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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 08:57

3,8 millions pour l'ex-patron de Dexia ?

Alors que Sarkozy (notre président envisagerait-il de transformer l'UMP  en NPA-nouveau parti anticapitaliste- si cher à Besancenot?)a tonné la semaine dernière contre les parachutes en or des patrons (et surtout des PDG de banques qui ont fait faillite)_mais ça ne coûte rien de le faire, c'est le mot juste,_ on peut se demander ce qu'il a fait pour le cas Dexia. 

Il est ainsi intéressant de se plonger dans le rapport annuel du groupe franco-belge. Qu'y découvre-t-on? Qu'Axel Miller (photo), l'administrateur délégué et président du comité de direction de Dexia (on dirait directeur général en français), qui a annoncé son départ ce matin, bénéficie d'un contrat de travail lui donnant droit à une indemnité de départ.

Page 48, il est écrit qu'Axel Miller (comme d'autres dirigeants) a "droit, en cas de résiliation par Dexia du contrat qui les lie à Dexia, à une indemnité égale aux rémunérations fixes et variables et autres avantages correspondant à une période de 24 mois, sans préjudice des règles de droit commun qui pourraient, le cas échéant, être applicables".

Page 47, on trouve un tableau donnant la rémunération versée au titre de l'année 2007 de Miller: 825 000 euros de salaire fixe, 1 039 500 de rémunération variable et 26 320 euros comme "indemnité forfaitaire annuelle pour frais de représentation et loyer pour une voiture à usage privé".

Total = 1 890 820 euros.

Un rapide calcul donne donc une indemnité de deux fois la dernière rémunération, à savoir 3 781 640 euros. En clair, 3,8 millions d'euros.

Cette somme sera-t-elle versée au patron de Dexia ? Selon Sarkozy et Lagarde, la décision de faire partir les patrons du groupe (Miller et Pierre Richard, le président du conseil d'administration) a été prise par les Etats belges et français. Miller pourrait donc réclamer ce qui lui est dû.

Pour l'instant, cette information est cependant à prendre au conditionnel. Le sujet n'a pas été évoqué lors d'une conférence de presse téléphonique ce matin au cours de laquelle Miller était présent, et cet après-midi, le service de presse de Dexia était incapable de répondre à ma question.

Dans l'attente d'une confirmation, on laissera donc à Miller le bénéfice du doute. Certes, il n'a pas très bien su diriger son entreprise, mais il n'est pas forcément si indécent. Enfin, en même temps, voir quelqu'un qui renonce à 3,8 millions d'euros, cela ne doit pas être si courant...

                                                                                                                                                   

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 15:07

Georges Adda nous a quittés

 

                                  

 

 

 

dimanche 28 septembre 2008.

 La grande figure de la Tunisie plurielle, le patriote communiste et militant du mouvement national Georges Adda vient de nous quitter. Un grand vide s’installe encore une fois dans la mémoire de notre histoire récente...
Sa présence active tant aux rassemblements de la gauche que de la solidarité avec le peuple palestinien, ainsi que ses prises de positions courageuses et lucides ont fait de lui l’ ami respecté de tous.
A sa famille , sa fille Leyla ses petits enfants, ses proches , ses amis de toujours, aux militants du Tajdid nos sincères condoléances.

