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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 10:05

                      LA NEIGE DANS LE CAP CORSE: CONSEQUENCES

                                                                  

CARTE-DU-CAP-jpgSelon Julie Quilici, dans Corse matin de ce jour, l’épisode neigeux a de fortes conséquences sur le Cap Corse.

Hier  lors de « Corsica Sera » à la télévision,  nous avions vu et  entendu Armand Guerra, maire de Canari nous faire part des problèmes de sa commune : électricité coupée, pas de téléphone, pas de chauffage….  
Ce matin, Julie Quilici rapporte que  « de nombreux villages se sont retrouvés totalement isolés » et que « routes bloquées, réseaux électriques coupés, lignes téléphoniques en dérangement : plusieurs communes du Nebbiu et du Cap Corse ont été prises au piège sous plus d'un mètre de poudreuse. »  « Les conditions météorologiques de la nuit de mardi à mercredi - avec de nouvelles chutes de neige - n'ont pas contribué à faciliter le travail des équipes de techniciens d'EDF. À Canari, […], les habitants ont pris leur mal en patience. Comme 6 400 autres foyers du département, ils n'avaient toujours pas d'électricité hier en fin de journée.                          

« Nous ne sortons plus de notre maison car tous les accès sont bloqués. Nous n'avons plus de téléphone, ni de chauffage. Nous espérons fortement que la situation sera rétablie au plus vite », nous a confié une retraitée privée d'électricité depuis mardi, en fin de matinée. »  Entre Brando et Sisco, un affaissement de la chaussée  a  sectionné un câble électrique enterré    et   « les fortes rafales de vent enregistrées sur certains secteurs ont rendu difficile l'intervention des techniciens, entraînant par ailleurs la chute d'arbres sur les routes. Conséquence immédiate : une fibre coupée et 1 700 clients sans téléphone dans les villages de Luri, Morsiglia et Rogliano.»

« Nous comptons réparer la ligne avant la tombée de la nuit. En revanche, pour les communes voisines de Canari, nous sommes en train d'acheminer des groupes électrogènes pour régler le problème » a expliqué Pasquin Nasica, l'attaché de presse de France Telecom, à à la journaliste.

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:41

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juifsarabes5 000 militants pacifistes Juifs et Arabes ont manifesté dimanche dernier à Jérusalem-Est contre les nouvelles colonies



C     Communiqué du PC d'Israël PC-ISRAELjpg.jpg

 

 

 

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

Près de 5 000 militants pacifistes Juifs et Arabes se sont rassemblés ce Dimanche 6 Mars, parmi eux de nombreux membres du Hadash (le Front Démocratique pour la Paix et l'Egalité/Parti Communiste d'Israël), dans le quartier Palestinien Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est afin de protester contre les nouvelles colonies Juives dans le secteur et l'expulsion de familles arabes de leurs foyers.

 

Les manifestants se sont réunis sur un terrain de football du quartier et ont agité des drapeaux Israéliens et Palestiniens avant de marcher vers la tombe de Simon le Juste. Le député Dov Khenin, dirigeant du Parti Communiste d'Israël, a fait remarquer que « tout accord politique supposerait la division de Jérusalem et ces colonies visent à empêcher la paix ». Les manifestants brandissaient des drapeaux Rouges et des drapeaux Palestiniens et chantaient « Arrêtez la démolition des maisons » et « Il n'y a pas de sainteté dans une ville occupée. »

 

Des milliers de militants pour la paix Juifs et d'Arabes se sont rassemblés dimanche à Sheikh Jarrah

 

Dans les six derniers mois, un groupe de militants pour la paix Israéliens a manifesté chaque vendredi dans ces quartiers de Jérusalem-Est, pour protester contre la confiscation des maisons Palestiniennes par les colons.

 

La semaine dernière, les manifestants ont demandé à la police de Jérusalem la permission d'organiser un large rassemblement, dans la rue, menant jusqu'à une maison confisquée, pour protester contre les colons et pour montrer leur solidarité avec les résidents Palestiniens du quartier. Plusieurs familles Palestiniennes de Sheikh Jarrah ont été expulsées dans les derniers mois au profit de colons Israéliens. Ces évictions ont mené à des manifestations qui ont été réprimées par la police, qui a elle-même arrêté des dizaines de militants pacifistes Israéliens.

 

La police a refusé d'autoriser le rassemblement et a approuvé au contraire un rassemblement plus petit sur un terrain de football situé à 300 mètres de cette maison. Les manifestations ont tenu à affirmer que le terrain était encerclé par un mur et qu'il ne pouvait donc pas être vusde l'extérieur et était donc totalement isolé de la zone autour de la maison confisquée, qui était au cœur de l'action de protestation.

 

Les juges de la Cour Suprême ont critiqué vivement la décision de la police de Jérusalem, cette semaine, après qu'ils ont refusé la demande des manifestants. « La police fait faire au droit de manifester un bond en arrière de 30 ans », a déclaré le président de la Cour Suprême, Dorit Beinisch, au cours des délibérations.

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:34

                                                       MARE-NOSTRUM.jpg

Un nouveau massacre, le 8 et 9 mars 2010, au Sahara Occidental :
les bataillons militaires et policiers marocains répriment à sang la population des territoires occupés
.

 

mercredi 10 mars 2010, par AFAPREDESA

Bilan provisoire des graves violations des droits de l’homme perpétrées par les forces d’occupation marocaines à l’encontre de la population civile sahraouie, les 8 et 9 mars 2009.

Une nouvelle vague de répression marocaine s’abat sur la population civile sahraouie depuis le 08 mars 2010, touchant l’ensemble des territoires occupés du Sahara Occidental ; principalement les villes de Dakhla, El Aaiun et Bojador. De graves violations des droits de l’homme ont été perpétrées par les forces marocaines d’occupation : torture et autres traitements inhumains, cruels et dégradants, atteintes à la vie privée, atteintes à la liberté d’expression, atteintes à la liberté de réunion et d’association pacifique, entre autres.
Pour rappel, la population civile sahraouie des territoires occupés mène depuis le 21 mai 2005, un soulèvement populaire baptisé "INTIFADA PACIFIQUE POUR L’INDEPENDANCE" pour revendiquer la tenue d’un referendum d’autodétermination, la libération de tous les prisonniers d’opinion et l’éclaircissement du sort de plus de 500 disparus sahraouis.
Depuis le début de l’invasion, le 31 octobre 1975, les troupes marocaines ont mené une politique d’extermination du peuple sahraoui. Ainsi, elles ont bombardé au Napalm et Phosphore Blanc, avec l’appui des Jaguars français, les nomades sahraouis, ont brulé leurs villages, assassinant des familles entières, ont torturé les hommes, ont violé les femmes devant leur parents, procédant au saccage de leurs tentes, massacrant leurs troupeaux. Ces actes de barbarie font partie d’un plan préconçu et systématique d’extermination de tout un peuple dans l’immensité du désert où la survie, même dans des conditions naturelles, est difficile.
Trente cinq années plus tard, le régime alaouite marocain poursuit le même objectif de réduire au silence le peuple sahraoui, par tous les moyens y compris l’utilisation d’une force disproportionnée à l’encontre de femmes et d’hommes qui ne font qu’exercer leur droits légitimes à revendiquer pacifiquement leur droit à la dignité.
Cette fois, le moment choisi par les autorités marocaines pour accomplir leurs agissements barbares n’est autre que la célébration mondiale de la journée mondiale de la femme. Ces atrocités sont commises au moment même où les représentants du Makhzen Marocain participent aux travaux de la 13ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en essayant de vendre une image de modernité et de respect des droits de l’homme alors que sur le terrain le royaume du Maroc agit en un simple et vulgaire régime colonial moyenâgeux.
Les atrocités commises par les forces marocaines se sont perpétrées alors qu’une mission de paix des Nations Unies, la MINURSO, se trouvent sur le territoire mais sans pouvoir s’acquitter de la tâche de surveillance et de la protection des droits de l’homme faute de mandat en la matière.

