Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 09:19

 

                                                                     cerveau animé

 

 

Clemenceau : le colonialisme, la primauté de la force sur le droit… et rien de plus hier comme aujourd’hui…

08 nov

je ne puis m’empêcher de penser que si le nazisme n’a jamais été éradiqué c’est parce que commençait la guerre froide, la lutte contre le communisme et que cette lutte avait pour enjeu la poursuite d’un néo-colonialisme et du pillage des ressources de la planète. Cet enjeu a marqué tout le vingtième siècle depuis la boucherie impérialiste de 1914-18 jusqu’à la seconde guerre mondiale, Hiroshima et cet enjeu là reste au cœur de la crise que nous vivons. Pour maintenir ces relations néocoloniales, au lendemain de la seconde guerre mondiale, alors même que l’on avait largement fait appel aux peuples colonisés dans la lutte contre le nazisme, il a fallu rassembler toutes les forces mêmes les plus ignobles pour poursuivre ce pillage. On ne comprend pas plus la naissance de la cinquième république si l’on ne mesure pas la recherche d’un nouveau modèle néo-colonial et cela ne s’est jamais arrêté, cette volonté de pillage, ce refus d’accorder aux peuples le droit à leur propre souveraineté que l’on masque encore aujourd’hui sous des prétextes humanitaires et de civilisation. Il y eut dès le départ quelques individus lucides, le vieil Hugo et aussi… Clemenceau… (note de Danielle Bleitrach)

Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est pas autre chose que la proclamation de la primauté de la force sur le droit ; l’histoire de France depuis la Révolution est une vivante protestation contre cette inique prétention (Clémenceau dénonçant le colonialisme de Jules Ferry).

1002615_551195894957816_1007395190_n[1] voici l’œuvre colonisatrice de la France en Algérie, la torture infligée avant de précipiter ces pauvres gens dans un bain d’acide.

Clemenceau ne fut pas que le premier flic de France, il sut à l’inverse de bien des ministres de l’intérieur rester un jacobin, et conserver quelques valeurs de gauche …

Médecin, puis publiciste-journaliste, représentant à l’Assemblée nationale en 1871, élu député en 1876, il siège parmi les radicaux. En 1882 il contribua à renverser les ministères Ferry puis Freycinet. Le 30 mars 1885 le réquisitoire de Clemenceau contre l’expédition du Tonkin provoque la démission du cabinet Ferry. Il acquiert une réputation de « tombeur de ministères ». Successeur de Jules Ferry, le radical Henri Brisson continue la même politique et demande des crédits à la Chambre pour une intervention à Madagascar. Le 28 juillet, Jules Ferry justifie la politique d’expansion coloniale, système politique et économique se rattachant à trois « ordres d’idées : à des idées économiques, à des idées de civilisation de la plus haute portée et à des idées d’ordre politique et patriotique. » En revanche, Clemenceau considère l’entreprise coloniale des opportunistes comme l’abandon déguisé de la revanche. Il se réfère à l’argumentaire développé trois jours auparavant par Jules Ferry [Les fondements de la politique coloniale, 28 juillet 1885].

M. Clemenceau : Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent, ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation. Voilà en propres termes la thèse de M. Ferry, et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ? races inférieures, c’est bientôt dit ! Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation, et de prononcer : homme ou civilisation inférieurs. Race inférieure, les Hindous ! Avec cette grande civilisation raffinée qui se perd dans la nuit des temps ! avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l’Inde pour la Chine, avec cette grande efflorescence d’art dont nous voyons encore aujourd’hui les magnifiques vestiges ! Race inférieure, les Chinois ! avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d’abord jusqu’à ses extrêmes limites. Inférieur Confucius ! En vérité, aujourd’hui même, permettez-moi de dire que, quand les diplomates chinois sont aux prises avec certains diplomates européens… (rires et applaudissements sur divers bancs), ils font bonne figure et que, si l’un veut consulter les annales diplomatiques de certains peuples, on y peut voir des documents qui prouvent assurément que la race jaune, au point de vue de l’entente des affaires, de la bonne conduite d’opération infiniment délicates, n’est en rien inférieure à ceux qui se hâtent trop de proclamer leur suprématie.

