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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:55

                                                                   CUBA SI 3 095

 

condena-bloqueoUne nouvelle résolution appelant à la levée du blocus de Cuba plus que jamais soutenue à l'ONU

 

 

 

 

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Le rejet du blocus nord-américain contre Cuba a battu tous les records de vote à l'Assemblée-générale des Nations unies. Au total, 188 pays ont exigé la fin de la politique criminelle des États-Unis et le respect de la souveraineté des nations.



Lors du vote, organisé le 13 novembre dernier, seuls deux pays membres de l'ONU ont voté du côté des nord-américains et du blocus que la puissance impérialiste maintient et aggrave depuis plus de 50 ans : Israël et Palau. Les îles Marshall et la Micronésie se sont abstenues.



Tout aussi important que l'issue du vote, le fait que près d'une vingtaine de représentants se soient manifestés contre le blocus à la tribune de l'assemblée, soulignant non seulement son injustice mais aussi la violation que cela représente de la Charte des nations unies et du droit international.



En ouvrant le débat, le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Parrilla, a qualifié le blocus commercial et financier de « mesure de guerre froide » et de « politiques inhumaines, anachroniques et en échec ».



Pour Bruno Parrilla, il n'existe aucune raison qui légitime le blocus, a-t-il défendu, rappelant qu'il s'agit « d'une arme d'une minorité de plus en plus exiguë, isolée, violente et arrogante qui en tire des avantages électoraux, en méprisant les rappels à l'ordre de la majorité et la détermination des cubains à décider de son sort ».



Dans un défi direct lancé au tout juste président des États-Unis, le responsable des relations extérieures de Cuba a encore souligné qu' « Obama a l'opportunité de lancer une nouvelle politique vis-à-vis de Cuba, différente de celle de ses dix prédécesseurs », et a manifesté la disposition du gouvernement de la Havane à entamer la normalisation de ses relations avec les États-Unis, il a réitéré la proposition de mise en place d'un agenda de dialogue bi-latéral sur une base de réciprocité et d'égalité.



Le lendemain, confronté au vote, un porte-parole de la Maison blanche a répété que « notre politique serait maintenue ».



Cuba estime que les pertes matérielles provoquées par le blocus s'élèvent à 1 000 milliard de dollars, ce qui s'ajoutent aux préjudices incalculables dans la vie de générations de cubains, de multiples actes de terrorisme et des actions de sabotage.



Le blocus fut imposé en février 1962 par le président d'alors J.F.Kennedy, aggravant les sanctions appliquées par les États-Unis depuis le triomphe de la révolution cubaine, en 1959.



La première fois qu'un texte de condamnation du blocus fut porté à l'Assemblée générale de l'ONU, en 1992, a reçu le vote positif de 59 pays, avec trois votes contre et 71 abstentions. A chacune des initiatives qui se sont succédées (celle du 13 novembre était la 21ème), le soutien à Cuba et à son peuple n'a cessé de croître, jusqu'à devenir une exigence portée par l'immense majorité des nations.



Source : Avante, organe du PC Portugais

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:18

 

 

 

euro collapseUne analyse marxiste de l'explosion du chômage dans la zone euro

 

par Domenico Moro, économiste du Parti des communistes italiens (PdCI), consultant pour la CGIL



Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





Dans la zone euro, le chômage est structurel...



La véritable urgence dans la zone euro n'est pas le spread [NdT: nom donné en Italie à l'écart dans les taux de financement des Etats entre l'Allemagne et les autres pays de la zone euro]mais le chômage. La BCE l'admet dans son dernier rapport sur le marché du travail(1), qui révèle combien ce fort taux de chômage constitue désormais une caractéristique structurelle de l'économie européenne. Entre 2008 et 2011, l'Europe a perdu 4 millions d'emplois ( - 2,6%). Aux Etats-unis, la perte est encore plus importante, soit 6 millions d'emplois ( - 4,5%), à mettre toutefois en relation avec une baisse similiare du PIB (- 5%). Mais tandis qu'après 2010 – quand les deux économies ont atteint un taux de chômage de 10% - il a commencé à diminuer aux Etats-unis, en Europe il a continué à croître (atteignant, dans la seule zone euro, en septembre dernier, les 18,5 millions de chômeurs). Le chômage dans la zone euro, en moins de trois ans, a augmenté de 2 points, passant de 9,6% en 2009 à 11,6% en septembre 2012 (2).Dans le même temps, le chômage de longue durée (3)a augmenté, regroupant 67,3% du chiffre total (7 points de plus qu'en 2008). Un signe évident que le chômage n'est pas un phénomène conjoncturel. Entre septembre 2011 et septembre 2012, plus de 2 millions 174 000 travailleurs sont venus rejoindre les rangs des chômeurs.