Le 9 mars 2010, à El Aaiun (Territoires occupés du Sahara Occidental)- (sources diverses) :

Deux jours après le retour des 11 défenseurs des droits de l’homme qui vient d’effectuer une visite aux campements des refugiés sahraouis et aux territoires libérés, une multitude de citoyens sahraouis est allé les accueillir à leur arrivée à l’aéroport de El Aaiun en dépit du renforcement du dispositif militaro-policier imposé par les forces d’occupation. Des centaines de policiers contrôlent les principales artères menant de l’aéroport de El Aaiun jusqu’au quartier Maatallah habite le défenseur Brahim Ismaili où les habitants leur ont réservé un accueil chaleureux.
Dans la place principale du quartier la population sahraouie a organisée, le 9 mars 2009 à 17h30, un sit-in pacifique en honneur des 11 défenseurs sahraouis. Les manifestants scandaient des slogans revendiquant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et indépendance, conformément à la légalité internationale, le plein respect des droits de l’homme, la libération immédiate et inconditionnelle de tous le prisonniers politiques et à leur tête Mohamed El Hafed et les 6 défenseurs sahraouis détenus à la prison militaire de Salé. Le slogan principal était : « LA BADIL LA BADIL AAN TAKRIR EL MASSIR » (« Il n’y a pas d’alternative au droit à l’autodétermination »)
Plusieurs unités des forces de police marocaines se sont déployées immédiatement sur les lieux où se déroulait la manifestation. Les assaillants étaient sous les ordres des tortionnaires, tristement célèbres, Abdelhak Rabii et Aziz Anouch. Ces unités composées de la police, la police judicaire, des compagnies mobiles d’intervention, des forces auxiliaires ainsi que des éléments des services secrets habillés en civil ont encerclé les lieux de la manifestation et ont chargé violemment contre les manifestants causant de multiples blessures principalement aux femmes et aux défenseurs des Droits de l’homme. Selon les informations recueillies sur place, l’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA), des dizaines de sahraouis ont été gravement blessés. Parmi eux :
Mlle. Izana Ameidan, fracture du bras. - M. Brahim Sabbar, gravement touché à la tête. - M. Naama Asfari, gravement touché à l’oeil gauche. - Mme. Dagna Mohamed Fadel Hossein, gravement touché au visage. - Mlle. Mariam Mghaizlat, gravement touché au visage. - Mlle Manna Haddi, blessures dans différentes parties du corps. - M. Ahmed Sabai, blessures au niveau de la main. - Mlle Dahba Ayachi, Blessures dans différentes parties du corps. - Mlle Hayat Rgueibi, blessures graves dans différentes parties du corps. - M. Ahmed Hamiya, blessures au niveau du dos. - Mlle Fatma Ameidan, blessures diverses. - Mlle Minatou Ameidan, blessures diverses. - M. Mohamed Fadel Lehbib Moussa, blessures diverses.
Par ailleurs, et selon les informations parvenues a l’AFAPREDESA, les forces marocaines ont défoncé les portes des maisons des citoyens sahraouis et ont agressé leurs habitants. (les détails dans un prochain communiqué).

Conclusions et recommandations :

L’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) est profondément préoccupée par la recrudescence des graves atteintes aux droits de l’homme et la violence policière à l’égard des populations civiles sahraouies, en général, et à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme, tout particulièrement. L’AFAPREDESA rend responsable les autorités marocaines d’occupation de cette nouvelle escalade au moment même où le monde entier attend des résultats positifs des pourparlers de paix menés sous l’égide des Nations Unies entre le Front Polisario et Royaume du Maroc.
Cette attitude montre la mauvaise foi du régime sanguinaire alaouite et son défi à l’égard du Conseil de Sécurité qui a mentionné dans sa résolution 1871 (2009) qu’il appelle de ses voeux la nécessité de réaliser des progrès dans la dimension humaine du conflit ainsi que la récente.
En cette douloureuse circonstance, l’AFAPREDESA exprime sa solidarité et sa sympathie aux victimes de la brutale répression marocaine et les assure de son engagement à continuer à oeuvrer pour que tous les citoyens sahraouis, hommes et femmes, enfants et anciens, jouissent de leurs droits à la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et à leurs droits égaux et inaliénables qui constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Ces actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’Humanité sont le résultat d’une politique préétablie et systématique menée par le régime tyrannique et oppresseur du Royaume du Maroc qui occupe par la force, depuis plus de 34 années, une partie du territoire du Sahara Occidental et vise à assujettir son peuple par tous les moyens. C’est pourquoi, l’AFAPREDESA condamne énergiquement les graves violations des droits de l’homme perpétrées, en toute impunité, par les forces marocaines d’occupation et lance un appel urgent à l’ONU, l’UE et aux organisations de défense des droits de l’homme pour qu’elles interviennent promptement auprès des autorités marocaines exigeant la fin des actes de terreur et de violence contre la population civile sahraouie désarmée, la libération de tous les prisonniers politiques et l’éclaircissement du sort de tous les disparus sahraouis.
Etant donné que les graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental sont liées à la négation du droit inaliénable du peuple sahraoui à son autodétermination, l’AFAPREDESA exhorte la communauté internationale et tout particulièrement l’ONU, l’UE, l’Espagne et la France à agir pour mettre fin à l’occupation illégale du territoire sahraoui par les troupes marocaines, et ce en aidant la Mission de Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à s’acquitter de son mandat, sans retard additionnel.
Dans l’attente de la tenue d’un référendum libre et régulier, organisé et supervisé par l’ONU et l’UA, il est urgent que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection et à la surveillance des droits de l’homme. L’AFAPREDESA demande également l’envoi d’une Mission du Haut Commissariat des Nations Unies pour Droits de l’Homme au territoire du Sahara Occidental.

