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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:32

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Plus certain(e)s s'évertuent à essayer de me convaincre que les pratiques religieuses sont compatibles avec l'exercice de la démocratie, au prétexte qu'il existerait des chrétiens modérés - et même progressistes !!! - des musulmans et des juifs (*) itou, sans oublier d'ajouter maintenant les adeptes du bouddhisme (*) moins j'en accepte l'idée même.

Plus cela renforce ma condamnation de ces méthodes - car il ne s'agit pas d'autre chose que d'une méthode, d'une technique - d'endoctrinement devant amener l'humain à toujours moins de capacité d'analyse et de réflexion personnelles et approfondies. Toujours moins de discernement.

Toujours plus de soumission, d'acceptation du postulat selon lequel un être suprême, supérieur et, cela va de soi, exempt de toute imperfection tirerait toutes les ficelles; un être soi disant tout-puissant guidant les humains, décidant des tsunami, des sécheresses et des inondations. Sans oublier du choix des chaussures que vous ferez pour sortir de chez vous ou de la colique provoquée par l'excès de consommation de cerises !

 

Deux faits, certes d'importances respectives bien différentes mais que le "P.A.F" fait se cotoyer depuis quelques jours, sur les ondes du "service public", me font avoir le réflexe de m'exprimer sur le sujet des religions.

 

Ces deux faits, actuellement médiatisés sur les ondes du "service public" sont :

  • l'un, dans les JT, présente la folie meurtrière, la démence satanique, qui s'est emparée des lobotomisés enrubanés qui depuis quelques temps détruisent la ville de Tombouctou, lapident, fouettent, tuent les habitants, détruisent les tombes et vont détruire, les écrits, les livres rassemblés dans la bibliothèque de Tombouctou. Cette bibliothèque recèle, depuis bientôt mille ans, des ouvrages d'une valeur intellectuelle inestimable et indispensable à la mémoire de l'humanité toute entière.
  • l'autre, la publicité qui nous est servie et re-servie depuis une semaine pour la "saga de l'été" intitulée Inquisitio, sur France2. Cette bande-annonce rassemble tous les ingrédients pour attirer le/la téléspectateur/trice vers cette série qui traite de l'obscurantisme nourri au catholicisme. Tout y est, la femme rousse, le loup, le pape, l'inquisiteur, les paysans incultes, etc. Tout ça pour, au final, nous faire accepter l'idée que Le Vatican c'est mieux que La Mecque ou le Mur des lamentations. Ben voyons !!Il faut s'attendre à du sous "Le nom de la rose", du très pâle Umberto Eco, à de l'ersatz de roman historique comme ont su les écrire Dumas, Hugo ou encore Zevaco. Plus proche de nous, il faut aussi citer l'auteur de la superbe saga de l'excellent Robert Merle, "Fortune de France",  dont je me permets de recommander la lecture.

Exagération de ma part dans la mise en miroir des deux faits ?! Non !

Dans les deux cas il s'agit du même sujet : la religion ou, si vous préférez, les religions.

 

je vous invite à vous poser la question : Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de la disparition prochaine de la bibliothèque de Tombouctou ? La réponse est, pour l'essentiel, dans une des répliques des dialogues d'Inquisitio : "Donner du savoir aux hommes c'est reduire le pouvoir de Dieu". Peut-on être plus clair ? les détenteurs du goupillon "ne sont pas fous" ! Les détenteurs du sabre, les militaires, eux, disaient du temps du Service national "Un soldat qui pense est un homme perdu pour l'Armée".

 

 (*) Pour qu'il n'y ait pas de jaloux, car vous pourriez penser que je ne condamne que les musulmans et les chrétiens, je vais dire "deux mots" sur la mort récente d'Yitzak Shamir, l'un des plus fascistes dirigeants de l'extrême-droite israélienne et qui fut premier ministre de l'état théocratique juif. Cet individu n'hésita pas à collaborer activement avec l'armée nazie présente en Palestine, pendant la 2ème guerre mondiale, pour lutter contre la présence britannique sur le territoire sémite. Peu lui faisait, alors, que les nazis assassinent, par wagons entiers, ses coreligionaires. Les Banquiers juifs allemands, non plus, ne se sentaient pas gênés quand ils commerçaient avec Krupp, Siemens, BASF et quelques autres industriels.

Et "deux mots" aussi sur le bouddhisme.

Il fut un temps, pas si lointain que ça, où les adorateurs de Bouddha refusaient catégoriquement que les pensées du plus corse des asiatiques (corse puisqu'il réussit à rester couché toute une vie. Voilà je l'ai dit. RIRES!!) soient qualifiées de religieuses. Ils insistaient fortement sur le caractère "philosophique" de cette idolâtrie.