Lundi, 29 septembre 2008
Al-Oufok et Assawra

Rédigé il y a un peu plus de quatre mois, en avril 2006, le texte qui suit devait être présenté à la "Conférence arabo-internationale de solidarité avec le droit au retour des réfugiés palestiniens et le droit du peuple palestinien de disposer de lui-même" qui devait se tenir à Beyrouth les 15 et 16 mai 2006. Mais fin avril 2006, les organisateurs de la Conférence ont décidé, pour de multiples raisons, de la renvoyer à une date ultérieure.
Plus d’un mois après la criminelle et barbare agression sioniste contre les peuples libanais et palestinien, ce texte, ayant gardé toute son actualité, mérite, je crois, d’être diffusé.
C’est ce que je fais aujourd’hui pour réaffirmer une fois de plus que la véritable paix, la tranquillité, la sécurité, la liberté, l’égalité et la justice ne prendront leur place naturelle et légitime dans ce Moyen-Orient agressé, spolié, dominé et occupé par des étrangers, que lorsque la Palestine, de la frontière libano-palestinienne à Eliath sur la Mer Rouge, de Haïfa à Jérusalem, de Tel-Aviv à Jéricho et de Naplouse à Gaza, sera complètement libérée, que lorsque tous les Palestiniens et tous ceux réfugiés dans de nombreux pays du monde, reprendront complètement et totalement possession de tous leurs anciens logements, cimetières, terres, biens divers et administrations publiques.
Je ne peux m’empêcher, pour terminer ces quelques lignes d’exprimer une fois de plus ma profonde conviction que, dans un ou dix ou cinquante ans, la Palestine sera complètement libérée et complètement débarrassée de ceux qui lui ont fait tellement de mal. Et si cette conviction s’avérait être une utopie, je préfère mourir avec tout en rêvant.

Georges Adda / Tunis - août 2006

Israël : le péché originel

( Par Georges Adda )

Je viens de loin. Les Berbères, mes ancêtres, ont connu les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Arabes, les Normands, les Turcs et les Français qui ont successivement occupé mon pays, devenu indépendant il y a seulement un demi-siècle. Certains de ces Berbères se sont convertis à la religion de Moïse et leurs enfants ont résisté aux harcèlements des chrétiens, puis à ceux des soldats d’Okba Ibn Nafaa, en gardant leurs traditions (coutumes, cuisine, musique), et ils ont adopté l’arabe, qui est devenu la langue de tous.
Ainsi, la Tunisie est mon pays, et le peuple tunisien est mon peuple, mais mes convictions ne sont pas celles de ma mère et de mon père. Toutes les femmes et tous les hommes qui subissent les injustices politiques et sociales sont mes sœurs et frères. Pour la libération de mon pays, j’ai connu prisons, camps de concentration et déportation des colonialistes français. Aujourd’hui, je me dois d’apporter mon soutien au peuple palestinien martyr. S’agissant de la Palestine, il faut d’abord s’entendre sur la signification de certaines expressions telles que « communauté internationale », « légalité internationale », « droit international », etc. Ainsi, en novembre 1947, la résolution de l’ONU par laquelle les Palestiniens ont été dépouillés de leur pays devient entre les mains des deux superpuissances et des sionistes « légalité internationale » et « droit international ». Alors qu’en réalité des Palestiniens ont été victimes de la « communauté internationale ». Pour les étrangers, venus de pays lointains, cette résolution serait la réparation de la destruction du Temple, de la prétendue diaspora des enfants de Canaan, des pogroms quotidiens et les bourreaux étaient et resteront exclusivement européens.
Voici ce que déclarait à cette date Arek Edelman, qui avait été en 1943 le chef de l’insurrection du ghetto de Varsovie : « Si Israël a été créé, c’est grâce à un accord entre la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’URSS. Pas pour expier les six millions de Juifs assassinés en Europe, mais pour se partager des comptoirs au Moyen-Orient. »