... mais il y a divergence entre l'Allemagne et la quasi totalité de la zone euro



Dans la première phase de la crise en Allemagne et en Belgique, la perte d'emplois n'a été que de 1%, bien que la baisse du PIB reste dans la moyenne européenne, tandis qu'en Irlande elle est de l'ordre de 15%, en Espagne et en Grèce de 10%. Entre 2009 et septembre 2012, le taux de chômage en Allemagne a même diminué de plus de 2 points (de 7,8% à 5,4%). Il a également diminué en Belgique, certes de peu, comme en Autriche (ou, toutefois, entre septembre 2011 et septembre 2012, il est passé de 4 à 4,4%). En revanche, dans les autres pays, qui représentent la majorité des travailleurs européens, l'augmentation a été bien plus importante et parfois impressionnante. La Hollande passe de 3,7% à 5,4%, la France de 9,5% à 10,8%, l’Irlande de 11,9% à 15,1%, le Portugal de 10,6% à 15,7%, la Grèce de 9,5% à 24,4%, l'Espagne de 18,1% à 25,8%. L’Italie passe de 5,1% début 2007 à 7,8% en 2009 enfin à 10,8% en septembre 2012. Les prévisions pour l'Italie concernant 2013, selon l'ISTAT, annoncent une dégradation à venir, avec un taux de chômage à 11,4%, à cause de la contraction de l'emploi et de l'augmentation du chômage de longue durée (4). Un tel pourcentage devrait correspondre à près de 3 millions de chômeurs. Dans de nombreux pays, on atteint déjà un taux de chômage comparable à celui de la Grande Dépression.



En réalité, le taux de chômage (5) ne nous dit pas tout sur la gravité de la crise de l'emploi. En premier lieu, parce qu'il y a le chômage technique (cassa integrazione) et ensuite parce que le nombre total de chômeurs est rapporté à une main d’œuvre disponible (6) qui est en progression. En Italie, par exemple, on est passé d'une main d’œuvre disponible de 24,93 de travailleurs potentiels au premier trimestre 2009, à 25,73 millions au second trimestre 2012 (7). Il s'agit d'une augmentation due au phénomène dit du « travailleur supplémentaire », c'est-à-dire à l'entrée sur le marché du travail de jeunes et en particulier de femmes qui dans leur famille voient une personne perdre son travail, souvent le mari. Selon la BCE, les causes de cette divergence d'emploi dans les pays de la zone euro sont dues à la structure différentes de leurs économies nationales. Là où l'économie est orientée à l'exportation, comme en Allemagne, les entreprises ont réduit les heures de travail mais pas les emplois, en prévision d'une relance du marché mondial. Là où la croissance économique est basée surtout sur le boom immobilier, comme en Espagne et en Italie, l'explosion de la bulle immobilière a conduit à une restructuration permanente du secteur. La BCE tait, cependant, le rôle joué par l'introduction de l'euro qui a objectivement avantagé l'économie allemande et accentué les processus de divergence entre les zones centrales et périphériques d'Europe.



Les responsabilités des politiques d'austérité et les nouveaux « travailleurs pauvres »



Pour comprendre l'évolution du taux de chômage, il faut le mettre en relation avec les choix de fond en terme de politique économique. Ce n'est pas un hasard si la situation de l'emploi n'est devenue difficile qu'en 2010, quand la crise de la dette a touché l'Irlande et la Grèce. Au début de la crise, on avait réagi en soutenant la demande agrégée et en encourageant la réduction du temps de travail.



