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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 07:50

                                        Des singes et des hommes...

 

 

Il parait qu'aux Etats-Unis, qui sont nos maitre à penser, voire nos maitres tout court, comme chacun sait, des défenseurs des droits des animaux ont déposé une requête auprès de la Cour suprême de l’État de New York afin de demander la libération de quatre chimpanzés vivant en cage, sous prétexte qu’il est interdit d’emprisonner un être censé sans jugement. Ils s'appuieraient  sur un texte médiéval toujours en vigueur dans certains territoires anglo-saxons, dont les États-Unis,  et qui considère que chacun a le droit à la liberté tant qu’aucun jugement ne précise le contraire.

 

  On espère  qu'ils déposeront aussi une requête pour les détenus de   Guantanamo, qui disposent eux d'un jugement, (c'est à dire un raisonnement), mais  pas d'une décision judiciaire les maintenant en détention, et tant qu'à faire, une autre, exigeant la suppression du supplice  de la peine de mort pour les humains dans ce pays.

                                                                      

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                                                                    U Cursinu Rossu

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:52

0125evo articleCadeau de fin d'année pour les travailleurs boliviens : un 13 ème mois de salaire accordé par le président Evo Morales !



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Au moment où en Europe les gouvernements « sociaux-démocrates » baissent les salaires, en Amérique latine, les gouvernements progressistes, comme celui d'Evo Morales en Bolivie, choisissent de frapper le capital et d'augmenter les salaires.



Ce sera le cadeau de fin d'année du président bolivien pour les salariés du public et du privé : une prime équivalente à un mois de salaire (un « 13 ème mois ») annoncée mercredi dernier avec le Décret suprême 1802.



On devrait même plutôt parle d'un 14 ème mois, puisque la loi prévoit déjà que les salariés boliviens voient leur salaire doubler au mois de décembre, si la croissance est supérieure à 4,5 %, ce qui sera le cas cette année puisqu'on attend une croissance de 6,7 %.



Une mesure de justice sociale rendue possible par une transformation sociale radicale



Pour le président Evo Morales, leader du Mouvement vers le socialisme (MAS), c'est une mesure de justice sociale : « L'économie se porte bien, la croissance du pays doit revenir aux travailleurs avec cette double prime de Noel », a-t-il dit lors d'une rencontre avec les dirigeants syndicaux.



Cette politique de cadeaux aux salariés est aussi rendue possible par la politique de transformation de l'économie, reposant sur la nationalisation des secteurs-clés – télécoms, réseau électrique – et la renégociation favorable au pays des accords d'extraction du gaz naturel avec les multi-nationales.



C'est cette reprise en main de l'économie par la collectivité qui permet de tirer bénéfice des exportations records en 2012, avec 12 milliards de $ : « Autrefois, les richesses étaient privatisées, la pauvreté socialisée. Notre politique consiste à réduire l'écart entre les riches et les pauvres ».



Cette mesure, naturellement, a ses soutiens et ses détracteurs.



La centrale ouvrière bolivienne derrière Morales



Du côté des soutiens, sans surprise, on retrouve la centrale syndicale de la Centrale ouvrière bolivienne (COB) – pourtant souvent critique envers le gouvernement – qui a salué cette mesure :



« C'est une mesure positive, à saluer. Nous la saluons et la soutenons, on verra les résultats », déclare le secrétaire-général de la COB Juan Carlos Trujillo. « Il n'y a pas de raisons que les patrons licencient les travailleurs, car ils réalisent beaucoup de profits ».



Les dirigeants de la COB, qui ont un moment pensé soutenir une candidature indépendante du dit Parti des travailleurs (PT) aux contours incertains, ont annoncé il y a quelques jours qu'ils soutiendraient finalement le président Evo Morales.



Pour les communistes : « une victoire du travail face au capital »



Le Parti communiste bolivien (PCB) a également soutenu cette mesure soulignant qu'il « s'agit d'une victoire du face au capital » et d'une mesure qui entre « dans l'approfondissement du processus de transformation ».