Aujourd'hui, ils sont les premiers à revendiquer le qualificatif de "religion".

Ça doit être parce que ça fait mieux dans l'ambiance nouvelle. Et les amulettes et autres bâtons d'encens se vendent plus facilement que des livres.

 

Ni dieu, ni maître ! L'Humain, d'abord! Et le socialisme avec ! En attendant le communisme, ce sera déjà pas mal !

                                                              DOMINIQUE DIONISI

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 13:21

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Indépendance de l'Algérie : 50 ans et quantité de questions

En juillet 1962, les troupes de l'armée de libération nationale entrent dans Alger. 

 

 

 

  le 5 Mars 2012

 

Hors-Série l'Humanité: Algérie 50 ans d'indépendance
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 13:43

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"Je pense que ce serait encore plus catastrophique pour la France si une politique de rigueur n'était pas appliquée". Cette phrase (à quelques mots près)  a été prononcée, par Didier Migaud, président en exercice de la Cour des Comptes qui fut nommé par Sarkozy, pendant le JT de 13h, sur France 2, ce jour, 2 juillet 2012.

Aujourd'hui, le même Migaud propose une augmentation de la TVA et, quand Elise Lucet, la présentatrice du JT lui fait remarquer que, une fois encore, ce sont les foyers modestes qui vont en faire les frais, il bafouille, il s'égare et finit par lâcher la phrase : "Je pense que ce serait encore plus catastrophique pour la France si une politique de rigueur n'était pas appliquée".

 

Pour rappel, Didier Migaud est membre du parti social-libéral, appelé "Parti socialiste". Ce parti qui croit que le mot "démocratique" est synonyme de "tout pour ma gueule et que le peuple s'écrase".

 

Plus ça va, moins ça va et si ça continue, il faudra bien que ça cesse !


Le plus tôt sera le mieux.

Le plus tôt c'est maintenant puisqu'il parait que "le changement c'est maintenant!"


Alors, comme le chantait si bien Charles Trenet, "...qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?..."

Il serait bien de ne pas attendre que les menteurs de Solferino nous aient réduit à la collaboration de classe. Laquelle mène au fascisme.

 



DOMINIQUE DIONISI

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:25

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                Regard sur les partis communistes d’Europe

Intervention de Francis Arzalier à la tribune de discussion des rencontres 2012 de Marseille.
1ère partie

De 1917 aux années 80

L’histoire magnifique et douloureuse des communistes européens. C’est après la première guerre mondiale que surgirent dans chaque pays les partis communistes, à l’exemple de la révolution d’octobre 1917 menée par Lénine et ses compagnons en Russie. Les communistes, 70 ans après le projet de Karl Marx et « le Manifeste », brisaient ainsi leur soumission aux machines électorales de la social démocratie qui avaient trahi leur mission en les soutenant ou en participant aux gouvernements bellicistes ; mieux, le parti avec eux ne se fixait plus pour but de supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme ; dirigé, contrôlé par des élus ou des bureaucrates son seul objectif était de pérenniser leur pouvoir, par le seul biais de joutes électorales, même si pour cela il fallait s’allier, voire faire allégeance, à un parti conservateur.

À l’image des bolcheviks, les nouveaux partis communistes prônaient un programme de rupture avec la société capitaliste, la paix entre les nations, l’égalité entre les peuples contre le colonialisme, le partage des terres entre les paysans qui la travaillent, les usines contrôlées par les ouvriers et la nation etc. Dans cette optique, le parti n’était plus un moyen de « faire carrière en politique », mais un outil pédagogique pour convaincre et entrainer à la lutte les travailleurs, jusqu’à la victoire du socialisme.

Tous les pays du continent ont vécu ce même scénario de la genèse communiste avec leurs spécificités nationales. Qu’ils deviennent de grande influence ou végètent en groupes minuscules, les partis communistes ont été le levain de l’histoire des peuples européens au 20e siècle, parce qu’ils étaient ancrés parmi les travailleurs en lutte, même s’ils commettaient parfois des erreurs ou des insuffisances largement étudiées par les historiens postérieurs.

Ainsi les partis communistes d’Italie et d’Espagne, Portugal, de Grèce ou de Hongrie ont été les animateurs souvent clandestins de la lutte contre les fascismes entre deux guerres, les mêmes, et ceux de Belgique ou Tchécoslovaquie les fers de lance de la résistance armée antinazie. Le parti communiste français a permis aux travailleurs de France d’imposer à la bourgeoisie les conquêtes économiques et sociales de 1936 et de 1945 ; il a été de loin la plus forte organisation de résistance contre l’occupation allemande et les collaborateurs du nazisme ; il a été, jusqu’aux décennies 60 et 70, le seul grand parti national à lutter pour la paix et contre le colonialisme.

