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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 17:04

                                                    
                                           

Israël interdit aux partis de la minorité palestinienne de participer aux élections 
                                                                   par Jean Lévy


 Les partis racistes qui dirigent Israël ont refermé lundi une parenthèse, en interdisant purement et simplement aux deux partis les plus représentatifs de la minorité palestinienne du pays de concourir aux prochaines élections.
La décision concerne les partis Balad et Ta’al/Liste arabe unifiée, des formations qui ont actuellement 7 députés sur 120 au Parlement, et n’ont jamais eu la moindre occasion de peser un tant soit peu sur la politique d’un pays fondé sur le racisme : ce sont les Juifs qui commandent en Israël, les autres, dont c’est pourtant la terre natale, n’étant admis au mieux qu’à faire de la figuration.
La décision d’exclure du processus électoral les partis qui recueillent le gros des suffrages des Palestiniens israéliens a été prise à une large majorité par un organisme appelé la Commission électorale centrale.
La proposition d’exclusion émanait du petit Israel Beiteinu, dirigé par un nommé Avigdor Lieberman, natif de Russie qui préconise ouvertement la déportation des Palestiniens, et fait partie de l’actuelle équipe gouvernementale. Elle a été votée à une large majorité par tous les grands partis,Likoud, Kadima (le parti né du Likoud sur une idée d’Ariel Sharon, et dont sont membres le Premier ministre Ehud Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni), et aussi par le parti Travailliste.
Seul le représentant du Meretz, petite formation à prétentions libérales tout en ayant approuvé, comme les autres, la sanglante agression contre Gaza, a voté contre. Ce qui n’empêchera pas ce parti de participer aux tractations pour former une coalition avec un ou plusieurs des partis ouvertement racistes, si d’aventure l’arithmétique électorale lui en donne l’occasion le mois prochain.
Les Palestiniens israéliens, ont tranché la majorité raciste, sont les ennemis de l’intérieur, et il faut donc les traiter aussi sévèrement que les Palestiniens des territoires occupés, à Gaza, à Jérusalem ou en Cisjordanie. Dans leur magnanimité, les députés de la majorité juive ont estimé qu’un Arabe avait quand même le droit de se présenter aux élections, mais à condition de figurer sur une liste à majorité juive !

Le Parti communiste, qui n’est pas raciste, et présente traditionnellement une liste mixte judéo-palestinienne, n’avait pas précisé, lundi soir, s’il comptait boycotter ou pas les élections après un tel coup de force.

Les responsables des deux partis interdits de scrutin ont indiqué qu’ils feraient recours devant la Cour Suprême, sans illusions excessives. Incapable, y compris à l’intérieur d’un Etat sur lequel il exerce un pouvoir hégémonique, de maintenir un compromis accordant une parcelle d’espace à ceux qui ne font pas partie de la Race des Seigneurs, le sionisme revient, dans l’ivresse que lui procure les massacres qu’il perpètre à Gaza, à ses fondamentaux d’apartheid et d’exclusion.
Tout comme pendant les vingt premières années de l’existence de l’Etat d’Israël, de 1948 à 1966, lorsque les habitants palestiniens du pays étaient placés sous régime militaire permanent. Le peuple juif israélien laisse faire, applaudit même ces méthodes de sauvage ? Les lendemains n’en seront que plus douloureux pour lui aussi.
            CAPJPO-EuroPalestine 

                                          site:      http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 16:33

                                                                    

A Marseille, des élus PSUMP et Nouveau Centre ont manifesté leur soutien à la politique israélienne.
 Par intérêt électoral?

Les manifestations du week-end autour de la guerre de Gaza ont été marquées, à Marseille, par la présence dans les cortèges de nombreux élus locaux. Les uns soutenant les Palestiniens contre l'opération israélienne. Les autres répondant à l'appel des représentants des associations juives.

Samedi, entre 10&000 et 20 000 personnes, selon les sources, ont manifesté pour réclamer une cessez-le-feu et l'arrêt des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.

Dimanche, entre 5000 personnes selon la police et 15 000 selon les organisateurs ont manifesté à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) Marseille-Provence "pour la paix" et "en soutien au peuple israélien bombardé par le Hamas".("Israël veut la paix, le peuple palestinien veut la paix, le Hamas ne la veut pas")

De nombreux élus locaux ont participé à ces deux rendez-vous dans une répartition des rôles que l'on n'avait plus revue à Marseille ces dernières années.
La gauche non-socialiste -PC et NPA principalement- manifestait samedi pour soutenir les Palestiniens, sans que cela n'apparaisse comme une nouveauté.

