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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:56

 

 

 

 

                                                                                 CHAVEZ-MEETING.jpg

                                               source: RevolsocialAda(facebook)

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:49

 

 

Hollande/PS-EELV : Le changement c'est pour quand ?

 
Voilà ce que François Hollande, alors candidat à la primaire socialiste, annonçait en 2011 :

Il ne saurait imaginer qu'une seule voix de son camp aille à "la règle d'or" d'équilibre budgétaire que Nicolas Sarkozy presse l'opposition d'adouber. -> Le fameux traité qu'il devait renégocier.

"Je n'imagine pas qu'il y ait un socialiste qui puisse voter une règle d'or qui n'a aucune consistance et qui est prévue pour 2013, donc pour moi le débat est tranché", affirme-t-il.

Pour François Hollande, le débat sur une "règle d'or" selon lui "déjà dépassée" devra être tranché à la présidentielle. "Il n'y a aucune urgence à la faire voter puisqu'elle ne vaut qu'à partir de 2013. Raison de plus pour que chacun des candidats à la présidentielle dise ce qu'il va faire devant les Français pour redresser les finances publiques", dit-il.

Mais aujourd'hui en octobre 2012, le PS votait la règle d'or et le TSCG de Sarkozy .

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE77G0FC20110817
 
                                              source:N.Maury
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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:15

 

  ARAGON.png

 

 

Les ayants droit de Louis Aragon ont assigné le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, à qui ils reprochent notamment d’avoir contrefait le titre d’un poème pour désigner son courant au sein du PS, "La Rose et le Réséda", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L’héritier d’Aragon Jean Ristat, et les éditions Robert-Laffont, qui a les droits d’exploitation, demandent au total environ 90.000 euros, selon la même source, confirmant une information de l’Express.
La marque "La Rose et le Réséda" avait même été déposée, mais a été retirée depuis, selon la même source.
Paru sous l’Occupation, en 1943, et figurant dans le recueil "La Diane française", le poème "La Rose et le Réséda" a été dédié par Louis Aragon à quatre résistants croyants ou pas (Gabriel Péri, Estienne d’Orves, Guy Môquet et Gilbert Dru). Il commence par les vers : "Celui qui croyait au Ciel, Celui qui n’y croyait pas...".

(11 Octobre 2012 )

 

                                       source: "Assawra"

 

Écoutez le texte d’Aragon : www.Assawra.Info/aragon.htm

***

                                                                     

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:54

Transports maritimes Corse / Continent: Après la DSP et la rencontre à Matignon, la CGT communique:

                                                 DÉCLARATION COMMUNE

                                                           > CGT SNCM MARINS, SEDENTAIRES, OFFICIERS.

                                   > CGT CMN.

                                   > CGT REGION CORSE.

                                   > CGT REGION PACA.

 

     source: J.P. Graziani

 

             Le 11 octobre 2012

Le 5 octobre 2012, sur proposition du Président socialiste de l’Exécutif de Corse, Paul GIACOBBI, une majorité de l’Assemblée territoriale de Corse dite de gauche et républicaine (Le Groupe Démocrates, socialistes et radicaux avec le Groupe Gauche Républicaine et le Groupe UMP, Rassembler pour la Corse), a adopté la prochaine Délégation de Service Public la plus réduite et dérèglementée qui ait jamais existé, au détriment des compagnies de Service Public, partenaires historiques, CMN et SNCM et de leurs salariés.

- Suppression des services des deux Car Ferries, DANIELLE CASANOVA et NAPOLEON BONAPARTE, fleurons de la SNCM et plus gros pourvoyeurs d’emplois avec près d’un demi million de passagers transportés en 2011 entre Marseille et la Corse.

-Réduction au strict minimum des capacités fret et passagers pour remporter le prochain appel d’offres en Délégation de Service Public sur le principe du moins disant.