La communication, c’est-à-dire le travail de convaincre, est aujourd’hui une arme essentielle. Or, en ce domaine, les responsables palestiniens et arabes enregistrent un réel déficit. Il nous faut rappeler certaines vérités qui seront autant de points forts de notre communication. Les sionistes sont venus en Palestine en prétendant être les descendants du peuple de Canaan. Or ceux qui se réclament de Moïse sont, en réalité, issus d’anciens peuples et de régions diverses bien déterminées, très éloignées de Jérusalem et du Jourdain.
Léon Poliakov a, dans son Histoire de l’antisémitisme (Paris, Calmann-Lévy, 1961), démoli les théories sionistes qui reposent sur la soi-disant « diaspora » et sur le retour à la terre des prétendus ancêtres cananéens. De son côté, le sociologue et historien Paul Sebag, dans son Histoire des juifs de Tunisie (L’Harmattan, Paris, 1991), écrit : « Dans l’Afrique romaine, comme dans les autres provinces de l’Empire romain, il y eut très tôt d’autres juifs que des juifs de souche, dont les ancêtres étaient venus de Judée à des dates diverses. Des hommes et des femmes de toutes races et de toutes conditions se sont convertis au judaïsme, qui fit preuve aux premiers siècles de l’ère chrétienne d’une grande force de pénétration.
Lors de la conquête arabe de l’Afrique du Nord, une partie des Berbères professaient le judaïsme. Dans sa grande Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun nous donne les noms des tribus berbères judaïsées et précise les régions où elles étaient établies, de l’est à l’ouest du Maghreb, citant entre autres les Nefoussa au sud de l’Ifriqiya les Jarâwa dans les montagnes de l’Aurès. »
Arthur Koestler a écrit en 1976 La Treizième Tribu (Calmann-Lévy, Paris, 1976) où il relate l’histoire de ses ancêtres khazars : « Le pays des Khazars, peuple d’ethnie turque, occupait une position stratégique entre la Caspienne et la mer Noire sur les grandes voies de passage où se confrontaient les grandes puissances orientales de l’époque... Cela voudrait dire que les ancêtres de ces juifs ne venaient pas des bords du Jourdain, mais des plaines de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase, où l’on a vu le berceau de la race aryenne ; génétiquement, ils seraient apparentés aux Huns, aux Ouïgours, aux Magyars, plutôt qu’à la semence d’Abraham, d’Isaac ou de Jacob.
S’il en était bien ainsi, le mot “antisémitisme” n’aurait aucun sens, il témoignerait d’un malentendu également partagé par les bourreaux et par les victimes. » Le politologue italien Loris Gallico a publié une longue étude intitulée Un popolo introvabile (« Un peuple introuvable ») en 1984, où il écrit : « Il n’est plus possible de contester le fait que la majeure partie des juifs de l’Europe centro-orientale ait comme origine la dispersion et le mélange des Khazars avec d’autres populations. » Le chancelier autrichien Bruno Kreisky a donné le coup de grâce à l’idéologie sioniste en déclarant dans le Nouvel Observateur en 1981 : « Cette blague du peuple juif est un des grands mensonges de la vie... Parler de peuple juif n’a pas de sens... Sans Hitler, Israël comme pays n’aurait jamais existé... » Je ne peux terminer sans mentionner l’historien français Marc Ferro, qui dans son livre Les Tabous de l’Histoire (Nil, Paris, 2002), a consacré tout un chapitre sous le titre « Les Juifs sont-ils des sémites ? » pour mettre en pièces toute « l’architecture » sioniste et balayer les contrevérités concernant le « peuple juif », la « nation juive », la « race juive ».
On le voit, on peut constituer une énorme anthologie rassemblant des chercheurs, des historiens, des politologues qui ont invalidé les théories des sionistes, tels Alfred M. Lilienthal, Norton Mezvinsky et Maxime Rodinson, etc.
Par ailleurs, en cherchant un peu, on trouvera un très grand nombre de femmes et d’hommes qui, eux aussi, condamnent le sionisme, ou qui n’ont rien à voir avec lui.
On les trouvera dans tous les pays, ils sont de toutes les confessions et de toutes les convictions politiques et philosophiques, car la lutte antisioniste ne doit pas être une affaire judéo-juive, ni judéo-palestinienne ou judéo-arabe. La lutte contre le sionisme doit se développer dans chaque peuple et à l’intérieur de chaque peuple.

