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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:39

 

    MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."  

  •                    (Maurice Thorez)

    •                                           Soviet---Hammer-02.gif                                          

 

 

 

 

 

  

 

 

 

PCF-fmNous avons découvert la suppression du marteau et de la faucille en recevant nos nouvelles cartes. Les outils comme nous le disons avaient disparus, laissant place à l’étoile à moitié rouge du PGE     (« Gauche Européenne »). Tout un symbole en somme. Notre sigle est une étoile qui se vide de sa substance rouge.

 

Nous avons aussi découvert que cette carte nous faisait membre de la gauche européenne. Tout cela a été décidé dans notre dos, n’a fait l’objet d’aucun débat avec les communistes. Il y a une sorte de cabinet noir qui décide et nous met devant le fait accompli, raison pour laquelle nous pensons que la fusion-absorption dans le « Front de Gauche » se fera par la bande, sans que là non plus, nous n’en discutions vraiment.

 

Il me semble que la campagne de dénigrement dirigée contre ceux qui représentent et défendent un point de vue "orthodoxe" (condamnation de l’impérialisme, de son jumeau le sionisme, de l’Europe prison des peuples, du capitalisme en adoptant son contraire le socialisme, c’est-à-dire le processus de liquidation de la propriété privée des moyens de productions et d’échanges, remise à sa place du sociétal et de ses corporatismes communautaires), vient en appui à ces grandes manœuvres, qui veulent interdire (j’entends d’un point de vue raisonnable, celui de de la pensée) toute idée s’appuyant sur une volonté de sortir du capitalisme en dehors des voies admises par les institutions bourgeoises, entre autre par le recours à la violence, ce qu’a rappelé fermement hier le ministre de l’intérieur, autrement dit de tout ce qui pourrait permettre au peuple de sortir des formes construites par la société bourgeoise pour maintenir sa domination.

 

Une véritable police de la pensée existe, dont nous voyons concrètement cette semaine l’activité, mise en place par les appareils idéologiques d’état qui n’ont jamais été aussi puissant depuis qu’Althusser en a postulé les concepts dans son ouvrage "position", l’élément nouveau étant toutefois le ralliement du parti communiste à ce dispositif et de la presque totalité des organisations gauchistes d’hier (le concept ne veut plus dire grand-chose du point de vue de son acceptation post-soixante-huitarde mais reprend par contre tout son sens du point de vue développé par Lénine).

 

Pour notre part nous avons trouvé une formule qui détourne cette carte social-démocrate pour la ramener à sa fonction d’origine, celle de membre d’un parti communiste de type léniniste, en fabricant des petits autocollants avec faucille et marteau. Faites le savoir, et adressez-vous à la section de Vénissieux (pcf.venissieux@wanadoo.fr) ou par l’intermédiaire du site lepcf.fr pour vous en procurer ou fabriquez en vous-même.

 

Nous appellerons ce comportement la "désobéissance des communistes", ce qui vaut mieux que ce "silence des communistes" faisant titre à un livre italien porté au théâtre qui noue son récit autour de la liquidation du PCI et du courant politique qui en Italie le portait, traduisant par-là, la torpeur qui a saisi les femmes et les hommes du plus grand parti communiste d’Europe, ce grand parti de masse qui à la Libération sut mener des luttes de grande portée pour tirer le peuple vers son émancipation et le progrès social, mais qui s’est arrêté en chemin, miné par le réformisme et l’opportunisme, livrant ce peuple à la démagogie fascisante et corrompue des Berlusconi et autres mercenaires du système bancaire mondial (FMI, Gordon Brothers et compagnie).

 

Disons-le, par cet acte symbolique, nous refusons de disparaître comme courant historique, émanation de la classe ouvrière révolutionnaire. Nous gardons, pour nous distinguer, le signe de cette fierté, celle qui symbolise sur fond rouge, l’alliance des travailleurs des villes et des champs, des hommes et des femmes (puisque la faucille est un instrument féminin : voir sur le site Réveil communiste l’article sur l’histoire du marteau et de la faucille).

 

Gilbert Rémond

Source : Faire vivre le PCF

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:34

 

 

DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

Alcool, sexe et drogue chez la jet set saoudienne : La face cachée du wahabisme

Mercredi, 08 Décembre 2010, 11:58 | Sihem Balhi avec AFP

 

L'Arabie saoudite offre l'image d'un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Jeddah peuvent s'accompagner de drogue, de sexe et d'alcool, selon un mémo de WikiLeaks. Les fêtes se déroulent dans des maisons privées et les jeunes saoudiens ne se privent de rien.