L'était beaucoup plus la présence le lendemain d'élus de premier plan du PS, de l'UMP et du Nouveau Centre -représentant chacune des collectivités locales-, au côté des responsables de la communauté juive. Alors que le président du Crif Marseille-Provence, Isidore Aragonès délivrait son message:

"Nous approuvons la réponse apportée contre les terroristes du Hamas. Israël n'est pas en guerre contre le peuple palestinien mais contre le Hamas. Israël veut la paix, le peuple Palestinien veut la paix, le Hamas ne la veut pas."

Roland Blum, premier adjoint au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP); Sylvie Andrieux, pour la région Paca (PS); Janine Ecochard pour le conseil général des Bouches-du-Rhône (PS) et Antoine Rouzaud au nom du président de la communauté urbaine (PS) ont défilé entre la préfecture et le consulat d'Israël.

Il s'agissait là de l'une des toutes premières manifestations en soutien à la politique israélienne à laquelle participaient de nombreux élus de gauche comme de droite. Une présence dont se sont d'ailleurs félicités les représentants du Crif.

"Dans une vision communautaire du jeu politique marseillais"

Même si elle n'a pas surpris grand monde dans le fond, cette mobilisation témoigne cependant d'une réalité très marseillaise. Depuis toujours, les élus locaux, quelle que soit leur orientation politique, dénoncent ce qui pourrait ressembler, de près comme de loin, à toute forme de communautarisme.

Or, assure le sociologue et politologue aixois Vincent Geisser, "nous sommes, avec ce rassemblement du Crif, précisément dans la vision communautaire, voire communautariste du jeu politique marseillais":

"Il faut être là où les communautés, pense-t-on, comptent. Dans la tête des hommes politiques, ce jeu des communautés se traduit par une espèce de hiérarchie des influences qui n'est bien souvent que fantasmée."

Pour Philippe Isnard, de l'Observatoire permanent de la laïcité Paca, "l'engagement de ces élus dans une manifestation pro-israélienne organisée par une instance communautaire va à l'encontre de la laïcité et de la séparation des communautés (et religions) et des institutions républicaines."

"N'importons pas la violence, exportons le dialogue"

Des analyses que ne partage pas Janine Ecochard, conseillère générale PS présente dimanche à la manifestation du Crif. "J'y ai participé dans une démarche de dialogue et de paix, tout simplement":

"Israël ne peut pas admettre de vivre sous la pression constante des tirs de roquettes et les populations civiles de Gaza ont le droit à l'aide humanitaire et à une vie apaisée. Qu'ils appartiennent à l'une ou l'autre communauté, nous étions là pour dire: n'importons pas la violence et exportons le dialogue."

Un sentiment également exprimé par Daniel Sperling (UMP), adjoint au maire chargé du Mieux vivre ensemble, pour qui "tout a été fait à Marseille pour ne pas importer le conflit".

Pourquoi ne pas alors avoir délivré de tels messages de paix la veille, à l'occasion de la manifestation en soutien au peuple palestinien? "Nous sommes représentants de l'ensemble de la population, poursuit l'élue au conseil général, discriminants à l'égard de personne et nous sommes présents lorsque nous sommes sollicités."

Mais pour Vincent Geisser, le problème est plus profond: "La vérité, c'est que le mouvement pro-palestinien n'est pas suffisamment uni pour que les élus s'autorisent à manifester à ses côtés":

"Par contre, poursuit-il, ne pas être présent au rassemblement du Crif aurait été une faute politique. Nous ne parlons même pas là de la possibilité d'une faute morale. Tous, qu'ils soutiennent sincèrement la politique menée par Israël ou non, étaient présents parce qu'ils sont dans cette vision surcommunautaire des rapports sociaux."

"C'est un calcul à courte-vue, estime pour sa part Pierre Stamboul, de l'Union juive française pour la Paix (UJFP), et les élus se gourent en agissant ainsi car ils auront à gérer des débats en interne, notamment au PS, et ça ne va pas être triste."

