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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 13:30
La victoire de Barack Obama est l'expression d'une immense attente de changements

La victoire de Barack Obama est d’abord la défaite cinglante du néo-conservatisme de John Mac Cain et de Georges Bush. La politique réactionnaire du Parti républicain, la logique de guerre, le recul des libertés, l’ ultralibéralisme, le soutien constant à la haute finance et aux spéculateurs ont été puissamment rejetés par une très large majorité de citoyens des Etats-Unis. Le Parti communiste français salue cet événement majeur.

La victoire du sénateur de l’Illinois montre une société américaine qui change. L’élection d’un président noir est un fait de grande portée dans l’ histoire des Etats-Unis et un facteur d’encouragement pour toutes celles et ceux qui agissent, partout, contre le racisme et les discriminations.

Cette victoire de Barack Obama, c’est aussi l’expression d’une énorme attente de justice et de protection sociale, de démocratie et de paix. Barack Obama a contribué à faire naître d’immenses espoirs de changements aux Etats-Unis et dans le monde. Il faudra qu’ il y réponde. C’est un défi considérable alors que la première puissance capitaliste est dans une crise profonde.

     Parti communiste français     Paris, le 5 novembre 2008

 

                   Novembre 2008 : les Etats-Unis en chiffres

POLITIQUE :
. Présidentielle du 2 novembre 2004 : le républicain George W. Bush avait recueilli 50,7% des suffrages au plan national et obtenu les voix de 286 grands électeurs, contre 48,3% des suffrages et 251 grands électeurs pour le démocrate John Kerry.
La participation avait atteint 60,1% (elle s’annonce plus élevée pour 2008).
. Composition du Congrès sortant :
Chambre des représentants : 235 démocrates, 199 républicains, un siège vacant.
Sénat : 49 démocrates et deux indépendants apparentés démocrates, et 49 républicains.
. Gouverneurs : 28 démocrates, 22 républicains

POPULATION/GEOGRAPHIE :
. Population : 305,5 millions d’habitants (chiffres du Bureau du recensement des Etats-Unis, au 14 août 2008) Les Hispaniques constituent la première communauté ethnique des Etats-Unis (15% de la population totale) et devraient représenter en 2050 le quart de la population américaine.
. Blancs non hispaniques : 199,8 millions (66%)
. Latinos : 46,7 millions (15%)
. Noirs : 41,1 millions (14%)
. Asiatiques : 15,5 millions (5%)
. Superficie : 9.629.047 km2 (4e rang mondial, 17 fois la superficie de la France)
. Capitale fédérale : Washington, DC (550.000 hab., 5,3 millions pour l’agglomération)
. Villes principales : New York (8,1 millions d’habitants), Los Angeles (3,8 millions), Chicago (2,8 millions), Houston (2 millions), Philadelphie (1,5 million), Phoenix (1,5 million), San Diego (1,3 million)
. Langue(s) officielle(s) : pas de langue officielle. L’anglais est la langue maternelle de 80% de la population (17% pour l’espagnol)
. Espérance de vie : 74,8 ans pour les hommes ; 80,1 ans pour les femmes
. Taux d’alphabétisation : 97%
. Indice de développement humain (classement ONU) : 12e en 2007
. Religions : protestants (52%), catholiques (26%), juifs (1,4%), musulmans (0,6%) ; 85% des Américains se déclarent croyants

ECONOMIE :
. 37 millions d’Américains, soit 12,7% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté (9.645 dollars par an pour une personne seule, 19.307 dollars pour une famille de quatre personnes), pourcentage est en augmentation régulière.
. 15,6 millions d’Américains (5,4 % de la population totale) sont considérés comme très pauvres (revenus de moitié inférieurs aux seuils de 9.645 dollars par an pour une personne seule, 19.307 dollars pour une famille de quatre personnes)
. 47 millions d’Américains dont 8,5 millions d’enfants sont dépourvus d’assurance santé, soit 16 % de la population
. Taux de chômage (septembre 2008) : 6,1 %
                  


 LES ETATS UNIS , C'EST AUSSI CELA..

     .

                                              

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 13:21

  «  Les Capitalistes peuvent se sortir de chaque crise, tant qu'ils réussissent à la faire payer aux travailleurs . » (Lénine)             La crise du capitalisme 

 Face à l'avalanche de milliards dévalant l'actualité, le prolétaire abasourdi eut besoin d'un temps de réflexion : « Hein ? Combien ? ». Le résultat, confirmé, le laissa incrédule. Il regarda sa fiche de paie, mesura son découvert à la Caisse Populaire Agricole Générale, calcula le prix de sa survie dans les rayons surchargés du Grand Bazar, additionna tout ce qu'il posséderait le jour où il aura fini de le payer, se souvint
du trou « abyssal » de la Sécu, des évidences économiques du genre « il faudra travailler plus longtemps pour payer les retraites », ou encore « travailler plus pour gagner plus », relut à nouveau les chiffres faramineux garantis aux banquiers, et s'aperçut finalement qu'il était nul en maths. Il y a des langues étrangères qu'on ne comprend pas, de même, il
existe des chiffres qui nous sont fondamentalement étrangers. Cesmilliards, c'est de l'hébreu ! Euh. Non, c'est plutôt du chinois.

Mais le prolétaire n'en est pas quitte avec les problèmes. Même et surtout si les chiffres sont improbables, il reste une question entière : d’où viennent ces milliards ? Cette question n'est pas encore finie d'être posée que déjà, une autre, tout aussi cruciale, vient bousculer le raisonnement et compliquer l'équation : OU vont ces milliards ?