L’autre grand parti communiste fut celui d’Allemagne né des révolutions « spartakistes » écrasées, quand Rosa Luxembourg et Liebknecht furent assassinés avec l’assentiment des dirigeants sociaux-démocrates. On l’a bien oublié : le PC allemand, durant les années 30, soutenu par des millions de salariés et intellectuels, était pour les autres PC dans le monde un modèle d’organisation, d’action résolue dans la rue et l’usine etc. Dès 1933, les hitlériens parvenus au pouvoir grâce à la droite s’obstinèrent à l’éradiquer et y parvinrent à peu près en quelques années par la terreur, le meurtre de milliers de militants dans les camps, l’émigration forcée vers le reste de l’Europe ou du monde. Qui se souvient encore de ces militants allemands qui combattirent le fascisme en Espagne en 1937, de ceux qui furent FTP dans le Massif Central français en 1943 et parfois en moururent, fusillés par la Wehrmacht ?

De ce groupe détruit physiquement, émergea pourtant en 1945 le parti dirigeant de la RDA, le SED qui s’efforça de réaliser une société socialiste à l’est du pays ; avec quelques succès, car la plupart des travailleurs est allemands trouvaient des avantages substantiels aux réformes agraires et nationalisations engagées, à l’élimination du chômage etc. Mais ce socialisme spécifique était fragilisé d’avoir pris naissance dans la défaite allemande grâce à l’armée soviétique ; le parti SED au pouvoir s’est peu à peu encombré de carriéristes rompus aux discours marxistes mais attachés essentiellement aux avantages du pouvoir. Tant et si bien que, quand la RDA disparut, absorbée par la grande Allemagne capitaliste en 1992, une partie de ces bureaucrates ne vit aucun inconvénient à se reconvertir en responsables de l’état réunifié, voire des partis de droite ou sociaux-démocrates, comme d’ailleurs en Bulgarie, Roumanie, Hongrie ou URSS.

En tout état de cause, rien dans ce passé d’ombres et de lumière ne justifie ce communisme honteux, porté en bandoulière par les repentis européens, alors même que cet idéal signifie toujours le rêve d’un monde meilleur, débarrassé de l’exploitation capitaliste, de l’oppression des individus et de la guerre.

2ème partie

Communistes d’Europe : la contagion morbide du suicide.

Les deux dernières décennies du siècle 20 ont vu souffler un étrange vent de défaitisme suicidaire sur la galaxie communiste en Europe. Dans la plupart des pays de l’ancien « bloc socialiste », Pologne, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, les appareils d’état privés de leur pouvoir par l’implosion du protecteur soviétique ont mué en partis sociaux (libéraux) démocrates, convertis au capitalisme et à l’OTAN, expulsant de leurs rangs les obstinés communistes fidèles à l’idéal premier, et réduits par la répression à des groupuscules quasi clandestins. A l’Ouest, la plupart des PC orphelins d’un modèle longtemps adulé sans les réserves nécessaires ont été déstructurés par l’évolution d’un capital mondialisé destructeur des usines et des classes ouvrières : ils ont perdu à la fois leur influence, leurs repères idéologiques et leur rôle dans l’histoire de leur pays. Ils ont accompli pour la plupart un Congrès de Tours à l’envers, retournant à l’opportunisme carriériste, au « crétinisme ministériel » et aux compromissions sans principe avec la social-démocratie.

Ainsi le PC italien, désireux avant tout d’accéder au pouvoir, se transforma d’abord en ectoplasme politique (a cosa) ouvert aux courants politiques les plus dissemblables ; il finit en Parti Démocrate, féru d’Europe supranationale et de paix sociale. Le PCF, lui, se donna chaque jour un peu plus à des dirigeants sans principes qui finiront quelques années plus tard en serviteurs du PS ou du patronat (Philippe Herzog, Fiterman, Robert Hue, etc.). Sa « mutation » des ans 2000 se fit en allégeance à des pouvoirs d’état privatisant l’économie, détruisant les conquêtes sociales, mais apte à pérenniser la réélection et la carrière des notables, élus et bureaucrates devenus maîtres du parti. Parallèlement, l’érosion puis l’agonie du tissu militant réduisait à néant ses capacités d’action, même s’il conservait le nom de parti communiste, auquel la plupart de ses adhérents étaient attachés. En son sein, une bonne partie de ces cadres opportunistes aspirent toujours, sans parfois l’avouer, à élargir l’organisation à des courants extérieurs, « humanistes », « écologistes », « féministes », à « dépasser la forme parti », comme disaient à Rome les théoriciens de « a cosa » quelques 20 ans plus tôt. Cela bien sûr pour obtenir des soutiens et des prébendes aux élections locales et nationales.