- Non extension de la DSP au port de Toulon afin d’arrêter la mise en concurrence des deux ports par la compagnie italienne «Low Cost » Corsica Ferries durant les meilleures périodes et les meilleurs trafics au détriment de l’argent Public, de l’emploi, des usagers, de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de la sécurité ; Et ce malgré, les préconisations de la mission parlementaire rendues en mai 2010 et la lettre du Ministre des Transports UMP, Thierry MARIANI en avril 2012 renforcée par celle du Ministre des Transports et de l’économie maritime Socialiste, Frédéric CUVILLIER, du 21 septembre 2012.

Il faut dire que la réouverture d’une ligne par la SNCM, hors Délégation de Service Public, entre Toulon et la Corse pour le transport du fret, a bien aidé à la décision les élus de la Collectivité Territoriale de Corse, sous couvert du droit et de la rentabilité inventée de la ligne (Déclaration de M. ANTOINE SINDALI ancien Président de l’OTC, lors de la session du 28 septembre 2012 et non démentie par la SNCM).

Or, lors du Comité d’Entreprise du 4 octobre 2012, à la veille du vote de l’Assemblée Territoriale de Corse la direction de la SNCM a présenté un déficit de la ligne de 9,7 Millions d’euros sans subvention, dans les conditions actuelles de la concurrence, du remplissage en fret et passagers et des tarifs à pertes pratiqués.

- Ainsi les lignes entre Toulon, Nice et la Corse sont offertes sur un plateau dans les conditions actuelles, à Corsica Ferries et les compagnies délégataires du Service Public, CMN et SNCM, vont donc continuer à être écrémées durant les meilleures périodes et sur les meilleurs trafics au détriment de l’emploi, des usagers, de la sécurité et de l’environnement.

- Dans ce droit fil, au nom de la rigueur budgétaire après avoir dilapidé, et ça continue, les fonds publics de la solidarité nationale sans contrôles et sans limites au profit de Corsica Ferries, l’âge des navires est déplafonné jusqu’à 30 ans en Délégation de Service Public et sans limites hors DSP.

Quel bel exemple de transition écologique et de relance industrielle pourtant promises par le Président de la République, M. François HOLLANDE !!!

 

L’ETAT DOIT GARANTIR L’AVENIR DU SERVICE PUBLIC MARITIME DE CONTINUITE TERRITORIALE ENTRE LE CONTINENT ET LA CORSE AVEC LA PERENNITE DES COMPAGNIES PARTENAIRES HISTORIQUES CMN ET SNCM AU SERVICE DE L’EMPLOI ET DES USAGERS

 

                                                    source: J.P. Graziani

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:40

 

A la télévision, sur France 2, le présentateur, M.Pujadas, s'est bien gardé de s'étendre sur le vote des députés communistes : à l'entendre, il y aurait eu une touchante quasi - unanimité pour approuver ce texte de capitulards (droite et social-démocratie, même combat???), au point qu'on pouvait se demander: "Mais qu'est-ce qu'ils ont voté, les camarades?

   Ci-dessous l'explication de vote  présentée par A. Chassaigne: u-cursinu-rossu.jpg

 

 

 

                                                                                                                  U Cursinu Rossu

                                                               drapeau rouge agité

André CHASSAIGNE

Député du Puy-de-Dôme

 

Pt européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance

mardi 9 octobre 2012 – 1ère séance

 

Explication de vote

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, tout au long du débat sur ce traité de l’austérité, le Gouvernement a balayé, d’un revers de la main ou par des raisonnements fallacieux, nos arguments justifiant le rejet de ce texte. Toutefois, nous restons convaincus – et vous n’avez pas réussi à nous démontrer le contraire – que l’adoption de ce traité ne résoudra pas la crise économique, financière et sociale en Europe. Elle ne fera que l’exacerber, et à quel prix pour notre souveraineté !

Je reprendrai donc ici les réponses les plus emblématiques qui nous ont été faites car je veux tenter, une ultime fois dans cet hémicycle, d’éclairer nos collègues qui hésitent encore, à quelques minutes du scrutin, ou qui se sont trop vite résignés à respecter les consignes partisanes.

Concernant notre demande de référendum, les arguments que vous nous avez opposés, monsieur le ministre des affaires européennes, relèvent de la mauvaise foi.