Mais ce processus doit aussi passer « par un rôle actif des travailleurs des villes et des champs, un approfondissement des mesures sociales et politiques, pour lui donner un cap véritablement socialiste. »



Cette mesure devrait encore renforcer la popularité du président Evo Morales, qui bénéficie du soutien de 60 % de la population, d'après un sondage réalisé en octobre, un an avant les élections présidentielles.



Le patronat furieux contre Morales, derrière l'opposition de droite



Par contre, sans plus de surprise, la mesure a été violemment critiquée par la Confédération des entrepreneurs privés de Bolivie qui y voit un « signal terrible pour les investisseurs » et une augmentation « très grave, qui n'avait pas du tout été budgétée par les entreprises ».



A la tête de la fronde contre cette augmentation de salaire, l'opposant numéro 1 d'Evo Morales, le candidat de la coalition de droite « Union nationale », Samuel Doria Medina, lui-même grand patron de l'industrie du ciment.



 

La lutte de classes est aiguë en Bolivie, mais les travailleurs peuvent compter – avec ses contradictions et les limites d'un processus de transition vers le socialisme loin d'être achevé – sur un président qui prend le parti des travailleurs contre le capital bolivien et international.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:35

                                                                       outil- se-relevantgif

 

 

PLFSS : « Une loi au service de la finance et du profit »

Une fois de plus le gouvernement a choisi le camp du patronat contre celui des salarié-e-s et des citoyen-ne-s. Après la réforme régressive de la retraite, le financement de la sécurité sociale au service du capital.

Bâti pour répondre aux exigences obsessionnelles de réduction stricto sensu de la dépense sociale et réduire le déficit de 3,4 mds d'euros, ce PLFSS prévoit 8,5 Mds d'euros d'efforts en 2014, dont 4 Mds par une réduction de la dépense socialisée.

Parallèlement, il acte la hausse des cotisations sociales retraite des salariés pour plus de 1,5 Mds d'euros dès 2014 et tirera bénéfice de la refonte des allocations familiales actées dans la loi de finance pour 2014.

 

Au total, avec ce PLFSS 2014, le gouvernement annonce un véritable « choc social », qui jouera contre la croissance et l'emploi, et donc contre le financement pérenne de la Sécurité sociale.

Car fait notable, les efforts demandés pour le rétablissement des comptes de la Sécurité sociale ne pèseront pas sur les entreprises. Aucune mesure ne mettra à contribution les entreprises de manière effective. Aucune mesure ne mettra à contribution les coûts du capital (intérêts et dividendes) qui prélèvent aujourd'hui plus de 300 Mds d'euros sur la richesse produite, sans aucun retour sur l'investissement matériel, l'emploi, les salaires ou la qualification qui sont pourtant les garants de recettes futures pour la Sécurité sociale et l’État.

N'en déplaise au gouvernement, ce PLFSS 2014, pas plus que les précédents, ne sera juste ni équitable.

 

Pas d'étonnement donc à ce que pour la première fois dans la courte histoire des PLFSS, toutes les instances consultées pour avis se soient prononcées contre ce texte. Ni qu'il ait fait l'objet d'une bataille parlementaire tendue, dans laquelle les parlementaires communistes ont su démontrer la pertinence de leur opposition et de leurs propositions alternatives, qui a obligé à une seconde lecture, ce que ne voulait pas initialement le gouvernement.

La future réforme du financement de la protection sociale, sous couvert de « remise à plat de la fiscalité », et de la branche famille de la sécurité sociale en lien avec la réforme de la politique familiale dessinent d'ores et déjà de funestes perspectives pour les salariés, jeunes et retraités du pays. Le patronat et la finance s'en frottent les mains.