Surprenante également dans ce cadre, la présence de Sylvie Andrieux, qui représentait dimanche le Conseil régional Paca dont le président, Michel Vauzelle (PS) s'était pourtant bien gardé, quelques jours plus tôt à l'occasion de ses vux à la presse, de prendre position pour un camp ou pour l'autre, dans sa tradition de prudence méditerranéenne.

Intérêts électoraliste, clientéliste?

Comment comprendre alors la présence de ces élus autrement que motivée par des intérêts politiques, électoralistes, clientélistes? "C'est encore plus profond que cela, poursuit Vincent Geisser, cela touche aux représentations mêmes de ce que serait la soi-disant puissance communautaire."

A l'image, estime-t-il, de Marseille Espérance, devenue "la vitrine" d'un communautarisme "qui n'est pas le reflet de la réalité sociale marseillaise".

L'institution, créée au début des années 1990 par le maire de l'époque, Robert Vigouroux, regroupe, sous l'égide du premier magistrat, les chefs religieux des principales communautés de Marseille "pour se concerter et réaffirmer, chaque fois que la situation l'exige, leur volonté de vivre ensemble en paix et dans le respect de la spécificité de chacun".

Une institution que Jean-Claude Gaudin a d'ailleurs convoquée la semaine dernière pour évoquer la situation au Proche-Orient et ses échos à Marseille.

Finalement, ces relations des élus politiques aux communautés, très "marseillaises" dans leur fonctionnement et assez exceptionnelles, Vincent Geisser les voit pourtant se développer ailleurs en France et notamment "dans certaines villes de banlieues" où, assure-t-il, le "néo-communautarisme" fonctionne en plein.

Site : Rue 89

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 16:28
                                                  


   Gaza – Ville en direct 24h / 24 et sans aucun commentaire
A l’adresse:
 http://switch206-01.castup.net/cunet/gm.asp?ai=386&ar=NanaTV01

 N.B.  Considérant que l'anglo-américain n'est pas la langue maternelle des Gazaouis ni des autres habitants de la région, nous préférons, à la différence de la télévision française, écrire gaza-ville.
                                                          U cursinu Rossu

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 10:39

                                      GAZA:
BEBE CALCINE PAR DES BOMBES AU PHOSPHORE(armes interdites comme dit ce comique de  Avi Pazner, représentant de l'Etat d'Israërl en France)

 



                                  


                                                                                            dessin :Aline de Diéguez
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 10:27
                                   
           
                  VIE DU PARTI



                 Conseil National du PCF du 9 janvier 2009 

Deux interventions d'E. DANG TRAN, Section Paris XV°
sur la nouvelle direction exécutive

1)sur le nouveau Comité exécutif national.

 

  La proposition, qui tombe cette après-midi, de composition du Comité exécutif national n’est pas acceptable. Le problème n’est pas que le nouveau CEN soit plus resserré et plus homogène que le précédent. C’est qu’il est blindé et que la cohérence politique qui unit la quasi-totalité de ses membres va à l’encontre de ce que les communistes viennent d’exprimer et de décider, de leurs attentes.


Dans la longue période de 18 mois, depuis l’échec total de la stratégie de la direction sortante en 2007 jusqu’au congrès qui devait avoir un caractère extraordinaire, les communistes se sont prononcés pour la défense de l’existence du Parti, pour qu’il retrouve son identité, sa combattivité, son indépendance. Ils l’ont dit à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007. Ils l’ont redit dans la préparation du congrès, sans ambiguïté malgré les modalités biaisées de son organisation.


Voilà que nous retrouvons dans la nouvelle équipe ceux qui ont décidé et appliqué la stratégie de l’échec et ceux, le plus souvent les mêmes, qui se sont prononcés pour la « métamorphose », le « dépassement », en fait la disparition du Parti et de ce qu’il représente. On retrouve ceux [refondateurs notamment] qui le répètent ouvertement depuis des années [mais qui n’ont pas osé soumettre leur texte au vote des communistes]. On retrouve ceux qui ont lancé un appel dans le même sens, après le vote des communistes [texte initié notamment par Cohen-Séat]. On retrouve ceux qui ont présenté une liste alternative au congrès [Vieu] pour l’élection du CN pour appuyer le plus loin dans la « métamorphose ».

Les masques tombent sur ces manœuvres tactiques.


Je ne vois pas comment cette nouvelle direction exécutive pourra mettre en œuvre les choix des communistes.  Je me demande quel rôle dirigeant le CEN va laisser au Conseil national lui-même.