Par la suite, avec le passage à une politique centrée sur les coupes drastiques dans les dépenses publiques pour réduire les déficits publics, le chômage a explosé. Le phénomène est évident également en Italie. En 24 mois, dans la pire période de la crise, entre janvier 2008 et décembre 2009, le nombre de chômeurs a augmenté de 463 000. En seulement dix mois, entre novembre 2011, date de l'investiture du gouvernement Monti, et septembre 2012, ce sont 416 000 travailleurs qui ont rejoint les rangs des chômeurs, passant de 2 359 000 chômeurs à 2 774 000 en septembre 2012 (8).



La BCE de Mario Draghi juge que la cause principale du chômage structurel n'est pas la crise mais la rigidité salariale excessive. La solution, donc, serait de garantir une plus grande flexibilité salariale en poursuivant les « réformes du marché du travail », comme celles qui sont mises en œuvre en Italie (réforme Fornero), en Grèce, au Portugal, en Irlande et en Espagne. Petit problème, à ce jour on a réduit le pouvoir d'achat des travailleurs sans que le chômage n'ait cessé de croître. Le fait est qu'aujourd'hui en Europe, comme aux États-Unis, on tend à reconstruire une grande « armée industrielle de réserve », composée de travailleurs à temps partiel qui peuvent être intégrés et licenciés à volonté selon les cycles d'une économie qui est destinée à végéter, pour on ne sait combien de temps encore, à un taux de croissance très faible et très loin du plein-emploi. Vu que les baisses de salaires et du coût du travail n'ont jamais créé de nouveaux emplois, le véritable objectif des réformes du travail est d'affronter la concurrence mondiale toujours plus aiguë, en comprimant les salaires de millions de travailleurs à des niveaux de subsistance ou même en dessous de ce seuil. Renvoyée à l'histoire la société du bien-être et de la consommation, sous la bienveillance des théoriciens de la « décroissance heureuse », tandis que fait son retour sur la scène sociale la figure du travailleur pauvre, victime du chantage et disposé à accepter des conditions et des rythmes de travail encore pires. Du reste, qu'importe si le salaire réel baisse ? Ce n'est pas le marché intérieur qui intéresse les grandes entreprises multi-nationales mais celui mondial. C'est le modèle allemand qui s'impose. Le problème c'est que, si tout le monde le copie, le marché mondial s'écroulera, comme étant de s'effondrer celui de la zone euro. Un scénario qui pourrait devenir bientôt réalité, en particulier si les États-Unis, après les élections présidentielles, renonçaient à l'instrument des hausses fiscales pour faire face au fiscal cliff[NdT : concept inventé au début de la crise évoquant un « gouffre fiscal » rendant nécessaire l'adoption d'un programme de hausses d'impôts et de coupes budgétaires].



[1] BCE,Euro area labour market and the crisis, Octobre 2012.
[2] Per les données entre septembre 2011 et septembre 2012 voir Eurostat, Euro area unemployment rate at 11.6. 31 Octobre 2012.
[3] Pour la BCE il y a chômage de longue durée lorsqu'il excède six mois. Pour l'ISTAT, c'est lorsqu'il dépasse un an
[4], Le prospettive per l’economia italiana nel 2012-2013, 5 novembre 2012.
[5] Le taux de chômage est le rapport entre les personnes qui sont à la recherche d'un emploi (soit qu'elles ont perdu leur emploi soit qu'il s'agisse de leur premier emploi) et les forces de travail totales. Le taux d'activité traite en revanche du rapport entre force de travail et population totale entre 15 et 64 ans ;
[6] La main d’œuvre disponible est composée des personnes de 15 à 64 ans occupées ou qui sont à la recherche d'un emploi. Le taux d'activité mesure le rapport entre cette main d’œuvre et la population totale entre 15 et 64 ans.
[7] Istat, juillet2012 Occupati e disoccupati.
[8] Istat, Septembre 2012 Occupati e disoccupati
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 11:22

  

L’Effort humain                                               source:Assawra

dimanche 25 novembre 2012

 

Ecoutez "l'Effort humain" récité par Serge Regiani : 
  
  
  
L’effort humain
Jacques PRÉVERT , "Paroles"
 