« Derrière la façade du conservatisme wahhabite dans la rue, la vie nocturne de la jeune élite de Jeddah est palpitante », indique ce mémo de novembre 2009. « La gamme entière des tentations et des vices est disponible - alcool, drogue et sexe - mais strictement derrière des portes closes ».

« Cette liberté n'est possible que parce que la police religieuse évite les fêtes qui se tiennent en présence ou sous le haut patronage des membres de la famille royale ou des cercles qui lui sont proches », selon le mémo produit par le consulat américain de Jeddah (ouest de l'Arabie Saoudite). Le câble note qu’il existe 10 000 princes en Arabie Saoudite et que les princes saoudiens ont pour habitude de recruter leurs gardes du corps au Nigeria ou dans d’autres pays africains. Il est très fréquent que ces gardes du corps, appelés « khawi », dérivé du mot « akh », grandissent avec les princes ce qui renforcent leur fidélité et loyauté.

Le document décrit une fête de Halloween avec 150 invités âgés de 20 à 30 ans, y compris des membres du personnel du consulat américain. « Cela ressemble à n'importe quel night-club hors de l'Arabie saoudite: alcool à gogo, jeunes couples dansants, un DJ et tout le monde en costume ». Les grandes fêtes à Jeddah, avec souvent des prostituées, sont un phénomène récent, selon le consulat.

Un Saoudien a indiqué que les riches de la ville invitent des princes pour garder au loin la police religieuse qui veille au respect de la charia, la loi islamique. Le prix exorbitant de l'alcool de contrebande - une bouteille de vodka Smirnoff pouvant coûter l'équivalent de 400 dollars-- fait que l'on remplit les bouteilles d'un alcool fabriqué localement, appelé Sadiqi. Le rédacteur du câble précise que s’il ne l’a pas constaté personnellement durant cette fête, le hashish et la cocaïne sont consommés dans ces milieux sociaux et diverses plusieurs occasions. Le trafic de drogue est sanctionné par la peine de mort et la production ou la consommation d'alcool sont sévèrement réprimés par la loi en Arabie saoudite.

La jeunesse saoudienne profite d’une relative liberté sociale et profite des plaisirs charnels, mais seulement à huis clos - et seulement pour les riches, affirme le mémo du consul. Un jeune homme explique que jusqu'à il y a quelques années, la seule activité du week-end était la drague entre petits groupes dans les maisons des riches. Il n'est pas rare de découvrir que les somptueuses résidences privées de Jeddah possèdent des bars en sous-sol, des discothèques, des clubs et des centres de loisirs.

Un membre de la haute société saoudienne, se fend de ce commentaire, rapporté dans le câble : « Le conservatisme accru de notre société au cours de ces dernières années a seulement déplacé l’activité sociale à l'intérieur des maisons. »

Le câble en version originale :

Classified By: Consul General Martin R. Quinn for reasons 1.4 (b) and (d)



Lire l'article original : Alcool, sexe et drogue chez la jet set saoudienne : La face cachée du wahabisme | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

 

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:23
valls02.jpg

Risques «d'implosions ou explosions sociales» : Manuel Valls est prêt

Le ministre de l'Intérieur assure que ses services sont mobilisés pour éviter tout débordement lors de mouvements sociaux car «on ne peut pas casser l'outil de travail»...

Outre le fait qu'un “socialiste” les accuse d'être eux-mêmes potentiellement responsables de la casse de leur outil de travail — un comble ! —, les milliers de salariés actuellement menacés de licenciement sont ravis d'apprendre que le gouvernement “socialiste” pour lequel ils ont voté prévoit de les infiltrer afin de mieux leur envoyer la cavalerie s'ils osent exprimer un peu trop leur «désespoir».

Le gouvernement précédent accusait en toute occasion les chômeurs d'être des profiteurs responsables de leur oisiveté : une stigmatisation insupportable, limite criminelle. Certains éprouvent du soulagement depuis l'élection de François Hollande, le discours officiel s'étant apaisé sur ce point. Mais c'est sans compter sur Manuel Valls qui, prenant la relève de Nicolas Sarkozy, stigmatise les futurs chômeurs, délinquants en puissance. A ses yeux, ce ne sont pas la finance et le grand patronat qui sont à l'origine de la fermeture de centaines d'usines, mais les salariés eux-mêmes !