 

C'est pourquoi, pour le PCF et ses partenaires du Front de gauche, loin de clôturer le débat, le vote du PLFSS 2014 ouvre en grand sur une ère de batailles politiques et sociales de grande envergure afin de garantir la pérennité de notre système de protection sociale, et surtout de promouvoir une visée progressiste de sa réforme.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:32

 

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

nuclear-weapons-free-zone.jpgConférence internationale en Israël pour une région sans armes nucléaires et de destruction massive au Moyen-Orient

 

Communiqué originel repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ (légèrement corrigé par nos soins)

 

Haifa - 5 et 6 décembre

La question de la politique nucléaire et de la nécessité d’en discuter ouvertement est devenue un enjeu capital dans le monde aussi bien qu’en Israël. Paradoxalement, le fait que le gouvernement d’Israël et ses différents appareils se soient focalisés sur la politique nucléaire de l’Iran a remis au centre du débat la question de la politique nucléaire dans l’ensemble du Moyen-Orient, y compris celle d’Israë.

La communauté internationale a reconnu que la question nucléaire, comme celle des armes de destruction massive en général (ADM), n’est pas que l’affaire intérieure d’un État, mais qu’elle a des implications allant bien au-delà des frontières nationales et géographiques, et par conséquent, qu’elle exige une attention internationale.

Différentes initiatives internationales pour l’abolition des armes nucléaires et autres armes de destruction massive relèvent de cette démarche. Par exemple :

1 – Les grandes avancées sur la question du démantèlement de l’arsenal d’armes chimiques en Syrie et l’engagement d’appliquer la résolution du Conseil de sécurité en coopération avec le gouvernement syrien.

2 – Le nouveau discours officiel iranien, modéré, sur la politique nucléaire de l’Iran, et l’engagement du président iranien Ruhani à coopérer avec la communauté internationale pour promouvoir une zone sans armes nucléaire au Moyen-Orient.

Ces deux évolutions ont créé les conditions favorables à un effort pour briser le mur d’indifférence érigé par l’establishment israélien afin de bloquer le débat public sur l’arme nucléaire et les armes de destruction massive au sein d’Israël.

Il existe un large soutien international, y compris parmi les peuples du Moyen-Orient et les forces progressistes en Israël, pour une mise en œuvre immédiate de la résolution de l’Assemblée générale des Nations-Unies de mai 2010. Cette résolution recommande la convocation d’une conférence internationale à Helsinki sous les auspices des Nations-Unies afin de promouvoir la création d’une zone exempte d’armes nucléaire au Moyen-Orient, sur la base de l’adhésion de tous les pays de la région – y compris d’Israël – au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et au Traité sur l’interdiction des armes chimiques et sur la base de la participation de tous les États du Moyen-Orient à cette conférence.

Israël a été le seul pays au Moyen-Orient à prendre la décision de boycotter la conférence Helsinki. En conséquence, la conférence a été annulée. Lors d’une conférence internationale alternative, organisée par des organisations pacifiques en Finlande en décembre dernier, et à laquelle participait le ministre finlandais des Affaires étrangères, le représentant de l’Institut Emil Touma de Haïfa concluait : « Si l’Etat d’Israël ne vient pas à Helsinki, il appartiendra aux forces de paix et progressistes, d’Israël et de l’étranger, d’amener Helsinki à Israël ». De là est née l’idée d’une conférence internationale en Israël même, dans le but de renforcer l’exigence d’une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient. Une telle conférence viendrait dans le prolongement des nombreuses années d’actions militantes dans cet objectif.

Le rassemblement d’organisations œuvrant pour la paix et la défense des droits de l’homme à l’étranger, et le soutien de plus en plus fort du côté des forces de paix et de progrès au sein d’Israël, pourraient faire qu’une telle conférence soit une étape dans la lutte pour le désarmement nucléaire au Moyen-Orient. Qu’elle soit une alternative véritable et viable aux projets de guerre, et aux appels à une agression catastrophique contre l’Iran.