Cette dérive opportuniste bascula aussi le PC d’Espagne, transformé en Izquierda Unida (Gauche unie), regroupement de sensibilités contradictoires et prêt à s’allier avec n’importe qui, des nationalistes conservateurs en Catalogne, aux sociaux-libéraux en Andalousie, etc. Mais l’exemple le plus évident vint d’Allemagne, après l’effondrement de la RDA et son absorption dans la « Gross Deutschland » capitaliste. Les aspirations ou nostalgies communistes restaient fortes à l’Est du pays, ce qui permit au parti SED, privé de son état, d’y subsister. Mais sous l’influence d’apparatchiks qui regrettaient surtout le pouvoir, ce PDS « rénové » aspirait avant tout à se débarrasser de l’étiquette communiste, considérée par eux comme un handicap électoral. Cela aboutit en 2007 à la création de « Die Linke » (la gauche), avec l’apport de militants des Länders de l’Ouest et l’inclusion de groupes disparates sociaux-démocrates, trotskistes, pacifistes, écologiques, etc. Cet « élargissement » servit d’exemple à tous ceux qui rêvaient dans les pays voisins de dissoudre les partis communistes dans un agglomérat plus vaste. En 2009, les résultats électoraux semblèrent leur donner raison : Die Linke atteignit presque 12% des suffrages en Allemagne. La réalité en trois ans a fait exploser cette naïveté : sitôt que les dirigeants de Die Linke, sortant de l’opposition, se sont alliés pour gouverner avec les sociaux-démocrates comme à Berlin, ils ont endossé la responsabilité d’une politique néfaste et ont été rejeté par leur électorat. Début juin 2012, Die Linke est retombé à 5% des voix et son congrès, houleux, a vu s’opposer les « pragmatiques » désireux de pouvoir et d’alliance avec le SPD, et les « socialistes de gauche » pour lesquels le parti reste un instrument de lutte sociale anticapitaliste. La nouvelle direction issue de ces débats est hétérogène, on peut donc s’interroger sur l’avenir de ce parti.

Dans une Grèce aux prises avec les mesures d’austérité dictées par l’Europe supranationale et les banques, la coalition de gauche hétéroclite Syriza dénonce les régressions sociales mais prône le sauvetage de l’euro et des institutions européennes. Elle a été présentée par les médias et le PGE que préside Pierre Laurent comme la seule riposte possible à la loi des marchés spéculatifs. En France, Mélenchon a qualifié Syriza de « notre parti » et le PCF a fait sa promotion au détriment du KKE, parti des communistes grecs. Grâce à quoi, Syriza a réussi à ponctionner une partie des voix du KKE, et la droite l’emporte en Grèce.

Le constat est partout le même : l’électoralisme qui justifie pour certains cadres dirigeants l’alignement des communistes sur les partis sociaux-libéraux responsables des politiques d’austérité, peut apporter quelques succès électoraux ambigus et éphémères, mais conduit rapidement à l’affaiblissement voire à la disparition des PC. Après la dégringolade d’Izquierda Unida en Espagne, de Rifondazione communista en Italie qui a cru bon de siéger au gouvernement de la « gauche », l’histoire de Die Linke en Allemagne le confirme. Et s’il fallait aussi une preuve française, elle est venue les 10 et 17 juin 2012 : le PCF s ‘était quasiment dissout dans un Front de gauche rendu euphorique par les 12% de Mélenchon aux présidentielles. Il a chuté à moins de 7% qui sont à mettre à l’actif d’une coalition électorale, non du seul PCF. Certains dirigeants de ce parti rêvent encore de participer à un gouvernement de la « gauche » et ils s’affirment toujours membres de la majorité présidentielle : le bilan de la tactique adoptée est pourtant catastrophique : le PCF avait 17 députés en 2007, il lui en reste 8 en 2012 (plus 2 Front de gauche).

Serait-ce la fin de l’histoire pour les partis communistes d’Europe ? La pente savonneuse n’est pas fatale. Les PC du Portugal, de Grèce, de Tchéquie, etc., ont su refuser cette stratégie du suicide qui ne répond qu’aux intérêts carriéristes d’élus ou de bureaucrates sans principes, mais en rien aux nécessités de transformation sociale vers un socialisme du 21ème siècle.

