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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 16:45

 

 

 

" Un acharnement inadmissible"

 

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J'apprends avec stupéfaction la décision du procureur de Lyon, intervenue avec cynisme le 31 décembre, de faire appel du jugement de relaxe des cinq de Roanne prononcée le 17 décembre par le tribunal.L'acharnement contre ces cinq syndicalistes, qui refusent d'être assimilés à des criminels soumis au prélèvement ADN, ne cessera donc t-il jamais? C'est inadmissible.

Je demande des explications : qui est responsable d'un tel acharnement? Une chose est certaine : la mobilisation doit reprendre sans tarder pour obtenir leur relaxe totale et définitive et exiger le vote d'une loi supprimant le fichage pour activités syndicales et amnistiant les syndicalistes déjà condamnés. J'assure les cinq de Roanne de ma totale solidarité et de mon entière disponibilité pour mener le combat à leurs côtés jusqu'au bout.
Pierre Laurent

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 13:37

 

Social-Eco - le 2 Janvier 2014

Transport

SNCM : Jean-Marc Ayrault attise la grève
 

Tous les bateaux de la compagnie maritime sont à quai depuis hier. Les marins sont ulcérés de voir le premier ministre entériner une nouvelle étape de la casse de leur outil de travail.

Pas un chat sur les quais d’embarquement à Marseille. En dehors du Danielle-Casanova qui achevait dans l’après-midi une croisière en Méditerranée pour la Saint-Sylvestre, tous les bateaux de la SNCM sont restés amarrés hier. À l’appel de toutes les organisations syndicales (CGT, CFDT, CGC, SAMMM), sauf le Syndicat des travailleurs corses (STC), proche des nationalistes, la grève est, même la direction en convient, « très suivie » : le taux de mobilisation atteint même les 100 % dans certaines catégories de personnel comme les officiers, par exemple. Les marins se prononceront sur la reconduction du mouvement ce jeudi matin à l’occasion d’une assemblée générale.

Dans un courrier adressé à Patrick Mennucci, candidat PS à la mairie de Marseille, et rendu public mardi soir, Jean-Marc Ayrault a promis un apport supplémentaire de 30 millions d’euros de l’État afin de « permettre de couvrir les besoins de trésorerie estimés nécessaires par l’entreprise pour l’année 2014 ». Mais derrière cette ouverture de pure forme, dans un contexte où la délégation de service public accordée au titre de la continuité territoriale entre la Corse et le continent est attaquée par Corsica Ferries et où la compagnie maritime, passablement fragilisée depuis sa privatisation en 2005 sous le gouvernement Villepin, se trouve au bord du dépôt de bilan, le premier ministre réclame des mesures drastiques. Alors que les 2 600 salariés et leurs centaines de collègues licenciés ont déjà payé les pots cassés d’une privatisation au profit exclusif de Walter Butler, Jean-Marc Ayrault demande « la mise en place dans des délais désormais rapides des mesures de redressement prévues par le plan et le pacte social ». « Ces mesures sont l’un des éléments clés du succès de cette stratégie », écrit-il.

Un nouveau coup de poignard

Pour la CGT, largement majoritaire à la SNCM, le courrier du premier ministre ressemble à un nouveau coup de poignard car il confie toutes les clés à Veolia Environnement, la multinationale qui contrôle la compagnie maritime via Transdev, sa filiale commune avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC). « C’est de l’enfumage électoral », estime Frédéric Alpozzo, représentant syndical CGT, qui ajoute qu’avec cette annonce « on revient en arrière de six mois ». « On est en train de demander aux salariés d’accepter de mettre en œuvre des départs volontaires, des réductions de postes donc d’emplois, sans que l’État et les actionnaires respectent leurs engagements industriels, notamment sur la commande de quatre nouveaux navires », dénonce le syndicaliste. Selon Maurice Perrin, le délégué CFE-CGC de la SNCM, les déclarations du premier ministre « cachent en réalité l’abandon du plan 
tel qu’il a été voté par l’ensemble des actionnaires ». Ce programme prévoyait notamment des suppressions de postes sans départs contraints, mais aussi des investissements dans la flotte avec une commande de quatre nouveaux navires aux chantiers navals de Saint-Nazaire. « Veolia et Transdev ne doivent pas avoir droit de vie et de mort sur la SNCM », s’insurge encore le responsable syndical en regrettant que le gouvernement « reporte sine die toute recherche d’un actionnariat futur ».