Estimant que le moment est venu d’intensifier la campagne en Israël pour la suppression des ADM dans la région, nous avons mobilisé un large éventail de militants et de représentants des forces de paix, des organisations de défense des droits de l’homme et des organisations de la société civile. Estimant que le moment est venu d’intensifier la campagne, en Israël, sur les questions du désarmement nucléaire et des ADM, et estimant que la sécurité des citoyens d’Israël et des peuples de la région ne sera pas assurée par un stockage de bombes nucléaires et d’armes de destruction massive, et pas davantage par des guerres désastreuses, mais au contraire, par le désarmement, et par une paix juste, nous avons annoncé la formation d’une commission préparatoire à une conférence internationale, en Israël (à Haïfa), avec comme titre : « Pour un Moyen-Orient sans armes nucléaires et autres armes de destruction massive ».

Une commission préparatoire à la conférence, composée d’éminentes personnalités de la société civile s’est réunie.

La commission a décidé de tenir la conférence à Haïfa, les 5 et 6 décembre prochain, avec une traduction simultanée en anglais et en hébreu. En outre, il a été examiné la possibilité d’une seconde session qui se réunirait le 7 décembre à Ramallah, et à laquelle pourront participer les organisations palestiniennes et arabes de toute la région. Un programme détaillé sera diffusé en temps utile. Nous avons pris des contacts avec plusieurs personnalités renommées pour qu’elles participent à cette initiative ou y interviennent par vidéo. Entre autres, avec le professeur Ada Yonath, lauréate du Prix Nobel, le professeur Noam Chomsky, le Président Carter et l’archevêque Desmond Tutu.

La politique de la commission préparatoire concernant les conférenciers et les participants est d’être aussi rassembleur que possible et d’englober toutes les personnalités israéliennes ou internationales qui soutiennent la destruction des ADM au Moyen-Orient, quelle que soit leur orientation politique. Nous avons lancé un appel aux organisations de paix et aux organisations des droits de l’homme, aux membres du mouvement antinucléaire et à toutes celles et ceux qui s’opposent aux AMD dans le monde en général et en Israël en particulier, pour soutenir la conférence et y participer. Nous avons pris ces initiatives afin de sortir des graves inquiétudes pour la sécurité et l’avenir de tous les peuples de la région, notamment tous les citoyens d’Israël.

Jusqu’à présent, les réponses sont encourageantes. Nous avons déjà réussi à rassembler un large éventail de militants de la paix et de représentants d’organisations de la société civile, ainsi que de personnalités publiques connues et d’universitaires israéliens qui ont exprimé leur volonté de participer à la commission préparatoire de cette conférence internationale, et à la conférence elle-même.

Nous serions plus qu’heureux si votre organisation pouvait être un partenaire actif et intégré dans la préparation de cette conférence et nous aider en participant à certains frais engagés dans ce processus.

Avec notre gratitude et nos bons vœux

Issam Makhoul

Président de l’Institut Emil Touma pour les Études palestiniennes et israéliennes

Issam_makhoul@yahoo.com

Avraham Burg

Ancien président de la Knesset

Ancien député

avrumburg@gmail.com

Signataires :

Au nom de la commission préparatoire de la conférence internationale en Israël « Pour une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient »:

Député Dr. Dov Khenin, ancien député Pr. Naomi Chazan, Pr Coman Altman, Dr Ruchama Marton, directeur et fondateur de Médecins pour les droits de l’homme (PHR), Dr Hatim Kanaaneh (PHR), Gideon Spiro, journaliste et vieux militant du mouvement pour une zone exempte d’armes nucléaires, chimiques et biologiques, Aida Touma-Sliman, directrice de Femmes contre la violence (WAV), militante de l’organisation pour le désarmement nucléaire, Dr Dani Filc, Dr. Ahmad Masarweh (PHR I), Dr Efraim Davidi, Dr Ofer Cassif, Dr John Assi (droit international), Michel Warschawski, ancien député Mossi Raz, ancien président de la Knesset Avraham Burg, et ancien député Issam Makhoul, président de l’Institut Emil Touma pour les Études palestiniennes et israéliennes

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:25
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:22
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:12

humanite2010 logo

 

 

                                                                  SNCM

Une torpille eurolibérale pourrait couler la compagnie SNCM
 

Au nom de la sacro-sainte «concurrence libre et non faussée», la Commission européenne exige le remboursement à la France, avant la fin de cette année, des aides publiques accordées à la Société nationale Corse Méditerranée.