Après avoir cherché une terre dite « promise » entre l’Ouganda et l’Argentine, Theodor Herzl a jeté son dévolu sur la Palestine, l’ancienne Canaan des rois David et Salomon. Et pour convaincre les grandes puissances occidentales, il lance, le 14 février 1897, son livre L’État des Juifs. On peut y lire : « Pour l’Europe, nous constituerons là-bas (en Palestine) un morceau du rempart contre l’Asie, nous serons la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. » Mais la barbarie se trouvait bien loin des bords du Jourdain. Elle se trouvait dans la Russie de Pouchkine et de Tolstoï, dans la Pologne de Chopin où les pogroms étaient quotidiens, au cœur de l’Europe dans l’Allemagne de Goethe et de Beethoven, avec les camps de la mort et les fours crématoires où ont été exterminés entre 1933 et 1945, par des Européens, plus de 5 millions de Polonais, de Russes, d’Allemands, de Français, de Hongrois, etc., eux aussi tous européens, de religions hébraïque et chrétienne.
Nous devons rappeler ces données aux étrangers qui sont venus, il y a plus d’un demi-siècle, occuper la Palestine, ainsi qu’aux opinions publiques européenne et américaine.
Il faut aussi rappeler que les survivants de cette apocalypse et leurs descendants ont des droits imprescriptibles. Ils ont d’abord le droit au retour dans leur Europe natale. Ils ont droit au dédommagement sur leurs terres natales. Il faut encore rappeler sans relâche qu’on n’a jamais vu un Palestinien ou un Arabe pousser un homme de religion hébraïque ou d’origine cultuelle hébraïque dans un four crématoire. Comme il faut toujours rappeler qu’en 1941, en pleine tourmente, un roi arabe, le roi du Maroc Mohammed V, dont le pays était occupé par l’armée française, a refusé d’appliquer dans son pays les lois antijuives en criant au général Charles Noguès : « Ne touchez pas à mes juifs ! »
Il nous faut donc, sans aucune gêne, parler du génocide qui a bouleversé l’Europe.
Le jour où nous enlèverons ce génocide des mains des sionistes - qui en font un fonds de commerce - pour le faire entrer dans le patrimoine de l’Humanité, le peuple palestinien remportera une très grande victoire. Un dernier mot. Les Palestiniens ont une arme : le regard du dominé, du spolié. Je crois que, sur la terre palestinienne, les sionistes ne craignent plus beaucoup les engins explosifs ou les tirs de roquettes. En revanche, ils craignent de plus en plus les regards qui les entourent de toutes parts, qui les poursuivent, qui les encerclent, les étouffent et les asphyxient. Ces regards les font continuellement trembler. Ils dorment entourés des regards des opprimés qui n’aspirent avec raison qu’à la libération de leur pays.

Jeune Afrique
15 octobre 2006

Georges Adda, (22 septembre 1916 - 28 septembre 2008) personnage très respecté de l’opposition tunisienne de gauche, George Adda se présente lui-même comme juif Tunisien antisioniste. Cet homme qui a connu la prison pour l’indépendance de son pays la Tunisie apporte un soutien sans nuance à la libération totale de la Palestine.
Membre depuis 1934 au parti communiste, il fut nommé en 1936 secrétaire général adjoint du parti et responsable de la Jeunesse. Il a été pendant plusieurs années membre important de la direction du parti communiste et le directeur de l’hebdomadaire en langue française L’Avenir de la Tunisie.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 15:03



<< Tout le monde parle de pouvoir d’achat mais personne ne prononce le mot salaire, on dirait que c’est un mot tabou >> Marie George BUFFET






C dans l'air reportage PCF
envoyé par bbdulauroy
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 15:18

Francis Arzalier

 

LE PLAISIR DE CONVAINCRE

 

140 pages 
Format : 15x21,5 
ISBN : 978-2-84950-18-94

13 euros  Editions Syllepse edition@syllepse.net

 

 

 « Nous sommes-nous trompés ? Bien sûr ! J’en connais qui ne l’ont pas fait, étant toujours restés prudemment sur le bord de la route, à regarder passer l’histoire. J’ai la faiblesse de penser qu’ils eurent toujours tort et qu’il ont toujours ignoré cette plénitude heureuse de l’action, la seule vie valant d’être vécue, peut-être. Être un peu historien apprend peu à peu qu’au-delà des méthodes scientifiques bien nécessaires, on ne redit pas le passé mais on le réinvente, avec modestie : et cette reconstruction de ce qui ne sera plus - si humble et prudente soit-elle - est cependant si nécessaire, si utile à nous-mêmes. En la faisant, nous vérifions avoir vécu et laissé quelques traces quand nous guette le vertige désespérant du néant anonyme : toute écriture du passé est d’abord une thérapeutique, une lutte contre la mort, qu’on ne veut pas savoir perdue d’avance… et qui ne l’est peut-être pas toujours. Car le message sera quelquefois utile à d’autres, vivants ou à naître. Certaines bouteilles à la mer parviennent finalement à leur destinataire. Nous en avons tous connu qui ont changé notre existence, et le monde.»Francis arzalier