(Campements des refugiés sahraouis, le 10 mars 2010)

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:21
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Par Redacción AHORA / redaccion@ahora.cu / Lundi, 08 Mars 2010

Il ne s’agit pas d’une question idéologique en rapport avec l’espoir incontournable qu’un monde meilleur est et doit être possible.

L’Homo sapiens, on le sait, existe depuis environ deux cent mille ans, soit un laps dérisoire si on le compare au temps écoulé depuis l’apparition des premières formes de vie élémentaires sur notre planète voilà à peu près trois milliards d’années.

Les réponses aux mystères insondables de la vie et de la nature ont été essentiellement, à ce jour, de caractère religieux. Il serait insensé de prétendre qu’il en soit autrement, et je suis convaincu qu’il en sera toujours ainsi. Plus la science creusera dans l’explication de l’univers, de l’espace, du temps, de la matière et de l’énergie, des galaxies infinies, des théories sur l’origine des constellations et des étoiles, des atomes et de leurs fractions qui donnèrent naissance à la vie et à sa brièveté, et des milliards de combinaison par seconde qui la régissent, et plus l’homme se posera de questions à la recherche d’explications qui seront toujours plus complexe et plus difficiles.

Plus les humains s’attelleront à chercher des réponses aux tâches si profondes et si complexes associées à l’intelligence, et plus il vaudra la peine de s’efforcer de les tirer de leur ignorance colossale au sujet des possibilités réelles de ce que notre espèce intelligente a créée et qu’elle est capable de créer. Vivre tout en l’ignorant, c’est nier absolument notre condition humaine.

Il est toutefois quelque chose d’absolument sûr. Rares sont ceux qui s’imaginent à quel point notre espèce peut être près de disparaître. Voilà presque vingt ans, au Sommet mondial sur l’environnement, à Rio de Janeiro, j’ai abordé ce danger devant un parterre sélect de chefs d’État et de gouvernement qui m’ont écouté avec respect et intérêt, quoique absolument pas préoccupés devant ce risque qu’ils envisageaient à des siècles, voire à des millénaires de distance. À leurs yeux, il suffirait assurément de la technologie et de la science, plus un sens élémentaire des responsabilités politiques, pour y faire face. Ce Sommet s’était conclu dans le bonheur sur une grande photo officielle de personnages importants, dont les plus puissants et les plus influents. Aucun danger à l’horizon...

C’est à peine si l’on parlait des changements climatiques. George Bush père et d’autres resplendissants leaders de l’Alliance atlantique jouissaient de la victoire sur le camp socialiste européen. L’Union soviétique fut atomisée et ruinée. D’énormes sommes d’argent russe passèrent dans les banques occidentales, son économie se désintégra, et son bouclier défensif face aux bases militaires de l’OTAN fut démantelé.

Il ne resta plus à l’ancienne superpuissance qui avait donné la vie de plus de vingt-cinq millions de ses enfants dans la Deuxième Guerre mondiale que la capacité de riposte stratégique de la force de frappe nucléaire qu’elle avait été contrainte de créer après que les États-Unis eurent mis au point en secret l’arme atomique qu’ils larguèrent ensuite sur deux villes japonaise, alors que l’ennemi vaincu devant l’avancée irrésistible des fores alliées n’était plus en mesure de combattre.

C’est ainsi que la Guerre froide débuta, qui entraîna la fabrication de milliers d’armes thermonucléaires toujours plus destructrices et précises, capables d’annihiler plusieurs fois la population de la planète. De nos jours, l’affrontement nucléaire se poursuit toutefois, tandis que la Russie ne se résigne pas au monde unipolaire que Washington prétend imposer et que d’autres nations, comme la Chine, l’Inde et le Brésil, émergent avec une force économique inhabituelle.

Notre espèce s’est dotée pour la première fois de la capacité de se détruire elle-même, dans un monde globalisé et bourré de contradictions. À quoi s’ajoutent des armes d’une cruauté sans précédent, telles les armes bactériologiques et chimiques, le napalm et le phosphore blanc utilisés contre la population civile dans l’impunité la plus totale, les armes électromagnétiques et d’autres formes d’extermination. Aucun endroit dans les profondeurs de la terre ou des mers ne serait à l’abri des engins de guerre actuels.

L’on a fabriqué ainsi des dizaines de milliers d’armes nucléaires, dont certaines sont même portables.

Le pire danger découle du fait que des dirigeants disposent de la faculté de s’en servir, parce que l’erreur et la folie, si fréquentes dans la nature humaine, peuvent conduire à des catastrophes incroyables.

Presque soixante-cinq ans se sont écoulés depuis que les deux premiers engins nucléaires ont éclaté sur décision de l’individu médiocre que la mort de Roosevelt plaça à la tête de la riche et forte puissance étasunienne. Huit pays disposent aujourd’hui de ces armes, la plupart avec le soutien des USA, tandis que plusieurs autres possèdent la technologie et les ressources nécessaires pour les fabriquer sans trop tarder. Des groupes terroristes, aliénés par la haine, pourraient y recourir, de même que des gouvernements terroristes et irresponsables n’hésiteraient pas à s’en servir compte tenu de leur conduite génocidaire incontrôlable.

L’industrie la plus prospère de toutes est l’industrie militaire, et les États-Unis sont les plus gros exportateurs d’armes.

À supposer que notre espèce échappe à tous les risques susmentionnés, il en existe un autre, encore pire, ou du moins plus inévitable : les changements climatiques.

L’humanité, qui compte aujourd’hui sept milliards d’habitants, en comptera bientôt, dans à peine quarante ans, neuf milliards, soit neuf fois plus qu’il y a à peine deux cents ans. J’ose supposer qu’aux temps de la Grèce antique, nous étions environ quarante fois moins sur toute la planète.

Ce qui surprend à notre époque, c’est la contradiction entre l’idéologie bourgeoise impérialiste et la survie de notre espèce. Il ne s’agit déjà plus seulement de l’instauration de la justice entre les êtres humains, aujourd’hui plus que possible et incontournable, mais de leur droit à la survie et de leurs possibilités de l’exercer.

Alors que l’horizon des connaissances ne cesse de progresser à des limites jamais calculées, l’abîme où l’on conduit l’humanité ne cesse, lui, de se rapprocher. Toutes les souffrances connues à ce jour pâlissent en comparaison de ce que l’humanité risque de souffrir à l’avenir.

L’humanité ne saurait laisser passer comme si de rien n’était trois événements survenus en à peine soixante et onze jours.