Près de deux fois le chiffre d’affaires 2012 ! 440 millions d’euros ! Tel est le montant des aides publiques apportées à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) depuis sa privatisation par le gouvernement Villepin, jugées aujourd’hui « illégales » par la Commission de Bruxelles qui en exige le remboursement avant la fin de cette année.

Cette torpille qui menace de couler la compagnie maritime qui vient pourtant de voir renouvelée, pour dix ans, par la collectivité territoriale de Corse (CTC), sa délégation de service public (DSP) comprend deux étages. Le premier, de 220 millions d’euros, est celui des subventions versées entre 2007 et 2012 par la CTC au titre du service complémentaire, qui permet des rotations plus fréquentes de ferries durant la haute saison touristique. Le second, également de 220 millions d’euros, pourtant validé dans un premier temps par la Commission européenne, est un bonus financier accordé par le gouvernement Villepin lorsqu’en 2006 Veolia, par sa filiale transport Transdev, associée à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a pris 66 % des parts de la SNCM, le reste étant détenu par les salariés (9 %) et par l’État (25 %).

Chargée par la Commission, la torpille qui pourrait détruire près de 4 000 emplois directs et indirects en Corse 
et sur le continent a été amorcée par la compagnie concurrente de la SNCM, la Corsica Ferries. Cette compagnie low cost qui arbore le pavillon italien avait porté plainte à 
de nombreuses reprises, au niveau européen, pour concurrence déloyale.

Le gouvernement, dont la plupart des ministres sociaux-libéraux approuvent les traités qui organisent la concurrence « libre et non faussée » (par des subventions publiques), est ainsi pris à son propre piège. Pour en sortir, le ministre des Transports, Frédéric Cuvelier, a affirmé que « la France ne demandera pas le remboursement (des 440 millions) ». Il s’est associé à Pierre Moscovici (Finances) et à Arnaud Montebourg (Redressement productif) pour « contester » les décisions de la Commission et « réitérer avec force la détermination (du gouvernement) à préserver le maintien du service public entre la Corse et le continent et les emplois qui y sont attachés ».

Du coup, Bruxelles menace Paris d’une attaque en justice pour «  non-recouvrement auprès de la SNCM des aides publiques accordées dans le passé » ! Pour ajouter au pataquès juridique, la France, qui avait déposé un recours en référé auprès de la Cour 
de l’Union européenne, re-
jeté en août dernier, a introduit une action au fond contre les décisions de la Commission. Mais tout cela n’est pas suspensif. La direction de la SNCM a donc mis sur pied 
en urgence un comité de pilotage des actionnaires qui s’oblige avant le 20 décembre prochain à choisir entre le reversement des aides et la liquidation de la SNCM. 
Autrement dit entre la corde et la hache.

Car pour l’heure la météo économique n’est guère favorable. La SNCM est dans la tourmente financière : le commissaire européen Joaquin Almunia a contraint la collectivité territoriale de Corse à ne plus payer le service complémentaire 2013, soit un manque à gagner de 19 millions d’euros. L’accord avec la CDC, dont le président Henri Emmanuelli qualifie la SNCM « d’enfant malade », prévoyant, à partir du 31 octobre dernier, le transfert à Veolia des 66 % de parts détenues par sa filiale Transdev, a capoté.

Depuis, tous les regards, et notamment ceux du gouvernement, des syndicats et même du patron de la SNCM, Marc Dufour, se tournent donc vers Veolia. La direction de la multinationale française, qui a depuis longtemps annoncé qu’elle voulait se recentrer sur son cœur de métier, l’eau, prendra-t-elle prétexte des menaces européennes pour ne pas payer les dettes et se retirer de la SNCM ? Ou bien accompagnera-t-elle, comme il était convenu en septembre dernier, en y apportant 30 millions d’euros, le nouveau plan de restructuration prévoyant la suppression de 600 postes en équivalent temps plein et le renouvellement d’une partie de la flotte ?