 

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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 12:31

             HUGO  CHAVEZ  EST AUJOURD'HUI A PARIS
 
                                                           
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 12:22

           
                                           
                                 34° Congrès du Parti: 11,12,13,14 décembre 2008



Le Fédération du PCF du Pas-de-Calais pour un texte alternatif au congrès

34ème congrès: la Fédération du Pas-de-Calais défendra un texte alternatif et tiendra toute sa place dans son élaboration.

Extrait du rapport du Comité fédéral du PCF 62 du 18 septembre. Le rapport a été approuvé.


...

Quelques mots maintenant sur le 34ème congrès

Il y avait au dernier comité fédéral avant l’été quelques impatiences, mais il fallait bien attendre les textes proposés par le CN pour se fixer une opinion et nous avons eu raison d’attendre.

Pour rappel, depuis l’annonce du congrès, le débat tourne surtout autour d’une question sensible, celle du changement de nom et de la création d’une nouvelle formation politique, voire pour certaines versions, d’une fusion avec d’autres, les antilibéraux ou les socialistes, ou une partie d’entres eux.

Bref, et la direction nationale n’y était pas insensible, l’heure était plutôt à la liquidation et la rupture avec le passé.

De l’assemblée générale des sections fin 2007, aux ateliers décentralisés cette année, les communistes ont eu l’occasion de se rencontrer nationalement et de s’exprimer.

Ce débat a évidemment aussi traversé les fédérations et sections.

Il en découle que dans la proposition de base commune, la direction nationale a au moins tranchée une question sous la pression des communistes.

Le texte confirme donc la nécessité de préserver le PCF même si cela s’accompagne d’une autre nécessité d’engager un processus pour le transformer, mais la formule est floue et il n’y a surtout aucun sens de donner à cette transformation.

Les communistes, et nous y sommes pour beaucoup dans le Pas de Calais, arrachent donc un succès aux refondateurs et auprès de la direction en maintenant le PCF et son NOM.

Ce n’est pas sans conséquence, le 34ème congrès ne sera pas celui de l’autodestruction du Parti en tant que tel.

Cela étant dit, il nous faudrait pas tomber  dans l’autosatisfaction, maintenir l’outil et le nom de donnent pas la garantie de sortir de l’impasse où nous sommes.

Le Parti peut très bien continuer à se vider de lui-même et disparaître s’il n’y a pas un choc dans le contenu, une politique de reconquête des classes populaires.

De ce point de vue, la base commune n’apporte aucun changement, aucune orientation nouvelle, une analyse fade et beaucoup de questions sans réponses.

Il y a plusieurs causes au déclin du PCF, mais nous savons très bien que la question du rassemblement, la question des alliances, l’expérience de la gauche plurielle, bref les choix stratégiques d’être avant tout un Parti de gouvernement sans pouvoir, nous ont été fatals.

Or, au delà de la base commune, qui n’apporte pas de véritable réponse, sauf à préciser qu’on ne peut pas se passer du PS, toute l’attitude de la Direction depuis la rentrée reste figée au passé : être à la remorque du PS.

Pour preuve, un discours à l’Huma qui ne parle que de la gauche et pas du communisme et qui se termine par :
- un appel à l’ensemble de la gauche
- un comité de liaison permanent avec le PS. Pourquoi faire ?
- une direction inquiète de la préparation du congrès du PS
- une pétition commune sur la Poste
- un appel à manifester ensemble le 27

Tous le discours et les gestes sont dirigés vers le PS.

C’est si vrai que Marie-George Buffet, dans son discours, oublie de parler au peuple, aux salariés.