Francis Arzalier (Collectif communiste Polex).

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 16:01

 

Depuis que la Libye a été libérée, grâce à l'Otan, N.Sarkozy et B.H Lévy, la guerre ne cesse pas...

 

Des affrontements tribaux à Koufra [ sud-est de la Libye.NDLR] ont fait au moins 47 morts et plus d’une centaine de blessés depuis mercredi, ont annoncé un médecin et des responsables locaux.

Selon le Dr Taher Wehli, qui soigne des blessés toubous à Koufra, 32 personnes ont été tuées dans deux quartiers où vivaient des membres de cette tribu et plus d’une centaine d’autres ont été blessées, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants, principalement touchés par des obus de mortier.

Dans le même temps, Abdallah Zwai, chef d’une tribu rivale dont il porte le nom, a indiqué que les Zwai avaient subi des pertes face aux Toubous, parlant de "14 personnes tuées ces deux derniers jours".

De plus, des membres de la tribu des Toubous ont attaqué vendredi la "Libya Shield Brigade", une force de maintien de la paix dépêchée en février par les nouvelles autorités libyennes, faisant un mort, selon M. Zwai.

Koufra, une ville de 40.000 habitants, est située aux confins du désert libyen, dans une région bordée par les frontières avec l’Egypte, le Soudan et le Tchad.

Les tensions tribales y sont fortes : en février, des affrontements avaient fait plus d’une centaine de morts et poussé à la fuite la moitié de la population de Koufra, selon des chiffres de l’ONU.

Cette nouvelle flambée de violences intervient à une semaine des élections du 7 juillet, le premier scrutin national depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, qui doit désigner une Assemblée constituante.

Les Toubous, qui ont la peau noire et sont présents dans le sud-est libyen tout comme au Soudan, au Tchad et au Niger, ont fait l’objet de discriminations sous Kadhafi, et dénoncent une "campagne d’épuration ethnique" menée selon eux par les autorités libyennes de transition et des chefs tribaux locaux.

Selon Hussein Sake, un chef toubou, le bombardement incessant des zones résidentielles de la tribu se poursuivait samedi. Le Dr Wehli a évoqué un bilan de huit morts pour cette seule journée.

"Il s’agit d’une situation de guerre, avec des attaques permanentes contre les quartiers toubous (...). Ils continuent de nous bombarder, alors bien sûr nous répliquons pour nous défendre", a déclaré M. Sake, affirmant que ces attaques venaient des Zwai et de leurs alliés, dont fait selon lui partie la "Libya Shield Brigade".

Wissam Ben Hamid, commandant de cette brigade de maintien de la paix, a assuré que ses forces étaient neutres et qu’elles cherchaient à établir une trêve dans les combats qui ont éclaté mercredi, confirmant que le bilan était lourd, avec selon lui une trentaine de morts.

(1er juillet 2012 - Avec les agences de presse)

d'après le site site:Assawra"

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 15:57

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Mohamed Morsi investi officiellement à la tête de l’Egypte

dimanche 1er juillet 2012, par La Rédaction

Mohamed Morsi a prêté officiellement serment samedi à la tête de l’Egypte en promettant que son pays ne reviendrait pas en arrière sur les acquis de la "révolution du Nil".

L’islamiste, issu des Frères musulmans et vainqueur de l’élection présidentielle, est devenu le premier chef de l’Etat du pays le plus peuplé du monde arabe à ne pas sortir des rangs de la puissante armée.

Cette institution, qui pilote la transition chaotique depuis la chute, en février 2011, du régime d’Hosni Moubarak, reste déterminée à conserver une forte emprise sur la vie politique et économique.

Elle a toutefois remis le pouvoir au nouveau chef de l’Etat lors d’une cérémonie organisée sur la base militaire d’Heikstep et retransmise à la télévision.

"Le peuple égyptien, le monde arabe, le monde musulman et le monde tout entier assistent à un modèle unique, sans précédent, de transfert des pouvoirs de l’armée égyptienne par la volonté du peuple à une autorité civile élue", s’est félicité Mohamed Morsi lors de cette cérémonie suivie d’un défilé.

"Les forces armées ont remis le pouvoir en confiance et ont tenu leur promesse", a poursuivi le chef de l’Etat assurant aux généraux que personne "ne toucherait à leur droits".

"Nous avons tenu la promesse que nous avions faite devant Dieu et le peuple. Nous avons désormais un président élu qui prend les commandes de l’Egypte à l’issue d’un vote direct et libre", a quant à lui déclaré le maréchal Hussein Tantaoui, président du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui assurait l’intérim.