Bref, la SNCM a-t-elle un avenir dans le privé ? Le gouvernement, qui ne peut plus se permettre un nouveau Florange à Marseille et Bastia, veut encore y croire.

Philippe Jérôme

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:48

 

                                                                                      mandela

Mandela : « le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine nous a quitté » (Pierre Laurent)

C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Nelson Mandela. Un grand homme nous quitte. Nelson Mandela restera à jamais le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l'histoire. Face à un régime d'apartheid qui niait la dignité humaine et avait érigé le racisme et l'humiliation en système, il n' a jamais plié. Cela lui coûta 27 ans de bagne, mais le mena à la présidence de l'Afrique du Sud. Avec ses compagnons de l'ANC, dans l'alliance indéfectible avec le Parti communiste sud-africain et la Cosatu, il se fixa et atteignit l'objectif qui paraissait insensé d'unir tout son peuple sous la bannière de la Charte de la Liberté. Toute la destinée d'un peuple s'est incarnée en lui.

Madiba fut le premier président de sa nation élu au suffrage universel et non-racial. Les communistes français s'honorent d'avoir contribué dès le premier jour et sans relâche à ce qui devint un puissant mouvement de solidarité internationale aux côtés de cette marche vers la liberté du peuple sud-africain.

La lutte contre l'apartheid, jusqu'au boycott, et pour la libération de Nelson Mandela ont profondément marqué l'histoire du Parti communiste français. Elle a, personnellement, été le terreau de mes engagements de jeunesse. De l'occupation de l'Ambassade d'Afrique du Sud, entièrement repeinte en noir pour crier la honte de ce régime, aux grandes manifestations parisiennes, en passant par la douleur de l'assassinat à Paris de Dulcie September, le PCF et les jeunesses communistes ont été de tous les combats.

Hier, la libération de Madiba et de tout le peuple sud-africain était une victoire pour l'ensemble du genre humain. Aujourd'hui, le deuil des Sud-Africains est celui de l'humanité toute entière.

 

                                                                                         

                                                                          
 

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 16:58

 

 

 

ukraine-pc-europe.jpgLes communistes ukrainiens récoltent 4 millions de signatures e pour un référendum contrel'intégration européenne

 

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'accord d'association UE/Ukraine est un premier pas dans l'intégration de l'Ukraine à l'UE. Tous les partis bourgeois d'Ukraine sont pour, le gouvernement finasse sous pression russe. Seuls, les communistes mènent une campagne de masse contre l'intégration européenne.

 

Plus de 3,5 millions de signatures selon le secrétaire-général du PC ukrainien (KPU) Petro Simonenko, 4 millions pour les députés Alexander Golub et Olga Borita : la campagne de pétition du KPU pour un référendum sur l'intégration européenne est un succès massif.

 

Le PC ukrainien seul contre l'intégration européenne

 

Du côté des partis bourgeois, derrière les fausses divisions, c'est l'Union sacrée pour l'Europe. Le Parti des régions de Janukovitch, les ex-orangistes du bloc européiste de Ioulia Timochenko, les petits partis d'oppositions soutenus par l'UE sont tous pour l'Accord d'association UE/Europe.

 

Seul le Parti communiste d'Ukraine (KPU) a fermement dénoncé cet accord d'Association avec l'UE comme une « trahison des intérêts nationaux », et exigé un référendum (« seule planche de salut pour l'Ukraine ») pour que le peuple puisse exprimer son rejet de l'UE.

 

Depuis les élections de 2012, le KPU peut compter sur la présence de 32 députés communistes à la Rada (le parlement ukrainien), sur lesquels s'étaient portés près de 3 millions de voix.