Là, on n'est déjà plus dans les mathématiques, mais l'astronomie. Il faut de l'expert, de l'outillage, une échelle des grandeurs, un autographe de Christine Lagarde, un fer à cheval et une pincée de poudre de perlimpinpin. Une petite. Versez le mélange dans un tonneau sans fond, attendez quelques instants et là, le Grand Mage Sarko en sort, et tout s'éclaire. Il déballe une petite table et trois gobelets :

« Hop hop hop ! Y sont où les 360 milliards ? Là ? Ben non, ici ! On les met où ? Hop hop hop ! Ici ? Ben non là ! Tu croyais qu'on sauvait les banques ? Hop hop hop ! Ben non, c'est toi, prolétaire, qu'on a sauvé ! ». Etonnant non ? Au bonneteau, on appelle cela LA TRANSPARENCE.                                            

Les banques n'ont qu'à bien se tenir. La transparence. C'est comme braquer un projecteur sur une troupe de vampires. On devine déjà les commissaires du peuple épluchant méticuleusement les fruits de la croissance, assis sous un palmier aux Îles Caïman. Les ministres UMP allant recompter chaque petit sou distribué dans la sébile du Crédit. C'est que c'est vicieux un banquier. Il est pas là pour réguler le banquier. Et têtu avec ça : si le foin est à la Bourse, il spécule, il consolide, il rachète, il revend. Et le foin est à la Bourse.

Le prolétaire peut légitimement s'interroger : cette plus-value, extorquée sur mon travail, est-elle au moins bien gérée ? Est-ce qu'on peut, comme pour les boufs, établir une traçabilité ? Notez que nous sommes aux limites de ce qu'il est convenu d'appeler LA CONFIANCE. C'est pourquoi le petit camelot s'agite dans les allées du marché libre, vendant à la criée de la « transparence » à pleins paquets, de la morale en veux-tu en voilà, et du capitalisme qui lave plus blanc que blanc. Et « plus blanc que blanc, c'est transparent. »

Nous, on les prend au mot : on sera plus transparents que jamais. On verra mieux que jamais derrière les licenciements massifs, le chômage et la précarité, et la paupérisation en marche, et la guerre sociale en cours, et la guerre tout court, la ruine d'un système économique où la recherche effrénée d'un profit toujours plus grand, d'une exploitation du travail
toujours plus féroce, conduisent nécessairement à une crise de surproduction, et à tout ce qui précède. En toute transparence, il nous faudra décréter le salut commun. Et battre le fer quand il est chaud. Les chiffres nous échappent, mais le nombre est avec nous. C'est l'heure de l'mettre !


"l'heure de l'mettre"
radio campus lille 106,6
en direct via
www.campuslille.com

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 13:15


Union Pour la Méditerranée : accord global sur Barcelone, le rôle de la Ligue arabe et d’Israël

Un accord global a été trouvé mardi à Marseille, au cours d’une réunion ministérielle, pour que l’Union pour la Méditerranée siège à Barcelone et que la Ligue arabe en soit un participant à part entière en contrepartie d’un secrétariat général adjoint pour Israël.
"Ca ne devait pas réussir. C’est fait", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, dont le pays assure la présidence de l’Union européenne, aux côtés de son homologue égyptien, Ahmed Aboul Gheit.
Les pays de la rive sud ont finalement accepté que le siège de l’UPM aille à un pays du nord, obtenant en échange que le poste de secrétaire général revienne à un pays du sud, qui n’a pas encore été choisi.
Au sein du secrétariat général, il a fallu créer cinq postes d’adjoints, dont un pour Israël, pour que la Ligue arabe soit acceptée comme participant à part entière au sein de l’organisation.
Israël devrait ainsi se retrouver au coeur du dispositif pour une période initiale de trois ans, éventuellement renouvelable.
La déclaration finale précise que "pour le premier mandat", les cinq secrétaires généraux adjoints seront l’Autorité palestinienne, la Grèce, Israël, l’Italie et Malte.
M. Kouchner a précisé qu’un sixième poste d’adjoint pourrait être créé à la demande de la Turquie, la décision revenant aux co-présidents de l’UPM, le Français Nicolas Sarkozy et l’Egyptien Hosni Moubarak, qui doivent acter cet accord.
En contrepartie de son poste, Israël accepte que la Ligue arabe puisse participer pleinement à l’UPM, une demande des pays arabes.
"La Ligue arabe aura le droit de participer à toutes les réunions et de prendre la parole à tous les niveaux", a précisé pour sa part le chef de la diplomatie égyptienne.
Traditionnellement, elle participait aux réunions des ministres des Affaires étrangères euro-méditerranéens seulement au sein de la délégation égyptienne, qui l’invitait.
Le diplomate en chef de l’Union européenne Javier Solana s’est déclaré "heureux" de voir qu’un accord avait été trouvé pour que Barcelone héberge le siège de l’UPM.
La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner a qualifié cette décision de "logique", étant donné que cette ville avait donné son nom au processus euro-méditerranéen.
Ayant obtenu satisfaction, les Espagnols ont proposé que le titre officiel de l’organisation : "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée" devienne désormais "Union pour la Méditerranée" tout court.
Le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos avait présenté début octobre la candidature de Barcelone, où a été lancé en 1995 le processus du même nom.
Tunis, pourtant soutenu par la présidence française, avait renoncé vendredi à sa candidature.
M. Kouchner a demandé à la presse de "souligner" que cette réunion avait été "un succès". "Ca nous ferait plaisir à tous", a-t-il dit.
Le résultat peut être en effet considéré comme positif, après des longs mois de blocage qui renvoyaient aux clivages ayant asphyxié le précédent partenariat euro-méditerranéen.
Le sommet de Paris du 13 juillet, qui avait donné naissance à l’UPM, avait dû renvoyer à cette réunion toutes les questions de "gouvernance" sur lesquelles un compromis semblait difficile.
Mais au final, c’est la question de la "politisation" du processus de Barcelone et des risques de retomber dans les pièges du passé qui est de nouveau posée.
Un secrétariat général flanqué de cinq ou six adjoints semble à l’opposé de la structure légère et technique qui avait été souhaitée pour pouvoir s’occuper des projets de dépollution maritime ou d’énergie renouvelable sans être gênée par le conflit israélo-palestinien.