La composition du nouveau CEN tourne le dos à l’exigence de rupture avec la stratégie des derniers congrès. Mais elle se manifeste, réellement, de plus en plus fortement comme l’exigence de « faire vivre et renforcer le PCF » en partant des luttes.


L’impulsion devra largement venir de fédération, de sections, de cellules.


Evidemment, je voterai contre la proposition de CEN.

 

  PS : A noter que, même si les motivations des votes sont certainement diverses, le CEN n’a été élu que par 60% des 148 membres du CN qui ont participé au vote.

 

2)sur la situation politique et le plan de travail.

 

 

 Le rapport de Patrice Bessac est un peu démesuré. Pas seulement eu égard aux quelques dizaines de minutes qui nous restent pour en discuter. Je le trouve disproportionné par rapport aux priorités du moment.


Je ne m’étends pas sur le 3ème tiers du rapport. Je constate simplement que la direction reconduite, bien que nous sortions d’une longue période de congrès, s’empresse d’engager les « transformations » du Parti, en fait la « métamorphose » dont les communistes ne veulent pas. Je me suis exprimé sur ce point dans la première partie de la discussion.


Le 2ème tiers du rapport est consacré aux élections européennes avec des propositions très précises, notamment de meetings dès le début février avec Mélenchon. Ce n’est pas moins que la 5ème réunion du CN consacrée à l’enjeu électoral. Pourtant, la meilleure façon de préparer les élections, c’est de ne pas les couper de nos initiatives dans les luttes. Elles donnent sens au vote communiste. Elles abordent nécessairement les questions de fond sur l’UE. Mes craintes se confirment, après la stratégie d’alliance adoptée par le CN sortant, en doublant les communistes dans la préparation du congrès. On reste d’une part dans un fonctionnement avant tout institutionnel et électoraliste. D’autre part se précise la volonté d’utiliser les européennes pour forcer une recomposition à gauche impliquant et effaçant le PCF, à l’image des expériences néfastes de partenaires du PGE.


Le 1er tiers du rapport seulement est consacré à l’essentiel : le développement des luttes, dans le contexte de crise du capitalisme, avec en premier point de mire la journée d’action interprofessionnelle, unitaire du 29 janvier. Oui, c’est un rendez-vous décisif qui pose toute la responsabilité du PCF dans la période. L’attente d’un débouché politique tout de suite a rarement été aussi grande.

Les luttes et leur convergence portent aujourd’hui la perspective d’alternative politique. Parce qu’elles possèdent presque toutes un caractère d’intérêt général. Parce que une vraie victoire, une seule pour commencer, peut mettre en échec sans attendre la politique du pouvoir.

Le recul du gouvernement sur les lycées a effectivement ouvert une 1ère brèche.  

Le rapport établit une longue liste d’axes de propositions. Si certaines sont discutables, l’ensemble ne peut qu’aider. Mais je trouve qu’il a trop un caractère de catalogue, de programme de gouvernement [dans l’idée de 2012 pour négocier avec le reste de la « gauche » ?].

Je pense que nous avons besoin de cibler davantage des points et des propositions précis.

Bien sûr sur l’emploi et les salaires. Sur l’éducation : poussons l’avantage au sujet des 13500 postes à conserver. Pour la défense des services publics, ne soyons pas réservés sur les renationalisations et la reconquête des monopoles publics (là, c’est poser la question de l’UE). Pour la Poste, face au semblant de recul du pouvoir, posons la mise en échec de la privatisation dans tout son processus en défendant le monopole du courrier, en demandant la réintégration de la Banque postale dans l’établissement public.

Pour la défense de l’industrie automobile, la revendication d’une intervention publique, celle de la renationalisation de Renault, montent. Portons-la, initions des batailles convergentes au niveau les bassins d’emplois contre les délocalisations ! Songeons que pour la première fois dans l’histoire en 2008, le solde commercial des biens automobiles va probablement être négatif [en euros, pas en véhicules].

Ce ne sont que des exemples. Ce qui me paraît nécessaire, c’est de se placer dans l’optique de lancer de véritables campagnes nationales d’action, ciblées, portant une perspective de rupture avec la politique au service du Medef. Et de le faire en tant que PCF.

