Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 10:32
Pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen
François Hollande s’était engagé à renégocier le traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par N. Sarkozy et A. Merkel. il n’en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles. Pourtant l’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance. N. Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. il faut aujourd’hui un débat public sur les orientations européennes et un référendum sur le nouveau traité. Seul le peuple souverain peut décider de son avenir. C’est une question de démocratie.
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 17:51

 

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 Egypte : le ministre sortant de l’Irrigation nommé Premier ministre

mardi 24 juillet 2012

Le nouveau président islamiste égyptien Mohamed Morsi a désigné mardi au poste de Premier ministre le ministre sortant de l’Irrigation, Hicham Qandil, un indépendant qui a assuré que son gouvernement serait composé de personnalités choisies pour leurs compétences.

Cette annonce est intervenue 25 jours après l’investiture de M. Morsi, premier président égyptien à avoir été démocratiquement élu, qui a succédé à Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire en février 2011.

M. Qandil, 50 ans, faisait partie du cabinet sortant du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l’an dernier par les militaires et chargé pour le moment d’expédier les affaires courantes.

Le Premier ministre désigné, ingénieur diplômé de l’Université du Caire et d’un doctorat de l’Université de Caroline du Nord, a assumé de hautes fonctions au sein de l’administration égyptienne, notamment au sein du ministère de l’Irrigation.

Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, a indiqué que le président avait chargé une "personnalité indépendante de former le gouvernement" et souhaité que sa composition soit annoncée "le plus tôt possible".

"Le Dr Qandil n’avait aucune affiliation politique avant ou après la révolution" ayant provoqué le départ de Hosni Moubarak, a souligné M. Ali.

A l’issue d’un entretien avec M. Morsi, premier président égyptien non issu de l’armée depuis 1952, M. Qandil a rapporté à des journalistes l’avoir remercié "pour la confiance dont il (l)’a investi pour cette importante, lourde et difficile mission".

"Réaliser les objectifs de la révolution"

Le Premier ministre désigné a "exhorté toutes les forces politiques et le peuple d’Egypte à nous soutenir dans cette difficile mission". "Nous devons déployer tous les efforts pour réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il affirmé.

M. Qandil a assuré que son gouvernement serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne sera pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la "compétence".

L’Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe avec plus 80 millions d’habitants, connaît depuis la chute du régime de Hosni Moubarak une sévère crise, marquée par une baisse du tourisme, un effondrement des investissements étrangers, une fonte de ses réserves en devises et une aggravation du déficit budgétaire.

Le Premier ministre désigné a également affirmé que le président Morsi était en pourparlers avec le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a géré la transition depuis le départ de Hosni Moubarak, pour savoir si son chef, le maréchal Hussein Tantaoui, conserverait le portefeuille de la Défense.

Peu connu hors des cercles politiques, M. Qandil se présente comme un homme religieux, déclarant à des journalistes après sa nomination au ministère de l’Irrigation avoir laissé pousser sa barbe "conformément à la sunna" (la tradition de Mahomet).

Issu de Frères musulmans, M. Morsi, devenu le 24 juin le cinquième président de la République d’Egypte, avait alors promis que son futur Premier ministre serait une personnalité "indépendante".

Ingénieur diplômé d’une université américaine, M. Morsi avait obtenu 51,73% des voix à la présidentielle contre 48,27% à son rival Ahmad Chafiq, ancien Premier ministre de M. Moubarak.

(24 juillet 2012 - Avec les agences de presse)

                                                                           site:  "Assawra"

 

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 17:47

 

 

 


Farajallah El Helou (6 juin 1906 - 25 juin 1959)
Militant et chef du Parti communiste libanais
Il est né le 6 juin 1906 dans la commune de Hosrayel au Mont-Liban d'une famille maronite conservatrice.
Son père l'inscrit dans l'école publique à Byblos. Quand il finit ses études primaires il alla en Syrie pour faire des études en littérature.
Il rencontra M. Beckdach, fondateur du parti du peuple syrien, ils devinrent amis.
Vers la fin des années 1920 il revint au Liban et adhéra au PCL. Il participa à de nombreuses manifestations de paysans et fut l'une des figures de l'indépendance du Liban.
Il prit la tête du PCLS (PC LIBANO-SYRIEN) au 1er congrès.
Le 20 juin 1959 il alla en Syrie clandestinement. Les services secrets de la République arabe unie le capturèrent le jeudi 25 juin. Il s'éteint ce soir même sous l'action de la torture. Ils brulèrent son cadavre avec l'acide sulfurique et le jetèrent dans l'Euphrate.
En 1971 l'artiste soviétique Lev Alexandrov sculpta une statue du martyr Farajallah El Helou que les forces syriennes sabotèrent pendant la guerre de 1975. Le 19 septembre 2005, le PCL retoucha cette statue et la restaura.

