­lance pour une Paix Réelle au Proche-​​Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-​​Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confé­dé­ration Générale du Travail (CGT) - Confé­dé­ration pay­sanne - Droit-​​Solidarité - Europe-​​Ecologie /​ les Verts (EE-​​LV) - Fédé­ration des Tuni­siens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédé­ration pour une Alter­native Sociale et Eco­lo­gique (FASE) - Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU) — Gauche Uni­taire (GU)  – Géné­ration Palestine - La Courneuve-​​Palestine - - Le Mou­vement de la Paix - Les Alter­natifs - Les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Inter­na­tionale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section fran­çaise de la Women’s Inter­na­tional League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mou­vement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mou­vement Jeunes Com­mu­nistes de France (MJCF) - Mou­vement Poli­tique d’Education popu­laire (M’PEP) - Nouveau Parti Anti­ca­pi­ta­liste (NPA) - Orga­ni­sation de Femmes Egalité - Parti Com­mu­niste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Com­mu­niste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Par­ti­ci­pation et Spi­ri­tualité Musul­manes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Tra­vailleurs Immigrés Tuni­siens (UTIT) - Union Générale des Etu­diants de Palestine (GUPS-​​France) - Union Juive Fran­çaise pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etu­diants de France (UNEF) - Union syn­dicale Solidaires

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                             source:  www.reperes-antiracistes.org

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 16:19

                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                  MARWAN-BARGHOUTI-copie-1.jpg

 

Quelles initiatives la France est-elle décidée à prendre pour obtenir la libération de Marwan Barghouti ?

 

                  Cécile Cukierman, sénatrice communiste.cukierman.jpg

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