"L’Egypte renaît comme un Etat moderne, démocratique où le peuple est souverain. Le moment est venu de laisser le passé derrière nous", a-t-il ajouté.

Après avoir prêté serment devant la Haute Cour constitutionnelle, Morsi avait prononcé quelques heures plus tôt son premier discours dans l’enceinte de l’université du Caire en commençant par l’incantation rituelle "Dieu est le plus grand, au-dessus de tout !"

"L’Egypte ne reviendra pas en arrière", a-t-il lancé à un auditoire composé de citoyens ordinaires, de responsables politiques et de généraux.

A ces derniers, qui ont dissous le Parlement élu cet hiver et rogné une bonne partie des prérogatives présidentielles, il a dit qu’ils étaient désormais libres de rentrer dans les casernes pour se concentrer sur leur mission de défense nationale.

L’orateur, dont l’intervention était retransmise en direct à la télévision nationale, a salué les élections législatives "libres et équitables" remportées haut la main par son camp.

Il a dit que l’Egypte oeuvrerait pour mettre un terme au bain de sang en Syrie et tiendrait ses engagements internationaux, laissant entendre qu’il ne toucherait pas au traité de paix historique signé il y a 35 ans avec Israël.

"Nous sommes porteurs d’un message de paix au monde", a-t-il dit pour tenter de rassurer la communauté internationale, qui redoute que l’arrivée de la confrérie au pouvoir ne menace la région. "Nous soulignons l’engagement de l’Etat égyptien à honorer ses traités et ses accords internationaux".

"Les Egyptiens n’exporteront pas la révolution. Nous ne nous ingérerons pas dans les affaires de pays tiers (...) et nous n’autoriserons personne à s’immiscer dans les nôtres".

A propos de la Syrie, il a dit : "L’effusion de sang du peuple syrien doit cesser. Nous ferons tous les efforts pour y parvenir dans un avenir proche".

L’armée s’est toujours engagée à remettre le pouvoir d’ici le 1er juillet, alors même que dans les heures qui ont suivi la fin du second tour de la présidentielle, elle avait publié un décret rognant les prérogatives du chef de l’Etat. Elle s’était aussi approprié les pouvoirs législatifs jusqu’à l’élection d’une nouvelle assemblée.

"Des institutions élues vont rejouer leur rôle et la grande armée égyptienne sera libre de revenir à sa mission qui est de protéger la sécurité de la nation et les frontières du pays", a dit Morsi, qui a fait l’éloge de la police, pourtant très critiquée au début de la répression de la "révolution du Nil".

Abordant très brièvement les questions économiques, il a promis d’encourager les investissements et de relancer le secteur, vital, du tourisme.

Vendredi, lors d’une cérémonie d’investiture officieuse organisée pour ses partisans place Tahrir, le président avait soulevé sa veste pour montrer qu’il ne portait pas de gilet pare-balle et restait près du peuple, contrairement au "raïs" déchu.

"Il n’y a pas de pouvoir au-dessus du peuple", avait-il alors lancé à la foule. "Aujourd’hui, vous êtes la source de ce pouvoir".

(1er juillet 2012 - Avec les agences de presse)

   site: Assawra

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 15:53

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tr}tkp4 Le Parti communiste turc (TKP) dénonce les manoeuvres bellicistes du gouvernement Erdogan contre la Syrie

 

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'abattage d'un avion de reconnaissance Turc sur l'espace aérien Syrien démontre l'ampleur des sales et sanglantes manœuvres du gouvernement AKP sous les auspices des États-Unis et d’Israël. Il ne s'agit pas de la première provocation du gouvernement AKP contre la Syrie. Des bandes armées sont entraînées sur le territoire turc, avec des armes fournies par des agents de la CIA et les autorités Turques.

 

Personne ne peut effacer, sous un discours d' « unité nationale », le fait qu'un avion de guerre volait dans un autre pays afin de récolter des informations pour les États-Unis et Israël.

 

Le gouvernement AKP est coupable. Et le crime ne peut pas être dissimulé par des cris de guerre et des déclarations inculpant la Syrie. Sur quelle base pouvez-vous les tenir pour responsable ? Vous voulez l'emporter en disant : 'Nous sommes en train de comploter contre votre pays, et vous osez défendre votre territoire' ?

 

Justice, droit et vérité sont des vertus humaines dont vous êtes loin. Ces valeurs autant que le droit international suffisent à placer le gouvernement AKP sur le banc des accusés. Il faut payer le prix de cette provocation. Erdogan doit démissionner.