M. Paul de Cassagnac : …

M. Clemenceau : Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est pas autre chose que la proclamation de la primauté de la force sur le droit ; l’histoire de France depuis la Révolution est une vivante protestation contre cette inique prétention

1454749_610371299008513_549813145_n[1]guerre d'Algérie


Et il y avait l’autre côté de la colonisation et de nos armées, le bordel… les petites filles transformées en jouet, souvenir de conquête, carte postale du déshonneur, qu’est devenue celle-ci après cette exhibition?

Bibliothèque de l’Assemblée nationale

La colonisation est-elle un devoir de civilisation ?

Discours à la Chambre des députés : 31 juillet 1885

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 16:52

 

 

 

                                                                        Bolshevik4.jpg

                                                                            lenin-copie-1.gif

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 16:51

 

 

 

                                       
Le PCF de Haute Corse et le journal Terre Corse invitent ses ami-es et camarades à un visite guidé de l’exposition :

La Libération de Bastia, (8 septembre-4 octobre 1943)

Jeudi 7 novembre 2013 de 18 heures 30 à 20 heures

En présence de Léo Micheli (Résistant, Militant Communiste) et Sylvain Gregori (Historien, commissaire de l’expoosition)

Dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la Libération de la Corse, le musée municipal d’art et d’histoire de Bastia, l’association d’histoire corse Sintinelle et le service départemental de Haute-Corse de l’ONACVG (Office National des Anciens combattants et des Victimes de Guerre) présentent une exposition patrimoniale temporaire intitulée La Libération de Bastia (8 septembre-4 octobre 1943).

Première ville insulaire à être occupée par les Italiens, le 11 novembre 1942, Bastia a également le triste privilège d’être la dernière cité corse à être libérée le 4 octobre 1943. Elle connaîtra entre-temps une rude occupation allemande, près de 200 morts civils et de nombreux combats et raids aériens qui lui vaudront d’être récipiendaire de la croix de guerre.

A l’heure où les derniers acteurs et témoins de la Libération de l’île disparaissent, cette exposition unique en Corse permet au public de se replonger dans les heures les plus sombres et les plus glorieuses de cette page d’histoire.

A partir des collections patrimoniales constituées par l’association Sintinelle, une centaine de clichés originaux et en grande partie inédits, des uniformes authentiques, plusieurs dizaines d’objets et documents d’époque illustrent comment la ville fut libérée du joug allemand. Cette exposition est aussi enrichie de deux documentaires multimédias réalisésà partir de films d’époque et agrémentée parune impressionnante scénographie reconstituant l’ambiance de Bastia occupée puis libérée.

Images intégrées 1

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 16:25

                                                                cerveau animé

 

 

      LES « AFFAIRES » LEONARDA ET LAMPEDUSA :

       de l’émotion médiatisée à l’analyse rationnelle

publié le : 5 Novembre, 2013

Une collégienne interpellée par la police dans un car scolaire et expulsée vers le Kosovo où sont nés ses parents alors qu’elle était scolarisée en France depuis plus de quatre ans : on peut comprendre que cette brutalité maladroite ait choqué des milliers de citoyens attachés aux libertés individuelles et notamment des jeunes lycéens. Cela ne justifiait certes pas le gonflement médiatique, créant de toutes pièces un débat national occultant tous les problèmes sociaux et économiques imposés aux français. La destruction des industries et le chômage, la précarité des emplois et la destruction progressive des conquêtes sociales, l’austérité « européenne » qui est imposée à la France par ses dirigeants passés et actuels, se traduisent par l’abstention de plus en plus massive de l’électorat populaire : telle est la réalité vécue par les français.

*durant des semaines, les médias ont réduit le débat politique à la seule question du retour ou non de Leonarda, à un pugilat entre une « gauche humaniste » favorable aux droits des migrants de vivre en France, et les partisans du méchant Ministre le l’Intérieur les lui refusant ; de gentils socialistes et verts d’un côté, Peillon, Treirweiller et Bartolone, contre l’affreux Manuel Valls. En fait, ces politiciens de la « gauche » attachée aux dogmes « libéraux » du capitalisme ne se déchirent que pour des rivalités de pouvoir ; ils sont tous, en commun, les responsables de cette politique d’austérité qui détruit la classe ouvrière et la nation française, ils sont tous les fidèles de l’Europe supranationale au service des multinationales et de leurs actionnaires, ils ont tous soutenu les aventures guerrières de la France dans le cadre de l’OTAN, en Yougoslavie autrefois, en Afrique et Moyen Orient aujourd’hui.