Nous entrons donc maintenant dans la phase concrète du congrès où il faudra se prononcer.

Dès les 1ères heures de la mutation, notre fédération s’est rassemblée dans une très large majorité sur ses orientations qui, pour résumer, préservent les fondamentaux, ce qui n’exclut pas d’évoluer, de se moderniser.

Les sections sont invitées  dans un 1er temps a organisé des assemblées générales pour débattre du congrès, une assemblée générale départementale est prévue le 15 octobre à Grenay pour rassembler les premières idées qui se dégagent au sein de notre fédération.

 Le Comité Nationale a fixé au 10 octobre la limite de dépôt de textes alternatifs pour soumettre au vote des adhérents l’ensemble des textes officiels ( base commune et textes alternatifs) le 20 octobre.

Les délais sont courts mais cette consultation n’était pas prévue avant le comité national de septembre.

Après réflexion, si nous ne  dixàsommes pas signataires d’un texte alternatif (deux cent adhérents  fédérations), nous sommes condamnés à nous prononcer sur la base commune ou à être à la remorque d’autres textes alternatifs sans avoir participer à leur contenu.

Cette situation serait un net recul pour notre fédération qui a été la première et la seule à proposer un texte alternatif qui a recueilli 25 % (les statuts nous interdisent depuis cette possibilité).

Nous avons par la suite travaillé collectivement avec d’autres à des textes alternatifs, on ne part donc pas de rien.

Il ne s’agit pas de se compter, mais de peser dans le débat national, et si possible de rassembler notre fédération à partir de son expérience, de ses particularités, sur les mêmes orientations.

Je propose donc de soumettre à la direction fédérale avant le dépôt du 10 octobre, un projet de texte alternatif en cours de réflexion avec des communistes de divers départements avec quelques principes :
- pas de chapelle
- un texte rassembleur qui va à l’essentiel et qui soit lisible pour beaucoup de communistes.

Je précise pour ceux qui tiennent à la légitimité que le texte qui sera retenu pour le congrès sera le texte majoritaire de la consultation d’octobre et que ce texte, qu’il soit la base commune ou alternatif, sera soumis aux amendements.

J’ajoute qu’on ne veut pas opposer un texte à un autre - celui de la direction – mais mettre en débat notre vision de ce que doit être le PCF aujourd’hui, le projet de société, la stratégie de reconquête.

Pour ce débat pluriel, nous n’avons pas d’autres choix qu’un texte alternatif….

                         
                                           (in: Vive le Parti Communiste Français) 

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 12:40

  Qu’est-ce qu’on est nous, dans le Cap corse, pour réclamer l’enterrement des fils électriques afin d' éviter les pannes à répétition que nous connaîtrons inévitablement cet  hiver, qu’est ce qu‘ils sont nos amis de Furiani pour réclamer l’enfouissement, eux aussi ?...EDF vient de débourser 15,6 milliards d’euros pour racheter  le groupe britannique British Energy. Combien de Cap-corsins en sont-ils actionnaires?… Alors la stratégie européenne d'EDF et sa recherche de profits....
   Baccalà per Capi corsu !

                                                                                                    u cursinu rossu                     

 

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 07:58

manifeste-de-Marxjpg-copie-1.jpg           
Il y a 160 ans, le « Manifeste du Parti Communiste ».

Cet ouvrage expose avec une clarté et une vigueur remarquables la nouvelle conception du monde, la matérialisme conséquent étendu à la vie sociale, la dialectique, science la plus vaste et la plus profonde de l'évolution, la théorie de la lutte des classes et du rôle révolutionnaire dévolu dans l'histoire mondiale au prolétariat, créateur d'une société nouvelle, la société communiste." Lénine

 