Le 18 décembre 2009, la communauté internationale a subi le pire revers alors qu’elle tentait de chercher une solution au plus grave problème qui la menace aujourd’hui : les émissions de gaz à effet de serre auxquelles il est urgent et nécessaire de mettre fin. Elle avait placé tous ses espoirs dans le Sommet de Copenhague qui venait couronner des années de préparatifs en vue de donner suite au Protocole de Kyoto – que le gouvernement du pays le plus pollueur au monde – les USA – s’était donné le luxe d’ignorer. Les cent quatre-vingt-douze nations de la communauté mondiale – les USA étant cette fois partie prenante – s’étaient engagées à promouvoir un nouvel accord. Or, s’efforçant d’imposer leurs intérêts hégémoniques, les USA violèrent sans vergogne des principes démocratiques élémentaires et voulurent fixer des conditions inacceptables au reste du monde en passant des engagements bilatéraux avec un groupe des pays parmi les plus influents aux Nations Unies.

Les États membres de l’organisation internationale furent invités à signer un document qui constitue une duperie, car il ne mentionne que des engagements purement théoriques pour freiner les changements climatiques.

Trois semaines à peine s’étaient écoulées quand, le 12 janvier dans l’après-midi, Haïti, le pays le plus pauvre de notre continent et le premier à y avoir supprimé le système odieux de l’esclavage, a souffert la pire catastrophe naturelle connue à ce jour dans cette partie-ci du monde : un séisme de magnitude 7,3 à l’échelle de Richter, dont l’épicentre a été situé à seulement dix kilomètres de profondeur et à très courte distance de ses côtes, frappa la capitale du pays où l’immense majorité des personnes tuées ou portés disparues vivait dans des maisons de pisé peu résistantes. Il s’agit d’un pays montagneux érodé de 27 000 kilomètres carrés où le bois constitue pratiquement la seule source d’énergie pour neuf millions d’habitants.

S’il est un endroit de la planète où une catastrophe naturelle a constitué une immense tragédie, c’est bel et bien Haïti, symbole de pauvreté et de sous-développement, où vivent les descendants des Africains transportés par les colonialistes pour travailler comme esclaves des maîtres blancs.

L’évènement a ému le monde entier, bouleversé par les images frôlant l’incroyable que diffusaient les chaînes de télévision : des blessés graves, perdant leur sang, se traînaient sous les décombres au milieu des cadavres de leurs êtres chers en réclamant de l’aide. Selon des chiffres officiels, on a recensé plus de deux cent mille morts.

Le pays était déjà sous intervention des troupes (MINUSTAH) que les Nations Unies avaient dépêchées pour rétablir l’ordre troublé par des forces mercenaires nationales qui, à l’instigation de l’administration Bush, s’étaient soulevées contre le gouvernement élu par le peuple. Ce qui explique pourquoi des soldats et des chefs de cette force de paix ont péri dans l’effondrement de certains bâtiments où elle était cantonnée.

Toujours selon les chiffres officiels, en plus des victimes fatales, on estime qu’environ quatre cent mille Haïtiens ont été blessés et que plusieurs millions, soit presque la moitié de la population, ont souffert des conséquences. C’est là un véritable test pour la communauté mondiale dont les pays développés et riches ont l’obligation, après le honteux Sommet du Danemark, de prouver qu’ils sont capables de faire face aux menaces que les changements climatiques représentent pour la vie sur notre planète : Haïti doit constituer un exemple de ce que les pays riches sont obligés de faire pour les nations du Tiers-monde face aux changements climatiques.

Libre à chacun de faire fi des données, à mon avis irréfutables, fournies par les scientifiques les plus compétents de la planète et par l’immense majorité des personnes les plus instruites et les plus sérieuses du monde qui pensent qu’au rythme de réchauffement actuel, les gaz à effet de serre élèveront la température de la Terre, non de 1,5º, mais jusqu’à 5º, et que la température moyenne est la plus élevée des six cent mille dernières années, bien avant que les humains aient fait leur apparition.

Il est absolument impensable que les neuf milliards de personnes qui peupleront la planète en 2050 survivent à une telle catastrophe. On peut espérer que la science trouvera une solution au problème de l’énergie, car nous aurons consommé d’ici à cent ans le reste des combustibles gazeux, liquides et solides que la Nature a mis quatre cent millions d’années à créer. Oui, la science trouvera peut-être une solution… Reste à savoir durant combien de temps et à quel prix les humains pourront faire face à ce problème qui n’est d’ailleurs pas le seul, puisque de nombreux autres minerais non renouvelables et de graves problèmes exigent des solutions. Compte tenu des connaissances actuelles, soyons sûrs en tout cas d’une chose : l’étoile la plus proche est à quatre années-lumière de notre Soleil, si bien qu’à 300 00 km par seconde, un engin spatial mettrait des milliers d’années à l’atteindre. Oui, les humains n’ont pas d’autres solutions qu’habiter cette planète-ci.

Il aurait semblé inutile d’aborder ce point si, à peine cinquante-quatre jours après le tremblement de terre d’Haïti, un autre séisme incroyable – magnitude 8,8 à l’échelle de Richter – dont l’épicentre s’est situé à cent cinquante kilomètres de distance et à 47,4 kilomètres de profondeur au nord-ouest de Concepción, n’avait provoqué une autre catastrophe humaine, au Chili cette fois-ci. Même s’il ne s’agit pourtant pas d’un record dans ce pays frère – on dit qu’il en a subi un de magnitude 9 – le séisme a été accompagné d’un autre événement naturel : alors qu’on a attendu pendant des heures en Haïti un raz-de-marée qui ne s’est jamais produit, au Chili le tremblement de terre a été suivi d’un énorme tsunami qui est apparu sur ses côtes entre une demi-heure et une heure après, selon la distance et les données actuelles encore imprécises, et qui a même atteint le Japon. Sans l’expérience des Chiliens en matière de tremblement de terre, sans ses constructions plus solides et sans ses plus grandes ressources, le phénomène naturel aurait coûté la vie à des dizaines, voire à des centaines de milliers de personnes. Il n’en a pas moins causé environ mille morts, selon des chiffres officiels, des milliers de blessés et peut-être plus de deux millions de sinistrés. La quasi-totalité de ses 17 094 275 habitants a terriblement souffert et continue de subir les conséquences du séisme qui a duré plus de deux minutes, et de ses nombreuses répliques, ainsi que du tsunami qui a frappé des milliers de kilomètres de côtes, y provoquant des scènes terribles. Notre pays se solidarise à fond avec le Chili et soutient moralement les efforts matériels que la communauté internationale a le devoir de consentir pour lui. Si quelque chose était à sa portée du point de vue humain pour aider le peuple frère chilien, le peuple cubain n’hésiterait pas à le faire

Je pense que la communauté internationale a le devoir d’informer avec objectivité de la tragédie qui a frappé ces deux peuples. Il serait cruel, injuste et irresponsable de ne pas éduquer les peuples du monde au sujet des dangers qui nous menacent.