Plus de 30 000 militants communistes étaient présents lors de son retour sur la place de son village natal.
Cette personnalité figure parmi les hommes de l'indépendance, c'est l'un des leaders libanais les plus populaires.
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 17:43

 

                                                                     pclogo-copie-1.jpg

 

 

 

Parti communiste français : "L’Union européenne renforce ses relations avec Israël contre les droits des palestiniens"

L’Union européenne a décidé de renforcer ses relations avec Israël dans 60 domaines d’activité de coopération dont les transports, l’énergie, les douanes, la justice, la sécurité, les communications, le tourisme mais aussi Europol, l’Agence spatiale européenne... Il est consternant qu’une telle décision puisse être prise alors que la colonisation des territoires palestiniens continue de plus belle au mépris du droit international. Il est scandaleux qu’une telle "récompense" soit attribuée au gouvernement israélien alors même que celui-ci annonce vouloir raser 8 villages palestiniens dans le Sud de la Cisjordanie au motif qu’ils se situent dans une zone dont l’armée a besoin pour s’entraîner ! Comment les dirigeants de l’Union peuvent ainsi accepter l’inacceptable, tolérer cette arrogance des dirigeants israéliens et le mépris qu’ils affichent ouvertement pour les résolutions des Nations-Unies et tous les accords internationaux signés ?
Comment les autorités françaises peuvent approuver de tels actes sauf à se déconsidérer et à perdre beaucoup de crédibilité internationale ?

Le Parti communiste français condamne la décision de l’Union européenne. Il demande instamment à la France de prendre immédiatement les dispositions nécessaires pour empêcher cet intolérable déni de justice. La France doit au contraire agir pour que des sanctions soient appliquées contre Israël tant que ce pays continue la colonisation et persiste dans le viol du droit international et des accords signés notamment avec l’Union européenne.
Le PCF appellent le Gouvernement et le Président de la République à s’engager dans une toute autre politique concernant la question du conflit du Proche Orient. La reconnaissance de l’État de Palestine s’impose et les initiatives nécessaires doivent être prises pour l’admission de la Palestine comme État membre de l’ONU à part entière.

(24 juillet 2012 )

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 17:11

                                                                        bolchevisme

moldova commLe parlement Moldave interdit les symboles communistes dans un pays où près d'un électeur sur deux se reconnaît dans les idées communistes




L'anti-communisme continue de faire rage en Europe de l'Est.



Alors que le dirigeant communiste lituanien Algirdas Paleckis est porté devant les tribunaux de son pays, que des menaces pèsent toujours sur la légalité du Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM), c'est désormais en Moldavie que les forces anti-communistes repartent à l'offensive.



Suivant l'exemple de la Pologne, qui avait pris en 2009 une mesure similaire, le parlement moldave vient d'adopter, le 12 juillet dernier, l'interdiction des symboles communistes, en premier lieu la faucille et le marteau.



Une décision approuvée par 56 des 101 députés, issus des partis intégrant l'Alliance pour l'intégration européenne (AIE), un bloc hétérogène de partis unis dans le libéralisme économique, un nationalisme xénophobe et un européisme zélé



Cette nouvelle législation interdit aux communistes de faire usage « sur tout le territoire, avec des objectifs politiques de propagande, les symboles communistes (comme la faucille et le marteau) ». Le port ostentatoire de médailles de la part des vétérans de guerre soviétique ayant lutté contre l'envahisseur nazi devient également un délit.



Le Parti des communistes de la République de Moldavie (PCRM) reste de loin le premier parti du pays. Il avait obtenu, en 2009, 39% des voix et 42 députés.



Les communistes moldaves dénoncent une loi dont l'objectif reste d'empêcher les communistes de développer leur activité politique et de participer aux prochaines élections.



Vladimir Voronin, secrétaire du PCRM a dénoncé avec véhémence l'anti-communisme d'Etat :



« De nombreux concitoyens partagent l'idéologie communiste, luttent pour ces idées. Personne n'a le droit de ré-écrire l'histoire ».