 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 13:56
         


                  Israël menacé par les hordes voiciférantes des islamistes?
                    Les élections israéliennes comme motif du massacre?
          Ou le gaz naturel?
 On a connu ceci en Irak où les motifs prétendus nobles  de lutte contre la dictature avaient une vague d'odeur de pétrole....
                                                    U cursinu rossu



 GUERRE  ET GAZ NATUREL :
 Invasion israélienne et gisements gaziers au large de Gaza

Global Research, Michel Chossudovsky, 8 janvier 2009

lundi 12 janvier 2009, par Comité Valmy

 

L’invasion militaire de la Bande de Gaza par les forces israéliennes, est en relation directe avec le contrôle et la possession de réserves stratégiques de gaz offshore.

Il s’agit d’une guerre de conquête. Découvertes en 2000, d´immenses réserves de gaz gisent au large de la côte de Gaza.

Des droits d´exploitation gazière et pétrolière de 25 ans, signés en novembre 1999 avec l’Autorité Palestinienne (PA), ont été accordés à British Gas (BG Group) et à son partenaire d´Athènes, Consolidated Contractors International Company (CCC), propriété du Liban et de la famille Sabbagh Koury.

Les droits sur le gaz offshore se montent respectivement à 60 pour cent pour BG, 30 pour cent pour CCC, et 10 pour cent pour le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne (Haaretz, 21 octobre 2007).

L´accord PA-BG-CCC inclue l´aménagement des gisements et la construction d’un gazoduc. (Middle East Economic Digest, 5 janvier 2001).

La licence de BG couvre la totalité de la zone maritime au large de Gaza, laquelle est contiguë à plusieurs installations gazières offshore israéliennes. (Voir la carte ci-dessous). Il convient de noter que 60 pour cent des réserves gazières le long de la côte de Gaza et d´Israël appartiennent à la Palestine.

BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. British Gas estime que les réserves sont de l’ordre de 1,4 billions de pieds cubes (plus de 39 milliards de m3), évaluées à environ 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres publiés par British Gas. La taille des réserves de gaz palestiniennes pourraient être bien plus importantes.

                                                                                              

 

Qui est propriétaire des gisements gaziers

La question de la souveraineté sur les gisements gaziers de Gaza est cruciale. Du point de vue juridique, les réserves de gaz appartiennent à la Palestine.

La mort de Yasser Arafat, l’élection du Hamas au gouvernement et la débâcle de l’Autorité Palestinienne ont permis à Israël d’établir un contrôle de facto sur les réserves de gaz offshore de Gaza.

British Gas (BG Group) a eu à traiter avec le gouvernement de Tel-Aviv. De son côté, le gouvernement du Hamas a été court-circuité en ce qui concerne l’exploration et la reconnaissance des droits sur les gisements gaziers.

L’élection du Premier Ministre Ariel Sharon en 2001 fut un tournant majeur. La souveraineté de la Palestine sur les gisements de gaz offshore fut contestée à la Cour Suprême israélienne. Sharon déclara sans ambiguïté qu´« Israël n’achèterait jamais de gaz à la Palestine, » laissant entendre que les réserves gazières au large de Gaza appartiennent à Israël.

En 2003, Ariel Sharon opposa son veto à un premier accord, qui aurait permis à British Gas d´alimenter Israël en gaz naturel des réserves offshore de Gaza. (The Independent, 19 août 2003).

La victoire électorale du Hamas en 2006 a favorisé la fin de l’Autorité Palestinienne, qui est devenue confinée à la Cisjordanie, sous mandat du régime de Mahmoud Abbas.

En 2006, British Gas « a été à deux doigts de signer un accord de pompage de gaz pour l’Égypte. » (Times, 28 mai 2007). Selon les rapports, le Premier Ministre britannique Tony Blair est intervenu pour le compte d’Israël pour faire capoter l’accord avec l’Égypte.


      L’année suivante, en mai 2007, le Cabinet israélien a approuvé une proposition du Premier Ministre Ehud Olmert, « d’acheter du gaz à l’Autorité Palestinienne. » Le contrat proposé était de 4 milliards de dollars, avec des bénéfices de l’ordre de 2 milliards de dollars, dont un milliard pour les Palestiniens.

Toutefois, Tel-Aviv n’avait pas l’intention de partager les revenus avec la Palestine. Une équipe de négociateurs israéliens a été constituée par le Cabinet israélien pour arriver à un accord avec le BG Group en court-circuitant à la fois le gouvernement du Hamas et l’Autorité Palestinienne :

Les autorités de la défense israéliennes veulent que les Palestiniens soient payées en biens et en services, et insistent sur le fait qu´aucun argent ne doit aller au gouvernement contrôlé par le Hamas. (Ibid).