Que la vérité prime sur la bassesse de l’impérialisme et sur les mensonges par lesquels il berne et dupe les peuples !


Fidel Castro Ruz

Le 7 mars 2010

21 h 27

Par cuba si lorraine
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:06
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Mélanger sciemment juif et israélien ou boycott d’Israël et boycott des Juifs est une infamie qui relève de la diffamation pure et simple. Faire payer le peuple palestinien pour des crimes européens est une monstruosité.

L’UJFP qui réunit des Juifs/ves régulièrement accuséEs d’être des traîtres ayant la haine de soi, voire des antisémites, constate que

— Au Proche-Orient, il y a un occupant et un occupé. Il y a un Etat, Israël, qui viole quotidiennement le droit international et il y a le peuple palestinien dont la dignité et les droits sont niés.

— Il y a le refus délibéré du gouvernement israélien d’évacuer les territoires conquis en 1967. Il y a une politique coloniale qui aboutit à l’annexion d’une grande partie de la Palestine, à l’emprisonnement de plus de 10000 Palestiniens, au massacre de Gaza, aux humiliations quotidiennes et aux crimes de guerre.

— Il y a les discriminations croissantes, inscrites dans les lois dont sont victimes sur tous les plans les « Palestiniens de 48 » qui sont pourtant théoriquement citoyens israéliens. Ces lois fabriquent une société d’apartheid.

Permettre et justifier la perpétuation de cette politique d’occupation, de colonisation et d’apartheid en se servant de l’antisémitisme est indécent, faux et criminel.

Plusieurs ministres françaisEs ont repris cette argumentation lors du récent dîner du CRIF pour pénaliser le boycott, avec un mensonge évident, assimilant les produits casher aux produits israéliens boycottés. Ils/Elles font allégeance au CRIF, outil servile de la politique israélienne en France. Ce sont eux qui assimilent juif, casher et israélien. Toutes celles et ceux qui sont investiEs dans la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) font évidemment la différence.

Ça suffit !

L’antisémitisme, les déportations, le génocide font partie intimement de notre histoire. Mélanger sciemment juif et israélien ou boycott d’Israël et boycott des Juifs est une infamie qui relève de la diffamation pure et simple. Faire payer le peuple palestinien pour des crimes européens est une monstruosité.

L’UJFP apporte son soutien total aux droits du peuple palestinien et à la campagne internationale de BDS (boycott, désinvestissement, sanctions contre l’Etat d’Israël tant que dureront l’occupation, la colonisation et l’apartheid), campagne initiée par la société civile palestinienne et soutenue par les anticolonialistes israéliens.

Elle dénonce l’indécence de l’utilisation de l’antisémitisme pour justifier la négation d’un peuple.

L’UJFP se battra partout, y compris sur le terrain judiciaire, pour empêcher cette instrumentalisation. Elle se tiendra aux cotés de touTEs les militantEs poursuiviEs en justice pour leurs actions dans le cadre de la campagne de BDS.

Elle appelle à participer et à amplifier le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël tant que cette politique criminelle pour les Palestiniens et suicidaire à terme pour les Israéliens se poursuivra.

Bureau National de l’UJFP le 9 mars 2010

                                                            boycott israel
                                                                   
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:00

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André Brink, la Palestine et l’Holocauste par Alain Gresh

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Rien n’est plus exaspérant que la manière dont Nelson Mandela et les responsables de la lutte contre l’apartheid sont transformés en icônes (un bon exemple en est le film Invictus). On tente ainsi d’ôter à leur lutte son caractère révolutionnaire, de faire oublier que l’Occident a largement soutenu le régime de l’apartheid, que Mandela et ses camarades étaient dénoncés comme des terroristes. Que, lors de sa prise de fonctions comme président de l’Afrique du Sud libérée, Mandela a invité Fidel Castro (dont les troupes en Angola, dans les années 1970, ont contribué à la défaite du régime de l’apartheid) et Yasser Arafat.

On oublie aussi de mentionner la collaboration permanente d’Israël avec le régime de l’apartheid et l’engagement de nombre d’intellectuels et de responsables sud-africains, y compris juifs, aux côtés des Palestiniens. Et la condamnation par le gouvernement sud-africain actuel des politiques israéliennes, notamment à Gaza.

Récemment, un des plus grands écrivains sud-africains, André Brink, a publié ses Mémoires, intitulés Mes bifurcations (Actes Sud, Arles, 2010). Le livre a reçu, à juste titre, un accueil très favorable de la critique. Mais personne, à ma connaissance, n’a relevé ce passage.

« Mais l’expérience déterminante de ce voyage (de 2002) fut la visite à l’université palestinienne de Birzeit. J’avais beaucoup lu sur le conflit au Moyen-Orient ; à Salzbourg et ailleurs, j’avais eu de longues conversations passionnées avec des écrivains palestiniens. Je me rappelle encore ma discussion avec Hanan Mikhail-Ashrawi quand elle était venue au Cap des années plus tôt. En plusieurs occasions avant sa mort prématurée, j’avais aussi pu bénéficier de la grande sagesse et de la douce humanité d’Edward Said. Mais cette immersion dans la terrible réalité de cet endroit tragique, de cette terre et de son peuple, m’a éprouvé comme peu d’expériences l’ont fait dans ma vie. Je crus redécouvrir le cœur hideux de l’apartheid : la manière dont les Palestiniens, y compris certains des êtres les plus merveilleux que j’ai jamais rencontrés, sont soumis à l’une des oppressions les plus cruelles ici-bas, le tissu d’hypocrisie et de mensonges qui, du côté israélien, tente d’obscurcir et de déformer la vérité. Au cours de ce séjour se produisit un événement particulièrement choquant : la bicoque d’un vieux Palestinien fut rasée par les bulldozers de l’armée israélienne parce qu’il avait osé installer une citerne sur sa toiture afin de récupérer les quelques gouttes de pluie qui tombaient là. »

« J’ai vu le réseau d’autoroutes modernes construites pour les Israéliens et les misérables petites routes auxquelles les Palestiniens sont confinés ; j’ai vu les oliveraies, souvent seul moyen de subsistance des agriculteurs palestiniens, arrachées par les Israéliens ; j’ai vu la prolifération de nouvelles colonies israéliennes en plein territoire palestinien, établies là à l’encontre de tous les accords signés, simplement pour renforcer la présence et le pouvoir des Israéliens dans un territoire qui ne leur appartient pas. J’avais déjà vu cela, du temps de l’oppression des Noirs par les Blancs en Afrique du Sud. J’avais déjà entendu les mêmes excuses et explications pieuses. »