Comme d'habitude, pour masquer les vraies responsabilités et s'en dédouaner, les victimes sont érigées en coupables qu'il faut absolument mater. Du côté des chômeurs, c'est Pôle Emploi qui jouait — et joue toujours — le rôle de bras armé du gouvernement. Du côté des futurs chômeurs, c'est la police qu'on appelle en renfort (aux abords de points chauds comme l'usine Renault de Flins, la présence policière s'est intensifiée) et qu'on sensibilise à cette dangereuse classe laborieuse «poussée au désespoir» et qui n'a plus «rien à perdre» (les services de renseignement sont mobilisés afin de «comprendre» et «anticiper» la «radicalisation» des conflits).

Casser des vies par centaines de milliers ? Ça n'a pas d'importance
. Non, il ne faut surtout pas «casser l'outil de travail», propriété exclusive des licencieurs, les vies censées s'échiner dessus étant désormais monnayables et interchangeables partout sur la planète.


Sous le coup du chantage à l'emploi, le trouillomètre est depuis longtemps fort élevé au sein des entreprises. Mais quand la colère gronde et qu'une convergence des luttes se dessine, la peur se met à changer de camp. Au diapason du pouvoir, les médias aux ordres ne parlent plus que des exactions de la CGT, épouvantail accusé d'entretenir une lutte des classes soi-disant obsolète, de refuser tout «dialogue social» (mais pas question de s'interroger sur l'attitude méprisable du patronat français), de politiser son action, voire de menacer des salariés non-grévistes. L'histoire des gentils Dunlop contre les méchants Goodyear sert d'emblème. Quant à la CFDT, annexe du Medef et maintenant du Parti socialiste, elle est encensée pour son imposture sa modernité et sa compromission culture du compromis qui, faute de protéger les droits des salariés, sauverait des emplois réduits à leur plus simple expression.

Chez PSA à Aulnay, des grévistes accusés d'avoir agressé des huissiers payés par la direction ont été convoqués à la sûreté territoriale de Bobigny et des vigiles privés aux allures de fafs surveillent le site. L'intimidation est générale, qu'elle se déploie au sein des entreprises, dans les médias (voir vidéos ci-dessous)… et au gouvernement. Manuel Valls, nouveau Daladier ? La guerre est déclarée.

Source : Actu chômage
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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:19

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Des funérailles grandioses et très politiques pour Chokri Belaïd