 

Le Parti populaire républicain (CHP), qui se prétend être le principal parti d'opposition, ferait mieux de se taire. CHP critique l'AKP sur son bellicisme, et joue sur la corde d'un pseudo-héroisme en disant « si la patrie est en jeu, nous nous unirons » ; toutefois, ils doivent savoir que l'opération conduite avec l'aide des États-Unis et d’Israël est clairement une trahison.

 

Le Parti communiste de Turquie appelle le peuple à mettre en échec les plans du gouvernement, à faire taire les tambours de guerre et à tourner le dos aux vautours qui appellent à « donner une leçon à la Syrie ».

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 13:12

50 organisations humanitaires, non-gouvernementales et agences de l'ONU exigent la fin du blocus israélien sur la bande de Gaza





43 organisations humanitaires et non-gouvernementales et sept agences des Nations unies exigent qu’Israël mette fin au blocus de la bande de Gaza, ce qu'elles considèrent être « une violation manifeste du droit international ».



Les signataires de la déclaration, parmi lesquels se détache l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la santé, le Haut-commissariat pour les Droits de l'Homme, l'UNESCO et l'Agence des nations unies pour les réfugiés Palestiniens, soulignent que dans les cinq dernières années plus d'1,6 millions d'êtres humains, la moitié d'entre eux mineurs, ont été privés d'aliments, médicaments, combustibles et services fondamentaux comme la Santé ou l’Éducation.



Israël a imposé le blocus de la Bande de Gaza en 2007, aggravant la situation sur le territoire. La semaine passée, la plus haute fonctionnaire de l'ONU pour les Questions humanitaires et pour la Coordination des secours d'urgence, Valerie Amos, a sollicité les autorités de Tel-Aviv pour qu'elles lèvent immédiatement l'état de siège, insistant sur le fait que « 80% des familles à Gaza dépendent de l'aide humanitaire », ce qui, ajoute-t-elle, « représente une punition collective pour tous ceux qui vivent dans la Bande et, dans le même temps, une violation de leurs droits fondamentaux ».



Amos a également fait remarquer que le blocus est la principale cause de la baisse de la qualité de vie des palestiniens qui habitent sur ces territoires, un fait que l'on peut constater par les indices de chômage, de pauvreté, et de pouvoir d'achat.



A titre d'exemple des difficiles conditions de vie à Gaza, l'alimentation en énergie électrique est limitée, en moyenne, à 6 heures par jour. Dans la meilleure des hypothèses, elle peut se prolonger jusqu'à 16 heures. Dans les hôpitaux, la majorité des personnes meurent faute de médicaments.



Israël, de son côté, poursuit une politique d'extermination lente de la population, et dans les derniers jours dix palestiniens sont morts et cinq furent blessés dans des attaques de l'armée, essentiellement, et des affrontements avec les colons dans la région.



L'expulsion des palestiniens de leurs territoires est une des multiples faces de la politique sioniste. Selon les données officielles, entre 1967 et 1994, lorsque l'Autorité nationale palestinienne en est venue à administrer les territoires autonomes, Israël a annulé les autorisations de résidence à plus de 250 000 palestiniens, près de 100 000 à Gaza et 150 000 en Cisjordanie.



Source : article d'Avante, organe du Parti communiste portugais (PCP)

 

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 13:03

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L’art de la guerre. Égypte : Que Dieu me garde des amis


Le 26 juin 2012



Le premier à féliciter le nouveau président égyptien Mohamed Morsi a été le président Obama. Il lui a téléphoné sur un ton amical, en assurant que les Etats-Unis « continueront à soutenir la transition de l'Egypte vers la démocratie » et veulent «promouvoir les intérêts communs sur la base du respect mutuel ». Les deux présidents, annonce la Maison Blanche, se sont engagés à « développer le partenariat Usa-Egypte, en restant en contact étroit dans les prochains mois ». Les Etats-Unis sont-ils donc en train de lâcher la caste militaire, base depuis plus de trente ans de leur influence en Egypte, pour soutenir l'organisation islamique des Frères Musulmans, considérée jusqu'à présent comme hostile ? Que non. Tout de suite après Morsi, Obama a appelé le général Ahmed Shafik, candidat des militaires à la présidence, en l'encourageant à poursuivre son engagement politique « de soutien au processus démocratique ». Engagement que les militaires ont bien montré avec la dissolution du Parlement. Avec l'aide déterminante de Washington : l'assistance militaire à l'Egypte, souligne le Département d'Etat, constitue « un pilier important des relations bilatérales ». L'Egypte reçoit chaque année des Usa une aide militaire d'environ 1,5 milliards de dollars. Elle jouit en outre d'un privilège réservé à très peu de pays : les fonds sont déposés sur un compte de la Federal Reserve Bank à New York, où ils produisent de notables intérêts. Ceci accroît le pouvoir d'acquisition des forces armées égyptiennes, dont la liste des courses au supermarché guerrier étasunien comprend : des chars d'assaut M1A1 Abrams (co-produits en Egypte), des chasseurs F-16, des hélicoptères Apache et autres armements.  En outre le Pentagone leur offre des armes qu'il a en surplus, pour une valeur annuelle d'une centaine de millions. En échange les forces armées étasuniennes ont libre accès en Egypte, où se tient tous les deux ans la manoeuvre militaire Bright Star (étoile brillante.NdT), la plus grande de la région.