*Les immigrés Roms venus du Kosovo ou d’autres pays de l’est européen, sont en France fréquemment sous les projecteurs des médias, accusés parfois de tous les maux par les xénophobes au sein d’une population française en proie à de multiples difficultés et ignorant tout de leur réalité. Car ces migrants n’ont pas fui leur pays d’origine par caprice, mais poussés par les discriminations qu’ils y subissent.

*on ne peut dénoncer les responsables multiples de la situation actuelle, sans rappeler quelques faits de l’histoire européenne.

*Dans la Yougoslavie socialiste de Tito, née de la résistance antinazie, les divers peuples (slovènes, croates, serbes bosniaques et albanais du Kosovo) étaient égaux au sein d’une fédération multinationale et les minorités de roms incités à se fondre dans la société sédentaire : toute discrimination à leur égard, en matière d’emploi ou de logement tombait sous le coup de la loi. L’éclatement de la Yougoslavie en 1991 en pays rivaux, dirigés par des nationalistes anticommunistes soutenus par les puissances occidentales, déboucha sur la guerre ethnique et religieuse, durant des années entre serbes « orthodoxes », croates « catholiques » et bosniaques « musulmans ». Les puissances occidentales n’ont cessé d’attiser les conflits, jusqu’à imposer en 1999, puis 2008, l’indépendance du Kosovo grâce aux bombardiers de l’OTAN. C’est l’impérialisme occidental (n’est-ce pas Monsieur Kouchner ?) qui y mit en place un gouvernement anticommuniste « albanais », persécutant les minorités serbes et les roms, volontiers accusés d’avoir soutenu le régime de Tito. Interdits de travail dans leur pays, ils furent dès lors poussés à émigrer vers l’ouest de l’Europe, quitte à s’y retrouver en clandestins ; réduits à survivre de trafics, parfois organisés par des maffias criminelles, les roms ne sont donc en rien responsables de leurs difficultés, même si certains membres de ce peuple , comme de n'importe quel autre peuple, sont peu recommandables.

*C’est en fait toute l’Europe de l’Est qui est devenue zone d’émigration en conséquence du rétablissement du capitalisme après 1990, avec l’assentiment des bourgeoisies occidentales, droite et « socialistes » confondus dans un même anticommunisme.[souligné par nous U Cursinu Rossu] En Pologne, Roumanie, Bulgarie, etc. les nouvelles « lois du marché » ont poussé à la pauvreté et au chômage des foules de travailleurs qui l’ignoraient quand les communistes étaient au pouvoir : les gouvernants de ces pays, fermes partisans du capitalisme, se félicitent de les voir émigrer vers l’Ouest européen car ils pourraient représenter pour eux un risque politique. Et le patronat français du bâtiment les emploie avec plaisir sur ses chantiers avec ou sans papiers, sachant qu’il pourra moins les payer que des salariés français.

*Les dirigeants de l’Europe supranationale ont, en la matière, une lourde responsabilité. Depuis des décennies, par le biais des « traités européens » successifs, ils ont cherché à transformer les 27 pays de la CEE en un « grand marché » sans barrières frontalières avec une liberté totale de circulation des capitaux, des marchandises, des mains-d’œuvre. Dans le cadre de la législation européenne, plus de 140 000 « travailleurs détachés » de la CEE sont employés en 2013 en France, payés au minimum légal et parfois bien moins grâce à des agences d’intérim polonaises, roumaines, etc. Les actionnaires français peuvent ainsi, grâce aux traités européens, fermer des usines de l’hexagone pour les délocaliser en Europe orientale aux salaires moins élevés. La commission européenne avait, durant 20 ans, subventionné largement l’élevage industriel de porcs en Bretagne, au détriment même de l’environnement. Aujourd’hui, les porcheries-usines d’Allemagne et des Pays Bas produisent à bas prix, grâce aux salariés venus de l’Est et payés à 3 euros de l’heure, et condamnent à mort la filière bretonne réduisant ses éleveurs et salariés au chômage. Les dirigeants « européens », entre deux discours sur les droits de l’homme cautionnent d’ailleurs les discriminations en usage parmi les pays membres, Roumanie, Bulgarie et Kosovo.