samedi 9 février 2013Assassiné par balles mercredi matin, Chokri Belaïd, figure de proue de la gauche radicale tunisienne, a eu droit à des funérailles grandioses, émouvantes et extrêmement politiques. Pour une très rare fois, et à la demande expresse de la veuve du leader, les Tunisiennes ont pu se rendre au cimetière.
Des dizaines de milliers de Tunisiens (entre 40.000 et 100.000 selon les sources) ont accompagné ce chef charismatique à son dernier repos hier après-midi au cimetière du Jellaz, à Tunis.
Un peu partout au pays, des funérailles symboliques, parfois accompagnées de violences contre le siège du parti islamiste Ennahdha, ont été organisées par une population abasourdie.
Le meurtre politique retentissant d’un orateur hors pair (même ses adversaires politiques lui reconnaissaient ce talent) a choqué la population. Cette dernière avait appris à connaître Chokri Belaïd, 48 ans, par l’intermédiaire des plateaux télévisés depuis la révolution de 2010-2011.
« Plusieurs de ceux qui sont venus au cimetière sont des gens qui n’auraient jamais voté pour Chokri avant le 23 octobre 2011 (date des dernières élections, NDLR), s’est félicitée l’artiste engagée Amel Hamrouni. Et c’est ça l’espoir. »
L’autre motif de satisfaction pour Mme Hamrouni a trait au fait que les femmes ont imposé leur présence au cimetière, chose extrêmement rare, voire unique en terre d’Islam. « Ces vieilles coutumes m’ont empêché d’enterrer moi-même un bébé mort prématurément. Casser cette interdiction a plusieurs significations » , a-t-elle lâché, fort émue.
Basma Khalfaoui, veuve de Chokri Belaïd et militante féministe acharnée, a appelé ses concitoyennes à braver cet interdit culturo-religieux et à venir massivement pour honorer la mémoire de l’homme politique.
Digne dans la douleur, Basma Khalfaoui a suscité l’admiration de tout un peuple en prononçant des paroles qui resteront gravées dans la mémoire collective. « Pleurer, j’aurai le temps. Ce n’est pas grave. Maintenant, il faut lutter » , a-t-elle asséné, quelques heures après l’assassinat du père de ses deux fillettes.
Sous un ciel pluvieux, l’enterrement monstre de vendredi a souvent pris des allures de meeting politique avec pour cible principale les islamistes au pouvoir. « (Rached) Ghannouchi (chef d’Ennahdha), le rat. Tu finiras comme Ben Ali ! » , « Le peuple veut faire tomber le régime » , pouvait-on entendre sur les trois kilomètres du parcours.
Le parti Ennahdha a beau avoir rapidement condamné l’assassinat, rien ne pouvait y faire. Les islamistes, au pouvoir depuis 15 mois, étaient montrés du doigt par la plupart des marcheurs. « Je suis convaincu que ça vient d’eux. De toute façon, ils ont créé l’ambiance qui a abouti à l’assassinat. Maintenant, il faut s’attendre à une guerre civile et à d’autres assassinats politiques » , anticipe l’intellectuel Sadok Ben Mhenni.
Moins alarmiste, l’avocat Anouar Kousri dit ne pas croire à un scénario à l’algérienne. « Il y a de petits risques, mais la société civile tunisienne n’acceptera pas ça » , assure-t-il.
Même si l’enquête sur l’assassinat « progresse bien » , le ministère de l’Intérieur a prudemment évité de dire s’il privilégiait une piste quelconque.
En marge de l’enterrement, des pilleurs ont saccagé de nombreuses voitures stationnées aux alentours. Des vols à la sauvette de téléphones portables ont également été rapportés. La police a usé de bombes lacrymogènes, y compris en plein cimetière.
En début de soirée, des braquages à l’arme blanche étaient signalés au centre-ville. Une atmosphère lourde régnait à Tunis en cette journée de grève générale, fort suivie, décrétée par le principal syndicat du pays.
Politiquement, la crise perdurait. Ennahdha envoyait des signaux contradictoires à la suite de l’intention affichée du Premier ministre Hamadi Jebali (islamiste) de former un gouvernement de technocrates au lieu de son équipe actuelle. Après avoir affirmé que cette démarche était illégale, des pontes du parti islamiste laissent désormais entendre que l’alternative de gouvernement non partisan (réclamée au demeurant par la quasi-totalité de l’opposition) pouvait être envisagée.

(Taïeb Moalla, Le Soir (Belgique), samedi 9 février 2013)

 

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 11:11

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                      

 

                        Face à face à un "check-point"

   

                                    Cisjordanie (Palestine - 2013)

                              Derrière à gauche, le mur de la honte

 (Photo archives "Assawra")

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 08:14

    MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."  

  •                    (Maurice Thorez)

    •                                           Soviet---Hammer-02.gif                                          

 

 

 

 

 

  

Outils, socialisme, parti : un congrès de rupture ou de renouveau ?FVER-PCF
vendredi 8 février

Le 36eme congrès est encours. Les premiers échos confirment ce que l’expérience a montré aussi bien il y a 40 ans que depuis le congrès de Martigues. Les discussions reflètent les interrogations des communistes mais les votes et les décisions permettent à la direction de conforter son orientation. Aujourd’hui, si les délégués confirment la volonté des communistes de garder le PCF, la direction continue à avancer pas à pas dans la rupture avec l’histoire communiste. Dernier acte en date, la suppression de la faucille et du marteau sur la carte 2013, après l’avoir supprimé des affiches [1], de l’humanité et des sites internet...

Pierre Laurent répète que nous sommes toujours un parti révolutionnaire... dans les conditions du XXIème siècle. Bizarrement, personne ne lui fait remarquer que les partis réformistes, les partis conservateurs, les partis fascistes font tous "dans les conditions du XXième siècle, mais en cherchant tous à garder leur filiation, leur dirigeants historiques... et que quand ils changent de nom, c’est pour mieux "changer pour que rien ne change"...