(source : al oufok)


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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 13:49

                                      face à la crise                    

La JC contre le hold-up du siècle

Le Mouvement jeunes communistes invite les jeunes à « se faire entendre, à ne pas rester spectateurs devant le hold up du siècle que constitue le plan Sarkozy de sauvetage des banques payé avec l’argent de nos impôts, celui qui devrait aller aux écoles, aux hôpitaux, aux services publics. « Nous appelons les citoyens, les organisations politiques de gauche, les organisations de jeunesse à se réunir autour de quatre propositions » déclare la JC qui « énumère la création d’un pôle public bancaire, de nouveaux droits pour les salariés, la fin du processus de ratification du traité de Lisbonne, et la fin des paradis fiscaux. Sur le thème « 50 voix pour se faire entendre » les Jeunes communistes appellent à un rassemblement devant le ministère de l’Économie et des Finances demain à partir de 19 heures. « Cinquante militants de diverses sensibilités viendront avec un petit mot de colère ou de proposition face à la crise », précise Pierric Annoot, secrétaire général du Mouvement, qui espère voir se rassembler des centaines de jeunes d’Île-de-France.(source : L’Huma)

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 10:24


"Si les gens savaient ce qu’on gagne, on rétablirait la guillotine et des têtes valseraient sur des piques."

 

Jeudi 30 octobre 2008, dans le Nouvel Observateur, page 14, la journaliste Doan Bui interroge un spéculateur anglais, Simon Cawkwell.

Simon Cawkwell accueille la journaliste en lui offrant le champagne.

« Au désespoir ! A la ruine ! A ces marchés stupides qui me permettent de m’enrichir ! » Simon Cawkwell nous reçoit dans son grand appartement dans le quartier chic de South Kensington, à Londres, et, en hôte attentionné, il insiste pour sabrer le champagne et lever un toast en l’honneur du krach. Ce n’est pas tous les jours qu’on trinque avec le diable ! Avec ses 150 kilos débordant de sa chaise, ses chaussettes rouge vif, ses quatre écrans d’ordinateur où défilent non-stop les cours de la Bourse, le personnage rayonne d’une aura falstaffienne. D’ailleurs, son surnom à la City, c’est « Evil Knievel », alias le chevalier du Mal, ou quelque chose d’approchant.

« Les krachs, j’adore, il n’y a pas de périodes plus excitantes. J’ai connu celui de 1987, mais j’étais moins riche à l’époque, je ne pouvais pas miser de grosses sommes. Cette crise-là est bonne, très bonne, pour mes affaires. Evidemment, il va y avoir beaucoup de chômage, des années de récession. Mais moi, je vais gagner beaucoup d’argent. »

Se sent-il coupable ?

« Mais pourquoi, ma chère ? Je serais bien stupide de ne pas en profiter. »

Au total, Evil Knievil pense que la crise actuelle lui rapportera 4,5 millions d’euros.

« Une broutille. Si vous saviez combien certains ont raflé ! »

C’est peut-être le refrain le plus entonné dans le monde de la finance. Il y a toujours un plus coupable que vous. David Freud, petit-fils de Sigmund Freud et ex-banquier d’affaires, a l’explication de ce déni collectif : « Il n’y a pas de sens de la responsabilité. C’est un secteur très individualiste, perverti par la culture du bonus. Et le bonus, c’est gagnant-gagnant. Quand vous êtes performant, vous gagnez. Quand vous perdez, vous gagnez toujours, mais moins. »

David Freud a lui aussi joué au jeu des bonus, ces mégaprimes qui font passer les salaires des footballeurs pour de vulgaires pourboires : « Si les gens savaient ce qu’on gagne, on rétablirait la guillotine et des têtes valseraient sur des piques. » 

           «Les capitalistes peuvent se sortir de chaque crise, tant qu'ils réussissent à la faire payer aux travailleurs . » (Lénine)

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 09:47

                                                                

  Le congrès du PCF imaginaire de Sylvia Zappi et du "Monde" !

 

           
 
Jamais je n’ai lu de présentation journalistique d’un événement plus loufoque que celle de notre congrès par la "spécialiste" du PCF au "Monde" (il est vrai ancienne de la LCR, ce qui n’aide pas à la lucidité).

A la lire, on croit que la Riposte soutient André Gerin, et que ce groupe trotskyste est "orthodoxe". Qu’André Gerin représente la "vieille garde" des dirigeants du parti. A-t-elle cherché ne serait-ce qu’une fois à le rencontrer, lui ou les autres porteurs du texte 3 ? Elle se croit à Moscou en 1936, et elle improvise comme ça lui vient. Elle relaye complaisamment les propos défaitistes du liquidateur Dartigolles, qui se complaît à évoquer la faible fréquentation des communistes aux assemblées réunies pour le congrès. Si elle avait fait le minimum du métier pour lequel on la paie, elle saurait que cette désaffection s’explique parce que tout à été fait pour démotiver les communistes, à commencer par l’envoi des textes alternatifs moins de deux mois avant le vote, ce qui a rendu presque partout impossible la tenue de débats contradictoires. Il s’agit une fois de plus de l’organisation de l’incompétence, avec le relais empressé des médias intéressés à la disparition du PCF. Pour couronner le tout un sondeur d’opinion vient chanter lui aussi la chanson qu’il est payé pour chanter par son client.