L’effort humain
n’est pas ce beau jeune homme souriant
debout sur sa jambe de plâtre
ou de pierre
et donnant grâce aux puérils artifices du statuaire
l’imbécile illusion
de la joie de la danse et de la jubilation
évoquant avec l’autre jambe en l’air
la douceur du retour à la maison
Non
l’effort humain ne porte pas un petit enfant sur l’épaule droite
un autre sur la tête
et un troisième sur l’épaule gauche
avec les outils en bandoulière
et la jeune femme heureuse accrochée à son bras
L’effort humain porte un bandage herniaire
et les cicatrices des combats
livrés par la classe ouvrière
contre un monde absurde et sans lois
L’effort humain n’a pas de vraie maison
il sent l’odeur de son travail
et il est touché aux poumons
son salaire est maigre
ses enfants aussi
il travaille comme un nègre
et le nègre travaille comme lui
L’effort humain n’a pas de savoir-vivre
l’effort humain n’a pas l’âge de raison
l’effort humain a l’âge des casernes
l’âge des bagnes et des prisons
l’âge des églises et des usines
l’âge des canons
et lui qui a planté partout toutes les vignes
et accordé tous les violons
il se nourrit de mauvais rêves
et il se saoule avec le mauvais vin de la résignation
et comme un grand écureuil ivre
sans arrêt il tourne en rond
dans un univers hostile
poussiéreux et bas de plafond
et il forge sans cesse la chaîne
la terrifiante chaîne où tout s’enchaîne
la misère le profit le travail la tuerie
la tristesse le malheur l’insomnie et l’ennui
la terrifiante chaîne d’or
de charbon de fer et d’acier
de mâchefer et de poussier
passée autour du cou
d’un monde désemparé
la misérable chaîne
où viennent s’accrocher
les breloques divines
les reliques sacrées
les croix d’honneur les croix gammées
les ouistitis porte-bonheur
les médailles des vieux serviteurs
les colifichets du malheur
et la grande pièce de musée
le grand portrait équestre
le grand portrait en pied
le grand portrait de face de profil à cloche-pied
le grand portrait doré
le grand portrait du grand divinateur
le grand portrait du grand empereur
le grand portrait du grand penseur
du grand sauteur
du grand moralisateur
du digne et triste farceur
la tête du grand emmerdeur
la tête de l’agressif pacificateur
la. tête policière du grand libérateur
la tête d’Adolf Hitler
la tête de monsieur Thiers
la tête du dictateur
la tête du fusilleur
de n’importe quel pays
de n’importe quelle couleur
la tête odieuse
la tête malheureuse
la tête à claques
la tête à massacre
la tête de la peur.
 
  
 
Jacques PRÉVERT (1900-1977)

Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, « Paroles », il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.

Jacques Prévert naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 1900. Il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l’emmène souvent au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère (née Catusse), l’initie à la lecture. Il s’ennuie à l’école, et dès 15 ans, après son certificat d’études, il la quitte. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. D’abord mobilisé en 1918, son service militaire se poursuit à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy avant d’être envoyé à Istanbul où il fera la connaissance de Marcel Duhamel.

En 1925, il participe au mouvement surréaliste, qui se regroupe au 54 de la rue du Château près de Montparnasse. C’est en fait un logement « collectif » où habitent Marcel Duhamel, Raymond Queneau et Yves Tanguy. C’est Prévert qui trouvera le terme de cadavre exquis pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. Prévert est toutefois trop indépendant d’esprit pour faire véritablement partie d’un groupe constitué, quel qu’il soit. Il supporte mal les exigences d’André Breton, et la rupture est consommée en 1930. En 1932, il écrit les textes pour le groupe « Octobre » et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou.

Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment « Drôle de drame », « Le Quai des brumes », « Le jour se lève », « Les Visiteurs du soir », « Les Enfants du paradis » et « Les Portes de la nuit » de Marcel Carné, « Le Crime de Monsieur Lange » de Jean Renoir, « Remorques et Lumière d’été » de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d’abord « La Bergère et le Ramoneur » devenu « Le Roi et l’Oiseau », film d’animation de Paul Grimault en 1957, puis en 1964, « Grand Claus et Petit Claus », autre conte d’Andersen, à la télévision, « Le Petit Claus et le Grand Claus » de son frère Pierre Prévert.

Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935 (À la belle étoile) : ses interprètes seront entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand. Son recueil « Paroles », publié en 1946, obtient un vif succès.

Il écrit des pièces de théâtre. Son anticléricalisme, parfois violent, est souvent occulté par le public, au profit de ses thèmes sur l’enfance et la nature.

Sa fille Michèle naît en 1946. Il épouse Janine Tricotet en 1947.

Le 12 octobre 1948, il tombe d’une porte-fenêtre, et reste plusieurs jours dans le coma.

Son domicile parisien est situé dans le quartier de Montmartre, au fond d’une petite impasse derrière le Moulin Rouge, sur le même palier que Boris Vian.

Son domicile secondaire est à Antibes, mais, à la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l’appartement des remparts et n’ayant pu obtenir le soutien du maire pour le garder, il doit quitter Antibes. Sur les conseils du décorateur Alexandre Trauner, il achète alors une maison en 1971 à Omonville-la-Petite, dans la Manche. Le 11 avril 1977, il y meurt des suites d’un cancer du poumon, lui qui avait toujours la cigarette à la bouche. Il avait 77 ans.

Aux côtés de sa femme, de sa fille et d’Alexandre Trauner, il est enterré au cimetière d’Omonville-la-Petite, où l’on peut également y visiter sa maison. Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète.

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 13:06

   ON-EST-TOUJOURS-LA2-copie-1.jpg     

        drapeau rouge agité drapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agité

     53 ème FETE DE TERRE CORSE

 

                                                          Forti saremu si saremu uniti       

 

 

                                                       SAMEDI 8 DECEMBRE

                                

                               16H.Cinema le Studio:

            projection en avant première du film grec KHAOS

 

 

                                         DEBAT:

La crise du capitalisme financier et la politique austéritaire de l'Europe

  BAISER GREVE

 

                                                                    DIMANCHE  9 DECEMBRE

     Salle des Congrès du Théâtre municipal de Bastia

 

                                    10 H DEBAT

 LINGUA-VIVA.jpgUne coofficialité non discriminatoire pour un bilinguisme assumé

                                                                             

 

                                       14 H DEBAT

                                                

                   Un communisme de nouvelle génération

 marx.gif

 

     

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:41

 

 

 

Le don de 1,5 million d’euros de Cristiano Ronaldo aux enfants de Gaza
 
 

L’attaquant vedette du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, n'est pas insensible au malheur qui frappe les Gazouis: il vient de faire une donation  de 1,5 million d’euros pour les enfants de l'enclave palestinenne.

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:37

                                                                                MARE NOSTRUM-copie-1

 

5 000 enfants enregistrés sous X, une tragédie algérienne

 

 
 

C’est un drame national de l’autre côté de la méditerranée, le nombre croissant d’enfants abandonnés à la naissance par leurs parents biologiques jette une ombre sur l’Algérie, pays de cocagne, et met en lumière des disparités criantes qui conduisent aux pires extrémités.

La consternation domine face à ce phénomène social en pleine ampleur, qui a battu cette année le triste record de près de 5 000 enfants enregistrés sous X, et contre lequel se dresse vaillamment Mustapha Khiati, le président de la Fondation algérienne pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem).

Déplorant l’inertie des autorités, M. Khiati, lors d’une récente conférence débat organisée à Alger, a exhorté son pays à reconnaître et protéger tous ses enfants, et notamment les plus déshérités et vulnérables d’entre eux, en demandant au Premier ministre d’agir instamment sur le  « plan juridique et administratif », afin de prendre en charge ces petits êtres qui démarrent dans la vie avec un lourd handicap, souvent insurmontable.

Nombreux sont ceux qui sont jetés à la rue, où ils n’apprennent pas à devenir des hommes mais des « délinquants » a insisté le président de la Forem.  Cette enfance sacrifiée n’a pas de visage, pas de nom, bref pas de statut, elle se voit d’office exclue de toute scolarité, et a fortiori d'une future insertion professionnelle. Exigeant que ce vide juridique soit comblé urgemment, M. Khiati a également dénoncé l’abandon de plus de 30 000 enfants et l’exploitation de 300 000 mineurs dans des ateliers et autres champs agricoles, une autre réalité cruelle qui complète un bien sombre tableau.