Beaucoup de délégués sont intervenus pour un vrai débat sur le socialisme. La direction botte en touche, et repousse le débat après le congrès...(!) La question de l’Europe reste taboue, la souveraineté nationale est comme les outils reléguée à l’histoire passée. Le bilan militant du Front de Gauche n’est toujours pas abordé. Il est vrai que la délégation du Front de Gauche pour laquelle était prévu un "salut du congrès au Front de Gauche" a fait un petit tour ne générant pas d’enthousiasme et est reparti sans même avoir droit à la tribune...

Ce sont les délégués qui décident... La direction aura certainement marqué des points pour une orientation politique en opposition avec l’histoire du PCF. Les délégués auront-ils pu construire des majorités pour, sur certains points, faire vivre et renforcer le PCF... ?


[1] et même supprimer tout logo PCF dans la campagne actuelle contre l’austérité


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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 19:17

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

tsipras-brooking.JPGTsipras rassure les dirigeants du FMI à Washington: « Je ne suis pas dangereux : SYRIZA gardera la Grèce dans la zone euro »

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le dirigeant du parti SYRIZA, Alexis Tsipras, continue la normalisation de sa formation après des séjours à Berlin et Washington où il a rassuré les dirigeants du FMI et de la Bundesbank sur sa pleine compatibilité avec leurs objectifs.

 

« A l'origine, il y avait quelques réticences envers M.Tsipras. Quiconque dirige un parti qui se nomme 'Coalition de la gauche radicale' n'engendre que scepticisme par ici. Mais ceux qui l'ont entendu parler ont trouvé un politicien modéré, bien moins radical que ce que nous attendions ».

 

Voilà les mots du directeur du think tank libéral Brooking Institutions, après la conférence qu'a réalisé Tsipras dans un des hauts lieux de la conception des politiques économiques libérales appliquées, entre autres, au FMI.

 

Après sa déclaration d'allégeance envers les dirigeants de l'Union européenne, ou ses entretiens, dans la presse bourgeoise (Die Zeit) ou les médias liés à la finance internationale (CNBC) destinés à rassurer investisseurs européens et américains, Tsipras a exprimé ses vues au cœur du pouvoir capitaliste mondialisé.

 

Première étape dans le road-trip de Tsipras : Berlin.

 

La rencontre avec le ministre des Finances Wolfgang Schauble a permis selon un proche de Tsipras de « briser la glace ».

 

Tsipras aurait sollicité un allègement de la dette et de l'austérité, prenant exemple sur le programme dont a bénéficié la RFA dans le contexte de guerre froide.

 

Schauble serait, des dires de SYRIZA, resté inflexible sur les objectifs des créanciers, donc la nécessité d'une politique d'austérité, tout en laissant une marge de manœuvre (limitée) à un futur gouvernement grec pour l'appliquer.

 

Deuxième étape du voyage : Washington.

 

« Des accords » avec le Département d’État américain sur la mise en péril de l'UE par les politiques d'austérité

 

Au menu, une première rencontre avec le numéro 2 du FMI, David Lipton ainsi qu'une deuxième au Département d’État américain, l'équivalent du ministère des Affaires étrangères, avec le sous-secrétaire responsable aux affaires européennes Erik Rubin.

 

Selon les dires de SYRIZA, l'échange au Département d'Etat américain a révélé des points d' « accords et de désaccords ».

 

Les deux parties sont arrivés à une « identité de vue » et un « constat commun » : que l'austérité, sous sa forme actuelle, n'était pas la solution à la crise grecque et que l'Allemagne mettait potentiellement en danger l'Europe par sa politique.

 

Toujours selon la même source, Tsipras aurait rassuré les dirigeants américains sur les « traditions démocratiques » de SYRIZA et sur son engagement à maintenir les engagements internationaux de la Grèce, en particulier son appartenance à l'OTAN.

 

La rencontre au FMI aurait également débouché sur un « échange constructif et sincère sur les défis que rencontre la Grèce ».

 

Au-delà du ton diplomatique de circonstance, Tsipras est allé plus loin annonçant comme victoire le fait que le « FMI comprenne que le programme pour la Grèce ne peut marcher sans un important allègement de la dette ».

 

Il a ajouté que « la réduction des salaires dans le secteur privé n'a jamais été un choix du FMI ».