*Ce mécanisme capitaliste n’existe pas qu’au sein de l’Europe dominée par ses fidèles, mais dérégule les relations mondiales. Chaque mois, des milliers de migrants africains viennent risquer leur vie sur les côtes de Sicile ou d’Espagne. Il y a peu, plus de 350 se sont noyés à Lampedusa parce que des trafiquants criminels leur avaient fait payer des milliers d’euros pour une embarcation sommaire, au départ de Libye. Faut-il le rappeler, les malheureux sont partis de ce pays livré au chaos sanglant par des milices armées depuis que les bombardiers de Sarkozy ont détruit l’état national Libyen. Les trafiquant-djihadistes de Misrata  qui ont organisé à leur profit le voyage vers la mort sont ceux que la France et l’OTAN ont utilisés comme alliés contre Kadhafi ! Sait-on aussi que ces transportes africain fuient des pays où le sous développement a été entretenu par les colonisateurs et qui ont été ravagés par les intégristes armés et les interventions militaires occidentales (Erythrée, Somalie, Mali etc.).

*Au-delà de la réaction humaniste justifiée, attachée à aider des populations victimes de l’ordre du monde, il faut savoir garder raison et rappeler quelques principes qui devraient être ceux de tous les communistes :

1. Toute persécution ou discrimination contre un individu pour sa langue, sa culture, sa couleur de peau, sa religion est inacceptable, qu’elle soit en matière de salaire, d’emploi, de résidence etc., qu’elle soit en Europe de l’Est ou de l’Ouest, en Afrique ou en France. Notre pays s’honorerait de reprendre à son compte les dispositions de la constitution Robespierriste de 1793 : « Tout étranger vivant depuis un an de son travail en France, élevant un enfant ou y nourrissant un vieillard, ou chassé de son pays pour y avoir défendu la liberté, sera citoyen français, avec ses droits et ses devoirs ». [souligné par nous U Cursinu Rossu]

2. Les communistes doivent dénoncer sans complaisance les mensonges xénophobes répandus sur une soit disant « invasion » et rappeler sans relâche les réalités chiffrées : la France reçoit chaque année environ 200 000 migrants officiels dont la moitié repartent dans leur pays (plus du double au Royaume Uni, en Espagne, Italie ou Allemagne dont le déficit démographique est plus grand). Les émigrés clandestins, dont la plupart restent illégalement à l’issue d’une entrée régulière, sont, suivant les sources, de 200 à 400 000, et à mettre en parallèle les 36 000 expulsions de 2012. La France n’est pas, de loin, la plus touchée par l’apport de migrants qui sont d’ailleurs nécessaires dans une Europe qui se dépeuplerait sans eux du fait de sa faible natalité. L’accession à la citoyenneté française de milliers de femmes et d’hommes en âge de produire et apportant leurs compétences acquises ailleurs, continue d’être un bénéfice inestimable pour la France, son économie et sa culture.

3. Toute nation a le droit de protéger ses productions, sa législation sociale et du travail et ses équilibres démographiques. Toute atteinte « libérale » à l’indépendance nationale et à la souveraineté populaire, par exemple les « traités Européens », doit être dénoncée et combattue.

4. En ce sens l’ouverture totale ou progressive des frontières, l’absence de contrôle des flux migratoires, la dérégulation des mouvements de population est le meilleur aliment de la xénophobie d’extrême droite. Seuls les naïfs ou les hypocrites ne voient pas à quel point le gonflement par les médias du débat truqué de l’automne 2013 autour de Léonarda et d’une famille de migrants, peu représentative, a profité en France aux thèses du Front National. Le phénomène est identique ailleurs en Europe, de Grèce en Norvège et doit-nous alerter sur les dangers de la démagogie « libertaire ». Elle n’est souvent que le masque de l’idéologie libérale , de la religion du marché capitaliste

Francis Arzalier

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 16:12

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

FPLP_Logo.png Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) appelle à préparer « un soulèvement populaire » face à la colonisation israélienne



Communiqué du Bureau politique du Front populaire de libération de Palestine (FPLP)



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



A la lumière des derniers événements, avec la réaffirmation de la colonisation et de la judaisation de Jérusalem, se révèlent les objectifs cachés du sionisme derrière le processus de négociations, pour ceux parmi les groupes de résistance et la masse de notre peuple n'auraient pas encore saisi cette vérité évidente. Les négociations sont un non-sens et un danger pour le peuple palestinien, elles ne bénéficient qu'à l'ennemi sioniste et à l'administration américaine.