Ce n'est pas la première fois que les communistes moldaves sont menacés d'interdiction. Mis hors-la-loi en 1992, le parti avait été refondé en 1994. Depuis 1998, le Parti communiste moldave est le premier parti du pays, de 2001 à 2009, les communistes étaient à la tête du pays, sous la présidence de Vladimir Voronin.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:33

                                                                        drapeau rouge

 

 

 

 

 PETITTION A DIFFUSER LARGEMENT POUR SIGNATURE ET SOUTIEN DES SALARIES DE PSA QUI EN ONT BIEN BESOIN.

 Merci pour eux.

 cliquer sur le lien ci-dessous

http://www.cgt35.fr/Petition-defendons-l-automobile-en.html

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:27

 

                                                                              CERVEAU.gif 

 

                                                                                      OUTILS TOURNANTS

 

 Plusieurs milliers de suppressions d'emplois chez Peugeot.

IL FAUT IMPOSER à PSA LE RETRAIT DE SON PLAN

site:vivelepcf 

 

3.500 licenciements à Citroën-Aulnay, 1.400 à Citroën-Rennes … 8.000 suppressions d'emplois viennent d'être annoncées par le groupe PSA. Avec les conséquences sur les sous-traitants, ce sont des régions entières qui risquent d'être plongées dans la crise.


Personne ne peut être dupe du tableau financier apocalyptique présenté par la direction pour justifier son plan.

PSA a même dû reconnaître que la fermeture d'Aulnay était préméditée depuis 5 ans.

Un plan d'autant plus scandaleux que PSA a réalisé 600 millions d'euros de profits en 2011 - dont 250 ont été reversés aux actionnaires.

 

Ce plan n'est pas négociable. Il doit être retiré.


 

 Alors que PSA, comme le reste de l'industrie automobile, a perçu des milliards d'euros d'aides publiques, c'est le retrait pur et simple du plan et le maintien de chaque emploi qui s'impose.


L'industrie automobile a reçu 6 milliards d'euros de prêts avantageux de la part de l'Etat en 2009, 1 milliard de primes à la casse en 2010, elle a profité de la détaxation des heures supplémentaires, du financement public des périodes de chômage partiel … Peut-on négocier avec le licencieur une limitation du nombre de suppressions d'emplois, un quota de nouveaux "emplois jeunes", une participation financière à la reconversion du site d'Aulnay … à coups de fonds publics?


N'est-ce pas d'ailleurs pour cela que l'annonce de 8.000 suppressions d'emplois a surpris par son ampleur?

Ne s'agit-il pas, pour PSA, de se donner une marge de manœuvre pour pouvoir négocier à la baisse son plan tout en le préservant?

Pour mieux délocaliser la production avant de la réimporter?


Obliger PSA à retirer son plan, c'est possible.


Et le gouvernement en a les moyens.

Il a un argument de poids pour cela: le remboursement des aides publiques versées en cas de maintien du plan.

Celles-ci se chiffrent en milliards d'euros et le constructeur automobile ne pourrait que céder.


Il s'agit donc bien d'une question de volonté politique.


Rien ne serait pire, pour un gouvernement élu à gauche, que de multiplier les déclarations d'intention et, au final, laisser les mains libres aux licencieurs - comme l'avait fait Lionel Jospin avec la fermeture de Renault-Vilvorde en 1998.

Il est temps maintenant de passer aux actes et de refuser clairement tout licenciement à PSA.

  


LICENCIEMENTS "SECS" OU PAS.

Assez d'hypocrisie: un licenciement est un licenciement.


"Il faut éviter tout licenciement sec".

C'est la position du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.


Mais, que les salariés partent en pré-retraite ou soient reclassés, un licenciement est un licenciement.


C'est un emploi qui disparaît et ne sera donc plus disponible pour les trois millions de chômeurs actuels, pour les centaines de milliers de jeunes qui arrivent chaque année sur "le marché du travail".

Ce sont les filières professionnelles de l'Education nationale sans débouchés, l mise à mal de notre devenir industriel.


On aura beau jeu ensuite de déplorer la hausse du chômage, le poids financier de ce dernier ou des pensions de retraite alors qu'on aura réduit les rentrées financières (cotisations) et augmenté les dépenses. Le tout, bien sûr, au profit des groupes capitalistes.