 

« Nous voulons rester dans l'euro : nous avons toujours été un Parti européen »

 

Si les discussions feutrées dans les bureaux du FMI restent inaccessibles au commun des mortels, Tsipras a également présenté son programme dans d'autres lieux de pouvoir de la côte Est : à Columbia University à New York et à la Brookings Institution, à Washington.

 

C'est lors du discours à la Brookings Institution que Tsipras a clairement révélé le véritable programme de son parti pour la Grèce :

 

« Avez-vous quelque chose à craindre quelque chose de la 'gauche' en Grèce ? De quelle façon serions-nous des radicaux ? », s'est ainsi que Tsipras a commencé son discours devant un parterre d'économistes du think tanklibéral.

 

« Des alarmistes vous diront que notre parti, si il prend le pouvoir, déchirera l'accord de prêt avec l'UE et le FMI, sortira la Grèce de la zone euro, coupera les liens avec l'Occident civilisé, et que la Grèce deviendra une nouvelle Corée du nord ».

 

Le décor planté, Tsipras peut rassurer son auditoire : « Mon parti ne veut rien de tout cela. Nous avons toujours été, et nous continuerons à être, un parti Européen ».

 

La critique des politiques d'austérité imposées par l'UE ne conduit pas Tsipras à rejeter cette Europe mais bien à la ressourcer à ses origines : « Cette Europe a perdu son cap en imposant ces politiques inhumaines ».

 

SYRIZA place l'enjeu non pas au niveau grec mais européen, il s'agit de sauver l'Union européenne : « Notre but est de sauver la Grèce et de la maintenir dans la zone euro. Il nous faut une stratégie pour battre la crise, pas seulement au niveau de la Grèce mais au niveau européen ».

 

Le dirigeant de la « gauche radicale » grecque a terminé par ses mots rassurants pour les investisseurs : « J'espère vous avoir convaincu que je ne suis pas aussi dangereux que certains le disent. Laissez-moi être clair : SYRIZA maintiendra la Grèce dans la zone euro ».

 

Eloge de l'Amérique d'Obama et proposition d'un « New Deal »

 

Tant dans sa conférence à Brookings que dans ses autres prestations, Tsipras a dressé un portrait idéalisé de l'Amérique actuelle et de la politique suivie par Barack Obama depuis 2008 :

 

« J'ai marché dans les rues depuis que je suis ici et je n'ai pas vu la dépression, pas de personnes tristes ni de boutiques fermées, des signes de désespoir ici. L'Amérique a évité la misère après 2008 ».

 

Une déclaration pour le moins étonnante dans un pays où près de 50 millions d'américains survivent grâce aux bons alimentaires.

 

Un État au bord du gouffre budgétaire, ne survivant que par sa politique de rapine impérialiste à l'extérieur et du moins-disant social à l'intérieur.

 

Un pays où la politique d'Obama depuis 2008 a signifié de gigantesques plans de renflouements pour les banques et l'industrie, ainsi que de nouveaux cadeaux fiscaux pour les riches.

 

Tsipras a ainsi loué la politique du président de la FED, Ben Bernanke, qu'il a opposé à la politique de la BCE, sous-entendant la nécessité de sa réorientation sur le modèle américain :

 

« Si on compare la façon de faire de Bernanke sur ces cinq dernières années avec celle des banquiers de la BCE, on voit nettement la différence. ».

 

L'alternative de Tsipras s'inscrit donc sur la copie du modèle proposé par les Etats-unis depuis 2008, la politique de « relance » ou plutôt de « renflouement » de Barack Obama, la politique monétaire de la FED, mais aussi le précédent historique du « New Deal » de Franklin Roosevelt.

 

Un des rares mots prononcés en anglais par Tsipras : « New Deal ». Le nom de l'alternative, keynésienne et alter-capitaliste, pour Alexis Tsipras. Un « New Deal » qui ne peut être grec, mais devrait être européen selon Tsipras.

 

« Nous voulons sauver l'Europe, notre maison commune : voilà pourquoi nous sommes contre l'austérité »

 

En effet, c'est en citant Roosevelt (« la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même ») que Tsipras a rassuré ses interlocuteurs sur le fait qu'ils ne devaient avoir peur d'une « Gauche » dont la seule ambition est de sauver la « maison commune européenne ».

 

« Nous voulons sauver l'Europe, c'est pourquoi nous sommes contre l'austérité actuellement », a précisé Tsipras.