 

Nous voulons donc lancer un appel au Comité central du Fatah, pour suspendre les négociations et préparer un soulèvement populaire contre l'occupant, en comptant sur la lutte de notre peuple. C'est le seul moyen de mettre fin aux crimes de l'ennemi et de réaliser les objectifs de notre peuple : la liberté et l'indépendance, la création d'un État palestinien indépendant, avec Jérusalem comme capitale, le retour des réfugiés Palestiniens sur les terres d'où ils ont été chassés. Nous comptons également nous adresser à la direction de l'Organisation de libération de la Palestine pour qu'elle fixe sa position et refuse la poursuite des négociations.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 18:54

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:43

 

 

 

EXPLORATION DE LA FRANCE DE LA FRAGILITÉ SOCIALE

"Histoire immédiate : 
la France en face", le documentaire de Jean-Robert Viallet et Hugues Nancy dresse un constat effarant de la situation sociale de 60% des Français qui ne font plus partie du projet économique. Le constat est dur : désindustrialisation, ruralité transformée, casse des services publics dans des zones déjà naufragées, augmentation du travail précaire créent une situation inédite dans l’histoire. «Les classes populaires ont toujours été le moteur de l’économie, y compris exploitées, y compris corvéables à merci», constate Jean-Robert Viallet

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:18

 

 

 

Parti Radical Parti communiste français

Aux rédactions de la presse écrite, parlée et audiovisuelle

INVITATION

Les élu(e)s et candidat(e)s radicaux et communistes, les élu(e)s et candidat(e)s non adhérent(e)s de ces deux formations politiques, vous invitent à participer à la conférence de presse qu’ils tiendront demain

mercredi 6 novembre à partir de 9 heures 30 au Théâtre municipal de Bastia Salle Prela.

Dans ce cadre ils reviendront sur les réalisations marquantes de la mandature comme sur les principaux projets d’ores et déjà structurant la prochaine.

Ils ne manqueront pas de préciser, en s’appuyant sur un bilan reconnu, en quoi et comment ils entendent poursuivre la modernisation de Bastia pour la rendre plus attractive et solidaire.

Par avance nous vous remercions de votre attention.

Alex Alessandrini Michel Stefani

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 16:59

 

 

« Liberté, j’écris ton nom… sans F ni N »

Aujourd'hui sur les murs, ils n'affichent plus « la France aux Français » mais pourtant dans son « programme politique », ce parti prévoit, je cite, qu'« une loi contraindra Pôle Emploi à proposer, toujours à compétences égales, les emplois disponibles aux demandeurs d'emplois français », que des « professions seront réservées aux personnes ayant la nationalité française ».

Et comme dans une sorte de machine infernale, le FN a déjà tout prévu puisque « les étrangers en situation légale qui ne trouvent pas de travail seront incités à retourner dans leurs pays au bout d'un an d'inactivité... ». Et mon oncle alors, ce « rital » que la France avait fait venir pour construire vos maisons, que croyez-vous de lui qu'ils feront ?

Est-ce le « ministère des Souverainetés » ou celui de « l'immigration » qui s'occupera de son cas ? Quels pouvoirs pensez-vous qu'ils auront pour agir ? Les rafles se feront-elles en plein jour ou la nuit ? Et les camps de transits avant les charters, direz-vous aussi que ce sont des histoires, de la science fiction ? Devant un parti qui aura la police et l'armée sous son contrôle, serez-vous alors assez courageux – comme vous le pensez sans doute aujourd'hui − pour la faire, cette révolution, ou au moins pour résister, pour dire non, sans que d'une manière ou d'une autre on ne vous mette le bâillon ou au cachot pour un oui ou pour un non ?

« Bah » vous direz-vous, « ils pourront pas » car tout cela serait inconstitutionnel... Êtes-vous certains qu'ils soient si idiots, qu'ils ne savent pas s'entourer d'excellents spécialistes en tous genres et aussi d'experts en droit ?