« Quand j’y repense aujourd’hui, je ne peux écarter de mon esprit le souvenir des terribles vestiges de Dachau et d’Auschwitz : si Israël ne s’est jamais lancé dans un génocide de l’ampleur de l’Holocauste, le nettoyage ethnique que cette nation inflige aux Palestiniens équivaut, moralement, à une version lente et en mode mineur des camps de la mort. J’ai du mal à comprendre comment un peuple pour lequel il a été si difficile de se relever des horreurs de l’Holocauste peut ensuite infliger à d’autres ce qu’on lui a fait. »

« Tout cela est projeté, concentré avec l’intensité d’un laser sur une confrontation spectaculaire entre un jeune écrivain israélien et une jeune femme palestinienne, belle et furieuse, lors d’une conférence au Shloss Leopoldskron à Salzbourg, où il se peut que j’aie passé, je crois, certains des moments les plus mémorables de mon existence. »

De telles déclarations prononcées par un intellectuel français susciteraient, sans aucun doute, un procès de Avocats sans frontières, l’organisation de Gilles-William Goldnadel, récemment élu à la direction du CRIF et qui symbolise la droitisation de cette organisation.
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 12:51
UNE « PROMENADE BEN GOURION » A PARIS : UNE INITIATIVE INACCEPTABLE

Une « promenade Ben Gourion » sur les Quais de Seine devrait être inaugurée le 13 avril prochain par le Maire de Paris en présence du Président israélien Shimon Pérès.

Le Parti communiste français exprime sa consternation devant une telle initiative. Alors que l’Assemblée générale de l’ONU a récemment adopté le rapport Goldstone qui accuse explicitement Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l’ Humanité, il est inacceptable que la Ville de Paris puisse ainsi apporter un soutien explicite et une légitimation à la politique d’Israël qui continue de bafouer le droit international, qui multiplie les provocations et poursuit sans relâche la colonisation des terres palestiniennes, et dont l’agression contre les Palestiniens de Gaza fit 1400 morts dont une majorité de civils.

Une telle initiative est d’autant plus condamnable que la Ville de Paris n’a jamais accepté d’attribuer le nom de Yasser Arafat à un lieu public, comme l’ont proposé plusieurs fois les élus communistes, préférant valoriser un lien unilatéral à Israël.

Le PCF affirme son opposition à une inauguration qui constitue un acte contre la paix et contre la justice. Il prendra les initiatives qui s’imposent. Dans le contexte actuel, c’est l’esprit de responsabilité qui devrait l’emporter de la part de toutes celles et ceux qui veulent sincèrement contribuer à une solution politique juste et durable au conflit du Proche-Orient.

Le Parti communiste français - 10 03 10

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:54
                                                        
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   LE MEETING D'AJACCIO
 
                                SUR CORSE MATIN DE CE JOUR
                               Paru aujourd'hui, mardi 9 mars 2010



"La lutte finale du Front de Gauche pour s'imposer dès le premier tour

C'est avec un double symbole que le meeting du Front de gauche a débuté hier soir au palais des congrès d'Ajaccio. En cette journée internationale de la femme, une brassée de roses a, tout d'abord, été offerte au public féminin, très touché par cette attention. Ensuite, la chanson écrite par le compositeur chilien Sergio Ortega El pueblo unido jamás será vencidoLe peuple uni ne sera jamais vaincu ») a résonné dans la salle. Quelque 300 personnes, débout, le poing levé, ont repris en choeur cette chanson qui est devenue, au fil du temps, un symbole d'unité et de solidarité populaire pour des citoyens opprimés dans le monde.

Des syndicalistes, des militants associatifs et culturels, des responsables politiques du PCF, des militants issus d'autres mouvements de gauche... Tous ont écouté avec attention une dizaine d'intervenants qui ont tiré à boulets rouges sur la politique libérale de « Nicolas du Fouquet's » et de ses amis insulaires. D'emblée l'objectif du Front de gauche est affiché : battre la droite et réussir à gauche. Le premier adjoint d'Ajaccio, Paul-Antoine Lucciani, l'a dénoncé. Demandant une véritable réorientation de la politique corse, Paul-Antoine Lucciani a insisté : « Le Front de Gauche est à l'offensive... Il va créer l'événement dimanche ».

Tour à tour, les candidats ont dénoncé les inégalités entre hommes et femmes, la casse du service public, la politique des transports, celle de la langue corse, la régression sociale, la précarité, mais aussi  le Padduc  « élitiste et spéculatif qui creuse les écarts ». Les conseillers territoriaux sortants n'ont pas manqué de défendre le bilan de leur groupe.      
 De son côté, la députée européenne Marie-Christine Vergiat a salué cette « liste riche en diversité, ouverture et conviction ».

 « C'est une liste qui souhaite porter les valeurs d'un grand changement social », a-t-elle déclaré.... Je crois que l'union sera compliquée à réaliser... »

    En grand orateur populaire qui sait défendre ses idées avec éloquence, Dominique Bucchini est monté au créneau.
 La tête de liste a jeté un bref regard dans le rétroviseur de la « pré-campagne ». « C'est un spectacle affligeant que nous ont offert l'ensemble des autres listes », a-t-il souligné, en dénonçant « le concept de l'ouverture » et le « mercato pour la constitution des listes ». « Il n'y a pas chez nous de Kouchner ou de Besson... Il y a simplement des gens qui ont envie de travailler à la construction de la Corse. Une Corse solidaire, apaisée, citoyenne et démocratique... » Il est revenu sur la notion de la diversité : « Nous avons décidé de partir de manière autonome non pas pour cultiver notre différence, ni pour arbitrer des matches, mais pour des raisons éminemment politiques ». Dominique Bucchini n'a pas manqué d'énoncer un certain nombre de décisions sectorielles fortes qui ont constitué la politique libérale, ainsi que les votes des délibérations à l'assemblée de Corse au cours de la mandature : « Ils ont tous voté... Sauf nous », a martelé le leader à plusieurs reprises. Et de s'attaquer à une « île qui a des pratiques mafieuses ».      « Elle est polluée par des forces occultes », a-t-il lancé, sous les applaudissements de la salle : « Si vous voulez des gens propres, sains, votez Front de gauche... Pas de cette gauche qui épouse la tôle ondulée ».

Enfin, évoquant l'union au deuxième tour, il a déclaré : « L'union se fera sur un programme politique, pas sur des places... Et si on compte nous réunir sur un coin de table lundi matin, je crois que l'union sera compliquée à réaliser ». Et battant le fer quand il est chaud, les candidats et le public, debout, ont entonné l'Internationale. La lutte finale pour s'imposer au premier tour est engagée."

