Décidemment, dans la Libye libérée grâce à N.Sarkozy, Bernard-Henri Lévy et l'Otan, rien ne va plus!
Voici qu'un ancien général, Khalifa Haftar,"qui se cherche une destinée nationale libyenne après deux décennies passées en Virginie, non loin de Langley, ou siège de la CIA"(M.Saadoune), est en train ne nous préparer un coup d'état qui plongera la Lybie dans une guerre ouverte, ce qui ne changera guère de la situation actuelle. Une partie de l'armée a rallié le général et le "Congrès national Général" a été purement et simplement renvoyé.
"Coup d'état", c'est aussi vite dit, étant donnée que depuis sa "libération"(sic) grâce aux personnes et organisation citées plus haut, il n'y a plus d'état en Libye, voire même, d'armée...Par contre, les milices...
U Cursinu Rossu
Souce:blog de JL Mélenchon
Appel aux Bastiaises et aux Bastiais
Tout est fait pour vous détourner du scrutin des élections européennes qui aura lieu dimanche prochain le 25 mai.
Comme souvent pour ceux qui détiennent le pouvoir, dans ce cas à la Commission et au Conseil européens, l’abstention massive recherchée ou le vote FN instrumentalisé sont deux façons de faire écran à la sanction de la politique mise en œuvre par ces instances au service exclusif des banques et du système financier.
Leur objectif est de pouvoir continuer à imposer aux peuples, cela de concert avec les gouvernements dans chaque pays, l’austérité et la réduction de l’investissement au détriment des services publics, de la santé, de l’éducation, du logement et de l’emploi.
En Corse cette politique conduit, entres autres, à la liquidation de la SNCM.
Dans ce contexte, ne vous trompez pas de colère, exprimez la avec le Front de gauche.
Le Front de gauche et ses alliés européens de la Gauche unitaire (GUE) sont en passe de devenir la 3ème force du Parlement. C’est important quand les deux principaux groupes politiques – conservateurs (PPE) et socialistes (PSE) – votent main dans la main Traités et politiques libérales de l’Union européenne.
Messieurs Shultz et Junker reconnaissent avoir « cogéré » ainsi depuis la crise de 2008. Les parlementaires français de l’UMP et du PS les ont soutenus.
Vincent Peillon vous trompe donc, comme Emmanuelle Degentile aux municipales, en expliquant que cette fois ci, avec le PSE, il va s’occuper de l’urgence sociale.
Sauf que le Traité transatlantique, négocié par François Hollande dans le secret, se précise dans le sens opposé comme l’adoption du Traité Merkozy en 2012.
Pour changer l’Europe il faut rompre avec le dogme de la finance, désobéir aux Traités antidémocratiques et antisociaux pour la refonder. C’est ce que propose le Front de gauche et la GUE avec leur projet pour la coopération, la solidarité, le juste partage des richesses, la protection sociale, l’égalité des droits, les services publics et la transition écologique.
La question n’est donc pas : pour ou contre l’Europe. Ce serait aussi ridicule que de dire : pour ou contre la France parce que les politiques du gouvernement Valls sont libérales.
L’alternative n’est pas non plus de sortir de l’euro mais de mettre la Banque centrale européenne (BCE) au service des 500 millions d’européens, du développement économique, du progrès social et de l’emploi, non des marchés financiers.
L’Europe d’émancipation humaine et de paix, c’est celle que le Front de gauche porte dans ce mot d’ordre l’Humain d’abord. Ce que nous voulons c’est rendre possible la convergence des peuples et des travailleurs pour dépasser le système capitaliste mondialisé et pour sortir les hommes et la planète de l’exploitation féroce que ce système impose au profit exclusif de quelques uns.
Avec les élus du Front de gauche ce combat sera mené sans faiblesse au Parlement européen.
Vous pouvez en avoir la certitude. C’est le sens de la candidature d’Alexis Tzypras, le leader grec de la GUE, à la présidence de la Commission européenne.
Dimanche chaque voix pour le Front de gauche comptera, à plus forte raison à Bastia dans le contexte municipal nouveau, votez vraiment à gauche la liste : Marie-Christine Vergiat-Michel Stefani.
Francis Riolacci, Toussainte Devoti
Conseillers municipaux de Bastia
Communiqué du Parti communiste d’Irlande
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Les candidats du PCI – Paul Doran pour le Comté de Dublin-sud et Michael O’Donnell pour la ville de Cork – se battent pour une plate-forme alliant refus de payer la dette, rupture avec l’Euro et reconquête de la souveraineté de l’Irlande.
Pour la première fois depuis des années, le Parti communiste d’Irlande se présente aux élections locales à la fois à Cork et Dublin. Les candidats se battent sur une plate-forme claire appelant à refuser de payer la dette anti-populaire, rompre avec l’euro et reconquérir notre souveraineté nationale.