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:21

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

carlos-latuff-smells-like-foreign-intervention-libya-march-Derrière la mascarade électorale en Libye, la victoire d'une (re)composition politique maîtrisée par les puissances occidentales

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Les élections qui se sont tenues en Libye ce 7 juillet ont été présentées comme une victoire de la « démocratie ». Les résultats proclamés ce 18 juillet donnerait la victoire à ce que les médias occidentaux appellent les « libéraux ».

 

Une farce électorale difficile à faire accepter après un an d'une guerre sanglante, d'une intervention cynique qui a débouché en premier lieu sur le partage du gâteau pétrolier entre les grandes majors occidentales.

 

Une farce qui passe mal alors que près de la moitié de la population a déserté ce « scrutin historique », que la confusion était maximale parmi les électeurs sur les personnes, idéologies, acteurs extérieurs derrière les quatre partis officiellement autorisés à concourir.

 

Alors que la scène politique a été épurée de tous les restes de l'ancien régime, qu'aucune force progressiste n'a pu voir le jour à l'ombre de l'intervention occidentale, et que près de 120 députés sur 200 seraient des « indépendants », à l'identification politique encore peu claire.

 

Après 60 ans de régimes autoritaires, dans un pays immense mais sous-peuplé, dominé par les relations de type tribales, la société civile est quasi inexistante, la vie politique déserte.

 

Un paysage politique entièrement façonné par les occidentaux

 

L'idée qu'une « démocratie » à l'occidentale puisse être importée en Libye en moins d'un an apparaît plus comme une construction idéologique destinée à légitimer la réalité d'un paysage politique libyen façonné par les occidentaux qu'autre chose

 

Tout comme les grandes puissances européennes et américaines ont monté de toute pièce un CNT composé d'anciens kaddafistes de haut rang, de personnalités libérales exilées collaborant avec les grandes puissances et d'une base islamiste militante, elles ont créé une scène politique à leur service.

 

Les élections du 7 juillet n'ont servi qu'à formaliser cet état de fait, à recomposer ou plus exactement à composer une vie politique au service de l'impérialisme occidental.

 

Les médias occidentaux ont eu du mal à distinguer les quatre forces en présence tant leurs points de convergence apparaissent manifestes et difficilement dissimulables : ultra-conservatisme islamiste sur le plan sociétal, libéralisme économique assumé, politique étrangère pro-impérialiste.

 

La différence entre les différentes forces présentes ne peut se trouver moins dans la nuance de leurs positionnements, que dans l'étroitesse de leur lien avec l'impérialisme occidental.

 

Les médias ont tenté de construire une ligne de fracture artificielle entre « libéraux » et « islamistes ».

 

Les « islamistes » libyens : des alliés bien commodes dans la lutte pour dépecer la Libye

 

Du côté des islamistes, on retrouve le dit Parti al-Watan du seigneur de guerre Abdelhakim Belhadj et du religieux Ali al-Sallabi, issu du groupe terroriste islamiste Groupe islamique combattant en Libye.

 

Belhadj, combattant anti-communiste dans la guerre soviéto-afghane aux côtés des talibans, a été à partir de la fin des années 1990 un membre actif d'Al Qaida, impliqué dans plusieurs opérations terroristes en Europe. Quant à Al-Sallabi, théologien formé en Arabie saoudite, et exilé depuis au Qatar, il a joué le rôle d'intermédiaire entre la rébellion islamiste et les bailleurs de fond issues des monarchies absolues du Golfe, Qatar en tête.

 

Les occidentaux ont fait preuve d'une bienveillance pour les activités du groupe islamiste de Belhadj dans les années 1990, tout comme dans la guerre civile dont ils furent pour partie à l'origine en 2011.

 

Outre le Parti de la patrie, on trouve la branche libyenne du mouvement islamiste des Frères musulmans, le Parti de la justice et du développement. Actifs depuis l'Égypte, les Frères musulmans allient un profond activisme social à une vision économique et politique réactionnaire.

 

Quant à leurs relations avec l'impérialisme occidental, elles restent ambiguës, soumises à des revirements tactiques. Elles ont néanmoins trouvé de multiples convergences dans le passé, notamment dans la lutte contre les mouvements nationalistes, laïcs et communistes arabes.

 

Les formations « islamistes » ont surtout servi d'épouvantail commode pour valoriser les partis dits « libéraux »

 

Les « libéraux » Libyens : des formations créées de toute pièce pour servir les puissances occidentales

 

Tout aussi islamistes en leur fondement, et surtout liés depuis longtemps ou depuis le début de la guerre civile en Libye, aux impérialismes américains comme européens, les dits « libéraux ».