Au fait, dans le "Communistes" d’aujourd’hui, le jour même du vote Brigitte Dionnet en rajoute une couche en qualifiant le vote de congrès de son propre parti de "surréaliste" (montrant au passage qu’elle fait partie de ces gens qui croient qu’il s’agit d’un terme péjoratif).

Une fois de plus le manque de déontologie du "journal officiel de tous les pouvoirs" éclate aux yeux de tous. SZ a de toute évidence intérêt à produire un discours sempiternel de la "fin du PCF" qui correspond à ses convictions, à ses ressentiments personnels, et à ce qu’attendent ses patrons, et qui coïncide en l’occurrence avec le discours que diffuse la partie liquidatrice du groupe dirigeant dont Dartigolle est un représentant. Le "Monde" a toujours favorisé le courant Refondateur et maintenant il étend sa sollicitude aux huistes et autres stratèges que l’univers entier nous envie. Mais ses lecteurs attendent je crois d’un journaliste, quand même, qu’il travaille un peu, même d’une trotskyste qui a été embauchée pour "couvrir" l’actualité du PCF. Et qui œuvre plutôt pour "couvrir" les agissements liquidateurs !

Malheureusement pour nous, tous les bourgeois ne sont pas aussi bêtes que ceux du "Monde" au point de croire à leurs propres inventions. Mais ceux, là, comme dit Jacques Brel, plus ça devient vieux…

Allez, Sylvia, tu nous as encore fait bien rire aujourd’hui !

       
                                                               
Blog : Reveil Communiste

 

      
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:42

Vote des communistes sur le choix de la base commune :

       Un commentaire, que nous partageons en partie.

 

« 21.946 membres du PCF, sur 78.779 inscrits, ont approuvé l'orientation de la direction du Parti, soit seulement 28% des adhérents du Parti.
39.087 adhérents n'ont pas pris part au vote et 3659 autres ont voté 'blanc'.
C'est ce que la Commission de transparence  considère comme « le choix majoritaire des communistes » !..
Le second texte qui préconise un PCF vraiment communiste, a obtenu 8656 votes, soit 24,03% des exprimés.
Le troisième, issu de La Riposte, a regroupé 5419 suffrages, soit 15% des suffrages.

La réaction de la direction du Parti.

Elle considère avoir 'les mains libres' en vue du prochain congrès, avec l'approbation de seulement 28% des adhérents. Pour elle, son seul texte doit servir de base à la discussion dans les sections et dans les fédérations. Peu importe si les militants, dans leur majorité, se sont prononcés contre l'orientation officielle, ou bien n'ont pas pris part au scrutin, ou se sont abstenus.
C'est dire comment et sur quelles bases, le prochain congrès se prépare et deviner, par avance, quelles en seront les conclusions.
L'orientation actuelle du PCF va se trouver, malheureusement, confortée.

Que vont faire les militants, de fait exclus de la discussion ?

Ceux-ci n'auront, comme seul choix, que de voter « CONTRE » le texte officiel.
Se contenteront-ils « d'attendre le prochain congrès » pour se compter, espérant un score amélioré ?
Pourtant les effets désastreux de la crise économique et sociale n'attendront pas trois ans pour s'abattre sur la population. Le chômage, la misère, c'est dès maintenant qu'il faut les combattre.
Ou bien, dégoûtés par le spectacle d'un PCF, dont la direction refuse une orientation de lutte contre le Capital, verra-t-on encore des milliers et des milliers de militants, déserter le combat et s'évanouir, un par un, dans le brouillard de la démobilisation ?

Le chemin est ailleurs.

La plupart des communistes, ceux qui croient à la nécessité de bâtir ensemble une autre société, sont plus nombreux, et de loin, hors du PCF que dans le Parti. Malheureusement, le repli individuel n'est pas la solution. Cette attitude négative est préjudiciable au combat que nous devons mener. Cette attitude fait le jeu des forces du Capital, qui craignent comme le feu le rassemblement révolutionnaire des communistes. Il conforte l'orientation des dirigeants du PCF qui ne se soucient que de leur propre avenir. Leurs places, leur confort sont devenus leur seule perspective.
Le temps est donc venu de choisir pour tous ceux qui croient encore au communisme. Il faut s'unir en se regroupant pour agir ensemble.
Le pire, c'est de rester isolé, sans moyen de peser sur l'évènement.
Dans les semaines qui viennent, le premier travail, c'est de regrouper tous les communistes, encore au PCF ou qui n'en sont plus, qu'ils soient déjà membres d'organisations de lutte, comme le Pôle de la Renaissance communiste en France, ou qui s'interrogent encore sur leur choix.
Cette volonté de rassemblement doit être méthodiquement entreprise en créant des « structures de rencontre et de débat » ouvert à l'ensemble des camarades 'encartés', en déshérence, ou encore hésitants sur leur conduite à tenir. En ce sens, toutes les initiatives sont bonnes, en recherchant les zones de proximité géographique les plus aptes aux regroupements.
Pas un communiste ne doit être laissé sur le bord de la route de la Révolution ! »
                                 (Jean Levy :  
blog : «çà n'empêche pas nicolas »)
                                                                                                                                     U cursinu rossu

                                                
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:27

Communiqué du Parti communiste d’Israël                   

Des élections municipales à Tel-Aviv : on estime que le deuxième tour verra s’opposer l’actuel maire travailliste et le candidat communiste.