 

Ce n'est pas seulement l'Europe que Tsipras entreprend de sauver, mais le monde capitaliste :

 

« Sachez que les Grecs, y compris ceux de la gauche radicale, estiment qu'il est important de restaurer la prospérité et l'espoir des deux côtés de l'Atlantique ».

 

Les auditeurs ont été séduits par Alexis Tsipras, tel Domenico Lombardi, ancien représentant de l'Italie au FMI, membre du comité directeur de la Brooking Institution : « le voyage montre l'évolution actuelle du parti vers une position de plus en plus social-démocrate ».

 

Pour ceux qui désirent se faire eux-même leur opinion, voilà la vidéo de l'intervention de Tsipras à la Brooking Institution : http://www.youtube.com/watch?v=JDrPGxvHzN8&feature=player_embedded

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 15:22

 

 

 

 

 

                                                                          

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:59

        MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."  

  •                    (Maurice Thorez)

    •                                           Soviet---Hammer-02.gif                                          

 

 

   

 

           De ce jeudi à dimanche aux Docks de Paris à Saint-Denis 

         En direct, le discours d'ouverture de Pierre Laurent

                                                             

Déroulé des travaux

 

Jeudi 7 février 2013 :
 

14h00 : Ouverture du Congrès en présence d'une délégation de salarié-es.

14h15 : Élection du bureau, de la commission des mandats et des votes et validation des mandats

14h30 : Rapport d’ouverture par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

15h15 : Débat général

16h00 : Prise de parole de Monsieur l’Ambassadeur de Palestine en France

18h00 : Hommage aux femmes kurdes (chanteuse) suivi de la prise de parole du BDP

19h30 : Fin des travaux

 

Vendredi 8 février 2013 :

 

9h-11h : Réunion en ruches sur le projet de texte

11h00 : arrivée des délégations syndicales

11h30-12h00 : Rapport financier et vote

12h00 : Intervention du directeur de l’Humanité

13h00-14h30 : Repas

14h30 - 15h00 : Rapport de la Commission du texte

15h00-19h30 : Examen des amendements.

16h30 : Salut au Front de gauche

18h00 : Réception des personnalités avec prise de parole de Pierre Laurent. Présence de personnalités du monde associatif, syndical, politique (délégations des partis de gauche)

19h30 : Fin des travaux

 

Samedi 9 février 2013 :

 

9h00-13h00 : suite et fin des amendements au texte

11h00 : Salut du Congrès aux délégués et invités étrangers

13h00-14h30 : Repas

14h30 : Intervention du Parti de la gauche européenne

14h50-15h20 : Rapport de la Commission des statuts

15h20-19h30 : Examen des amendements au projet de statut

17h00 : Moment avec le MJCF

19h30 : Fin des travaux

 

Dimanche 10 février 2013 :

 

9h00-10h30 : Débat général sur les directions et établissement du bulletin de vote

11h00-12h30 : Vote sur les directions et dépouillement

12h30 : Discours de clôture par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

13h15 : Fin des travaux

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:36

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 L’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) appelle à la grève générale

jeudi 7 février 2013, par La Rédaction

 

C'est une journée sous haute tension qui commence en Tunisie. Mercredi, l'opposant Chokri Belaïd a été tué par balles, provoquant de nombreuses manifestations dans tout le pays contre le pouvoir islamiste. Des mouvements qui ont débouché sur des affrontements musclés avec la police, provoquant un mort du côté des forces de l'ordre. Après ce meurtre politique, le premier depuis la révolution de 2011, le Premier ministre Hamadi Jebali a indiqué dans la soirée qu'il formerait "un nouveau gouvernement de compétences nationales sans appartenance politique" qui aura un mandat limité à la gestion du pays jusqu'à la tenue d'élections "dans les plus brefs délais".
 