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 11:06

  

 La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg   

 

 

 

Programme formation du 1er et du 2 décembre

Porto-Vecchio

 

 

SAMEDI 1ER DECEMBRE

 

9h30 : accueil des participants ?

10h :

Groupe 1

Marx, un parcours intellectuel contemporain : le marxisme, une grille de lecture du XXIème siècle. Intervenant, Jean Michel Borriello historien économiste PCF

Groupe 2 :

La droite et la gauche, histoire et décryptage des courants politiques en France.

Gilles Aspinas

12h30 : repas en commun

14h : groupe 1 et 2

Crise et compétitivité : une lecture marxiste des politiques européennes et française en la matière à travers l’exemple du TSCG et du « choc de compétitivité » annoncé. Que faire ? Les propositions économiques du PCF.

Jm. Borriello

Le féminisme : une affaire politique. Valérie Borriello , sociologue.

De l’exclusion à l’inclusion des femmes dans le système démocratique.

Qu’est-ce que le féminisme ?

Différents courants de pensée qui essayent de comprendre pourquoi et comment les femmes occupent une position subordonnée dans la société.

Du féminisme marxiste au féminisme communiste : le féminisme et le PCF

Le féminisme est politique ; les combats gagnés au XXème siècle

Situation des femmes aujourd’hui en France

 

 

DIMANCHE 2 DECEMBRE

 

10H : histoire, contexte et décryptage des alliances du PCF jusqu’à la stratégie du front de gauche.

14h : Situation corse contemporaine et le positionnement du parti depuis Aleria.

Paul Antoine Luciani , 1ER adjoint PCF de la ville d’Ajaccio.

 

 

Inscriptions ouvertes aux nouveaux adhérents PCF et sympathisants Front de Gauche.

Logement gratuit, prévoir ses draps et ses couvertures.

Participation aux frais : son montant est laissé à l’appréciation des participants.

Pour s’inscrire, contacter Viviane Biancarelli  au 06.32.20.71.68 GRATUIT 06.32.20.71.68 .

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:26

   EUROFRANKENSTEINpg.jpg                                                                           

 

 logohuma.gif L’intolérable retour de l’Europe de la faim

Le maintien d’une aide alimentaire européenne s’impose comme une urgence absolue avec l’augmentation de la pauvreté dans l’ensemble du continent. La création d’un nouveau programme d’aide au plus démunis semble loin d’être acquise lors du prochain Conseil européen qui débute ce jeudi.

Il ne reste plus qu’une poignée d’heures pour convaincre les chefs d’État européens de ne pas faire une croix sur 130 millions de repas offerts aux plus démunis. Seul un vote à l’unanimité, lors du Conseil européen sur le budget de l’Union européenne, qui débute jeudi, permettrait de maintenir une aide alimentaire européenne après la mort programmée du plan d’aide aux plus démunis (PEAD). Ce programme verse, chaque année, 500 millions d’euros aux associations caritatives pour compenser la fin des surplus agricoles qui leur étaient destinés. Ce dispositif a été remis en cause par la justice européenne en 2011 parce qu’il est financé par le budget de la politique agricole commune,. Grâce à la mobilisation des associations, cette aide avait été prolongée de deux ans. Aujourd’hui, tout est à refaire.

Si aucune ligne budgétaire n’est inscrite lors de ce Conseil qui doit fixer le budget de l’UE pour les sept prochaines années, « le travail des associations caritatives va sérieusement se compliquer », explique Pascal Rodier, secrétaire national du Secours populaire français. « Dans un an, 18 millions d’Européens ne mangeront plus », scanderont aujourd’hui des militants venus de toute l’Europe, à l’invitation du SPF, lors d’un happening géant, organisé à Bruxelles (lire encadré). « Le PEAD finance 40 % des repas distribués par le Secours populaire français et dans d’autres pays, comme la Pologne, cela représente 90 % de l’aide versée aux plus pauvres », reprend Pascal Rodier.