Conformément aux enquêtes publiées ces derniers jours dans la presse locale, le maire travailliste de Tel-Aviv - Jaffa, Ron Huldai, fera face au tour au député communiste Dr. Dov Khenin. Le 11 novembre prochain il y aura en Israël des élections municipales. Ces élections ont un intérêt politique particulier puisqu’elles auront lieu à peu de mois des élections parlementaires qui doivent être anticipées pour le prochain mois de février, à cause de la démission du Premier ministre Ehud Olmert, accusé de corruption.

Le membre du Bureau politique du Parti communiste d’Israël, Dov Khenin, se présentera à ces élections dans la principale ville israëlienne : Tel-Aviv - Jaffa à la tête de la liste locale “Ir Lekulanu” (Une cité pour tous) qui regroupe des groupes de quartiers, des militants syndicaux, des organisations écologistes et les supporters de deux clubs de football les plus populaires : Hapoel et Bnei Yehuda, du quartier défavorisé de Shjunat Hatikva. Ces clubs historiquement ennemis se sont unis autour de la plateforme revendicative de “Ir Lekulanu” et la personnalité du député Khenin.

Tous les partis sionistes ont déclenché une furieuse campagne maccartiste contre le député Khenin en l’accusant d’être « un traître à la patrie » et lui niant la possibilité d’être le maire de Tel-Aviv - Jaffa «  puisqu’il est antisioniste » Ces attaques proviennent autant du travaillisme que des partis Kadima et Likud. La polarisation dans la ville est telle que pour la première fois dans l’histoire de l’Etat d’Israël, le très conservateur parti Likud ne présente pas de candidat au poste de maire. Ceci après que le Likud ait dirigé le destin de Tel-Aviv - Jaffa durant des décennies.

Lamentablement, la formation sociale-démocrate Meretz a pris ses distances face à “Ir Lekulanu” et a décidé de « ne pas prendre position » devant les candidatures de Juldai et Khenin, et parce qu’elle est trop faible politiquement ne présente pas son propre candidat.

En accord avec les sondages réalisés par les médias locaux, Huldai peut avoir entre 31 et 40 % des voix et Khenin entre 17 et 23%, d’autant que l’appui des jeunes pour Khenin est le double que celui pour le travailliste.

Ce n’est pas l’unique cité où se présentent des candidats communistes, majoritairement dans le cadre du Front pour la paix et l’égalité (Hadash) dirigé par le PC d’Israël. Les listes et les candidats communistes se présentent dans les villes de Haifa, Nazareth (où Hadash gouverne de manière ininterrompue depuis1977 !), Nazareth Ilit, Carmiel, Ramlah, Kiryat Motzkin, Sakhnin, Sh’famr, Yafya et des dizaines de villages et conseils locaux.

L’accession au deuxième tour de Khenin est un véritable fait politique majeur, tant au niveau local qu’au niveau national, à la veille de la commémoration de 90ème anniversaire de la création du P. C. d’Israël. Un chroniqueur du journal du matin Haaretz a qualifié vendredi passé le conflit électoral dans la ville de Tel-Aviv comme “la lutte entre deux programmes et deux candidats : un capitaliste complexé et l’autre orgueilleusement communiste”.

                                        

BLOCUS DE GAZA            

Les militants de Free Gaza ont défié le blocus qu’Israël impose sur la bande de Gaza, en accostant au port de la ville de Gaza après être partis hier de Chypre.

Ce voyage est le second organisé par Free Gaza depuis le mois d’août dernier.

                                                                                    

Le Dignity, un bateau de croisière de valeur et long de 20 mètres a atteint la bande de Gaza ce mercredi avec 27 militants venant de 13 pays et 0,5 tonne de fournitures médicales.

 

Mustafa Barghouti, un député palestinien de Cisjordanie, a déclaré dans une conférence de presse après son arrivée à Gaza : « Nous sommes arrivés ici sans devoir mendier la permission des Israéliens. »

 

Dans des circonstances normales Barghouti devrait réclamer une autorisation aux Israéliens pour pouvoir entrer sur le territoire.

 

« Aujourd’hui l’embargo a été brisé. C’est un message aux habitants de Gaza prouvant que nous ne les avons pas abandonnés, » a-t-il dit.

 Les 1,5 million de Palestiniens de Gaza souffrent des effets d’un blocus israélien depuis plus d’un an.
Depuis lors il y a eu pénuries des nécessités de base comme la nourriture, le carburant et les médicaments car Israël contrôle de façon stricte toute livraison vers ce territoire assiégé.

Publié par Liban Résistance

 
Prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons de l’occupation sioniste

SOLIDARITE

Bulletin d’informations n° 11 )CIREPAL (Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)

cirepal2005@yahoo.fr

نحن قوم لا نترك اسرانا ومعتقلينا في السجون

أمين عام حزب الله سماحة السيد حسن نصر الله

Nous sommes un peuple qui n’abandonnons pas nos prisonniers et détenus en prison

Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hizbullah

 

 Libération des résistantes Sona Ra’î et de Ataf Alayyan

Deux femmes, deux combattantes de la liberté ont été libérées des prisons de l’occupation au mois d’octobre 2008 : Sona Ra’î, doyenne des femmes détenues, a été détenue pour plus de 12 ans. De la ville de Qalqilya, mère d’un enfant, elle avait été arrêtée puis condamnée pour avoir tenté de tuer des soldats israéliens qui occupent le pont « roi Hussayn » entre la Cisjordanie et la Jordanie. Elle est la sœur du martyr, combattant de la liberté, Ibrâhîm Râ’î, tombé en 1988. Sona a demandé de redoubler d’effort pour libérer les femmes prisonnières et a déclaré que leur situation est critique.