 
6 heures. Sur France Info, l'avocate et présidente de l'association tunisienne contre la torture Radia Nasraoui souligne l'existence d'une liste où figureraient des noms d'opposants à tuer.
8 h 30. Sur BFM TV, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius condamne "de façon extraordinairement ferme l'assassinat de Chokri Belaïd". Il espère que "les Tunisiens vont se resaisir".
8 h 35. Sur Europe 1, Manuel Valls affirme que la France doit "soutenir les démocrates" en Tunisie pour que les "valeurs de la révolution du Jasmin ne soient pas trahies. Le ministre de l'Intérieur précise que "Chokri Belaïd était l'un de ces démocrates qui se battent pour des valeurs qui sont universelles" et rappelle qu'il y a "un peuple, une jeunesse, des femmes qui se sont mobilisés pour faire tomber Ben Ali".
9 h 40. La presse tunisienne craint que le pays ne bascule dans un cycle de violence toujours plus sanglant, tout en espérant que l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement désamorce ces tensions. "Le tournant est extrêmement dangereux, car il est clair que plus personne n'est dorénavant à l'abri des expéditions de liquidation d'escadrons de la mort", s'insurge par exemple Le Quotidien.
10 h 45. La police déploie un important dispositif de sécurité dans le centre de Tunis. Des bus, des camionnettes et des fourgons cellulaires ont été postés en nombre et la circulation a été interdite le long du ministère de l'Intérieur. Les commerces ont rouvert sur cet axe, mais par précaution, nombre de magasins ont abaissé leurs rideaux de fer pour protéger leurs vitrines. Aucun appel à descendre dans la rue n'a été lancé par les partis d'opposition ou les syndicats pour jeudi, mais la veille, les rassemblements dans plus d'une dizaine de villes ont été spontanés.
11 heures. Selon Reuters, le parti islamiste Ennahda refuse la dissolution du gouvernement annoncée mercredi soir par le Premier ministre Hamadi Jebali. "Le Premier ministre n'a pas sollicité l'opinion de son parti", a déclaré le vice-président d'Ennahda, Abdelhamid Jelassi. "Nous croyons, nous, à Ennahda que la Tunisie a besoin aujourd'hui d'un gouvernement politique. (...) Nous allons poursuivre les discussions avec les autres partis sur la formation d'un gouvernement de coalition", a-t-il ajouté.
11 h 30. Le chef du Parti républicain (centre) tunisien, Ahmed Nejib Chebbi, déclare à RTL qu'il figure "sur une liste de personnalités à assassiner" et qu'il bénéficie d'une protection officielle. "Je suis menacé. Le ministère de l'Intérieur m'a officiellement informé il y a déjà quatre mois que j'étais sur une liste de personnalités à assassiner. Le président de la République m'a accordé une garde depuis trois ou quatre mois", déclare Ahmed Nejib Chebbi, opposant historique sous le régime de Ben Ali et aujourd'hui chef d'un parti centriste opposé aux islamistes au pouvoir.
12 h 36. 300 militants d'opposition manifestent avenue Habib-Bourguiba en scandant "le peuple veut la chute du régime". Sous une pluie battante, les protestataires chantent également l'hymne national, qui était déjà un chant de ralliement lors de la révolution qui a provoqué la chute, en janvier 2011, de Zine el-Abidine Ben Ali après 23 ans de règne sans partage.
13 h 10. Les manifestants se dirigent vers le siège du ministère de l'Intérieur, situé avenue Habib-Bourguiba où des renforts policiers très importants ont été déployés après les heurts de la veille qui ont fait un mort dans les rangs de la police. Les forces de l'ordre n'ont pas réagi dans l'immédiat.
13 h 20. Sous le titre "Le début d'une série de meurtres planifiés ?", Le temps, un quotidien "indépendant" tunisien, cite Hamma Hammami, "compagnon de route de Chokri Belaid" : "Cet assassinat politique est commis par des parties qui veulent jeter le pays dans le chaos. Le gouvernement en assume la responsabilité. Car il n'a pas pris les mesures qu'il faut à temps pour empêcher ce crime."
13 h 30. Des centaines de manifestants anti-islamistes et la police s'affrontent devant le siège du gouvernement de Gafsa, ville instable du bassin minier tunisien (centre). Les manifestants qui procédaient à des funérailles symboliques de Chokri Belaïd, l'opposant tunisien assassiné mercredi à Tunis, ont jeté un cocktail molotov sur les policiers, qui ont répliqué par des tirs massifs de gaz lacrymogènes.
13 h 34. L'ambassade de France annonce qu'elle ferme ses écoles en Tunisie vendredi et samedi.
13 h 50. C'est une décision qui peut faire basculer le cours des événements. Le principal syndicat tunisien (UGTT) appelle à la grève générale vendredi pour les funérailles de Chokri Belaïd.
 

(07-02-2013 - Avec les agences de presse)

source: "Assawra"

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