L’objectif était avant tout de rendre caduc le contrat signé en 1999 sous Yasser Arafat entre BG Group et l’Autorité Palestinienne.

Dans le cadre de l´accord avec BG proposé en 2007, le gaz palestinien des réserves au large de Gaza devait être acheminé par un gazoduc sous-marin vers le port israélien d’Ashkelon, transférant de cette façon le contrôle sur la vente du gaz naturel à Israël.


                                                                                     

L’accord a échoué. Les négociations ont été suspendues :

Meir Dagan, le chef du Mossad, s´est opposé à l’opération pour raison sécuritaire, prétextant que cela pourrait financer le terrorisme (Membre de la Knesset Gilad Erdan, allocution à la Knesset sur « L’intention du Vice-Premier Ministre Ehud Olmert d’acheter du gaz aux Palestiniens alors que le paiement servira le Hamas, » 1er mars 2006, cité dans l´article du lieutenant-général (à la retraite) Moshe Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security ? Jerusalem Center for Public Affairs, octobre 2007)

L’intention d´Israël était d’empêcher que de possibles redevances soient payées aux Palestiniens. En décembre 2007, Le BG Group s´est a retiré des négociations avec Israël, et, en Janvier 2008, il a fermé son bureau en Israël. (site Internet de BG).

Le plan d’invasion à l´étude

Selon des sources militaires israéliennes, le projet d’invasion de Gaza dans le cadre de l’« Opération Cast Lead » a été mis en branle en juin 2008 :

Des sources dans le personnel de la défense ont déclaré que le Ministre de la Défense Ehud Barak a chargé les Forces de la Défense Israéliennes de se préparer à l’opération il y a plus de six mois [juin ou avant juin], bien qu´Israël ait commencé à négocier un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (Barak Ravid, Operation "Cast Lead" : Israeli Air Force strike followed months of planning, 27 décembre 2008).

Ce même mois, les autorités israéliennes ont pris contact avec British Gas, dans le but de reprendre des négociations cruciales sur l’achat du gaz naturel de Gaza :

À la fois le directeur général du Ministère des Finances, Yarom Ariav, et le directeur général du Ministère des Infrastructures Nationales, Hezi Kugler, ont convenu d´informer BG du souhait d’Israël de renouer les pourparlers.

Les sources ont rajouté que BG n’a pas encore officiellement répondu à la demande d’Israël, mais que des cadres de l’entreprise pourraient sans doute aller quelques semaines en Israël pour des conversations avec certains fonctionnaires du gouvernement. Globes online-Israel’s Business Arena, 23 juin 2008)

La décision d’accélérer les négociations avec British Gas (BG Group) coïncidait chronologiquement à la planification de l’invasion de Gaza, amorcée en juin. Il semblerait qu´Israël était soucieux de parvenir à une entente avec BG Group avant l’invasion, qui était déjà à un stade de préparation avancée.

Et qui plus est, ces négociations avec British Gas ont été conduites par le gouvernement Ehud Olmert qui savait que l´invasion militaire était à l´étude. Selon toute vraisemblance, un nouvel arrangement politico-territorial « d’après-guerre » a aussi été envisagée par le gouvernement israélien pour la Bande de Gaza.

En fait, les négociations entre British Gas et les responsables israéliens étaient en cours en octobre 2008, 2 à 3 mois avant le début des bombardements du 27 décembre.

En novembre 2008, le Ministère israélien des Finances et le Ministère chargé des Infrastructures Nationales ont ordonné à Israel Electric Corporation (IEC) d´engager des négociations avec British Gas, pour l’achat de gaz naturel provenant de la concession de BG au large de Gaza. (Globes, 13 novembre 2008).

Yarom Ariav, directeur général du Ministère des Finances, et Hezi Kugler, directeur général du Ministère des Infrastructures Nationales, ont écrit récemment à Amos Lasker, chef de la direction d´IEC, l’informant de la décision du gouvernement de permettre aux négociations d’aller de l’avant, conformément à la proposition cadre approuvée plus tôt cette année.