Quant à Ataf Alayyan, il s’agit d’une autre combattante pour la liberté. Elle a passé en tout 14 ans dans les prisons israéliennes et avait été arrêtée pour la première fois en 1987. Elle avait été durement frappée et transportée à l’hôpital et avait été finalement libérée, malgré le refus israélien au départ, avec toutes les femmes détenues après la signature des accords d’Oslo. Mais Ataf n’aura pas la vie tranquille, même si les troupes de l’occupation ne sont pas en principe dans les territoires réservés à l’Autorité. Plusieurs fois kidnappée et détenue après les accords d’Oslo, elle met en place des centres féminins (crèche pour les mamans, centre internet) chaque fois qu’elle se retrouve en liberté. Sa dernière arrestation date de 2005, lorsqu’elle est kidnappée de son domicile, à Ramallah, et placée en détention administrative. Elle mène une grève de la faim de 40 jours, réclamant la présence de son bébé avec elle. Elle est finalement libérée le 23 octobre, après 34 mois d’emprisonnement. Son mari, Walid Hawdali, 48 ans, est détenu dans la prison du Naqab depuis octobre 2007.

 

L’occupation arrête 187 Palestiniens au mois d’octobre 2008

Dans son dernier rapport, l’association Husam de soutien aux prisonniers et libérés établit que l’occupant a arrêté au cours du mois d’octobre 187 Palestiniens. Parmi eux, 13 jeunes mineurs, arrêtés en Cisjordanie et notamment dans la ville d’al-Quds. La plupart des Palestiniens arrêtés sont des jeunes, âgés entre 16 et 25 ans. Selon l’association, les arrestations sont opérées au cours de la nuit, aux domiciles même des Palestiniens.

Par ailleurs, une autre étude fait état de l’arrestation de plus de 600 femmes dès le début de l’intifada al-Aqsa.

 

303 prisonniers détenus depuis plus de 15 ans

Dans son récent rapport, le chercheur spécialisé Abdel Nasir Ferwana établit que le nombre des prisonniers détenus depuis plus de 15 est actuellement de 303. Parmi eux, 43 prisonniers d’al-Quds, 21 prisonniers des terres occupées en 48, 3 prisonniers syriens du Golan occupée, les autres étant de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Rappelons que 87 prisonniers sont détenus depuis plus de 20 ans, le doyen des prisonniers palestiniens étant Na’il Salih al-Barghouty, qui est détenu depuis plus de 30 ans, depuis avril 1978.

 

Le droit de visite aux prisonniers : un droit reconnu par les traités internationaux

Les autorités de l’occupation inventent mille prétextes pour empêcher les familles de visiter les prisonniers. Motifs sécuritaires, prétendent-ils, pour humilier les familles et punir les prisonniers. La dernière invention consiste à faire des « rencontres » par vidéo-conférence, entre les prisonniers et leurs familles, notamment ceux de la bande de Gaza. Les familles ont fait savoir qu’elles refusaient catégoriquement cette nouvelle proposition sioniste car la visite aux prisonniers n’est pas une faveur, mais un droit. Elles ont demandé à la croix-rouge internationale d’assurer le droit aux visites, hebdomadaire pour ceux qui sont arrêtés et toutes les deux semaines, pour les condamnés, avec la possibilité de transmettre aux prisonniers des vêtements et des produits alimentaires, et de supprimer la vitre de séparation qui empêche les familles de se toucher.

De plus, le ministre de la guerre, Barak, menace de priver les prisonniers de Hamas de la Cisjordanie de toute visite familiale : il réclame une couverture juridique au conseiller juridique du gouvernement sioniste en vue de priver les prisonniers de toute visite familiale. En réalité, selon le chercheur Ferwana, ces prisonniers sont déjà privés de visite mais une telle couverture vise à faire de la visite familiale aux prisonniers un objet de négociations pour la libération du soldat sioniste Shalit. Dans les faits, seule la moitié des prisonniers jouit de son droit de visite. Et les visites familiales se déroulent d’une manière tout à fait humiliante pour les familles.

 

Le musée palestinien de la résistance consacré au mouvement national des prisonniers

On l’attendait, le voici. Il y a presque un an, le musée Abu Jihad consacré au mouvement national des prisonniers, a ouvert ses portes au public. Situé sur le site universitaire d’Abu Dis, dans al-Quds, le musée est composé de trois étages. Il raconte par des panneaux, en plusieurs langues, et des photos, l’histoire et les traits de la détention dans les prisons de l’occupation. Il raconte également la résistance des prisonniers, les étapes de leur lutte. Les travaux manuels et artistiques des prisonniers sont exposés, ainsi que les affiches annuelles célébrant la journée du prisonnier palestinien, le 17 avril. Le troisième étage est consacré aux écrits des prisonniers, à leurs lettres, aux journaux clandestins publiés au cours des premières décennies de l’histoire du mouvement. Une excellente initiative à laquelle ont travaillé tous ceux qui restent fidèles au mouvement national des prisonniers et souhaitent accorder aux prisonniers l’attention qu’ils méritent, en tant que résistants pour la libération de la Palestine.

 

L’Autorité palestinienne a-t-elle abandonné les prisonniers de la ville d’al-Quds ?

Les prisonniers palestiniens de la ville d’al-Quds, plus de 530, dont 43 prisonniers détenus depuis plus de 15 ans, risquent-ils d’être abandonnés, comme les prisonniers palestiniens de 48 et les prisonniers arabes dont ceux du Golan syrien occupé, par l’Autorité palestinienne ? Il semble que l’Autorité se dirige vers cette perspective, les ayant exclus d’un accord signé avec les autorités sionistes, à propos de la cantine des prisonniers. Selon cet accord, seuls les prisonniers de la Cisjordanie et de la bande de Gaza aurant droit à la somme que versera l’Autorité aux prisonniers pour leurs achats aux cantines des prisons. Sans aborder le scandale consistant à financer l’occupant, car ce dernier limite au minimum les repas en quantité et en qualité et refuse de fournir aux prisonniers tous les produits nécessaires (ce qui oblige les prisonniers à avoir recours aux cantines très onéreuses), l’accord signé entre l’Autorité palestinienne et l’occupant constitue un abandon des prisonniers de la ville d’al-Quds. Un grave danger pèse déjà sur eux et leurs familles.