Les deux candidats choisis pour se présenter ont une longue expérience de lutte à la fois au niveau local comme national.
Paul Doran, employé de bureau, se présente dans la zone de Clondalkin, Dublin-sud. Il vit à Clondalkin depuis plus de trente ans, où il a une jeune famille. Il a participé à de nombreuses campagne pendant ce laps de temps, à la fois nationalement et localement. Il a joué un rôle important en garantissant de nouveaux locaux pour l’école irlandaise locale, Gaelscoil na Camóige.
Michael O’Donnell, qui se présente à Cork, est un enseignant du secondaire à la retraite et syndicaliste depuis toujours. Il était membre de l’Association Connolly pendant sa période d’émigration en Grande-Bretagne. Michael connaît bien, parce qu’ils les a connus, les difficultés que rencontrent les travailleurs immigrés. Il est bien au courant les effets de l’émigration sur les familles, les communautés au moment où nos compatriotes doivent de nouveau entamer un terrible périple à travers le globe, à la recherche de travail, d’une nouvelle vie pour eux-mêmes et leurs familles.
Le PCI est conscient qu’aucun pouvoir réel, aucune démocratie ne sont concédés à l’échelon local, que le vrai pouvoir revient aux dirigeants non-élus des villes et comtés, qui prennent leurs ordres et leurs priorités du ministre. Le parti profite de l’opportunité de ces élections pour présenter une alternative pour sortir de la crise, qui soit centrée sur les besoins du peuple et non sur l’UE, le FMI et la classe dirigeante riche irlandaise.
Le PCI fait campagne pour une transformation économique, sociale et démocratique radicale. C’est à nous de faire réellement changer les choses.
Nous exigeons :
la répudiation de la dette anti-populaire, que nous devons refuser de payer ;
la fin de la privatisation des entreprises et services publics, y compris l’eau ;
la mise en place d’une banque publique, et de contrôles sur les capitaux, pour répondre aux besoins des gens ;
la propriété et le contrôle publics de toutes les ressources naturelles, qui devraient être développés de façon environnementalement durable ;
la mise en place d’une Corporation pour le développement économique de l’Irlande, sous propriété publique, chargée de créer des emplois publics et de planifier la relance ;
la rupture avec l’euro ;
la remise en cause de la domination et du contrôle de l’UE et du grand capital ;
la fin de la concession des pouvoirs fiscaux et budgétaires à l’UE ;
Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à la souveraineté, l’indépendance et le socialisme
En marge d’une conférence presse pour appeler à voter Vincent Peillon, la première adjointe socialiste de la ville de Bastia s’est exprimée sur l’action de la nouvelle majorité municipale. Ses propos n’ont fait que confirmer le ressenti de nombreux bastiaises et bastiais. Ceux-ci se demandent de plus en plus comment il est possible de passer de la critique virulente à une telle aplasie verbale.
Mis à part le fait que la nouvelle gestion se traduise en ces termes « nous avons des projets puisque nous les avons présentés aux bastiais et qu’ils ont décidé de donner les clés de la ville à Gilles Simeoni ». Nous avons appris que ces projets qui doivent changer la physionomie de la ville (en déshérence pendant 45 ans nous disait-on) sont «le parking de la place St Nicolas et le cinéma de plein air à Toga à l’étude ». Nous voila rassurés même si le conseil municipal n’a pas validé ces études.
Pour la première adjointe socialiste «Il est très cocasse d’avoir des critiques alors que nous sommes en place depuis un mois». Que n’a-t-elle dit ? Elle qui, plus est, fut en charge de l’urbanisme dans la précédente municipalité. Avec un tel raisonnement la critique est justifiée que quand elle vise les autres.
Là où elle mérite une distinction, c’est quand elle reproche la stigmatisation «du maire étiqueté nationaliste» après les incidents survenus le 10 mai à la suite de la manifestation à laquelle il participait conformément «aux idées qui fondent son engagement politique». Pour autant il est assez surprenant d’entendre dire au nom de l’apaisement que «sous la précédente mandature les manifestations ont plus dégénéré». Analyser de cette façon on pourrait penser qu’elle en redemande. En tout cas qui ne dit mot consent.