Ils n’ont aucune valeur juridique. Vous nous dites : «On ne peut pas organiser un référendum chaque fois qu’un sondage montre que les Français le souhaitent.» C’est une évidence. Vous savez bien qu’il ne s’agit pas de cela.

Si nous demandons un référendum, c’est parce que ce traité est fondamental : notre pays ne pourra plus décider seul de ses choix économiques et devra se soumettre aux consignes des fonctionnaires de Bruxelles.

Ne croyez-vous pas que, dans pareil cas, le peuple a son mot à dire, qu’il a le droit de décider s’il souhaite ou non que ses institutions démocratiques soient démantelées pour confier leurs compétences politiques à des institutions techniques qui échappent à tout contrôle démocratique ?

Pour refuser de consulter le peuple, vous vous appuyez sur le Conseil constitutionnel, qui a rendu une décision politique en jugeant qu’il n’y avait pas d’abandon de souveraineté. Pourtant, et malgré cette décision, la Constitution vous autorise à organiser ce référendum puisqu’elle dispose, en son article 11, que «Le Président de la République […] peut [...] soumettre au référendum tout projet de loi [...] tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions».

Si vous ne le faites pas, ce n’est donc pas pour des raisons juridiques ou constitutionnelles, mais parce que vous craignez un vrai débat démocratique.

C’est le verdict du peuple qui vous fait peur !

Vous n’avez certainement pas tort car ce débat mettrait en évidence que le pseudo-pacte de croissance n’est qu’un rideau de fumée.

Il a été mis en avant par le Président de la République pour faire passer la pilule du traité de l’austérité signé par Nicolas Sarkozy. Son niveau est tellement faible face à l’ampleur des pactes d’austérité, tellement ridicule face aux efforts qui ont été consentis pour sauver les banques ! Il ne fait que reprendre des projets déjà engagés. Pire encore, son volet dédié à la croissance est soumis à des contraintes, écrites noir sur blanc, aussi «austéritaires» qu’ultra-libérales : casse du code du travail, ouverture à la concurrence des secteurs du transport et de l’énergie, mise à mal de notre système de retraite.

Enfin, j’en terminerai par votre argument massue.

Il a été notamment mis en avant par notre présidente de la commission des affaires étrangères : «Ce traité n’ajoute pas grand-chose aux règles en vigueur et au droit européen existant. Il n’y a donc pas lieu de nous affoler.»

En quelque sorte, chers collègues, ce traité serait un couteau sans manche qui aurait perdu sa lame ! Mais si ce n’est rien, pourquoi en passer par la solennité d’un traité et par une loi organique ? Cette banalisation des enjeux ne traduirait-elle pas plutôt une prise de conscience, celle que les plaidoyers en faveur de l’austérité ont de plus en plus de mal à passer, et surtout auprès des électeurs de gauche, et sans doute dans les rangs mêmes de la majorité ?

Mes chers collègues, il faut refuser cet acharnement à persévérer dans l’erreur, refuser de croire que seules des politiques d’austérité peuvent réduire les déficits et relancer la croissance.

L’austérité n’entraîne que la récession, et ne peut que plonger les économies européennes dans le cercle vicieux de la crise, aux dépens des peuples.

Et quelle terrible erreur de penser que l’austérité nous met à l’abri des attaques des marchés financiers ! Elle va au contraire, et vous le savez bien, renforcer leur tutelle au prix de l’abandon de toutes les grandes avancées sociales du siècle précédent et du dessaisissement démocratique des citoyens et des peuples.

Les députés du Front de gauche voteront résolument contre ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 19:17

 

 

  lvres en ligne 1027

 

 

 

 

Israël/Palestine - Du refus d’être complice à l’engagement

 

Israël/Palestine - Du refus d’être complice à l’engagement
de Pierre Stambul
Editions Acratie
600 pages – 25 euros
A paraître en Novembre 2012

Souscription : 20 euros en souscription (port compris)
Chèque à l’ordre d’Acratie (Acratie, l’Essart, 86310 La Bussiere)