 

Libération du prisonnier d’al-Quds Sulayman Ziyad Abu Mayale

Agé de 22 ans, le prisonnier Sulayman Abu Mayale a été libéré au début du mois d’octobre. Il avait été condamné à 7 ans de prison. Il avait été arrêté à l’âge de 15 ans parce qu’il est le frère du martyr Samer Abu Mayale, de Jabal al Mukabbar, dans al-Quds, assassiné par les sionistes après son arrestation, alors qu’il venait de mener une opération de résistance contre les soldats sionistes. Sulayman a passé les 7 années de détention dans plusieurs prisons, la dernière étant Gilboa, où plusieurs prisonniers d’al-Quds ont été regroupés avec ceux de 48 et du Golan occupé.

 

La négligence médicale intentionnelle dans les prisons israéliennes 

Le député Issa Qaraqi’, chargé du dossier des prisonniers au conseil législatif, a mis en garde contre la poursuite de la politique criminelle sioniste envers les prisonniers palestiniens, prenant pour exemple le cas du prisonnier Nur Muhammad Assa, récemment libéré à cause de son état de santé. De plus, les autorités de l’occupation avaient réclamé, pour réduire sa période de détention à cause de son grave état de santé, une somme de plus de 5500 dollars payables au tribunal. Bien qu’il n’a passé que 18 mois en prison, et alors qu’il était en bonne santé lors de son arrestation, Nur est aujourd’hui gravement malade. Pour ‘Issa Qaraqi’, les conditions de détention ainsi que les interrogatoires subis pendant 94 jours ont détérioré son état de santé. Des centaines de prisonniers se retrouvent dans le même cas et sont privés de soin. C’est encore une preuve du non respect par les autorités de l’occupation des traités internationaux.

 

Le Jihad islamique appelle l’Autorité palestinienne à libérer les prisonniers palestiniens du Jihad et du Hamas

Le mouvement du Jihad islamique a accusé tous ceux qui menacent leurs combattants et résistants en Cisjordanie d’être aux côtés de l’occupation, réclamant à l’Autorité la libération immédiate de ses militants ainsi que ceux du Hamas, détenus dans les prisons de l’Autorité. Les appareils sécuritaires de l’Autorité ont récemment arrêté trois membres du Jihad, poursuivi plusieurs autres et tiré des coups de feu sur d’autres. Le dirigeant Ibrahim Najjar a déclaré que le Jihad ne cherche ni poste ni pouvoir dans l’Autorité et que son mouvement refuse catégoriquement toutes ces arrestations. Il a déclaré que les discussions étaient en cours avec l’Autorité en Cisjordanie et le mouvement Hamas pour la libération de tous les détenus. Le Hamas vient de prendre une décision honorable, libérant tous les prisonniers politiques à Gaza, tout en espérant que l’Autorité prenne la même mesure en Cisjordanie.

Mais de son côté, l’Autorité palestinienne de Cisjordanie qui détient 270 prisonniers palestiniens, nie que ces prisonniers sont politiques et refuse de ce fait leur libération.

 

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 09:10

                                                           34° Congrès du Parti: 11,12,13,14 décembre 2008

                                                                       

Vote de la base commune pour le 34 ème  Congrès

Les 29 et 30 octobre 2008,les adhérents du Parti communiste Français ont voté pour choisir le texte qui devient dorénavant la base commune de discussion jusqu'à leur congrès des 11, 12, 13 et 14 décembre à Paris-La Défense.

Les résultats sont les suivants, sur 134 000 adhérents :
Inscrits (cotisants) : 78779 voix  

Votants                    : 39692 voix    50,38 %
Blancs et nuls           :  3659  voix     9,22 %
Exprimés                  : 36033 voix    90,78 %

   Ont obtenu :
La base commune adoptée par le Conseil National :
«  Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien » :             21946 voix     60,91 %

Le texte alternatif 1 :
«  Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme » :                          5419 voix      15,04%

Le texte alternatif 2 :
«  Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps » :  8659 voix       24,03 %

      Les adhérent-es ont ainsi exercé pleinement leur souveraineté en exprimant, en conscience, leur choix. Le texte adopté par le Conseil National « Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien » devient le texte de base commune de discussion pour notre congrès.

          En Corse, les résultats ont été les suivants :
       Haute Corse                                                                 Corse du Sud

        Adhérents : 426                                                             Adhérents : 304

      Inscrits      : 415                                                               Inscrits :      212

 

       Votants                                                                            Votants :  

     Nombre :107                                                                    Nombre :   124

     Pourcentage :25,78%                                                     Pourcentage :  58,49%

 

    Blancs ou nuls                                                                Blancs ou nuls :

    Nombre : 0                                                                         Nombre :  1

    Pourcentage : 0,00%                                                       Pourcentage :  0,81%

 

     Suffrages exprimés :                                                          Suffrages exprimés :

     Nombre : 107                                                                      Nombre : 123

    Pourcentage :100 ,00%                                                    Pourcentage : 99,19%



    

 

 

 

 

 

  

                                    Vouloir un monde nouveau:                     Renforcer le pcf:                       Faire vivre et renforcer le pcf

                 

 

Nombre

Pourcentage

Nombre

Pourcentage

Nombre

Pourcentage

Haute-Corse

65

60,75 %

24

22,43%

17

15,89%

Corse du Sud 

97

78,86 %

18

22,43 %

8

6,50 %

 

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 16:24

                                          PROJET DE PADDUC              

Déclaration régionale des  Fédérations de la Corse du Sud et de la Haute Corse du Parti communiste français 


                                   Une position claire et constante contre le libéralisme.
 