Tout aussi généreuse est l' « aide économique » de Washington. L'Egypte est en pleine crise : le déficit public a grimpé à 25 milliards de dollars et la dette extérieure à 34, alors que les réserves de devises extérieures sont descendues de 36 milliards en 2011 à 15 en 2012. Mais voilà que les Usa tendent leur main amicale. L'administration Obama a alloué 2 milliards de dollars pour la promotion d'investissements privés étasuniens dans la région, surtout en Egypte. C'est là que seront effectués d'autres investissements étasuniens, facilités par Le Caire en échange du dégrèvement d'un milliard de la dette extérieure. L'Egypte recevra en outre un crédit d'un milliard de dollars, garantis par les Usa, pour avoir de nouveau « accès aux marchés de capitaux ». Et grâce encore aux Usa, le Fonds Monétaire International est prêt à ouvrir à l'Egypte une ligne de crédit. Pendant que l'ambassade étasunienne au Caire lance un nouveau programme pour aider de jeunes entrepreneurs égyptiens à initier ou à développer leurs propres activités. Toutes les cartes de Washington, de ce fait, sont sur la table : les économiques, pour étrangler l'Egypte et y élever une classe d'entrepreneurs pro-Usa ; les politiques, pour donner au pays une allure civile démocratique qui ne compromette pas l'influence étasunienne dans le pays ; les militaires, à jouer par un coup d'Etat si les autres cartes échouent.

Mais une inconnue demeure : un sondage Gallup indique que, en dix mois, les Egyptiens opposés à l'aide étasunienne sont passés de 52% à 82%.

 

Edition de mardi 26 juin 2012 de il manifesto

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste au quotidien italien il manifesto

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 12:58

 

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Au Paraguay, le président élu Fernando Lugo, vient d’être purement et simplement jeté lors d’un coup d’Etat déguisé. La majorité sénatoriale du parti Colorado – cache sexe de l’ancien dictateur sanguinaire Alfredo Stroessner – a pris prétexte d’un affrontement entre policiers et paysans sans terre pour accuser le Président « d’incapacité ».

Il y a un an, pratiquement jour pour jour, le président élu du Honduras, Manuel Zelaya, était destitué. Depuis, plus de deux cents militants syndicaux et associatifs ont été assassinés par les groupes paramilitaires. Au Paraguay comme au Honduras,  les forces de l’oligarchie ne supportant pas  une politique progressiste de redistribution des terres et des richesses nationales mènent une lutte acharnée pour récupérer leur pouvoir avec soutien des Etats-Unis. Barak Obama, Hilary Clinton ne pipent pas mot. Une discrétion observée aussi par l’Union européenne et la France. Bref, on peut assassiner en silence au Honduras, commettre un coup d’Etat sans réaction au Paraguay.  Normal, selon le mot à la mode à Paris.

A Cuba, une douzaine de contestataires financés par la représentation des Etats-Unis à la Havane, manifestent dans une rue avec pour résultat des tonnes de dépêches, des photos à la pelle, des émissions  télévisées scandalisées. Avez-vous vu un reportage sur les prisons honduriennes, sur les manifestations à Tegucigalpa ? Avez-vous vu un témoignage sur les disparus au Paraguay ? Sur les 65% d’analphabètes, sur l’espérance de vie à 50 ans dans les deux pays, alors qu’à Cuba ont peut s’engueuler avec les voisins jusqu’à 76 ans ? Vous souvenez-vous du nom d’un athlète paraguayen, du nombre de médecins au Honduras ?

Que M. Obama et ses proches soutiennent les « golpe » au Honduras et au Paraguay, cela étonnera peu. En revanche, que les nouvelles autorités françaises se réfugient dans une politique de « non  intervention » dont leurs pères furent des adeptes alors que deux pays latinos subissent la violence dictatoriale donne à penser sur le futur de la politique étrangère française.

José Fort

L’Humanité Cactus 28 juin

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