Une montée de la misère

Fin octobre, la Commission européenne a proposé la création d’un nouveau fonds d’aide aux plus démunis de 2,5 milliards d’euros jusqu’en 2020. Mais l’unanimité, obligatoire dès qu’il s’agit de politiques sociales, sera difficile à obtenir lors du sommet. L’Allemagne, la Grande-
Bretagne et la Suède ont exprimé leur opposition au développement d’une aide sociale qui doit incomber, selon elles, à chaque État membre. « Il y a tellement de sujets difficiles à l’ordre du jour de ce Conseil, comme le montant de la PAC, que l’on redoute que l’aide alimentaire soit reléguée au rang des questions mineures », craint aussi Alain Seugé, président de la Fédération française des banques alimentaires.

Un blocage serait « une véritable provocation », selon Marie Lavrientadou, militante du comité grec pour la démocratie et la solidarité internationale (EEDDA) : « Cela signifierait qu’il n’y a pas de place pour la solidarité dans une Europe de l’austérité où la crise sociale ne cesse de s’aggraver. » En Grèce, le chômage, qui a triplé en trois ans, ne cesse de progresser ces six derniers mois, passant officiellement de 21,9 % à 25,4 %. « Le vrai chiffre doit être au-delà des 29 % », ajoute Nikoleta Athanassopoulou, qui représentera l’EEDDA lors de la manifestation bruxelloise. « Sur les 1 200 personnes accueillies aux urgences de l’hôpital Evagelimos d’Athènes, l’un des plus grands du pays, dix d’entre elles sont affamées ou souffrent d’inanition. »

Une montée de la pauvreté qui frappe aujourd’hui toute l’Europe, y compris l’Allemagne (lire ci-contre). Même adopté, le nouveau fonds d’aide aux plus démunis, d’un montant inférieur au PEAD, ne pourra répondre aux besoins. « La banque alimentaire de Valence subvient aujourd’hui aux besoins alimentaires de 5 000 familles, laissant 2 000 autres sur une liste d’attente. Avec le nouveau fonds, on estime qu’elle ne pourra aider que 2 000 familles », raconte Helena 
Burbano, militante d’une ONG espagnole, elle aussi présente à Bruxelles. Au Portugal, le nombre de bénéficiaires des banques alimentaires est passé de 330 000 à 336 000 personnes en à peine six mois, et un million de personnes âgées vivent avec moins de 280 euros, très loin du seuil de pauvreté (434 euros), rapporte Isabel Jonet. Présidente de la Fédération européenne des banques alimentaires, elle supplie littéralement les décideurs européens « de revenir à la solidarité pour défendre l’idéal européen ». Quand ils s’assiéront à la table de négociations, « ils devraient aussi se souvenir que le traité de Rome, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, a d’abord été signé pour garantir la souveraineté alimentaire des Européens », ajoute aussi Pascal Rodier. Confirmant au passage que l’urgence est « à nouveau de garantir le droit fondamental de se nourrir en Europe ».

  • Air-food à paris et bruxelles 

Un pique-nique sans nourriture. L’action s'est déroulée mercredi et a été organisée par le Secours populaire français à Bruxelles (place du Luxembourg, à 13 heures) pour inciter les chefs d’État à maintenir une aide alimentaire européenne. Un autre air-food sera organisé à Paris, devant l’Assemblée nationale (à 14 heures), en présence de Gunther Love, champion du monde d’air guitar. D’autres personnalités, comme Bernard Thibault ou Bruno Solo, ont participé à cette action

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:19

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Patrick le Hyaric : "Nous devons soutenir clairement Mahmoud Abbas pour la reconnaissance de la Palestine"

 

A l’initiative du groupe de la Gauche Unitaire Européenne, un débat sur Gaza a eu lieu ce mercredi 21 novembre en session du Parlement européen. Celui-ci devrait se conclure aujourd’hui par le vote d’une résolution. Ce débat s’est tenu au moment même où on apprenait la décision d’une trêve entre la direction israélienne et le Hamas. Voici l'intervention de Patrick le Hyaric, député européen et directeur de l'Humanité.