 

Si, désormais, le gouvernement de Janukovitch, catalogué comme pro-russe – en réalité pro-oligarques d'Ukraine ou de Russie – a « suspendu » les négociations, c'est sur pression russe sans doute, mais aussi face à la pression populaire croissante dans le pays.

 

Car, selon la Constitution ukrainienne, toute pétition récoltant plus de 3 millions de signatures peut faire objet d'un référendum. « Mais le gouvernement a peur d'un référendum, peur de son propre peuple », souligne le secrétaire-général du Parti communiste Petro Simonenko.

 

L'UE, une union du grand capital : « ils veulent notre marché, nos matières premières, notre main d’œuvre »

 

Depuis des mois, les militants communistes alertent la population sur les dangers de l'Accord d'association UE/Ukraine, et plus largement l'intégration européenne, brisant le mur d'incompréhension entretenu par le gouvernement sur les implications de cet accord.

 

L'analyse de classe de l'accord est assez claire. Pour le KPU, l'UE est une union du grand capital européen, et l'Accord d'association est une tentative de mettre la main sur l'immense marché ukrainien, ses matières premières abondantes et sur une main d’œuvre peu onéreuse.

 

L'accord d'Association est le premier pas vers l'intégration dans l'UE. Et le député communiste Alexandr Golub rappelle le sort réservé aux voisins bulgares et roumains, où règnent corruption et misère depuis l'intégration.

 

L'accord est semblable, souligne de son côté la députée Olga Borita, aux accords passés avec les pays africains, légitimant l'ingérence de l'UE dans les affaires intérieures, les politiques de libéralisation-privatisation, et in fine le pillage économique du pays.

 

Si on suit l'analyse de A.Golub, l'accord est dans les intérêts de l'UE :

 

« l'UE va gagner de nouveaux marchés, qui ne pourront pas rivaliser avec ceux de l'UE en termes de qualités et de prix. L'UE gagnera un accès aux matières premières et aux travailleurs ukrainiens, bien éduqués et relativement peu chers ».

 

Du côté ukrainien : « Seules quelques familles en Ukraine, celles qui contrôlent le commerce des matières premières, en profiteront », fait remarquer Golub, tandis que plusieurs secteurs industriels seront démantelés, pas assez compétitifs, transformant l'Ukraine en un pays sous-développé.

 

Destruction de l'appareil productif national et chômage de masse, libéralisation-privatisation et hausse des tarifs (de l'énergie surtout) donc appauvrissement général et dépendance extérieure :les communistes ukrainiens dénoncent l'UE telle qu'elle est pour convaincre la population.

 

Les positions des communistes gagnent du terrain : union douanière avec les pays d'ex-URSS, rupture avec le cap néo-libéral

 

Selon les derniers sondages, si le pays est profondément divisé – quasiment à 50/50, selon une fracture nettement ouest (pro-européen)/est (contre l'UE) – les positions des communistes, le rejet de l'intégration européenne gagnent du terrain, grâce à son travail de masse.

 

Quelle alternative proposent les communistes ukrainiens ?

 

Sur le plan des accords internationaux, les communistes ukrainiens privilégient les accords économiques avec les anciens pays d'URSS, dans le respect de l'indépendance de chacun des pays.

 

Dénonçant la collusion de l'UE avec les intérêts géopolitiques des Etats-unis, le KPU souligne la volonté de l'OTAN d'encercler la Russie et d'instrumentaliser l'Ukraine pour la mettre en première ligne de l'affrontement entre grandes puissances.

 

Le KPU prône – dans le respect de la souveraineté du pays et des intérêts des travailleurs ukrainiens – l'intégration de l'Ukraine dans l'Union douanière Russie-Ukraine-Biélorussie.

 

Il réaffirme également, sur le plan interne, son « programme anti-crise » reposant sur la nationalisation des grandes entreprises, la fixation d'un tarif maximum pour les services publics ou encore le refus des projets de « libéralisation-privatisation » du système de retraites ou de santé.