Paule Casanova 


                                                          
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:37

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Abdelhamid Benzine militant et journaliste Fidèle à son idéal

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Le nom de Abdelhamid Benzine est lié à l'histoire de notre pays, dans sa lutte contre le colonialisme et dans son combat pour un projet de société prônant la démocratie, le progrès et la justice sociale dans une Algérie indépendante.

Membre, très jeune, du PPA (Parti du peuple algérien) puis du MTLD (Mouvement pour les libertés démocratiques), il adhère au PCA (Parti communiste algérien) en 1953. Commissaire politique au sein de l'ALN, il est arrêté dans le maquis de Sebdou (Tlemcen) et condamné à 20 ans de travaux forcés.

Ses livres, Lambése, Le Camp,  Journal de marche, La montagne et la plaine, Le sergent, racontent le maquis, la torture, les privations, la maladie, les humiliations et les exécutions vécues par ses compagnons et sa personne dans les geôles et les camps d'internement de la France colonialiste.

Un témoignage pour rendre hommages aux martyres et aux militants mais également pour que tous se souviennent des sacrifices tant consentis afin d'arracher cette précieuse  liberté. La politique et la résistance, il n'en sortira jamais et mènera son combat au sein de l'ORP et du Parti de l'avant-garde socialiste.

Abdelhamid Benzine c'est également Alger Républicain, dont il a été rédacteur, rédacteur en chef et directeur gérant, le long d'une aventure qui a marqué les esprits, les combats et qui n'a eu cesse de défendre les opprimés.

En mai 1993, avec des mots qui défendent son idéal, il écrit ce texte dans Alger  Républicain :
«Bien avant Spartacus, les hommes n'ont pas cessé de se battre pour mettre fin à la loi de la jungle, à celle des bandits, pour que le travailleur soit frère du travailleur au-delà de toutes les frontières qui d'ailleurs n'en finissent pas d'être détruites, les unes après les autres. Combien sont-ils morts qui ont cru, à juste raison, qu'il est possible de construire un monde de liberté et de grande justice ? …

Puisse, en ce mois de mai, celui des nouvelles espérances, le gel ne pas venir détruire nos amandiers en fleurs !»    Ni la torture, ni les endroits sinistres comme la prison de Lambèse ou le camp de Bohgari, ni la clandestinité post-indépendance, ni le terrorisme n'ont pu altérer ses convictions.Durant la remise du prix de Benzine 2010 à nos consœurs Lamia Agzout et Nouria Bourihane et au journaliste Cheif Mammeri, on l'aura entendu dans une projection à la salle Mohamed Zinet, Benzine répondre à cette question :
 «Est-il d'actualité de vous dire Camarade ?» et Benzine a répondu : «Plus que jamais.»

                                                                   S.  O.

http://www.letempsdz.com/content/view/33613/1/
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:07
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Le magazine Challenges publie la liste des familles les plus riches de France. Ce qui fait penser aux fameuses "200 familles" dénoncées, en son temps, par Edouard Daladier. Plus de 70 ans après, selon Slovar, rien n'a changé.


Brooks Elliott - Flickr - CC Alors, que le Président déplore la désindustrialisation du pays, que le chômage vient d'atteindre la barre symbolique des 10% de la population active et que Christine Lagarde vient de faire des promesses inconsidérées auprès de la Commission Européenne (qui pourraient en cas d'échec nous valoir la pire des cures d'austérité). Il est réjouissant de constater qu'il existe encore quelques "ménages" et familles qui résistent plutôt bien à la crise !

"Ils sont frères et sœurs, pour d'autres il s'agit d'un père, d'une mère, de leurs enfants ou encore d'une myriade d'oncles et tantes, de cousins plus ou moins éloignés. Leur point commun ? Ils possèdent des pans entiers de l'économie française en étant actionnaires de ces grandes entreprises et en en actionnant leurs manettes. En coulisses ou en occupant les plus hautes fonctions managériales. Découvrez ces puissantes familles du business français" -
Ecrit le Journal du Net.
Les maîtresses de l'économie française
L'expression moderne : "Familles du business français" nous rappelle une autre appellation, issue des années 30 : "les deux cent familles"

L'expression "deux cents familles" désignait les deux cents plus gros actionnaires (sur près de 40 000) de la Banque de France pendant l'Entre-deux-guerres. Avant la réforme de 1936, ils constituaient l'Assemblée générale de la Banque de France.

C'est Edouard Daladier, alors Président (Radical) du Conseil qui a lancé le slogan en 1934 : " Deux cents familles sont maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française. Ce sont des forces qu'un État démocratique ne devrait pas tolérer, que Richelieu n'eût pas tolérées dans le royaume de France. L'influence des deux cents familles pèse sur le système fiscal, sur les transports, sur le crédit. Les deux cents familles placent au pouvoir leurs délégués. Elles interviennent sur l'opinion publique, car elles contrôlent la presse"

Dans La Banque de France au mains des 200 Familles (Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, 1936), Francis Delaisi recensait ces 200 familles, parmi lesquelles :

Famille Caruel de Saint-Martin (Manufacture de Tabacs) - Famille Darblay (Industrie) - Famille Davillier (Banque) - Famille Fould (Banque) - Famille Gradis (Commerce) - Famille Hottinguer (Banque) - Famille Lazard (Banque) - Famille Louis-Dreyfus (Négoce de grains) - Famille Mallet (Banque) - Famille Mirabaud (Banque) - Famille Petiet (Industrie, UCPMI) - Famille Raphaël (Banque) - Famille Robillard (Manufacture de Tabacs) - Famille Rothschild (Banque) - Famille Schlumberger (Industrie) - Famille Schneider (Industrie) - Famille Stern (Banque) - Famille Vernes (Banque) - Famille Wendel (Industrie) - Famille Worms (Banque, Armement naval) -
Source Wikipedia

Des noms qui sonnent encore à l'oreille, pour certains ! et dont les héritiers d'aujourd'hui, continuent à engranger quelques bénéfices ....
Le top Ten
Mais qui sont aujourd'hui "ces puissantes familles du business français" qui détiennent une grande partie de l'activité économique du pays ? Extraits de la liste du JDN .

Famille Muliez : « Auchan, Boulanger, Décathlon, Electro Dépôt, Flunch, Kiabi, Kiloutou, Leroy-Merlin, Norauto, Saint Maclou...