Et il ne faudra pas immédiatement compter sur des alliés car dans leur « Etat fort » (titre qui doit réjouir une certaine fraction de l'UMP), le FN affirme que « la loi française retrouvera sa supériorité sur le droit européen... La France se tiendra à sa doctrine en cas d'échec des négociations ». En clair, ce sera la sortie de l'Europe, la France esseulée, sans allié, à la merci des prédateurs de tous poils, des marchands de canons, qui dans plus d'un pays ont déjà sévi.

Car avec leur programme, nous aurons déjà eu droit à la « remise en cause des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes : la France reprendra le contrôle de ses frontières » ; à ce moment là, qui s'élèvera contre ces choix arrivés par les urnes ?

Et s'ils décident d'édifier un double mur d'acier et de béton commençant au-dessus de Dunkerque et allant du côté de Menton, avec au final une distance qui ne sera guère plus longue que de 300 kilomètres de celui qui a déjà été construit à la frontière mexicaine, devrons-nous alors faire comme dans le mythe d'Icare ? Car lorsque nous serons tous enfermés derrière cette muraille, que se passera-t-il, vivrez-vous plus heureux, le croyez-vous ?

Êtes-vous certain de cela, car le FN prévoit aussi la « renégociation de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et notamment de son Article 8 » et que dit-il cet article 8 selon vous ? Prenez bien soin de le lire et après, interrogez-vous pour savoir jusqu'où nous serons fichés avec tout ce qu'ils ont prévu et notamment « la création de la carte vitale biométrique » et  « le croisement systématique des fichiers sociaux et des fichiers fiscaux ». Vous interrogerez-vous alors de savoir si les immixtions rendues possibles dans votre vie privée seront mise en œuvre de façon particulièrement humaine ou pas ?

Massimo Ricasolli, Paris

NB : toutes les parties en italique et en gras sont dans l'actuel programme national du FN.

 

                                    source: LE MONDE

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 07:40

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1                                                                

 

 

dexia3x2_FR_4.jpgDexia, banque renflouée par l’Etat français, continue à collaborer à la colonisation de la Palestine

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le scandale Dexia continue. Renflouée par les Etats français et belges l’an dernier, la banque continue à financer la colonisation israélienne de la Palestine, au mépris du droit international et des droits les plus élémentaires du peuple palestinien.


Le rapport présenté par Richard Falk, rapporteur spécial de l’ONU sur « la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 », le 29 octobre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU épingle les pratiques de Dexia en Palestine.


Selon Falk, « Dexia Israël » ne respecte pas les droits de l’Homme, bafoue les résolutions de l’ONU sur la libération des territoires occupés. Il brandit la menace de sanctions, voire d’une poursuite de la Cour Pénale Internationale en cas de collaboration à des crimes de guerre.


Dexia, faillite d’une privatisation et renflouement massif


Revenons en arrière, qu’est-ce que Dexia et qui la contrôle ? Née en 1996 de la fusion du Crédit communal de Belgique et du Crédit local de France (CLF), ce dernier issu de la privatisation en 1987 de la Caisse d’aide à l’équipement des collectivités.


Qu’est-ce qui a fait sa fortune ? La spéculation pure. Emprunter à bas taux pour proposer des prêts au prix fort, dans des montages financiers complexes, dépendant de la conjoncture.


Plus de 5 000 communes françaises ont contracté pour 25 milliards d’euros de prêts auprès de Dexia … dont 6 milliards d’actifs « toxiques », et se retrouvent désormais avec un endettement exponentiel.


Dans le même temps, la folie des grandeurs conduit Dexia à racheter ses homologues-concurrents à travers le monde : Italie, Canada, Turquie, Japon et bien sûr Israël, et à se constituer en empire financier international.


Sauf qu’en 2008, ce gigantesque appareil spéculatif s’écroule et ce sont les Etats belges et français qui sont appelés à la rescousse, conduisant à une « quasi-nationalisation ».

 

L’Etat belge contrôle désormais 51% du capital, l’Etat français (via la Banque sociale et la Caisse des dépôt et consignations) 44 %.


Les deux Etats ont renfloué Dexia à hauteur de 6 milliards en 2008 puis à nouveau en 2013 à hauteur de 5,5 milliards dont 2,6 milliards injectés par l’Etat français. Socialisation des pertes, privatisation des profits.


Selon la Cour des comptes, le renflouement de Dexia a donc coûté 6,6 milliards d’euros net à l’Etat (l’équivalent de la hausse de la TVA prévue pour 2014 !). Cela n’empêchera pas Dexia de réaliser un résultat net de 2 milliards d’euros en 2014.