Il y a quelques semaines, le conseil d´administration d´IEC, dirigé par le président Moti Friedman, a approuvé les principes de la proposition cadre. Les pourparlers avec BG Group commenceront dès que le conseil d´administration approuvera l’exemption pour l´offre. (Globes, 13 novembre 2008)

Gaza et la géopolitique de l’énergie

L’occupation militaire de Gaza a pour but de transférer la souveraineté des gisements gaziers à Israël, en violation du droit international.

À quoi pouvons-nous nous attendre suite à l’invasion ?

Quelle est l’intention d’Israël en ce qui concerne le gaz naturel de la Palestine ?

Un nouvel arrangement territorial, avec le stationnement de troupes israéliennes et/ou la présence de « forces de maintien de la paix » ?

La militarisation de la totalité du littoral de Gaza, lequel est stratégique pour Israël ?

La confiscation pure et simple des gisements gaziers palestiniens et la déclaration unilatérale de la souveraineté israélienne sur les zones maritimes de la bande de Gaza ?

Si cela devait arriver, les gisements gaziers de Gaza seraient intégrées aux installations offshore d’Israël, qui sont adjacentes. (Voir la carte 1 ci-dessus).

Ces diverses installations offshore sont aussi reliées au couloir de transport énergétique d´Israël, qui se prolonge jusqu´au port d’Eilat, le port maritime terminal de l´oléoduc sur la Mer Rouge, au terminal du pipeline à Ashkelon, vers Haïfa au nord, et se rattachant éventuellement grâce à un pipeline israélo-turc en projet au port turc de Ceyhan.

Ceyhan est le terminal du pipeline Trans-Caspien Bakou, Tbilissi Ceyhan (BTC). « Ce qui est envisagé, c´est de relier le pipeline BTC au pipeline Trans-Israel Eilat-Ashkelon, aussi connu sous le nom d’Israel´s Tipline. » (Voir Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and the Battle for Oil, Global Research, 23 juillet 2006).

                                                                                            

Original : www.globalresearch.ca/index.php ?context=va&aid=11680 Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

Alter Info l’Information Alternative

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 13:52

     PCF: l’opposition exclue de tous les postes de responsabilité

 
                    Déclation de  A n d r é  G E R I N

 

 

   Marie-george Buffet vient d’exclure l’opposition des postes de responsabilité nationale alors que celle-ci avait obtenu pas moins de 40% des votes des communistes au mois d’octobre ! Elle vient d’annoncer la création d’une direction collégiale on ne peut plus rabougrie. Cette direction, qui n’a d’ailleurs de collégial que le nom, entre en  contradiction et en divorce avec la majorité des adhérents.

Ayant rencontré à deux reprises en tête-à-tête Marie-George Buffet au mois de novembre et décembre, je lui ai proposé de prendre à tous les étages nos responsabilités.

Je suis bien obligé de constater que l’opposition est victime d’unepurge et d’une mise à l’écart décidées lors du dernier congrès. Des communistes ne sont pas respectés dans leur souveraineté.

Aujourd’hui, ils sont traités par le mépris et brutalement écartés sans explication. Cette situation est de mauvais augure. Il est à craindre que la politique d’abandon, de dissolution du PCF continue, comme tend à le prouver la démarche des élections européennes.

Il est quand même incroyable que les refondateurs, les « Huistes » et l’équipe de Gayssot, qui sont minoritaires, soient présents aux postes de direction. Est-ce une nouvelle histoire sans parole ? Certainement le retour de pratiques d’une époque révolue après un mois d’hibernation dans le débat public du pays.

                                                              André GERIN

                                                       Maire de Vénissieux

                                                       Député du Rhône

                                                           Le 9 janvier 2009

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 13:49
                                                                    

"Je récuse le chantage d’ Israël à la Shoa, je lui interdit désormais de s’attribuer les 17 membres de ma famille morts en camp de concentration, pas plus que je ne m’arroge le droit de parler en leur nom.(...) "

                                                            Danielle Bleitrach




                             Gaza : utilisation de phosphore par l'armée israélienne

envoyé par Mecanopolis

                                                          
                                 




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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 13:44
                                                                   GAZA 2008 
                               



                                                                                   GAZA 01/01/09
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 14:20

          



                                                                          

"Nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir. Espoir de libération et d'indépendance. Espoir d'une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l'école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d'amour et de paix.
Merci pour porter avec nous le fardeau de cet espoir
."



                                 Mahmoud Darwich, poète palestinien disparu en juillet 2008

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