**

Entre Mer Méditerranée et Jourdain, Palestiniens et Israéliens sont en nombre sensiblement égal. Mais les Israéliens possèdent tout : les richesses, la terre, l’eau, les droits politiques. La Palestine est volontairement étranglée et sa société est détruite. L’inégalité est flagrante et institutionnelle.
Il faut dire les mots pour décrire ce qui est à l’œuvre : occupation, colonisation, apartheid, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, racisme. La majorité des Israéliens espèrent qu’à terme, les Palestiniens deviendront des indigènes marginalisés incapables de défendre leurs droits.
Les gouvernements israéliens s’acharnent à fragmenter la Palestine en des entités aux statuts différents : Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, Palestiniens d’Israël, réfugiés…
Comment un État colonialiste peut-il se revendiquer du passé quand les Juifs étaient les parias de l’Europe ? L’idéologie sioniste est au cœur de ce processus. Le sionisme n’est pas seulement militariste, raciste, colonialiste ou pro-impérialiste. Il a contribué à une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. Le sionisme est au départ une idéologie de la séparation proclamant que Juifs et non-juifs ne peuvent pas vivre ensemble. Dans l’État juif, les non-juifs sont des étrangers dans leur propre pays.
Il n’y aura pas de paix si on ne la fonde pas sur l’égalité des droits dans tous les domaines. Il n’y aura pas de paix sans une rupture avec le sionisme ou un dépassement de cette idéologie. Le sionisme n’est pas seulement criminel pour les Palestiniens, il est suicidaire pour les Juifs.

Pierre Stambul, est né en 1950, professeur de mathématiques retraité. Il est juif tout en étant athée et antisioniste. Son judaïsme est principalement issu du souvenir du génocide nazi. Parents résistants dans la MOI. Mère dont la famille a été exterminée. Père qui fut dans le groupe Manouchian et a été déporté à Buchenwald.
C’est au nom de ce judaïsme qu’il milite depuis 2002 dans l’Union Juive Française pour la Paix pour les droits du peuple palestinien et pour une paix au Proche-Orient fondée sur l’égalité et la justice.

  source: "Assawra"

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 12:41

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

  

Syrie : la troisième armée

mercredi 10 octobre 2012

Des dizaines de corps brûlés dans un double attentat-suicide à la voiture piégée, devant le siège des services de sécurité de l’armée de l’air, près de Damas. La veille, c’était le quartier général de la police qui était visé par une attaque. Les images de ces attentats, devenus quasiment quotidiens en Syrie, ne sont pas sans rappeler la tragédie irakienne. Le régime syrien, qui ne cesse depuis le début de la révolte populaire d’accuser des "groupes terroristes" de vouloir semer le chaos dans le pays, aurait-il raison ? Ces attaques ne seraient pourtant pas l’oeuvre des déserteurs de l’Armée syrienne libre (ASL), engagée depuis un an dans une lutte sans merci contre le pouvoir syrien.

Le double attentat de Damas a été revendiqué lundi soir par le Front al-Nosra (Front de défense du peuple syrien), un groupe djihadiste lié à al-Qaida, qui affirme être derrière la majorité des attaques ciblant depuis un an les intérêts du régime. Selon le communiqué du groupe, publié sur Facebook, "un véhicule bourré de neuf tonnes d’explosifs (...) a détruit l’immeuble" des services de renseignement puis un autre kamikaze "a fait sauter (une) ambulance transportant une tonne d’explosifs qu’il conduisait pour détruire le reste de ce siège et tuer les survivants".

Fondée en septembre 2011, juste après le massacre de Hama, l’organisation réunit exclusivement des Syriens qui se réclament de la mouvance salafiste djihadiste. "Spécialisée dans les opérations-suicides, elle se focalise sur la colonne vertébrale du régime syrien : les renseignements militaires", souligne l’islamologue Mathieu Guidère (1). Le groupe, qui ne compterait pas plus de quelques centaines de membres, se démarque en ce sens des autres déserteurs de l’Armée syrienne libre, dont il fustige l’inefficacité.