Pour permettre une sortie de Veolia Environnement du capital de la SNCM, les syndicats ont pourtant une solution : ils appellent à la mise en place d’un « actionnariat public d’intérêt général » avec la Caisse des dépôts et les collectivités, aux côtés de l’État (25 %) et des salariés (9 %). La proposition permettrait de ne pas ajouter au cataclysme social pour la compagnie maritime une mise en péril des chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Elle a été appuyée, il y a quelques jours, dans un courrier adressé à Jean-Marc Ayrault et signé par huit élus communistes des Bouches-du-Rhône et de Corse (dont Gaby Charroux, député maire de Martigues, Isabelle Pasquet, sénatrice des Bouches-du-Rhône, Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, Jean-Marc Coppola, vice-président de la région Paca) : ils réclament une table ronde avec les représentants de toutes les collectivités locales qui pourraient s’engager dans le projet, mais jusqu’ici, le premier ministre fait la sourde oreille.

La direction de la SNCM va porter plainte contre Corsica Ferries. "Nous allons engager une procédure contre Corsica Ferries. Nous considérons qu'il y a une distorsion de concurrence, et que nous ne travaillons pas avec les mêmes règles", a indiqué Pierre Jaumain, porte-parole de la compagnie. Cette annonce fait suite à une assemblée générale dans la matinée à Marseille au siège de la société, au cours de laquelle les syndicats ont demandé à la direction de reprendre à son compte cette plainte déjà déposée par la CGT-marins auprès de la Commission européenne. Le syndicat majoritaire avait indiqué le 20 décembre avoir saisi la Commission européenne "pour aide d'Etat illégale aboutissant à des pratiques anticoncurrentielles", en référence à une "aide sociale directe" aux passagers d'environ 180 M EUR dont aurait bénéficié depuis 2002 la société privée Corsica Ferries.

 

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 13:24

 

source:Bernard Lucchetti

30 Dec

Joyeux anniversaire les cocos !!

Il y a 93 ans naissait le Parti Communiste Français.

 

 

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A tous les communistes, à ces militants sincères, dévoués, à ces femmes et ces hommes qui jugent que le partage, la justice, la fraternité, l'égalité sont des valeurs d'avenir, à celles et ceux qui pensent que l'on peut et que l'on doit changer le monde, qu'il y a suffisamment de richesses  pour ne plus laisser mourir des gosses de faim.

A celles et ceux qui, aux heures les plus sombres comme les plus glorieuses, sont restés fidèles à l'idéal révolutionnaire.

A celles et ceux qui, aujourd'hui, contre l'idéologie dominante, rejoignent ce Parti pour prendre leur place dans le combat transformateur...

 

Joyeux Anniversaire !!!!!!!!!!!!!!

 

 

 

Et en cadeau :

 

Du Poète à son Parti

Mon parti m'a rendu mes yeux et ma mémoire
Je ne savais plus rien de ce qu'un enfant sait
Que mon sang fût si rouge et mon coeur fût français
Je savais seulement que la nuit était noire
Mon parti m'a rendu mes yeux et ma mémoire

 

 

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Mon parti m'a rendu le sens de l'épopée
Je vois Jeanne filer Roland sonne le cor
C'est le temps des héros qui renaît au Vercors
Les plus simples des mots font le bruit des épées
Mon parti m'a rendu le sens de l'épopée

 

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Mon parti m'a rendu les couleurs de la France
Mon parti mon parti merci de tes leçons
Et depuis ce temps-là tout me vient en chansons
La colère et l'amour la joie et la souffrance
Mon parti m'a rendu les couleurs de la France