Dernier point intéressant de cette communication de la première adjointe socialiste, il s’agit du port de la Carbonite un dossier en gestation depuis 2004 à la CTC mais qui, semble-t-il n’est pas bien maitrisé par la Conseillère exécutive. Elle explique en effet « nier qu’il y aurait des transformations c’est mentir aux bastiais ». Elle parle d’or, d’autant que les études qu’elle réclame pour justifier une action statique ont été pour partie réalisées par certains de ses collègues de l’Université de Corse. (Courantologie : Bernard DI MARTINO, Végétation marine : Vanina PASQUALINI, Qualité de l’eau : Antoine ORSINI et Joséphine FOATA)
Le Conseil scientifique indépendant mis en place pour veiller aux atteintes sur le milieu naturel a eu ces études. Le professeur Antoine ORSINI a présenté la sienne le 7 mars 2013 en Commission du développement, présidée par François Tatti, avant que le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) ne donne un avis favorable lequel prévoit des mesures environnementales compensatoires.
Voila où nous en sommes. Sous réserve des résultats complets de l’étude de courantologie et du financement, le moment de la décision ne pourra être indéfiniment retardé par une tergiversation grossière qui laisse croire qu’on peut être pour ce projet à Ajaccio tout en étant contre à Bastia. Les bastiaises et les bastiais attendent autre chose. Il ne suffit pas d’affirmer qu’ils ont donné les clés de la ville à Gilles Simeoni.
Michel Stefani
Hier soir, à Marseille, Jean-Marie Le Pen, 85 ans, candidat pour la 7e fois au Parlement européen? s’est lâché. Il a de nouveau livré hier le fond de la pensée du Front national. Cette pensée que les communicants de Marine Le Pen s’évertuent à envelopper d’apparences acceptables. Il a de nouveau fantasmé en public sur « l’invasion » que constituerait l’immigration, amalgamée avec l’Islam, et la « décadence » par laquelle cette immigration détruirait notre peuple. Cette vision de l’humanité fait froid dans le dos.
C’est une vision foncièrement xénophobe, qui attise l’enfermement, la peur et la haine de l’autre. C’est une vision rancie, selon laquelle les peuples pourraient vivre dans des forteresses à défendre des autres.
Pis, il a ensuite lancé : « Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois. »
Le projet politique du Front national est profondément contraire à la plus élémentaire humanité. J’appelle à lui faire barrage. Assez de haine, assez de haines. Non l’Union européenne et encore moins la France ne sont envahis par les immigrés. Les ressortissants des pays tiers ne représentent que 4% de la population européenne (contre 13% aux Etats-Unis) et l’on stigmatise les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de ceux qui sont arrivés sur notre sol voici des décennies. Monsieur Le Pen a la nostalgie des colonies. Disons et répétons qu’il ne faut pas se tromper de colère et d’ennemi : ce type de discours ne résoudra en rien les difficultés auxquelles sont confrontés les peuples européens. L’ennemi n’est pas le migrant mais bien la finance et son austérité?. Le seul vote capable d’exprimer la colère populaire et d’en faire quelque chose de bien, c’est le vote Front de gauche.
Marie-Christine Vergiat Députée européenne Tête de liste du Front de gauche aux élections européennes dans le Sud-Est
Non au grand marché transatlantique !
Depuis des mois les Etats-Unis et l’Union européenne négocie un grand accord de libre échange. Il a pour but de démanteler les « barrières douanières et règlementaires » entre l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique.
Les droits de douane étant plus élevés en Europe, cela donnerait un avantage de 30% aux produits américains. La Commission européenne? prévoit des suppressions d’emplois dans des secteurs stratégiques et admet une hausse des gaz à effet de serre.
L’abolition des barrières règlementaires conduirait par exemple l’Europe à autoriser les poulets lavés au chlore et le bœuf aux hormones, à abaisser les normes environnementales sur la pollution automobile ou la construction. Les entreprises auraient le droit d’attaquer devant des tribunaux privés les États coupables d’avoir fixé des normes sociales ou environnementales qui limitent leur profit.
Nous considérons que ce projet de libre échange a pour objet de favoriser non les peuples, mais l’avidité d’un capitalisme financiarisé et mondialisé dont on voit partout les dégâts. Il menace notre modèle de société et nie la souveraineté des citoyens en Europe. Pourtant, il n’a jamais fait l’objet d’un débat public.
Nous estimons que les évènements récents révélés par Edward Snowden rendent encore plus nécessaire de ne pas s’y engager.
La Commission, qui négocie au nom des citoyens européens, le fait en effet sur la base d’un mandat secret, alors que les dirigeants des États-Unis y ont eu, eux, accès à travers un espionnage récemment révélé ! Comment dans ces conditions entamer des négociations ?
Ces derniers évènements, d’une rare gravité, devraient, à eux seuls, rendre caduque ce projet. Comment en effet mener des négociations quand la partie avec laquelle on négocie espionne en permanence ? Les États-Unis voient dans le projet de Grand marché transatlantique le moyen de défendre ses intérêts de grande puissance. La Commission européenne y voit l’occasion de favoriser le développement des multinationales et du système financier. Le peuple français comme ceux des autres pays européens n’ont rien à y gagner.
source:N.Maury