 

Vieil allié des États-Unis, le Parti du Front national, localisé dans l'est du pays riche en ressources pétrolières est issu de l'ex-Front national pour le salut de la Libye (FNSL).

 

Le FNSL fut pendant les années 80 le bras armé des États-Unis contre le régime de Kaddafi. Après l'échec de plusieurs tentatives de coups d’État, le mouvement s'était replié vers un exil doré, le siège du mouvement se trouvant par ailleurs aux États-Unis.

 

Néanmoins, l'impérialisme occidental ne pouvait compter uniquement sur une telle force composée de dissidents en exil et de putschistes en retraite.

 

C'est la raison de la création de l'Alliance des forces nationales, un mouvement prétendument issu de la société civile, en réalité directement façonné par les États-Unis.

 

L'Alliance des forces nationales défend la synthèse d'un islamisme conservateur et d'un ultra-libéralisme économique, la garantie d'une stabilité sociale au service des affaires réalisées par les investisseurs étrangers.

 

Cette formation créée de toute pièce a passé toute sa campagne à piétiner l'image même que voulait lui donner les médias occidentaux : celle d'une force libérale, laïque et progressiste. Elle s'est fait le premier partisan de l'instauration de la Sharia comme base du droit, ne revendiquant le qualificatif de libéral que sur le plan économique, avec le parti-pris assumé d'une politique massive de libéralisations et de privatisations.

 

Son leader, Mahmoud Jibril, est directement lié aux manœuvres américaines. Formé lui-même aux États-Unis, ses contacts avec les services secrets américains sont un secret de polichinelle. En 2009, Wikileaks a publié un télégramme de l'ambassadeur américain le qualifiant alors d' « interlocuteur sérieux comprenant la position américaine ».

 

Il faut rappeler qu'il fut aussi un proche du clan Kaddafi dans la dernière période, un des artisans du tournant libéral-autoritaire des années 2000. Nommé par Saif-al Islam à la tête du Bureau de développement économique national,il avait donné une nouvelle impulsion à une politique de privatisations, directement inspirée des préceptes du FMI et de la Banque mondiale.

 

L'évolution de la situation en Libye, la destruction d'une nation et la recomposition d'une vie politique entièrement soumise au diktats de l'impérialisme occidental, incite à la plus grande vigilance et à manifester une opposition ferme et sans ambiguïtés aux manœuvres bellicistes visant la Syrie et l'Iran.

 

                                                                   OTAN

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:07

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

huelgamineros.jpegLa Fédération syndicale mondiale (FSM) soutient la lutte des mineurs en Espagne et dénonce la répression exercée contre eux


 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





La Fédération syndicale mondiale (FSM) apporte tout son soutien aux mineurs et à la lutte et à la grève qui, depuis près de deux mois, touche les bassins miniers d’Espagne.



La baisse de plus de 60% des aides aux mines de charbon que prévoit le gouvernement ultra-conservateur du Parti populaire, contraste avec les 100 milliards d’euros qui furent concédés aux banques et au grand capital par le même Etat sans la moindre contrepartie.



Ces coupes mettent en péril 8 000 emplois directs dans les mines et près de 30 000 postes indirects, et condamnerait rapidement le secteur des mines de charbon à disparaître.



Ces mesures du gouvernement du PP, articulés à toutes les autres mesures anti-sociales et anti-ouvrières qu’a adopté le même gouvernement (privatisations, dérégulation totale des conventions collectives, suppression des primes extraordinaires pour les fonctionnaires, diminution des prestations sociales et des allocations-chômage, etc.), frappent les travailleurs d’Espagne, et ont comme seul objectif de leur faire payer les conséquences de la crise capitaliste actuelle, dont les banques et le grand capital sont à l’origine. Ils veulent prendre l’argent des poches des travailleurs pour remplir les coffres des banques; c’est quelque chose que les travailleurs et les travailleuses ne doivent pas admettre.



Dans ce contexte, la lutte des mineurs est un exemple pour tous les travailleurs d’Espagne et d’Europe, puisque les mêmes politiques de casse sociale sont désormais mises en œuvre dans toute l’Union européenne (UE).


 

C’est pour cela que le gouvernement ultra-conservateur a répondu par une répression politique sauvage contre les mineurs, tant hier à Madrid (où il y eut de nombreuses personnes arrêtées et une dizaine de blessés, parmi eux une petite fille), que les jours précédents dans les bassins miniers.