« Madame la Présidente du Conseil européen, Monsieur le représentant de la Commission européenne, messieurs les présidents, chers collègues,

En ces moments si douloureux, si dramatiques, il faut absolument  que la force de la politique, de la démocratie et du dialogue remplacent la violence de la politique de la force. J’ai une pensée émue et attristée pour toutes celles et ceux, innocents, qui ont perdu la vie ces dernières heures. Nous ne pouvons pas par notre silence et notre inaction nous rendre complices de nouveaux massacres. Notre Parlement comme toutes les institutions européennes devrait adopter une attitude claire et forte pour soutenir le cessez-le-feu qui vient d’être décidé,  mais au-delà, pour obtenir une paix durable, mais surtout la justice qui passe par l’existence de deux états. Nous ne soutenons ni les tirs de roquette et de missiles lancés depuis Gaza ni les attentats suicides à Tel-Aviv, mais la direction israélienne doit cesser ce déluge de fer et de feu propulsé depuis le ciel et la mer. Et il faut enfin cesser de justifier cette escalade en renvoyant les deux parties dos-à-dos en instrumentalisant les peuples.
Il y a bien dans cette affaire un colonisateur et un colonisé. Il y a bien un peuple à Gaza qu’on humilie, qu’on méprise, qu’on étouffe, qu’on affame par un blocus d’un autre âge.
La vérité c’est qu’en désignant le Hamas à la fois comme ennemi et comme interlocuteur la direction israélienne et tous ses complices ont affaibli partout l’autorité palestinienne et l’OLP qui eux ont décidé depuis 20 ans de cesser la lutte militaire et ont engagé un processus de  dialogue.
Mais, leurs efforts n’ont pas été récompensés en retour. Loin de là ! Ce que l’on appelle la communauté internationale et l’Union européenne ont affaibli sans cesse, humilié même l’autorité palestinienne et ont fait preuve pour le moins d’une impunité totale vis-à-vis de la direction israélienne qui a toujours violé le droit international.
Soyons francs. Aucune initiative n’a jamais été prise pour faire respecter ce droit international. Voilà ce qui nourrit la haine, la misère, la violence de groupes radicaux intégristes qui se développent sur ce terreau et qui servent par la suite à justifier cette inadmissible politique du blocus, de la colonisation, des emprisonnements et de la guerre.
La vérité, c’est que comme il y a quatre ans, la direction israélienne utilise la peur de sa propre population et le sang des palestiniens dans une campagne électorale.
La vérité, c’est que cette opération guerrière vise à empêcher la Palestine d’accéder au rang de membre associé des Nations-Unies.
Nous devons changer de cap et contribuer à faire respecter le droit international. Rien que le droit international mais tout le droit international qui s’applique au gouvernement israélien comme aux autres.
Nous pouvons utiliser l’article 2 des accords d’association pour rompre les relations commerciales tant que la direction israélienne poursuit ses visées destructrices de l’état palestinien.
Nous devons soutenir clairement et nettement la démarche de Mahmoud Abbas pour la reconnaissance de la Palestine comme membre associé des Nations-Unies.
Chers collègues, il n’y a plus de beau cri que celui de Mme Mihal  Wasser, enseignante israélienne, habitant à trois kilomètres de Gaza dans une lettre qu’elle a adressé au premier ministre israélien et qui a été publiée dans le journal israélien « Haarets », je la cite : « Si vous vous souciez de nous, cessez de nous défendre par des missiles… Au lieu de l’opération « pilier de défense », lancez-vous dans une opération « espoir pour l’avenir ». C’est plus compliqué, il faut pour cela de la patience et c’est moins populaire ». Je fais miens ces propos. On ne peut mieux dire !

Patrick le Hyaric

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:13

 

mercredi 21 novembre 2012, par Al Faraby

 

La décision des Autorités françaises de ce 21 novembre 2012 concernant la msie en liberté de Georges Ibrahim Abadallah est tombée :
  
"Le tribunal donne son accord pour sa libération. Le Procureur général fait appel de la décision du tribunal. Le ministère de l'Intérieur décidera de son expulsion le 14 janvier 2013."

 

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