"S’ils visent systématiquement des cibles militaires, ils frappent des zones habitées et infligent d’importants dommages collatéraux chez les populations civiles", précise Thomas Pierret (2), maître de conférences en islam contemporain à l’université d’Édimbourg. "Contrairement aux autres groupes, ils n’arborent pas le drapeau de la révolution syrienne, mais celui, noir à calligraphies blanches, symbole du djihadisme mondial. Ce genre d’attaques-suicides leur apporte une certaine visibilité ainsi qu’un prestige, plus important que leur force réelle", ajoute le spécialiste

Face à l’absence de réponse internationale au drame syrien, cette aide inespérée apportée à la révolution syrienne impressionne. "Ainsi, le Front al-Nosra peut espérer recruter d’autres combattants au sein de la population", note Thomas Pierret. "Leur grande force, c’est qu’ils n’ont pas peur de mourir", assure à l’AFP Jamal Addine Ibrahim, chef d’une brigade de l’ASL à Alep. "L’autre jour, nous étions sous le feu d’un sniper. Un moudjahid a foncé à découvert jusqu’au pied de l’immeuble, est rentré dedans et l’a abattu. Aucun de mes hommes ne peut faire ça. Je viens ici pour mourir, a-t-il dit en riant", ajoute le responsable rebelle.

"Le Front al-Nosra est fabriqué par le régime syrien lui-même, pour diaboliser l’Armée syrienne libre", assure, au contraire, au Point.fr, Fahad al-Masri, porte-parole du commandement conjoint de l’Armée syrienne libre de l’intérieur. "Le régime syrien a libéré 5 000 prisonniers, en majorité des membres d’al-Qaida et du parti Al-Tahrir, à condition de collaborer avec lui", ajoute le porte-parole. De là à viser ses propres services de sécurité ? "Déjà affaibli, ce régime est prêt à tout pour diaboliser la révolution", souligne Fahad al-Masri. Outre le Front al-Nosra, les Syriens ont récemment vu émerger sur d’autres combattants, cette fois étrangers.

"Des salafistes armés sont arrivés en provenance du Maghreb, du Pakistan et de l’Afghanistan, pour mener le djihad", affirme Mathieu Guidère. Parmi eux figureraient également des djihadistes français. Réunis par nation au sein de "sections" d’environ 80 personnes, ils seraient aujourd’hui 3 000. Un nombre toutefois minime face aux 350 000 soldats de l’armée syrienne, et au 30 000 combattants de l’ASL. Si les déserteurs bénéficient de livraisons limitées d’armes, de la part du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ce n’est pas le cas des djihadistes.

"L’Arabie saoudite ne soutient que ceux qui s’inscrivent dans un cadre national syrien, souligne Thomas Pierret. Le rêve saoudien serait de favoriser en Syrie l’émergence d’un régime militaire, sunnite et conservateur, pour ainsi garantir le statu quo dans la région." Le royaume Saoud n’a pas oublié qu’il y a dix ans à peine il était secoué par la menace djihadiste. "Le royaume craint que, s’il renaît en Syrie, le djihad global n’atteigne vite Riyad." "Le cas Ben Laden leur a servi de leçon", renchérit de son côté Mathieu Guidère. Toutefois, d’après l’islamologue, l’intérêt de l’Arabie saoudite se situerait surtout dans la guerre par procuration qu’il mène contre l’Iran.

"L’axe sunnite Arabie saoudite-Qatar-Turquie affronte en Syrie l’axe chiite composé par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, explique l’islamologue. Le but de Riyad est d’attirer ses adversaires en territoire syrien." Et cela fonctionne. Le soutien total de Téhéran à son seul allié arabe de la région ne fait plus aucun doute. Livraisons massives d’armes, envoi de forces terrestres, soutien logistique et formation des soldats, la République islamique met tout en oeuvre pour ne pas voir se briser 30 ans de politique étrangère. Elle a récemment enregistré le soutien de combattants chiite en provenance du Liban.