La Fédération syndicale mondiale dénonce cette répression, se solidarise avec les blessés et les personnes incarcérées, demande que ces dernières soient libérées, et exige que les commanditaires policiers et les responsables politiques de cette répression soient démis de leurs fonctions.



Par ailleurs, la Fédération syndicale mondiale (FSM) réaffirme sa solidarité et son soutien aux mineurs en lutte et à leurs revendications, et nous lançons un appel aux travailleurs d’Espagne et de toute l’Europe pour que s’exprime un mouvement de soutien à leur lutte juste et à leurs revendications.



Vive la lutte des mineurs ! Non à la répression de la classe ouvrière !

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:02

 

 

 

 

Hollande prêt à aider la Tunisie à récupérer les avoirs de Ben Ali

mardi 17 juillet 2012

Le président François Hollande a assuré mardi, lors d’une conférence commune avec son homologue tunisien Moncef Marzouki, que la France allait "aider" la Tunisie à récupérer ses avoirs "captés" par le clan de l’ancien président Ben Ali et qui ne se trouvent "pas en France".

M. Hollande s’est également dit favorable à ce que "tous les dictateurs" qui ont commis des actes "sanguinaires" soient jugés par le Tribunal pénal international (TPI).

Son homologue tunisien s’est pour sa part dit "très surpris par la proposition de M. Ben Ali de nous rétrocéder une partie" de ses avoirs en Suisse, affirmant : "Nous ne voulons pas une partie, nous voulons le tout".

"Nous estimons que ce que cet homme et sa famille ont volé à la Tunisie se chiffre en milliards de dollars et que c’est la totalité de cette somme qui doit revenir en Tunisie", a insisté Moncef Marzouki.

"Si M. Ben Ali n’a rien à se reprocher, qu’il se présente en Tunisie, je peux lui garantir sa sécurité physique et je peux lui garantir qu’il aura un procès équitable", a-t-il assuré.

François Hollande a par ailleurs affirmé que la France serait aux côtés de la Tunisie pour la période de "transition" démocratique.

"Après le temps de la révolution, il faut assurer le temps de la transition. C’est ce que vous êtes en train de traverser, et la France doit être à vos côtés", a déclaré le président français.

"La Tunisie est en train de s’émanciper", a plaidé M. Marzouki. "Elle a des chances de vrai développement économique, mais par delà tous ses acquis, la Tunisie a retrouvé sa fierté et sa dignité", a-t-il ajouté, soulignant que pendant les années Ben Ali son pays avait "vécu sous une dictature abjecte".

Plus largement, François Hollande a dit sa volonté de "rouvrir d’une autre manière que par le passé le dialogue entre l’Europe et la Méditerranée".

"Des formules ont été utilisées, elles n’ont pas toujours donné le résultat escompté", a affirmé le chef de l’Etat, dans une allusion apparente à l’Union pour la Méditerranée (UpM), initiée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

"Donc faisons simple, pratique, et essayons d’accélerer la marche", a-t-il expliqué, ajoutant : "nous pensons que c’est la bonne manière de faire".

Selon lui, il s’agit de "commencer modestement mais commencer, sans qu’il y ait des problèmes qui viennent interférer", a-t-il glissé, alors que le conflit israélo-palestinien est parfois source de blocage dans la coopération.

François Hollande a insisté sur la nécessité d’avoir "des projets concrets", et évoqué le "processus 5+5", en référence au groupe réunissant depuis le début des années 1990 cinq pays des deux rives.

"Une réunion va se tenir début octobre à La Valette (Malte), et nous pensons que c’est la bonne manière de faire", a avancé M. Hollande, pour qui "il nous faut des actes (...) des ambitions communes que nous pouvons porter".

Il s’est notamment référé à "un certain nombre de projets industriels, culturels, (...) des échanges universitaires". "C’est de cette manière là que nous pouvons faire et le Maghreb sera bien sûr partie prenante", a-t-il noté.

M. Hollande a par ailleurs jugé "insupportables, intolérables" les massacres quotidiens en Syrie, estimant que cela crée "une forme d’instabilité dans la région nuisible pour tous".

"Les Russes doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas être regardés comme les seuls ou presque à empêcher la recherche d’une solution" dans ce pays, a ajouté le chef de l’Etat.

(17 juillet 2012 - Avec les agences de presse)

site: "Assawra"

 

Partager cet article
Repost0