« Marx, le retour », « un pouvoir de séduction grandissant », « penseur du XXIème siècle », « écolo avant l’heure », « cet éternel incompris »,… : tels sont les qualificatifs surprenants relevés dans la presse mondiale par le « Courrier International ». Au Japon, en Angleterre, aux USA, dans tous les pays capitalistes du G8, des économistes, philosophes et écrivains « bien-pensants », fidèles du capitalisme baptisé par eux marché libre, font mine de découvrir les vertus du vieux barbu de Trèves. Les mêmes, il y a dix ans, disaient sa mort, avec celle de l’URSS et du communisme. Ils consentent aujourd’hui à constater que ses ouvrages, loin d’être inactuels, sont seuls capables d’expliquer les folies du monde présent, les inégalités croissantes au profit d’infimes minorités, la destruction de la planète au profit des mêmes minorités, etc… On pourrait en conclure que la contre-révolution idéologique de la fin du XXème siècle est finie : ce serait une erreur, elle a seulement changé de langage. Les penseurs libéraux qui donnaient le ton des médias aux Universités en 1990, traitaient par le mépris l’idéal communiste qu’ils jugeaient mort de ses erreurs et de ses crimes. Ceux de 2008 s’effraient du spectre revenu hanter l’Europe et le reste du monde. Dès lors, ils reconnaissent au vieux Karl une certaine pertinence dans les analyses. L’ineffable Attali, banquier mitterrandien devenu gourou de Sarkozy, lui fait même l’honneur d’avoir inventé le marché spéculatif !
Ne nous y trompons pas. Quand les idéologues de la bourgeoisie mondialisée encensent Marx, c’est en le manipulant. L’essentiel, pour ces tenants du capital, est de vider sa pensée des dimensions subversives, en « oubliant » les deux apports essentiels de l’auteur du « Manifeste » :
1-Expliquer le monde n’a d’intérêt que si on œuvre à le transformer, et c’est le rôle des partis communistes d’en convaincre les « prolétaires », c’est-à-dire ceux qui vivent de leur travail, qu’il soit manuel ou intellectuel.
2-La lutte des classes, opposant exploiteurs et exploités, ne naît pas de la volonté de quelques uns, elle est une réalité historique immuable, même si elle a changé et changera de forme au fil du temps. Elle a été, est, et sera le moteur de l’évolution des sociétés, qui parfois avancent en saut qualitatif, en révolution, et parfois reculent en contre révolution quand les privilégiés du capitalisme ont découvert de nouveaux moyens de réduire le mouvement révolutionnaire.
Rien de plus actuel que ce message là, en nos temps persistants de contre révolution rendue durable, et notamment en France, par l’évolution du capitalisme. Le démantèlement systématique de la classe ouvrière des grandes entreprises, au profit d’un salariat plus segmenté, précarisé, les délocalisations exotiques vers des taux de profits plus élevés ont déstabilisé le mouvement révolutionnaire, progressiste et revendicatif européen, en une génération. L’échec patent de la plupart des expériences « socialistes » du XXème siècle, la force extraordinaire des médias contemporains à manipuler l’opinion, la mise en concurrence accrue des travailleurs de pays différents soumis à la « mondialisation » au service des spéculateurs financiers, et le carriérisme opportuniste transformant les militants politiques en techniciens de l’appétit de pouvoir ont fait le reste.
Contrairement aux discours répétés de nos médias, les aspirations à une autre société, libre et égalitaire, ne manquent pas en ce début de XXIème siècle. L’anti-capitalisme, l’anti-impérialisme sont des sentiments largement représentés, même s’ils sont mêlés à bien des ignorances, au sein des peuples de tous les pays. Mais, pour l’instant, sauf en quelques parties isolées et fragiles d’Amérique Latine, ces sentiments diffus ne sont pas une force agissante capable d’inverser la contre-révolution ambiante. Il leur manque pour cela un mouvement communiste, porteur d’un projet clair de société nouvelle, débarrassée du capitalisme et de l’impérialisme, tel que Marx le souhaitait il y a 160 ans dans le  « Manifeste ».
Rien de plus actuel en l’an 2008, pour le XXIème siècle !

                             Francis Arzalier, historien

 "L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes"

                        Marx, Engels, "Le manifeste du parti communiste", 1848

              

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 07:42


OUTILS-ANIMES.gif




Un bureau fédéral (départemental) s’est tenu, mari 23 au siège de la Fede.