"Nous avons capturé 13 soldats libanais du Hezbollah à Homs, affirme Fahad al-Masri. Ils ont été profondément embrigadés et croient réellement à un complot en Syrie." D’autre part, l’ASL détient toujours les 48 officiers iraniens, appartenant à la brigade al-Qods des Gardiens de la révolution (armée idéologique de Téhéran, NDLR), qu’elle avait capturés en août à Damas. "Nous refusons de libérer ces Iraniens avant de définir nos conditions, prévient le porte-parole de l’ASL. Si les Iraniens ne les appliquent pas, certains de leurs compatriotes, qui assassinent notre peuple, vont bientôt décrocher leur passeport pour l’enfer."

(10 Octobre 2012 - Armin Arefi)

(1) Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse-II, auteur de Printemps islamiste (éditions Ellipses).
(2) Thomas Pierret, auteur de Baas et islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas (PUF, 2011).

site "Assawra"

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 11:59
 
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                          Adaptation d'une précision  de Omma.com

 

 Jean-François Copé, qui navigue dans des eaux de plus en plus brunes, l'a assuré: de jeunes enfants se seraient fait "arracher" leur pain au chocolat à la sortie de l'école par des "voyous" musulmans au motif «qu'on ne mange pas au ramadan».(ceci s'adresse aux seuls musulmans, naturellement!)

 

Il se trouve que depuis deux ans, le jeune musulman du mois lunaire de  ramadan tombe en plein été.

Pour les gens un peu informés-ce qui n'est pas le cas, semble-t-il de J.F Coppé, l' été, en France métropolitaine, c'est la période des grandes vacances  pour de jeunes enfants, qui sont donc des élèves.

 Pour les ignorants, dont J.Coppé, qui aspire pourtant à s'exprimer au nom de tous les français de quelque confession que ce soit, précisons, en plus, que  c'est à la puberté que l'on commence à jeûner...et donc les jeunes enfants... 

                                                                                                    U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu.jpg
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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 15:37

 

 

 

 source: vendémiaire 

                                                                            

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 15:33

PCV psuv 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

« La victoire de Chavez est également la victoire de tous les peuples d'Amérique latine ».

 

Ce commentaire du président bolivien Evo Morales souligne l'enjeu du scrutin présidentiel vénézuelien du 7 octobre, dépassant le sort même de la seule République bolivarienne du Vénézuela.

 

Avec 54,8% des voix, soit 7,8 millions de suffrages exprimés, Hugo Chavez devance assez nettement le candidat unitaire de l'opposition, Henrique Capriles Radonski qui obtient 44,55% des voix, soit 6,3 millions de votes.

 

Jamais élection n'a été aussi polarisée, réduite à deux blocs antagonistes. Chacun des partis se positionnant dans les coalitions formées par les deux principaux candidats. Le « Pôle patriotique » autour d'Hugo Chavez face à la Coalition pour l'unité démocratique (Mesa de la unidad democratica/MUD)

 

La défaite d'une coalition contre-révolutionnaire et libérale, rassemblant de l'extrême-gauche à l'extrême-droite

 

Comme lors des législatives 2010, l'opposition est parvenue à rassembler sous la bannière du MUD une coalition hétérogène mais unie dans un même objectif contre-révolutionnaire, et une volonté commune de faire tomber Chavez.

 

Une coalition d'une vingtaine de partis, allant de forces gauchistes anti-communistes (LCR-La causa radical, Bandera roja) jusqu'à la droite dure (La Justice d'abord).

 

Néanmoins, le centre de gravité de cette coalition se retrouve, paradoxe apparent, au centre-gauche avec des partis sociaux-démocrates, parfois anciens alliés de Chavez, présents en masse parmi les forces dirigeantes de la coalition (Action démocratique/Un nuevo tiempo/Mouvement vers le socialisme).

 

Derrière cette façade de centre-gauche, que le candidat Capriles a tenté de cultiver pendant la campagne, un programme de droite libérale classique (le « paquetazo ») porté par celui qui est l’héritier d'une des plus grandes fortunes du pays :

 

libéralisations et privatisations dans les secteurs-clés de l'économie, en premier lieu le pétrole ; décentralisation des services publics pour mieux les privatiser ; remise en cause des programmes sociaux gouvernementaux de lutte contre la pauvreté et la faim.