   Le padduc est un document de planification qui définit les grandes orientations du développement de la Corse, les principes de sa mise en œuvre, la localisation territoriale.

  En ce sens, il est un choix de société, un document essentiel pour le peuple corse. Il est d’autant plus important qu’il ne se contente pas de définir des orientations ; il s’impose aux choix des autres collectivités de Corse, les Conseils généraux et les communes notamment ; c’est le fameux principe de « compatibilité ».

  Le padduc a valeur de DTA (directive territoriale d’aménagement), c'est-à-dire qu’il se situe, dans la hiérarchie des textes juridiques, juste après la Loi. La loi de janvier 2002 confie donc l’élaboration du padduc à la Collectivité Territoriale de Corse, supprime le contrôle du Conseil d’Etat et ouvre la possibilité à l’adaptation législative et réglementaire.
   La vigilance citoyenne est d’autant plus nécessaire qu’une fois le padduc adopté, les voies de recours se limiteront à la révision partielle. Ce rappel de la nature et des conditions réglementaires d’élaboration du padduc est indispensable à la bonne compréhension des choses. Il permet également de mesurer les lenteurs de l'Exécutif et surtout de préciser qu'un retrait de son projet serait inacceptable. Sauf à vouloir des compétences pour ensuite refuser de les exercer quand elles sont transférées. 
 
  A l'évidence, le Padduc devrait répondre aux aspirations populaires. 
 
  Ce n'est pas le cas alors que son élaboration est plombée par les lacunes de la procédure. La concertation la plus large, fondamentale à l’élaboration d’un tel document, n'a pas eu lieu.

Au regard des enjeux, il fallait faire preuve d'audace démocratique pour s'extraire de la délégation de pouvoir à un petit nombre d'initiés et ouvrir le champ de la créativité citoyenne.

  Rappelons que le premier statut particulier confia à l’Assemblée de Corse l’élaboration du schéma d’aménagement. La majorité régionale de droite, en place depuis 1984, a été dans l’incapacité d’élaborer ce schéma et ce sont les services de l’Etat – paradoxe en phase de décentralisation- qui, par substitution, l'ont élaboré. Les communistes, avec d’autres, ont fait remarquer qu’un schéma n’est que la traduction spatiale de choix politiques et demandé que la compétence générale des choix de développement soit dévolue à l’Assemblée régionale. La Loi du 22 janvier 2002 en est pour partie le résultat, mais pour partie seulement, car elle n'établissait ni contrôles, ni pouvoirs démocratiques nouveaux pour les citoyens.

C’est ainsi que l’Exécutif régional élu en 2004, faut-il le rappeler, par un vote commun de la droite et des nationalistes, a confié l’élaboration du padduc à un bureau d’étude privé et réuni sporadiquement des groupes de travail restreints. En même temps, il faisait valider ses choix et orientations libérales, très souvent, par une large majorité de l'Assemblée de Corse. Les élus communistes ont exprimé le refus de celles-ci comme la promotion quasi exclusive d'un tourisme de luxe qui ne fera qu'accentuer la spéculation et les dérives affairiste et mafieuse. Ils ont proposé des choix alternatifs conformes aux besoins de la population dans les domaines de l’emploi, du pouvoir d'achat, du logement, de la santé, des transports, de la culture…
  Ils le feront à nouveau dans cette phase avec la volonté d'empêcher que le débat ne soit bâclé. Comment ne pas s'en inquiéter quand la participation du Conseil économique social et culturel, dont le rôle de conseil est pourtant confirmé par la Loi, n’a été que partiellement admise au prétexte que la Loi ne prévoit qu'une enquête publique et une consultation des principales collectivités.
Ici aussi, une véritable concertation ne peut s'apprécier que dans les phases d’élaboration et non in fine pour un avis formel ou des modifications à la marge. Il faut également voir que le padduc concerne tous les domaines et pas seulement l’aménagement du littoral. Il coordonne les documents de planification, le schéma de l'action économique, le schéma régional des transports, le schéma de formation professionnelle, le schéma d’aménagement et de gestion des eaux, le schéma de mise en valeur de la mer et de l'agriculture etc… 
 
Il constitue un véritable projet de société.

Il ne se limite donc pas à un seul domaine et ce serait une erreur profonde que d’examiner un seul volet du padduc. C’est l’analyse globale de tous ces domaines, croisés avec le contrat de plan et le Docup (document unique de programmation) qui regroupent les engagements européens selon l'agenda de Lisbone et de Göteborg qui permet de comprendre sa cohérence libérale, notamment à travers les critères de compétitivité des territoires. Il faut donc retenir que l’Assemblée de Corse, depuis le début de la mandature, s'est prononcée sur : le contrat de projet et le docup le schéma régional économique le programme du développement rural l’action culturelle le plan énergétique la politique régionale de l’eau le plan régional de formation le guide des aides au tourisme… le plan nautique la politique des transports et les low costs etc…

C’est cet ensemble de délibérations et décisions qui constitue le socle politique du padduc.

Pour leur part, les élus du groupe communiste et républicain ont combattu cette politique désastreuse, avec constance et cohérence. Ils ont toujours demandé le respect et l'application de la loi littoral, ils en feront de même contre le projet de padduc de l’Exécutif et le modèle de développement libéral qu'il préconise.

                                                                                                                                        21 octobre  2008 
                                                                                    

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