LOUIS ARAGON «La Diane Française» 1944

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 11:35

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Virgilio Peña, en 2008

  le 2 Janvier 2014

Républicain espagnol et communiste, Virgilio Peña a cent ans aujourd'hui

Chronique de Jean Ortiz. Humble ouvrier agricole andalou, Virgilio est devenu un "héros" malgré lui, une "estrella" (une star) dit-il en pouffant de rire, grâce à son épopée et au documentaire Rouge miroir (Dominique Gautier et Jean Ortiz). La télé publique andalouse l'a programmé à plusieurs reprises. Le centenaire a une allure, un humour, une verve, une mémoire de jeune homme. Et des idéaux intacts."Toute ma vie j'ai été communiste. Et j'en suis fier."

Virgilio est né le deux janvier 1914, d'un père ouvrier agricole et d'une mère vendeuse de "churros", dans un village emblématique de la province de Cordoba: "Espejo" (en français: "miroir", cela ne s'invente pas), village à la blancheur rebelle, inondé d'oliviers et dominé par le château de la duchesse.
Son père, autodidacte, l'appela Virgile, du nom du poète latin qu'il lisait le soir, couché sur la paille. Lors du soulèvement paysan de 1918, la garde civile le tabassera jusqu'à le laisser "estropié". Il en mourra. Les reîtres bruleront ses livres (Virgile, Hugo...) sur la place du village.
Très jeune, Virgilio Peña (en espagnol, la "peña", c'est le rocher, cela ne s'invente pas non plus) adhère à la Jeunesse communiste, qui prône "la revolucion social".

Lorsque le 14 avril 1931 est proclamée en Espagne la République, le jeune ouvrier agricole ("jornalero") hisse le drapeau républicain au balcon municipal, "paseo de las Calleras". La République puis le Front populaire améliorent la vie, les conditions, jusque là esclaves, de travail des millions de "sans terre de l'époque". Même si la réforme agraire reste timide...Timide mais insupportable pour les grands propriétaires, les "caciques", l'oligarchie, l'Eglise, l'armée, la banque...

Lorsque le coup de force fascisant (le 18 juillet 1936) ensanglante le pays, le milicien Virgilio participe à la défense de son village andalou, puis rejoint le "bataillon Garcés". Il est aux premières lignes des combats acharnés de Pozoblanco, Villa del Rio, Lopera... L'intervention massive de Hitler et Mussolini, et l'hostilité antirépublicaine des gouvernements anglais et français, vinrent à bout de l'armée populaire.
La suite est connue. Internement honteux dans les camps, appelés "de concentration", du gouvernement Daladier et de la Troisième République: Barcarès et Saint-Cyprien.

En vidéo : un extrait de Rouge miroir de Dominique Gautier et Jean Ortiz

Envoyé à Bordeaux, Virgilio trime dans les vignobles puis à la construction de la "base sous-marine" allemande. Dès le début de 1942, il fait partie des premiers groupes de résistants. Le 19 mars 1943, il est arrêté et torturé par la police française puis livré aux nazis, qui le déportent en septembre 1943 à Buchenwald (matricule 40843), triangle rouge des "terroristes". Dans cet enfer, il organise la résistance du petit groupe d'Espagnols, et partage le même Block que Jorge Semprun. "Le 11 avril 1945, je suis né pour la deuxième fois. La résistance intérieure libère le camp, avant l'arrivée des Américains". Il en sort, la peau sur les os, en juin 1945, et rejoint Pau où il continue le combat antifranquiste avec ces camarades espagnols et français.

A cent ans, le jeune communiste Virgilio ne manque aucune manif, toujours un bon mot de "chispa" andalouse aux lèvres. Il y a des hommes "imprescindibles" (indispensables).

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 11:11

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60 000 postes d’enseignants promis … à peine plus de 5000 trois ans plus tard

                                                        

Après les retraites, la TVA, le CICE, l’ANI, … voilà une nouvelle promesse du candidat Hollande qui part en fumée.