 

Si la droite a encore une fois été vaincue, l'écart se resserre. La preuve d'une résistance de plus en plus organisée de la bourgeoisie vénézuelienne, aidée par le parrain nord-américain, et de sa puissance sociale toujours intacte.

 

Les communistes en progression constante

 

Les électeurs avaient également, sur leur bulletin électoral, la possibilité de choisir non seulement leur candidat mais aussi leur « parti de préférence », engagé dans l'un des deux camps en présence.

 

Parmi les partis du camp révolutionnaire, si le PSUV reste très largement en tête avec 42,80%, la bonne surprise est venue du Parti communiste du Vénézuela (PCV) qui s'installe comme deuxième force de gauche, avec 3,5% des voix et près de 500 000 votes apportés au président Chavez.

 

En 2000, le PCV ne récoltait que 0,8% des voix. En 2006, il connaissait une progression importante avec 2,9% des voix et 340 000 voix, alors que la coalition chaviste avait obtenu, dans son ensemble, 9 points de plus qu'en 2012.

 

La carte électorale du Parti est relativement homogène, les meilleurs scores se trouvant dans les régions du Nord-ouest du pays : les États de Yaracuy (6,1%), Trujillo (6,2%) et Portuguesa (6,3%).

 

Une victoire pour la révolution bolivarienne et ses succès...


 

 

La progression du Parti communiste est autant la reconnaissance du travail réalisé sur le terrain par les 40 000 militants du Parti que celle de la justesse de la ligne proposée par le Parti.

 

Depuis quatorze ans, le PCV s'est affirmé comme le soutien le plus résolu de la révolution bolivarienne menée par Hugo Chavez. En 2010, au plus fort des défections des partis sociaux-démocrates, le président Chavez avait affirmé que le PCV était « le seul allié qui nous reste ».

 

Le Parti communiste apporte son soutien à toutes les mesures dans les intérêts des travailleurs : missions sociales, augmentations du salaire minimum, nationalisations.

 

Les communistes se réjouissent de la baisse drastique de la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir d'Hugo Chavez, de 49,4% de la population en 1999 à 27,6% en 2008 ainsi que de la réduction massive des inégalités dans la même période.

 

qui ne fait pas taire les critiques constructives des communistes envers un processus révolutionnaire inachevé

 

Néanmoins, les communistes ne peuvent se satisfaire de ces progrès accomplis depuis treize ans. Le Vénézuela reste un pays capitaliste, où les principaux leviers de l'économie restent entre les mains du privé (65% de l'économie est entre les mains du privé en 2010, le même chiffre qu'en 1999).

 

Le PCV met en garde depuis plusieurs années contre cette puissance économique et sociale du capital privé domestique. La progression de la droite contre-révolutionnaire ne s'appuie pas que sur le soutien international de Washington mais aussi sur cette bourgeoisie encore puissante.

 

Le Parti communiste ne cache pas ses critiques constructives.

 

Tout d'abord la nécessité de mettre en place une véritable direction collective révolutionnaire, pour dépasser un leadership personnel, ou encore les tentatives de constituer un parti unique de la gauche.

 

Ensuite, la nécessité d'approfondir la révolution bolivarienne, et de passer d'une révolution démocratique-nationale à la phase de transition vers le socialisme. Un programme qui passe pour le PCV par la nationalisation des grands moyens de production, gérés par les travailleurs eux-mêmes, par l'instauration d'un système national de Sécurité sociale, et enfin par une politique nationale d'industrialisation.

 

Les communistes se sont toutefois réjouit des pas réalisés par le président dans ce sens, notamment avec la formation du « Pôle patriotique » en 2010, embryon d'une direction collective.

 

Toutefois, la route est encore plus longue sur la voie du socialisme, affirmé dans les discours et les textes officiels du président mais qui peine encore à se matérialiser dans la transformation radicale de l'économie et de la société vénézuelienne.

 

Dans ce parcours vers le socialisme, plus que jamais, les communistes vénézueliens restent le meilleur allié du président Chavez et de la force dirigeante de la révolution, mais ce sans mettre leur drapeau dans leur poche et sans taire leurs critiques sur un processus révolutionnaire encore inachevé.

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