Dexia Israel : la collaboration directe à une dizaine de projets de colonisation


Et sur la question palestinienne ?Dans sa stratégie de constitution d’un empire financier mondial, Dexia SA rachète en 2001 Otzar Hashilton Hamekomi, banque israélienne spécialisée dans les prêts aux collectivités locales. Elle devient « Dexia Israël ».


« Dexia Israël » signe en 2005 un contrat avec l’Etat israélien pour financer les projets de 67 municipalités et colonies, en proie à des difficultés financières.


Un financement de la colonisation israélienne en Palestine nié en Europe … mais reconnu par ses dirigeants devant la Knesset (parlement israélien) en 2007, lorsque le groupe est accusé par une colonie (Emmanuel) de refuser de la financer pour des raisons politiques.


David Kappah, PDG de Dexia Israel riposte alors : « une banque peut choisir ses clients, la solvabilité est l’élément déterminant ».


Des colonies solvables puisque M.Kappah défend ses investissements illégaux : « pour les municipalités situées au-delà de la ligne verte, nous avons octroyé une aide financière ces deux dernières années et demi à Alfei Menasheh, Elkana, Beit El, Ariel, Conseil régional de la Vallée du Jourdain (11 colonies), Giv’at Ze’ev, Har Hevron, Kedumim, Beit Aryeh (…) ».


Le PDG de Dexia Israel de conclure face à l’évocation de ces colonies israéliennes en Cisjordanie occupée : « Oui, c’est nous qui les soutenons financièrement et c’est encore vers nous que l’on vient pour recevoir du crédit ».


En 2010, le PDG de Dexia SA Jean-Luc Dehaene avait certifié que plus aucun accord de financement des colonies israéliennes n’était signé par la banque.


Or, les derniers éléments apportés par l’association « Dexia out of Israel » et la plate-forme « Palestine occupée – Dexia impliquée » révèlent le contraire : Dexia continue à financer la colonisation.


S’appuyant sur les données de la dernière AG du groupe, on apprend premièrement que Dexia a signé un protocole avec la colonie de Kedumim en novembre 2012 pour se porter garant d’un projet auprès du ministre israélien de la Défense.


Deuxièmement, qu’une autre proposition a été faite ave Ariel, plus grande colonie en Cisjordanie occupée, afin de lui accorder un prêt de 500 000 €.


Troisièmement, Dexia Israel a réalisé un audit financier auprès des colonies d’Elkana et Karnai Shomron. L’enquête de solvabilité d’un établissement public est un préalable à l’octroi de nouveaux prêts.


Quatrièmement, Dexia Israel a offert à Ariel et Kedumim la possibilité d’ouvrir de nouveaux comptes auprès de sa banque pour recevoir l’argent public de l’Etat sioniste. Pour Ariel, il s’agit de 1,8 millions d’euros.


Construire la mobilisation contre l’implication des entreprises françaises dans les projets de colonisation !


Les militants belges pour la cause palestinienne d’Intal pointe les responsabilités de l’Etat belge dans le fonctionnement de la banque coloniale. Nous, militants français, devons pointer les responsabilités de l’Etat français, actionnaire à 44% du groupe.


C'est le travail que font le militants de l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), notamment de l’AFPS 59/62. L’Etat français, avec l’aval de la Commission européenne, a renfloué la banque coloniale, en fermant les yeux sur ses activités en territoire occupé.


Cela pose la question de la responsabilité de l’Etat français dans les investissements de multi-nationales françaises en Palestine. Outre Dexia, Veolia, Alstom, Bouygues ou Orange sont impliqués dans les projets de colonisation.


Au moment même où l’Etat sioniste relance les projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, deux semaines avant la visite de François Hollande en Israël, il est temps de faire monter la pression contre la collaboration de ces entreprises.


 

La lutte contre la colonisation en Palestine se construit d’abord par la mobilisation en France, pour le boycott, le retrait des investissements et des sanctions contre les entreprises françaises impliquées dans la colonisation !

 

Voir le dernier communiqué de l'AFPS 59/62 : http://www.france-palestine.org/Dexia-en-ligne-de-mire-a-l-ONU

Partager cet article
Repost0