Selon Bertrand Gobin, journaliste référence sur la famille Mulliez, le groupe Mulliez, comme on appelle improprement la galaxie de la fratrie, est le premier acteur non coté de l'économie française, avec un chiffre d'affaires annuel cumulé de plus de 60 milliards d'euros. »

Fortune en 2009 : 15 milliards €

Famille Louis Dreyfus :
« ... / ... Le groupe familial de négoce de produits agricoles et d'énergie, pèse, selon les auteurs d'une biographie de Robert Louis-Dreyfus, la bagatelle de 25 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Impossible d'en savoir plus, le groupe propriétaire de Louis-Dreyfus fondé il y a 150 ans ne publie jamais ses chiffres. »

Fortune en 2009 : 7 milliards €

Famille Dassault :
« Est propriétaire à 100% de Groupe industriel Marcel Dassault, une holding aux multiples participations en France : Dassault Aviation et Thales, le groupe Socpresse. ... / ...

Les Dassault sont également présents dans les laboratoires Biomérieux, les cinémas Gaumont, Veolia Environnement, Téléperformance ou encore Electricité et eaux de Madagascar. En tout, on retrouve leurs capitaux dans 28 sociétés, elles-mêmes actionnaires de nombreuses autres. »

Fortune en 2009 : 4,7 milliards €

Famille Moulin :
« Elles étaient deux veuves à se disputer l'héritage de leur ancêtre Théophile Bader, fondateur des Galeries Lafayette. En 2005, c'est finalement Ginette Moulin qui a emporté la mise face à Léone Meyer. Elle est ainsi parvenue avec sa famille à monter à hauteur de 100% du capital du groupe : Les magasins BHV, 50% de l'enseigne Monoprix et 50% du groupe Laser. Le tout pour un chiffre d'affaires global de 5 milliards d'euros en 2008.»

Fortune en 2009 : 2,3 milliard €

Famille Besnier :
« Bridel, Lactel, Président, Société, Valmont, ... Chiffre d'affaires global de 8,5 milliards d'euros, dont la majorité réalisée à l'étranger. Le groupe Lactalis ne publie plus ses comptes depuis 2001.»

Fortune en 2009 : 2,2 milliards €

Famille Courtin-Clarins :
« Fin 2008, la famille Courtin-Clarins a dit adieu à la bourse. Lassés des rumeurs de marché, de l'impatience des actionnaires, les deux fils du fondateur du spécialiste des produits de beauté ont mis plus de 800 millions d'euros sur la table pour racheter les 30% publics du capital de l'entreprise. »

Fortune en 2009 : 2 milliards €

Famille Bouygues :
« TF1 et Bouygues Telecom, et bien sûr son activité historique, le BTP. Et au cœur de cette machine, deux hommes : Martin Bouygues, PDG et ami proche de Nicolas Sarkozy, et son frère Olivier Bouygues, directeur général délégué.

Tous deux, via leur structure SCDM, possèdent 19,1% du groupe. Un groupe qui a réalisé en 2008 plus de 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires et gagné la bagatelle de 1,5 milliard d'euros »

Fortune en 2009 : 1,9 milliard €

Famille Decaux : « Numéro 1 mondial du mobilier urbain et (arrêts de bus...), numéro 1 européen de l'affichage grand format, numéro 1 mondial de la publicité dans les aéroports et également numéro 1 mondial des vélos en libre-service. Vélib à Paris ou Vélov à Lyon ... / ... la famille Decaux détient également 70% de l'entreprise via JC Decaux Holding ».

Fortune en 2009 : 1,7 milliard €

Famille Ricard : « ... / ... Aujourd'hui, Pernod-Ricard compte parmi ses marques la vodka Absolut, les whiskies Chivas, Jameson, Clan Campbell, mais aussi le Malibu... Tout cela permet au groupe d'occuper alternativement la place de numéro 1 ou numéro 2 mondial des spiritueux et de réaliser un chiffre d'affaires supérieur à 7 milliards d'euros.

Et si Patrick Ricard a récemment lâché les manettes de la direction générale, il demeure président du conseil d'administration. Un conseil où l'on retrouve également Alexandre Ricard (représentant de la SA Paul Ricard) et Danièle Ricard. La famille possède 14,28% du groupe. »

Fortune en 2009 : 1,7 milliard €

Famille Peugeot : « La famille possède 30,3% de l'entreprise et truste les sièges au conseil de surveillance du groupe. On y trouve Thierry Peugeot, président, Jean-Philippe Peugeot, vice-président, Robert Peugeot et Roland Peugeot. A noter que Jean-Philippe préside le comité stratégique, dont Thierry est membre »

Fortune en 2009 : 1,6 milliard €

Moins de 1 milliard €

Famille Descours, fortune en 2009 : 900 millions € ;
 Famille Desseigne-Barrière, Fortune en 2009 : 692 millions € ;
Famille Wendel (Ernest Antoine Sellière), Fortune en 2009: 568 millions € ;
Famille Seydoux, Fortune en 2009: 534 millions € ;
Famille Michelin, Fortune en 2009 : 402 millions € ;
 Famille Bonduelle, Fortune en 2009 : 261 millions €

« Les chiffres d'estimation des fortunes correspondent aux fortunes professionnelles des familles, c'est-à-dire à la valorisation de leurs parts dans leurs entreprises, et proviennent du
classement 2009 des fortunes de France de Challenges. »
Comment les riches échappent à l'impôt
Classement que nous vous conseillons, puisqu'il liste avec précision sur 10 pages de 50 noms les montants et activités des heureux élus ! Tout comme nous vous conseillons l'enquête : "Ces entreprises familiales leaders de leur secteur" du JDN. (http://www.journaldunet.com/)
Il est bon de préciser que la majorité de ces grandes fortunes ne sont pas soumises à l'ISF puisque ne résidant pas en France ou utilisant la technique des "
holdings ".

ISF que la présidente du Medef, Laurence Parisot, jugeait en 2008 qu'il serait: « sain » de supprimer. « Plus j'observe ce qui se passe dans notre pays, plus je vois que cet impôt, qui a une valeur symbolique très forte, est en réalité une catastrophe économique ... / ...»  et de conclure par : « Comment voulez-vous qu'on puisse continuer à créer des entreprises, à investir dans des entreprises si nous n'avons plus le capitaliste prêt à risquer son argent dans une entreprise ? »

Et dire que ces martyrs n'ont obtenu que le bouclier fiscal pour adoucir leurs souffrances (du moins ceux domiciliés en France)

Jean Arthuis sur son blog écrit d'ailleurs à ce sujet : « ... / ... Contrairement à ce que nous pensions au moment du vote, son application suscite injustices si choquantes qu'elles le condamnent. ... / ...

Le bouclier fiscal, outre ses incohérences, devient un amplificateur de défiscalisations et autres opérations d’optimisation fiscale. Cette dérive contredit la volonté qui avait présidé à la mise en place de ce fameux bouclier. Il est évident que les conséquences sont tout à fait abusives et injustifiables ... / ...
»

Il devrait en parler à l'Elysée ou au Ministère des Finances ....
                                                          
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                                site: valenton rouge

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