Les 5 années de gouvernement de droite sous la présidence Sarkozy avaient saigné notre système éducatif. La politique de la RGPP (révision générale des politiques publiques) avec l’annonce populiste du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, a fortement contribué à la ruine de nos services publics. Les conséquences en ont été diverses et variées allant de la privatisation au ralentissement des services en passant par les techniques managériales les plus dures pour combler le manque de personnel. Dans les services publics de santé, on assiste à des périodes d’attente allongées, des personnels en sous effectif poussés à combler les manques par une présence prolongée. La fatigue et le manque de personnel ont des répercussions directes sur la prise en charge des patients. Ces régressions touchent directement la qualité des services de santé. On constate les mêmes effets dans la police ou les services d’urgence.

Pour l’éducation, le bilan est tout autant alarmant. Au total, en 5 ans, ce sont 77 000 postes qui ont été supprimés. Les conséquences sont multiples et engendre une dégradation de la qualité de l’enseignement dans notre pays. Parmi les plus graves : augmentation du nombre d’élèves par classe, fermetures massives des écoles rurales et de proximité au profit de regroupements et de grosses structures, les élèves en difficulté ou en situation de handicap ne sont plus ou peu pris en charge, le remplacement des professeurs absents est compromis, les élèves tardent à voir venir l’enseignant remplaçant en cas de longue maladie ou de congé maternité, … autant de points mis en place au cours de plusieurs dizaines d’années pour faire progresser notre système éducatif et sacrifiés en 5 ans de politique réactionnaire et libérale.

Hollande, en campagne présidentielle, avait annoncé remettre 60 000 postes d’enseignants sur le quinquennat. La promesse ne couvrait même pas la casse du précédent gouvernement. Comme à l’habitude des socialistes, il ne s’agit pas d’un progrès social mais de limiter la casse ou plutôt d’organiser une casse plus étalonnée.

Ayrault et Peillon annonçaient en grande pompe une priorité sur le primaire. Comment s’est-elle concrétisée ?

  • En premier lieu, l’annonce d’une grande réforme des rythmes scolaires. Nous aurons droit à une réformette pesant sur les collectivités et les enseignants. Les effets sur l’enseignement ne sont pas concluants dans les mairies où elle est appliquée à la rentrée 2013, quand ceux-ci ne sont pas directement négatifs. Aucun progrès n’est noté pour notre système éducatif, les régressions sont multiples, le coût pour l’État est minime (notre article sur cette réforme). Il ne s’agit en réalité que d’une publicité pour le gouvernement socialiste au frais de la population et qui tourne au bras de fer avec les parents, les enseignants et les élus locaux. Pour tenter d’acheter la paix sociale, Peillon ira même jusqu’à octroyer une subvention exceptionnelle à la FCPE (principal fédération des parents d’élèves) de 150 000 euros. Au passage, le gouvernement aura aussi voté une réduction de l’encadrement des activités péri-scolaires pour rendre la réforme plus « gérable » par les communes.
  • Une annonce récente vient d’être faite visant à réduire le nombre d’heures de présence élèves pour les enseignants en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Valable uniquement pour le second degré dans un premier temps, le gouvernement s’est vu forcer d’y consentir aussi pour le premier degré sous la pression des organisations syndicales. Peillon avait aussi tenté d’augmenter le nombre d’heures de présence élèves pour les professeurs en classe prépa. Ces deux reculs du gouvernement sont aussi dûs à la crainte de convergence des luttes dans le domaine de l’éducation. L’ensemble du système éducatif aurait alors pu s’opposer massivement et conjointement à un gouvernement déjà fragilisé. Il y a fort à parier que cela n’est que partie remise pour les socialistes.
  • Enfin, la question du recrutement des enseignants. Si le gouvernement ne pouvait pas se permettre de revenir totalement sur sa promesse électorale, on est en revanche très loin du compte et des 60 000 postes promis. À la rentrée 2013, ce ne sont que 3046 postes qui ont été créés. À la rentrée 2014, le solde net sera de 2355 postes, donc déjà en recul par rapport à 2013.  Ces chiffres sont aussi à mettre en parallèle avec les 30 000 nouveaux élèves attendus à la rentrée 2014, à la baisse du taux horaire dans l’enseignement en éducation prioritaire et à un total de 840 000 enseignants en France. Au final, il est probable que ce recrutement (moins de 0,5% du total) ne suffise pas à faire face à ces variables et engendrent de nouvelles augmentations d’effectif dans les classes.