 

C'est ce programme de rupture avec les intérêts du capital, de rejet de l'intégration européenne, porté par un travail de masse qui a permis aux communistes de réaliser en 2012 leur meilleur score depuis 2002 : 13,4 % et 2,6 millions de voix (contre 5,4 % et 1,3 millions de voix en 2007).

 

Solidarité avec la lutte de nos camarades ukrainiens contre l'UE. La meilleure des solidarités est encore de mener la lutte chez nous contre l'UE, d'abord dans la rue. Mais les élections européennes de 2014 doivent aussi un moment de dire non à l'Union européenne du Capital !

 

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:08

                                                                    faucille-tourne.gif

 

NO WAR ON SYRIA Front contre la guerre impérialiste – Pas de complaisance


 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

En août 2013, 77 partis communistes et ouvriers du monde entier ont adopté une position prenant la forme d’une Déclaration commune contre la guerre impérialiste en Méditerranée orientale, dans laquelle ils lançaient l’appel suivant :


 

« Nous, partis communistes et ouvriers, exprimons notre solidarité avec le peuple syrien et dénonçons l'attaque militaire contre la Syrie préparée par les impérialistes, les États-Unis, l'OTAN et l'Union européenne de concert avec leurs alliés afin de défendre leurs intérêts dans la région.

 

Nous rejetons les prétextes des impérialistes qui, comme l'histoire nous l'a prouvé, ont également été utilisés dans la guerre contre l'Irak ainsi que dans d'autres guerres impérialistes contre la Yougoslavie, l'Afghanistan et la Libye.

 

Nous appelons la classe ouvrière, les peuples du monde entier à s'opposer et à condamner la nouvelle guerre impérialiste, à exiger des gouvernements de leurs pays qu'ils ne s'engagent pas ni ne soutiennent l'offensive militaire criminelle. »


 

Les signataires de la présente motion affirment que cette Déclaration commune qui a eu un grand impact international continue d’être actuelle en dépit des manœuvres des puissances impérialistes, en dépit de leurs ententes prédatrices.

 

Et c’est parce que les raisons fondamentales qui exacerbent les contradictions inter-impérialistes, qui provoquent les interventions et les guerres impérialistes, continuent à exister dans la région.

 

Nous appelons les travailleurs à ne montrer aucune complaisance !

 

Le péril de guerre impérialiste est toujours là, dans d’autres parties du monde également.

 

Nous vous appelons travailleurs à être vigilants, à être prêts à s’opposer à cette guerre impérialiste, à empêcher la participation de vos pays dans ce conflit, à exprimer votre solidarité avec les peuples en lutte, à défendre le droit de chaque peuple à choisir son propre modèle de développement, sans ingérence étrangère.

 

Lisbonne 8-10 novembre

 

Signataires :

 

1 – PADS (Algérie)

2 – Parti communiste d’Australie

3 – Parti du travail de Belgique

4 – Parti communiste du Brésil

5 – Parti communiste de Grande-Bretagne

6 – AKEL – Chypre

7 – Parti communiste de Bohême-Moravie

8 – Parti communiste au Danemark

9 – Parti communiste du Danemark

10 – Parti communiste de Finlande

11 – Parti communiste allemand

12 – Parti communiste de Grèce

13 – Parti communiste guadeloupéen

14 – Parti progressiste populaire de Guyana

15 – Parti communiste d’Irlande

16 – Parti des communistes italiens

17 – Parti communiste du Luxembourg

18 – Parti communiste de Malte

19 – Parti communiste du Mexique

20 – Nouveau Parti communiste des Pays-Bas

21 – Parti du peuple, Panama

22 – Parti communiste du Pologne

23 – Parti communiste portugais

24 – Parti communiste de la Fédération de Russie

25 – Parti communiste sud-africain

26 – Parti communiste des peuples d’Espagne

27 – Parti des communistes de Catalogne

28 – Parti communiste soudanais

29 – Parti communiste d’Ukraine

 30  – Parti communiste des Etats-unis


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