 

 

 De nombreux camarades soucieux, et disponibles à cette heure,  du développement du Parti en, Haute-Corse étaient présents à cette réunion présidée par Michel Stefani, secrétaire fédéral.

 Après le rappel de la fête fédérale des 11 et 12 octobre, qui s’articulera, le samedi, autour de la célébration de mai 68, par une projection de film  suivie d’un   débat au cinéma « le studio » et le dimanche autour d’ un débat  sur la bataille pour l’Huma, le PADDUC et les autres problèmes de la Corse, avec P.Laurent, les camarades se sont félicités de la volonté commune  de faire fonctionner le BF.
            Le principe de deux réunions par mois, le mercredi,  a été adopté. La prochaine réunion aura donc lieu le mercredi 1° octobre.
   Egalement, il est prévu l’organisation d’une Assemblée des élus communistes du département avant le Congrès.

   Notons qu’à un moment que  certains voient notre avenir dans la disparition et/ou l’effacement, cette réunion peut apparaître comme un souffle d’air.    

                                                                                                                                     U cursinu rossu   

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 12:20

       Les  élections sénatoriales se déroulaient hier avec le renouvellement de la série A, savoir  en Corse, les sièges occupés par François Vendasi en Haute-Corse et celui de N. Alfonsi en Corse du Sud, tous deux membres du PRG.

 Les communistes, rappelons-le,  regrettent qu’une nouvelle fois, le maintien d’un mode de scrutin d’un autre temps, ne permette pas de représenter toute la diversité des opinions françaises.

Pour autant, en Haute-Corse, Michel Stefani et en Corse du Sud, Natacha Pimenoff,  représentaient notre Parti.

A droite, on trouvait, A.Sindali en Haute-Corse et en Corse du Sud, A .Giorgi. Ils ont été balayés.

 Les deux sortants PRG sont donc  réélus, F.Vendasi avec un score de 318 voix et  62% et N.Alfonsi, de187 voix et 54%.

Nos camarades, dans un contexte particulièrement difficile, ont obtenu : Michel : 16 voix et  et Natacha : 19 voix.

« Nous avions fait le choix de nous adresser à toute la population au-delà des grands électeurs pour dénoncer tous les mauvais coups, la baisse du pouvoir d’achat, l’affaiblissement du service public, les licenciements, qui tombent en avalanche. Notre objectif est atteint, même si nous militons pour une gauche qui soit plus et mieux à gauche.» Pour sa part, Natacha  a déclaré que nous avions gagné deux voix et tenu une tribune politique. Elle a ajouté que « le Parti Communiste se maintient, il existe encore et je suis très satisfaite. »

Trois grands électeurs nationalistes, dont J.-F. Angelini et F. Alfonsi du PNC n’ont pas voté et sont donc taxés d’une amende de 100 E.

                                                                                                      

  Le résultat  régional   marque donc la bérézina de la droite,  et le résultat national, son  recul  sur le continent, même si elle conserve encore la majorité  au Sénat. Le score de la gauche  aurait d’ailleurs pu être encore plus important, selon le PCF, si l’attitude hégémonique du Parti socialiste à l’égard de toutes les composantes de la gauche n’avait ainsi empêché quelques belles victoires sur la droite.

Sur le continent, deux sénateurs communistes étaient sortants, Gérard Le Cam, sénateur des Côtes d’Armor, a été réélu dès le premier tour, et Robert Bret, sénateur des Bouches-du-Rhône, qui ne se représentait pas. C’est Isabelle Pasquet qui devient sénatrice des Bouches-du-Rhône. Et le PCF gagne un nouveau siège avec Mireille Schurch qui devient Sénatrice de l’Allier.

Ce bon résultat permet au PCF, outre le fait de gagner une nouvelle sénatrice, d’entrer dans les annales de la cinquième république. En effet, le groupe communiste et républicain du Sénat sera désormais composé de onze hommes et de douze femmes, soit une majorité de femmes, ce qui n’est jamais arrivé dans toute l’histoire des groupes parlementaires de la cinquième république.

                                                                                                                                                                    u cursinu rossu

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