Peillon a déjà annoncé qu’il repoussait la carte scolaire après les élections municipales, ce qui n’augure rien de bon. Ce calendrier obligera les équipes pédagogiques et les administrations à gérer dans l’urgence les changements imposés.

Comme à son habitude (depuis son arrivée au pouvoir et chaque fois qu’il l’a eu), le gouvernement socialiste annonce des réformes progressistes qui cachent en fait des régressions dans la continuité des gouvernements précédents.

Ne nous leurrons pas et n’attendons rien des politiques opportunistes en place. Seul un rapport de force concret pourra permettre de stopper les reculs sur nos acquis. Seule l’organisation des masses peut permettre l’établissement de ce rapport de force. Et seules des positions de ruptures avec les institutions actuelles peuvent permettre de créer cette organisation dans des perspectives de changement de société.

 la Section PCF de Saint-Quentin

 

 Parti Communiste Français-St-Quentin 02
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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:33

 

 

 

 

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:27

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:17

 

 

 

 

 

 

 SOURCE:Sky Coco

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:08

 

La transition festive qui marque la fin de l’année et le commencement de la nouvelle année est généralement propice au bonheur partagé, éclairé par le sourire des enfants. La Corse est ainsi terre de tradition mais elle est aussi, hors parenthèse de fin d’année, une terre où les inégalités ne cessent de se creuser.

Les contradictions s’aiguisent au constat de cette réalité.

La victoire des indignés d’Air France nous réjouit au moment même où l’avenir des 3000 salariés de la CMN et de la SNCM est menacé par la logique ultralibérale de la Commission européenne et la dernière procédure des dirigeants de la Corsica Ferries visant à obtenir plus de low cost en détruisant la délégation de service public.

Chômage, précarité, vie chère et pauvreté sont le lot quotidien d’un cinquième de la population insulaire dont le revenu mensuel est inférieur aux 977 € du seuil de pauvreté. Se projeter dans le futur avec de telles conditions de vie, dans un tel contexte de casse de l’emploi, nourrit forcément le pessimisme.

Garder espoir est à contre courant mais c’est justement dans l’interaction de ce sentiment et de l’action populaire lui donnant traduction que l’émergence du changement se construit. 2013 a vu disparaître deux grands dirigeants politiques qui ont su dans leurs combats donner du sens à cette ambition humaine sans cesse renouvelée et de portée civilisatrice.

Hugo Chavez et Nelson Mandela ont tous deux porté les espoirs de leurs peuples avec intelligence et détermination, non comme des guides, mais avec suffisamment de lucidité pour mesurer la capacité à se régénérer du système capitaliste et lui opposer une mobilisation de masse fondée sur l’amélioration des conditions de vie des plus démunis et exploités.

« Le bonheur est une idée neuve en Europe » dira Saint Just dans le rapport précédant l'adoption des Décrets de ventôse dont l’objet était de transférer aux miséreux les biens confisqués aux « ennemis de la Révolution ». Il s'agissait de procéder à une juste redistribution de la richesse nationale. Aujourd’hui, cela implique toujours la contribution des gros détenteurs de patrimoines mais aussi des institutions financières dont l’appétit spéculatif ronge l’économie mondiale, déstabilise les équilibres géopolitiques, fragilise l’environnement...

Pour ces raisons, 2014 sera une année de luttes sociales et populaires auxquelles les communistes contribueront de toutes leurs forces et leurs choix privilégiant l’Humain d’abord.

A tutti, Pace e Salute

Michel Stefani

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 14:45

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